Sujet: [1944 - Fin février] Fermeture du rideau [Zach] Mer 30 Mar - 13:42
Il n'était pas particulièrement tard, mais la nuit tombait rapidement en hiver. L'horloge murale affichait tout juste vingt heure. Arden rangeait les derniers gâteaux et tourtes reposant sur le présentoir. Il ne restait pas grand chose, mais il fallait néanmoins les garder au frais. D'un coup de baguette magique, un balai se trouvant dans l'arrière boutique fila balayer la salle, tandis que sa cousine, Rosalia qui n'avait que deux ans de moins qu'elle et qui pourtant lui ressemblait d'apparence tant sauf qu'elle avait les cheveux courts, terminait de ranger la vaisselle.
Épuisée, mais néanmoins satisfaite de cette journée bien remplie, la jeune femme se posa dans l'un des fauteuils de la pièce pour se reposer un peu. Elle en profita pour se débarrasser de son tablier et le plia. Rosalia la rejoignit avec du thé. L'odeur embaumait désormais la boutique.
Zachary Ziegler
Auror
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Sujet: Re: [1944 - Fin février] Fermeture du rideau [Zach] Jeu 31 Mar - 8:18
« Keep calm and eat cupcakes »
Fermeture du rideau
Par les saintes castagnettes de Merlin ! N’y avait-il pas un moyen pour qu’on arrête de me coller au cul de peur que je finisse dans le caniveau ? Si ce n’était pas Whitmore, c’était White, mon cousin ou n’importe quel auror moindrement disponible pour me surveiller. L’attaque de la semaine dernière n’avait représenté aucun réel danger. Vraiment, ce n’était pas un «petit» sortilège qui m’arrêterait.
Flanqué de Lorenzo, je faisais comment moi pour acheter le gâteau d’anniversaire de mon cousin ? Le mec, à ce que j’avais cru comprendre, appréciait très peu Wolfe et il transférait son animosité sur moi. Selon moi, il prenait un peu trop plaisir à me donner des ordres et il m’aurait fait bien plaisir de lui enfoncer son «Ziegler» autoritaire tout au fond de la gorge.
La chance me sourit lorsque des gamins, fuyant sans aucun doute la sorcière qui gesticulait au loin, le bousculèrent. Je profitai du grabuge pour disparaître tranquillement dans la masse jusqu’à me rendre au Mildford’s Bakery. Je fus accueilli par le parfum du thé et un balais magique.
« B’jour, pardonnez moi, il y a quelqu’un ? J’voudrais passer commande. » D’un coup d’œil à l’extérieur, je m’assurai que Lorenzo était toujours occupé avec les gamins et leur mère.