Sujet: Re: [9 février 1944]The glorious ending of a family (Ethan) Dim 15 Jan - 17:12
The glorious ending of a family
Peut être que j'aurais dû me taire, simplement laisser le silence s'installer paisiblement. On avait pas besoin de mots dans ce genre de situation. J'avais simplement besoin d'être là pour lui, même sans un mot. Un sourire glissa sur mon visage pour l'encourager alors qu'il croquait dans le biscuit, visiblement encore assez choqué par tout ce qui venait de se passer. Le contre coup des émotions était parfois difficile à encaisser, mais Stephan s'en sortait plutôt bien.
Il avait recommencé à bafouiller comme il le faisait toujours quand il se sentait oppressé ou trop stressé. Ma main caressa la sienne tendrement. Je le laissais parler sans un mot, glissant à mon tour au sol à ses coté alors qu'il s'y laissait tomber lentement. Il avait l'air étrangement exténué, et, comme je l'avait redouté, la confrontation avec ses parents l'avaient bien entendu troublé. Une fois de plus je le sentais coupable ou honteux. Il s'en voulait certainement, pourtant il avait fait le bon choix. C'était difficile de le regarder sans parvenir à trouver les mots pour le convaincre qu'il avait simplement bien agit.
Ma main quitta la sienne pour se perdre sur sa joue. Le couloir était vide, et de toute façon je me fichais toujours autant qu'on puisse nous voir. Mes doigts caressèrent sa joue quelques secondes, un geste tendre pour le réconforté après l'épreuve qu'il avait subit. C'était pas grand chose, mais c'était déjà ça.
« C'est pas à toi d'avoir honte Stephan. C'est à eux. Toi t'as jamais rien fait de mal. Au contraire, t'as toujours fait ce qu'il fallait... Tes parents ont fait leurs choix eux aussi, et c'était des mauvais choix. Toi t'as choisit d'être quelqu'un de bien, alors tu devrais plutôt être fier de toi. »
Ma main chassa quelques mèches de cheveux de son visage pour lieux croiser son regard. Stephan avait encore un peu de mal à comprendre qu'il ne fallait pas se sentir si mal de vouloir faire les choses justes. C'était difficile, mais il ne devait pas douter de lui ou de ses choix, sinon, il risquait de vivre avec ces doutes toute sa vie.
« Moi je suis très fier de toi.. mais bon ça compte pas trop j'imagine parce que je l'ai toujours été.. »
Un rire m'échappa malgré la situation. Mais ça faisait du bien de rire un peu après tout ça. Ça faisait une éternité que je n'avais pas entendu Stephan rire aux éclats, mais j'étais certain que tout irait mieux maintenant. Mes doigts caressèrent toujours sa joue distraitement. Je n'arrivais plus à me défaire de son regard et de toutes les émotions qui s'y bousculaient. L'envie de l'embrasser me pris un peu brusquement, comme si c'était la bonne chose à faire à cet instant. La seule qui comptait vraiment. Mes cheveux en avaient rosi avant même que mes lèvres ne frôlent les siennes. De toute façon il n'y avait personne dans ce couloir, une fraction de seconde pour un baiser volé, c'était pas si grave.
Stephan T. Green
Capitaine de Poufsouffle
Date d'inscription : 06/07/2015 Messages : 219
Sujet: Re: [9 février 1944]The glorious ending of a family (Ethan) Mar 7 Mar - 0:25
Ses mots lui firent du bien. Un baume à la peine qui le ravageait. La confiance n'était toujours pas au rendez-vous, mais qu'Ethan soit vraiment fier de lui redonnait un peu de courage. Sentir la main douce sur sa joue, pouvoir sentir le parfum fruité, entendre la voix du métamorphomage, tout ça, c'était possible car il se séparait de sa famille. Qu'il acceptait être plus que simplement être un Green.
Le rire d'Ethan le surpris. Pourtant, il réussit à sourire légèrement tandis que ses doigts trituraient distraitement la robe de son amoureux.
« Dis p'pas n'imp'porte quoi. C'est tout ce que je d'demande. Que t'tu sois fier de moi. »
Durant un instant, il hésita à rencontrer les yeux azurés, incertain de lui même et toujours un peu gêné. Une fois son regard dans celui d'Ethan, Stephan ne put s'en détacher. Ils étaient si proche l'un de l'autre, qu'ils n'avaient qu'à tendre les lèvres pour s'embrasser. Comme toujours, il sentait les émotions s'entremêler en lui s'en savoir quoi faire. Cloué sur place, Stephan laissa son amoureux s'approcher jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontre. Le garçon en avait fermé les yeux, contrôlant le spasme qui le poussait vers l'arrière.
Personne dans le corridor, personne pour les voir, ce n'était pas le premier, s'embrasser est une marque d'affection normale entre amoureux.
Une fois leur baiser rompu, Stephan posa son front contre celui d'Ethan tandis que sa main se perdait dans les cheveux bleus.
« Qu'est-ce que vous faites là ? »
Immédiatement, le Poufsouffle se décolla, le coeur battant la chamade. La voix, il la connaissait. Et Ethan aussi. Stephan eut du mal à relever la tête pour regarder Jared qui les observait. Lentement, le poursuiveurffccccleva afin de lui faire face.
« On at'tend M'monsieur Mackenzie. On... on v'voulait allez au c'café... m'mais... »
On s'est perdu.
Ethan Swanson
Etudiant de Poufsouffle
Date d'inscription : 24/12/2013 Messages : 469
Sujet: Re: [9 février 1944]The glorious ending of a family (Ethan) Mer 8 Mar - 0:37
The glorious ending of a family
Juste un baiser. Un tout petit le temps d'un réconfort. On avait bien le droit, et il l'avait mérité. Même s'il avait encore du mal à avoir ce genre d'affection en publique, il ne m'avait pas retenu, il m'avait laissé faire avec tendresse, comme si plus rien d'autre n'avait d'importance. Je serais bien resté comme ça des heures entières. Seul avec lui. Il avait posé son front contre le mien en passant sa main dans mes cheveux. Je me senti rougir au contacte, rosir des joues et des cheveux, souriant un peu plus en voulant m'approcher de lui pour le serrer dans mes bras. Ça aurait certainement été parfait. Mais une voix nous ramena brutalement à la réalité. Jared était là, peut être qu'il nous avait vu. Non.. il nous avait forcément vus. Je me sentais étrangement mal à l'aise, pourtant, il savait bien que moi et Stephan étions proche.. mais maintenant que j'y pensais, je ne savais pas s'il s'était imaginé, ce genre de rapprochement.
Stephan s'était brusquement écarté de moi, essayant de se justifier du mieux qu'il pouvait malgré sa difficulté à parler. Je sentais son malaise, encore une fois, il s’était mis à fixer le sol, hésitant sur ses mots et ses gestes. Ce n'était que mon frère, et je n'aimais pas l'idée qu'il puisse mettre Stephan dans cet état. Je m'étais relevé à sa suite, m'interposant naturellement en face de lui pour faire face à mon frère et le regarder droit dans les yeux.
« On s'est perdu c'est tout.. Y'avait des journalistes quand on est sorti.. Stephan voulait pas leurs parlé alors on est parti c'est tout... »
C'était la vérité, et je voyais même pas pourquoi il se serait fâché.. Pourtant, son regard se fit plus dur, peut être un peu inquiet aussi, mais définitivement sévère. Il ressemblait beaucoup à notre père quand il faisait cette tête..
« Ils t'ont pris en photo avec lui ? » « .. Je sais pas.. » « C'est pas possible....» « ... Quoi ? Je comprend pas.. »
Pourquoi est ce qu'il s’énervait tout d'un coup ? Je n'avais rien fais d'autre que les fuir justement.. mes yeux accrochèrent ceux de Stephan une seconde. J'aurais aimé lui sourire et le rassurer, l'amener loin de mon frère et du monde jusqu'à ce que Monsieur MacKenzie puisse nous ramener. Mais c'était toujours difficile de tenir tête à son frère. Il s'était approché d'un pas vif, soupirant d'exaspération en remontant ses lunettes d'un geste agacé.
« Évidemment tu n'as pas réfléchis une seconde avant de venir ici avec lui. Qu'est ce que tu feras demain quand ta photo fera la une ? Tu crois pas que tu as déjà assez de problèmes comme ça ? Il faut que tu t'affiche aux yeux du pays entier avec un Green.. »
Maintenant je comprenais.. du moins, je crois. Même si c'était le cas, je me fichais bien de ce que les gens auraient à dire.. j'étais même certain que ça n’intéressait personne. Stephan n'était pas comme ses parents, n'importe qui le connaissait le savait forcément.. Mais les gens ne connaissaient pas Stephan, et c'est vrais que la presse Sorcière n'était jamais vraiment tendre ces derniers mois.. mais ça ne m'aurait pas empêché de venir aujourd’hui avec lui. Rien ne m'aurait empêché de venir.
« Mais.. c'est pas grave.. je m'en fiche que.. » « Bien sur que c'est grave ! Maintenant ils vont chercher à te poser des questions, à savoir des choses, les journalistes sont des rapaces tu sais, ils fouinent jusqu'à trouver ce qui peu leurs servir pour vendre leurs papiers.. et toi tu t'expose sans même y penser... et arrête avec ses cheveux ! » « .. j'le fais pas exprès.. »
Je l'avais vus lorgné sur le rose de mes mèches une ou deux fois, fronçant un peu les sourcils en les voyant redevenir bleu. Ça faisait un ans qu'il n'était plus à Poudlard, j'imagine qu'il avait oublié ce que ça faisait de me voir changer de couleurs sans raisons apparentes... Encore quelque chose qui l'agaçait un peu trop.
« Tu n'aurais jamais du venir ici.. tu devrais être à Poudlard en train de travailler.. et pas .. te promener au ministère à faire je ne sais quoi avec lui.. »
Sa colère n'était pas juste, de plus, il s'en prenait à Stephan, comme si tout ça c'était sa faute. Je pouvais pas le laisser faire ça, alors, même si c'était difficile de devoir le défié, je devais le faire pour celui que j'aimais.
« Je fais ce que je veux. Et je serais venus quoi qu'il arrive c'est tout ! T'as pas à me dire ce que je dois faire, en plus ça te regarde pas.. » « Tu vas venir avec moi.. je vais appeler les Aurors pour qu'il le raccompagne et toi tu vas rentrer avec moi.. » « Non, en plus maman est d'accord je te rappelle » « Évidemment qu'elle est d'accord ! Elle l'est toujours quand il est question de toi ! Elle te passe tout tes caprices même quand ceux ci sont ridicule et te causent du tors. ! Merlin Ethan, arrête de faire l'enfant, j’essaie de te protéger. » « Je suis plus un gamin je sais trés bien... » « Non justement, t'en sais rien, alors maintenant tais toi .. et suis moi »
C'est la première fois que je le voyais crier autant. Surtout sur moi. Même s'il était un peu sévère avec moi, Jared avait toujours été calme, un peu stricte oui, mais jamais agressif, pourtant cette fois ci je crois que j'avais franchis une limite. Je ne savais simplement pas laquelle. Il m'avait saisie le bras avec force pour me tirer à sa suite sans même me laisser le temps de protester. Mon regard eux simplement le temps de croiser celui de Stephan, un peu triste, apeuré, et désolé. Il fallait que je fasse quelque chose, mais j'avais du mal à me défaire de son emprise et je n'arrivais pas à atteindre ma baguette..
Stephan T. Green
Capitaine de Poufsouffle
Date d'inscription : 06/07/2015 Messages : 219
Sujet: Re: [9 février 1944]The glorious ending of a family (Ethan) Mar 21 Mar - 4:28
La scène qui se déroula sous ses yeux le laissa coi. Caché derrière Ethan, Stephan tira doucement sur la robe bleue nuit. Démuni face à la colère de Jared, il ne savait quoi faire sauf partir. Et avec Ethan, si possible.
« Et'than... v'viens... » bégua-t-il sans pour autant se faire entendre. Il ne parlait pas suffisamment fort pour couvrir la conversation des deux frères. Aux attaques de Jared, le garçon s'évertua de ne pas trop démontrer sa tristesse. Les paroles étaient dites avec colère tout à fait compréhensible. Leur aîné s'inquiétait pour son frère, Stephan ne pouvait donc pas lui en vouloir. Pas trop.
Le tissu tenu timidement glissa entre ses doigts tandis que Jared emmenait Ethan loin de lui. L'adolescent les regarda s'éloigner sentant une boule se former au fond de sa gorge. Ses yeux s'embuèrent alors qu'ils croisèrent ceux azurés du métamorphomage. Sans réfléchir, il s'élança vers l'avant, les dépassa, et bloqua le passage au plus vieux des Swanson.
« At'Attends. L'emmène p'pas... S'il te plait. Je suis con'conscient q'que je mets Et'than à risque, je suis d'désolé. Ça t'inq'quiète et c'est norm'mal. Mais Et'than aussi sait... Il a aussi c'conscience d'des risques. Il est p'plus intelligent q'que tu ne le p'penses et s'si vous p'preniez le temps de l'écouter ou d'de disc'cuter avec lui... v'vous arrêteriez p'peut-être d'de le consid'dérer comme un en'fant. »
Stephan, le rouge aux joues et complètement gêné, souffla.
« Je sais q'que p'présentement, je suis p'peut-être p'pas le meilleur a'mi q'que tu p'pourrais souhaiter à t'ton frère. M'moi aussi, je m'me dit qu'Et'than m'mérite mieux. M'mais j'je l'aime. D'de t'tout mon c'coeur. Je suis un G'Green p'pourtant, je s'suis p'pas com'me eux p'parce q'qu'il y a t'ton frère d'dans ma vie. »
De sa manche, il essuya ses yeux pour les sécher.
Ethan Swanson
Etudiant de Poufsouffle
Date d'inscription : 24/12/2013 Messages : 469
Sujet: Re: [9 février 1944]The glorious ending of a family (Ethan) Dim 26 Mar - 21:18
The glorious ending of a family
Je pouvais pas le laisser n’emmener comme ça. Je n'étais plus un enfant, je n'avais plus à le suivre simplement parce qu'il le demandais. Je ne voulais pas m’opposer à lui, je n'aimais pas m’opposer à mon frère ou à n'importe qui de ma famille. Ça n'engendrais que de la colère ou de la tristesse.. mais aujourd'hui, c'est Stephan qui risquait d'en souffrir le plus. Je refusais de le laisser là, tout comme il refusait de me laisser partir.
Stephan s'interposa devant mon frère. Il lui faisait face, lui bloquant le passage sans l'ombre d'une hésitation. Malgré sa voix hésitante et sa difficulté à parler, il ne renonçait pas. Il suppliait mon frère de me laisser. Le voir si désespéré face à la situation me broya le cœur. Il suppliait réellement, prenant également ma défense face à mon frère. Jared ne s'était peut être pas attendu à ça, il observa Stephan avec de grand yeux rond, surpris par ses mots et son attitude. Je me sentais rosir de la tête au pied sans parvenir à retenir un sourire. Même si la situation ne s'y prêtait pas, j'étais toujours aussi heureux d'entendre Stephan parler de moi comme ça. Surtout en face de ma famille. J'avais trés envie de lui sauter dans les bras pour le réconforter et chasser toutes ses peines. C'était ma façon de le remercier pour tout ça.
Mais Jared me tenait encore. Son regard accrocha celui de Stephan quand ce dernier avoua m'aimer. Parce qu'il l'avait réellement dit. Réellement.. L'aveu gêna mon frère qui détourna les yeux pour les poser sur moi, encore un peu sévère, peut être un peu moins assuré. Il devait se rendre compte que Stephan était très loin de l'être diabolique et manipulateur qu'il s'était imaginé. Qu'il n'avait peut être rien à voir avec ses parents. Qu'il n'avait de Green que le nom. Le silence s'installa quelques secondes. Un silence étrangement apaisant durant lequel mon frère se contentait de me fixer du regard, réfléchissant certainement, doutant toujours autant. Je me contentais d'un sourire et d'une chevelure rose en guise d'argument. Il ne lui en fallait pas plus pour me lâcher dans un soupir.
« D'accord... de toute manière je n'avais pas vraiment le temps de m'occuper de toi avec tout ces procès.. »
Il replaça rapidement ses lunettes dans un geste agacé, guettant le bout du couloir d'un œil discret avant de se tourner une fois de plus vers Stephan. Il semblait toujours en colère malgré le calme qu'il avait retrouvé.
« Retrouvez les Aurors, et restez avec eux jusqu'à ce qu'ils vous reconduisent à Poudlard.. Vous vous êtes assez fait remarqué je crois.. »
D'un coup de baguette, il fit apparaître un avion en papier comme on en voyait beaucoup ici. L'avion tourna lentement autour de ma tête avant de planer mollement à travers le couloirs.
« Il va vous conduire à eux.. dépêchez vous.. et Ethan.. Je dois quand même en parler aux parents.. Ils voudront certainement avoir une discussion avec toi.. Ou avec vous.. J’espère que tu sais ce que tu fais. » « Merci Jared. » « .. Ouais.. fais attention à toi.. »
Sans un mot de plus, ni même un au revoir, il s'éloigna en nous lançant un dernier regard avant de disparaître à l'autre bout du couloirs d'un pas précipité. Il était vraiment parti, et j'étais toujours avec Stephan.
« T'as vus ça ! T'as été.. parfait ! J'ai eu peur qu'il m'oblige à partir avec lui .. et à rentrer à la maison.. je voulais pas te laisser ici.. je crois que j'aurais été capable de lui lancer un sort ! Mais j'arrivais pas à atteindre ma baguette je suis désolé ! Moi toi t'étais.. enfin.. c'était très courageux je suis tellement fier de toi tu sais. »
Cette fois, il n'y avait plus personne pour nous gêner, et plus rien qui me retenais de l'enlacer dans mes bras. Je savais qu'il en avait besoin, même juste un tout petit peu. Je m'étais blotti contre lui quelques secondes, les joues aussi rouge que mes cheveux, je ne voulais plus le lâcher et rester au chaud contre son cœur toute ma vie.
« Un jour, juré, on aura devra plus rien à personne.. ce sera que toi et moi.. »
Les bras autour de son cou, je lui souriais toujours en posant mon front contre le sien. Juste lui et moi. J'aimais bien cette idée, mais ce n'était toujours qu'un rêve pour le moment, et la réalité nous rattrapait toujours. L'avion en papier volait toujours et ne semblait pas vouloir nous attendre.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: [9 février 1944]The glorious ending of a family (Ethan)
[9 février 1944]The glorious ending of a family (Ethan)