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 [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.

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MessageSujet: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeMer 26 Mar - 19:38



    Ses yeux mimaient le mouvement du balancier d’une pendule, partant du sablier pour finir sur le petit chaudron qui frémissait au dessus d’une flamme magique, avant de faire le chemin contraire. Il était assis dans le coin d’une petite salle abandonnée près des cachots, et il se triturait les doigts nerveusement en voyant les premiers bouillons venir agiter la potion. L’os devait être dissous à présent. Il ne manquait plus que la poudre d’aconite, soigneusement mesurée puis déposée dans un petit bol à côté du chaudron. Une dernière fois, Sanctius se demanda si en alléger les doses comme il l’avait fait n’allait pas tout simplement réduire ses efforts à néant. Mais il avait fait et refait les calculs et il était à peu près certain que tout irait bien. Il ne voulait pas prendre le risque d’assassiner Jenkins. Même si c’était tentant, c’était véritablement trop risqué, pensa-t-il innocemment, un sourire satisfait aux lèvres.

    Mais il ne resta pas distrait plus longtemps. Le dernier grain de sable venait de tomber de l’autre côté du sablier. Avec un geste agile et prudent, Sanctius attrapa le pot de poudre d’aconite, en versa la totalité dans le chaudron, puis retourna aussitôt le sablier. Encore 4 tours de sablier, puis mélanger dans le sens contraire des aiguilles d’une montre 9 fois. Durant le processus, la couleur vert sombre de la potion devait alors peu à peu s’éclaircir, passant par vert menthe, vert pomme, vert anis… avant de devenir limpide comme de l’eau. L’odeur agressive qui la caractérisait n’avait cependant rien à voir avec ça. Un nouveau sourire se mit à briller sur les minces lèvres du Serpentard. Les résultats étaient prometteurs.


    Cela faisait trois semaines aujourd’hui, jour pour jour, que Sanctius travaillait sur cette potion. En temps normal il l’aurait fait dans ses dortoirs ou dans la salle du professeur Slughorn. En temps normal. C'est-à-dire, s’il n’avait pas trouvé la recette au fin fond d’un vieux grimoire de potions dont une bonne partie de ce qu’il y avait d’écrit était interdit par le ministère. C'est-à-dire, également, si Liam ne l’avait pas balancé dans le lac avant-hier. Jusqu’à ce moment là, jusqu’à ce qu’il ne fasse engloutir par l’eau froide avant de remonter à la surface en pataugeant, Sanctius n’avait pas prévu de lui faire avaler cette potion. Au départ, il avait commencé à la concocter par curiosité. Puis il s’était dit qu’il pourrait la vendre et ainsi rembourser toutes les terribles dépenses qu’il avait faites dernièrement. Mais finalement la vengeance était bien plus forte que tout ça. Jenkins était un cobaye parfait. C’était aussi bas, aussi mesquin que de le pousser du ponton sur le lac devant les autres Gryffondors. Mais cette fois, l’école entière assisterait à son humiliation.

    Œil pour œil, dent pour dent, comme disent les moldus. Jenkins allait payer dans 20 minutes.

    Le temps de mettre la potion en fioles, d’en conserver une, de cacher les autres, de rentrer au dortoir, de s’emparer de ses affaires, et de filer à la Grande salle pour le dîner.

    Cramponné à fiole, Sanctius passa près de la table de Gryffondor. Il savait ce qui allait arriver. Déjà, l’un des septièmes années à la cravate rouge et or s’approchait de lui. Il fallait juste qu’il accélère le pas et fasse semblant de ne pas le voir venir. Sanctius repéra la place où s’asseyait toujours Lian, qui n’était pas encore là. Il déboucha la minuscule fiole dans sa main. Encore quelques pas et…

    Un bon coup dans l’épaule, et le Serpentard se laissa chuter pile à la place qu’allait bientôt occuper l’autre stupide Gryffondor. Il se rattrapa sur le banc, mais il vit distinctement quelques gouttes tomber dans le creux de l’assiette. La potion allait bientôt sécher et il n’en resterait plus une trace. Les effets, pourtant, resteraient les mêmes, et Jenkins allait payer.

    Sanctius renifla de façon hautaine en lançant un regard noir vers le Gryffondor qui l’avait bousculé. Il se releva et continua sa route jusqu’à sa place à la table des Serpentards en dissimulant un sourire.

    Tout un art, la potion d’épouvante…
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Lian Jenkins
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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeJeu 27 Mar - 20:39




Dent pour dent.

Avec Sanctius Fawkes




La nuit tombait sur le château. Une fois de plus, l'entrainement de Quidditch s'était transformé en véritable champs de bataille. Une anarchie qui commençait sérieusement à devenir une habitude à force, heureusement, ce coup ci, y'avait pas eu de vrais blessés; ni même de mort. Lyvie, cette folle, allait vraiment finir par en tuer un.. j'espère juste que ce sera pas moi! Exténué par l'entrainement, j'étais content de voir ce dernier prendre fin, surtout que mon ventre commençait à gronder sévèrement. Faim.. très faim.. comme chaque soir la seul chose qui m'importait vraiment c'était de rejoindre la grande salle pour me rassasier et reprendre toutes ces calories perdu lors de l'entraînement. Me changeant rapidement, j'avais devancé la moitié de l'équipe, l'appelle du ventre était plus fort que tout. Je m'étais mis à courire, chose rare pour moi, mais le doux fumet que je pouvais sentir s'échappé du château m'avait littéralement mis l'eau à la bouche.

C'est donc tel un mort de faim que j'avais franchi les grandes portes à toutes vitesses, bousculant certainement quelques première années qui venaient juste de prendre place prêt des grandes tables. Quelques bref excuses, "pardon" "poussez vous" "attention je passe", je ne prenais même plus le temps de regarder les personnes que j'écartais de mon chemin en quelques enjambés.. Puis ils avaient l'habitude de toute manière.
Arrivé à ma place, je m'y vautré, comme tout les soirs, et commença à remplir mon assiette de tout un tas de chose, piochant un peu au hasard des plats. J'avais tellement faim que j'étais même prêt à manger des truc dégueux comme les salsifis ou le choux fleur! Mordillant dans ce qui devait être du poulet, vue le gout, j'écoutais la conversation en cours à coté de moi. Visiblement j'avais loupé notre bon ami Sanctius, décidément j'ai aps de chance! J'aurais adoré le voir s’étaler au sol u je ne sais quoi, ça m'aurait fait finir cette soirée en beauté et de très bonne humeur. Ricanant avec eux en jetant quelques regards à la table des Serpents, j'en profitais pour rajouter une couche en remémorant à tout le monde l'incident du lac.

Quelques semaines de là, j'avais balancé cette sale bête de serpent droit dans le lac! Je sais même plus pourquoi d'ailleurs... surement parce que sa tête me revient toujours pas, et que sa simple présence m’insupporte au plus haut point. Alors, il avait suffit d'un regard, d'un geste ou un mot.. et c'était le grand plongeons pour lui. Qu'est ce qu'on s'est marrer ce jour là.. On s'en roulait par terre! Je crois que la vision de Sanctius en train de barboter dans l'eau restera à jamais gravé dans ma mémoire. ne ratant pas une occasion de me payer sa tête, j'avais raconté cette histoire à qui voulait l'entendre, faisant de lui la risée des Gryffondor, encore. On allait lui décerné un titre à ce train là.
Finissant mon repas, je m'étais bien resservis trois fois, sans conté la quantité de flotte que j'avais englouti pour faire descendre tout ça correctement. J'étais repus, à tel point que je dus desserrer la ceinture de mon pantalon histoire de pouvoir respirer correctement. Le dîner prenait fin et déjà, quelques élèves quittaient les tables pour rejoindre leurs dortoirs. Je pris le temps de me poser, bavardant avec quelques Gryffons qui trainaient à finir leurs assiettes. J'étais bien, mais étrangement, j'avais un peu chaud tout d'un coup, surement que j'avais mangé trop vite ou quelque chose comme ça... Desserrant cette fois ma cravate, je m'étais étendu sur la table, écoutant les divers conversations d'une oreille distraite. Plus les secondes filaient, et plus la chaleurs s’intensifiait. Étrange.. Bizarre même.. surtout que j'étais visiblement le seul dans ce cas là... à tout les coup j'ai attrapé froid! Ça devait être ça..

Je fini par me lever dans l'intention de rejoindre notre dortoir quand tout autour de moi ce mis à devenir flou. C'était de plus en plus bizarre. Fermant les yeux quelques instants, je pris une grande inspiration pour calmer cet état. Rien n'y faisait... C'était même pire, tout autour de moi s'était mis à trembler, à ce déformé, j'avais l'impression de voir le monde fondre... c'était effrayant..
Qu'est ce que c'est que ce délire?!

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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeJeu 3 Avr - 19:16

    Il est grand, il est beau, même après une journée qui a certainement été longue. Sanctius sait tout ça d’une part parce qu’un certain nombre de filles se tournent vers Jenkins pour lui sourire, et d’une autre parce qu’il boîte légèrement. Sans oublier le fait qu’il s’est bien renseigné sur son emploi du temps avant de faire son coup : on est un vrai Serpentard ou on ne l’est pas, et les saletés ne s’improvisent pas du jour au lendemain. Bref, la petite starlette de Quidditch s’assoit rapidement à sa place à table et se met à dévorer voracement toute chose à proximité pouvant être mâchée et digérée. Il tend une oreille un peu distraite vers la discussion passionnante que doivent tenir les autres Gryffondors à sa table. Pas de la philosophie ou les derniers avancements en matière d’arithmancie, pense Sanctius dans un sourire. En entendant les éclats de rires, en voyant les têtes se tourner dans sa direction et en sentant les regards se poser sur lui, le Serpentard devine finalement le sujet de la soirée.

    Ah-ha, ouais, très drôle. Mais t’as pas tout vu et tu sais pas que le meilleur est à venir, Jenkins.

    Sanctius garde les yeux braqués sur son assiette, mâchant discrètement les petites quantités de nourriture qu’il amène sur sa fourchette. Il aime autant faire celui qui ne les entend et ne les voit plus, au moins jusqu’à ce qu’ils s’en retournent au contenu de leurs propres plats. A droite, Howard s’agite un peu en cherchant à bien expliquer pourquoi les sang-de-bourbe sont de la sale race à un première année qui n’a pas l’air d’avoir encore comprit le truc. Sanctius se laisse une seconde distraire en écoutant et évite un coup de coude d’excitation. Soit, Howard a l’air particulièrement en forme et surtout d’humeur à soulever les foules ce soir. Face à l’expression un peu perdue si ce n’est inquiète du nouveau Serpentard, Sanctius prend le temps de lever un sourcil interrogateur avant de rediriger son regard vers ce qui l’intéresse vraiment : Jenkins.

    Il mange, il mange, c’est tout ce qu’il sait faire. Ah ! Il boit. Bien, bien, félicitation aux Gryffondors pour leur nouveau petit prodige.

    Sanctius, lui, boit chacun de ses mouvements ; il essuie le côté de sa bouche avec le coin de sa main. Là, il va reprendre un peu de viande. Il passera ensuite au dessert. Mais au moins, tout a bien fait trempette dans son assiette et il n’a l’air de s’être rendu compte de rien. Cependant, lorsque Sanctius sent le regard de quelqu’un à sa gauche se poser sur lui, il contient un sursaut et se tourne vers Asterion. Asterion, c’est le sixième année qui s’assoit de temps en temps à côté de lui pour la simple et bonne raison qu’il ne parle quasiment pas. Une raison tout à fait suffisante selon Sanctius. Il lui passe d’ailleurs le pichet de jus de citrouille sans un mot.

    Mais à la table des Gryffondors, Jenkins a soudainement l’air un peu fiévreux. Son visage a prit une teinte un peu plus rouge, et il défait sa cravate avant de s’étendre sur la table. C’est le premier symptôme, et le Serpentard le note avec une certaine satisfaction. La fièvre doit aller en s’intensifiant rapidement pour arriver à un pic ; ensuite, sensation d’étouffement, puis inexplicable angoisse naissante. Accélération du pouls… Quelque chose a l’air de démanger Jenkins dans le dos, sur ses poignets. Oh, ce qu’il peut avoir l’air mal à l’aise soudainement ! Comble du ravissement. Non, cette fois, Sanctius ne peut plus retenir un sourire carnassier alors qu’il dédaigne son dessert pour mieux observer Lian. La potion est réussie ! Aucun de doute là-dessus, le stupide Gryffondor collectionne bientôt les symptômes et a l’air malade. Mieux, il commence à regarder de droite à gauche, balayant la salle de ses grands yeux qui ont l’air de se remplir de doutes. Sanctius sourit de plus belle. Pupilles dilatées, une goutte de sueur sur le haut du front, l’inquiétude grandissante, il ne veut rien rater de son succès.

    Mais soudainement les deux yeux fauves s’arrêtent et se plantent droit dans les siens. Son sourire s’efface d’un coup d’un seul. Trop vite, Sanctius en a conscience, et il détourne rapidement le regard vers la table des professeurs. Son cœur bat d’un coup plus rapidement après avoir manqué de s’arrêter il y a une seconde. La pomme posée au milieu de son assiette semble soudainement passionnante et Sanctius ne regarde plus qu’elle.

    Merde. Merlin lui vienne en aide, il venait presque de s’avouer coupable.
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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeSam 5 Avr - 12:08




Dent pour dent

Avec Sanctius Fawkes




Toujours avachi sur la table, mourant littéralement de chaud comme une saucisse sur un grill, je m'étais convaincu qu'en fermant les yeux quelques secondes tout serait revenus à la normal. Deux secondes.. Rien. Cinq secondes.. c'était pire. Peut être dix alors?
.....
Non, quoi que je fasse rien n'avait l'air de fonctionner, à vrais dire c'était peut être même pire à chaques secondes... et puis je devais avoir l'air d'un parfait crétin surtout à force de cligner des yeux bêtement.. Mais c'était assez déroutant comme situation Pourquoi? Aucune idée.. j'avais surement trop mangé, et puis j'étais aussi fatigué alors.. ça devait expliqué cet état pour le moins étrange.. Ou alors c'est encore une blague qui à mal tourné. Ça devenait une habitude ces temps ci.. Peut être que j'étais pas le seul à être dans cet état..
Quelques regards à droite et à gauches, je cherchais des yeux d'autres comportement étrange, ou inquiétant. A mon grand désarroi, tout le monde semblait parfaitement normal, et c'est ça .. qu'est pas normal. J'avais toujours autant chaud, d’ailleurs j'étouffais littéralement, pourtant je venais de défaire ma cravate non? C'était irrespirable, je manquais vraiment d'air là... Je crois que quelques regards inquiet s'était tourné vers moi. Une tête blonde vaguement familière, il me semble, à vrais dire j'y voyais pas grand chose. Cette fois ça devenait vraiment inquiétant. Secouant la tête vivement dans l'espoir de chasser cette mauvaise impression, je fini par me résoudre à me lever. Du moins essayer. Mon corps ne semblait plus vouloir m'obéir, il était comme cloué sur ce banc, au milieux de cette foule de plus en plus bruyante. Trop de monde. Autour de moi tout s'agitait un peu trop vite, j'avais l'impression de me noyer au milieux d'une vague de rouge et or. Mon bon sens me disait de fuir à toute jambe, de sortir de cette endroit pour me ruer hors de ces mur afin de prendre une grande bouffée d'air frais. Mais rien n'y faisait, je ne pouvais pas bouger et je me sentais un peu plus oppressé à chaque secondes passé ici. Une sorte de malaise me parcourait le corps, une sensation désagréable comme un frisson glacial, pourtant j'avais si chaud..
Ok, barrons nous d'ici...
Je me répétais ces mots encore et encore tandis que tout autour de moi prenait une allure inquiétante. Les lumières, habituellement douces et chaleureuse, s'étaient mises à briller avec un peu trop d'éclat, me brûlant littéralement les yeux. Cette fois j'étais sûr que quelque chose n'allait pas. Les ombres .. Elles s'étaient misent à bouger. S'étirant sur toute la surface de la pièces, grandissantes à vus d'oeil, elles s'étaient misent à danser sur les mur et sur le sol, comme si elles venaient de prendre vie. D'ailleurs, je suis certain que l'une d'elle m'avait frôler, je l'avais senti. Quelque chose m'avait frôler! Cette fois mon corps avait agit instinctivement, ce redressant brusquement en envoyant valser l'assiette maintenant vide. Je ne sais pas ce que c'est, mais je ne voulais pas que ça m'approche. Je crois que je m'étais mis à tourner sur moi même, cherchant quelque chose des yeux parmis cette foule de silhouettes sombres et distortionné. Rien, je ne voyais rien! Quelques taches de couleurs, des visages plus ou moins reconnaissable. Et puis, il y'eu lui. Oh ce visage là je l'avais reconnu.. Il me fixais de ses petit yeux de fouine, un sourire un peu trop satisfait sur les lèvres.. Pourquoi?
Puis, comme le reste, son visage s'assombrit et ce déforma en une forme fantomatique des plus macabre. La panique laissa très rapidement place à l'angoisse, je crois même que je m'étais mis à hurler de terreur.. Je me sentais comme un enfant tapis au fond de son lit, essayant de ce persuader que les monstre n'existent pas. Sauf que cette fois, c'était difficile de s'en convaincre. Les ombres continuaient de s'approcher de moi, plus vivante que jamais. Fantôme, spectres, monstre, je ne savais pas quel nom leurs donner. Apparition hideuses et terrifiante, leurs voix était aussi mélodieuse qu'une symphonie de crissements aiguës qui parvenait difficilement à calmer les battements précipité de mon coeur. Je voulais fuir, encore, mais je devais me rendre à l'évidence que j'étais pris au piège, coincé pour toujours dans ce monde d'horreur, sombre et glacial. J'allais mourir ici? Oui.. c'est l'impression que j'avais. La peur paralysait mon corps, je déglutis avec peine avant de hurler à ces choses de ne pas s’approcher. La voix brisée par l'angoisse, le corps tremblant de peur, j'avais saisi ma baguette dans un ultime espoir désespéré, la brandissant au hasard des ombres comme si ce simple geste allait les dissuader d’approcher.
Espoir naïf... Mais au moins, j'avais quelque chose pour me défendre.. enfin, encore faut il que je puisse formuler un sort.. et que ces choses, craignent la magie. Pourquoi j'avais la sensation que ce ne serait pas le cas. Peu importe je ferais brûler ce monde tout entier quitte à cramer avec...

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Johan Penney
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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeSam 5 Avr - 18:37

Dent pour dent.

incruste totale et absolue chez > Lian Jenkins & Sanctius Fawkes
Johan était assise de l'autre côté de la table de Gryffondor, à quelques places seulement de Jenkins qu'elle avait gratifié d'un coup d’œil assassin lorsqu'il avait raconté l'anecdote du lac avant de se détourner complètement de lui pour engager une conversation quelconque avec Oly. Elle aimait beaucoup Jenkins -d'une manière générale, elle aimait tous les Gryffondors- mais le sujet Fawkes serait toujours délicat entre eux...

Mais même en s'obstinant comme elle le faisait à ignorer Jenkins, il devint progressivement impossible de ne pas remarquer son agitation.

- Jenkins? Ça va...?

Il ne sembla pas l'entendre. A présent plusieurs élèves avaient suspendu leurs conversations pour scruter l'évolution de l'état de santé de Lian. Et les choses n'allaient pas mieux. Au contraire.
L'inquiétude acheva de faire oublier à Johan son irritation. Un peu plus loin sur le même banc qu'elle quelqu'un lâcha le mot infirmerie et elle hocha la tête dans le vide avant de sursauter, laissant échapper un hoquet de stupeur. Lian s'était levé. Et il hurlait.
Ses yeux s'arrondirent, à son tour -et comme plusieurs des élèves les plus proches- Johan se leva d'un bond mais elle se trouvait du mauvais côté de la table pour intervenir et ne pu que regarder son ami batteur se débattre avec ses hallucinations.
Il leva sa baguette.
Elle n'hésita qu'une fraction de seconde.

- EXPELLIARMUS! Mais qu'est-ce qu'il a ?!!

Il avait l'air terrifié et elle détestait assister impuissante à ce désolant spectacle.

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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeSam 5 Avr - 19:46




The show must go on...


C'est en novembre et le vert des serpentard orne plus que jamais les vêtements d'Howard. C'est en novembre et, assis à table, une bouchée de pain entre les doigts, ses yeux d'un brun fade sont braqués dans ceux d'un première année. Grands, ronds, curieux mais surtout effrayés par les deux colosses qui étaient venus se flanquer de chaque côtés de lui, voilà contraste amusant avec l'éternel regard mince qu'arborait l'aîné. Peut-être était-ce ce qui effrayait le plus, chez lui? Cette impression d'être à nu, peu importe le nombre de couches portées, peu importe le nombre de secrets gardés. Mais bon. La moindre des choses, lorsque LORD Young parle, c'est de rester assis sur ses petites fesses de première années et écouter. Écouter et ne rien dire, espérer que ces mots compliqués et cette voix mielleuse ne s'attarderont pas à sur son sujet. Une mèches blonde enroulée autour  d'un long doigt distrait, c'est avec l'éloquence dont il fait habituellement preuve qu'il essaie d'inculquer, de calquer et d'imprimer le raisonnement qu'il à toujours eu sur cette petite page vierge qu'était le gamin en fasse de lui, à table. Les moldus, les cracmols, les sang-de-bourbes... Si quelqu'un ignore l'avis du grand blond à leur sujet, c'est qu'ils ne l'ont jamais croisé OU n'ont jamais croisé quelqu'un l'ayant fait. Le dîner était déjà entamé mais le pauvre n'avait même pu se mettre la moindre chose dans la bouche, retenu éternellement par l'éloquence aux odeurs douteuse d'Howard. Ainsi est fait le serpentard, un torrent de mots, d'expression et de métaphores pour expliquer à quel point le dédain fait partie intégrante de son quotidien. Il répugne les première année parce qu'ils sont jeunes et.. jeunes, principalement. Des gamins immatures, selon lui. Il répugne les Gryffondors parce qu'ainsi est fait Poudlard, parce que chacun de ceux arborant l'or et le rouge finiraient par devenir ses ennemis. Parfois il répugne même Sanctius. Sanctius, avec ses yeux braqués sur son assiette, Sanctius et ses cheveux longs et ses cicatrices...

Un moldu. Comment pouvait-il s'être laissé...

Non. Calme. Ce silence, il l'avait gardé et le garderait toujours. Le respect d'Howard n'est pas quelque chose de passif, de constant. C'est quelque chose de fugace qui part, qui revient mais jamais ne reste assez longtemps pour honorer son détenteur d'un quelconque espoir d'être un jour considéré comme son égal. Fawkes avait déjà la chance de se compter du bon côté de la clôture, rien n'obligeait le blond à lui exprimer le moindre respect. Il ne l'exprimait vraiment à personne, pour dire vrai. Heureusement que le jeune homme assis près de lui à ses avantages. Notamment ce point commun d'avoir un père mort à détester tout les deux. À peine à-t-il détourné son regard du première année pour le poser sur son compagnon que le précédent se lève, rapidement, pour déguerpir. Peur? Probablement. Peur de se revoir cible de l'attention d'Howard, peur qu'un nouveau monologue n'éclate sur un quelconque sujet. Soit. Les représailles viendraient plus tard. Pour le moment...

«Bah alors, Fawkes? Tu dis rien?»

Comme si c'était surprenant. Sanctius ne semble pourtant pas d'humeur à discuter... Pour faire changement. Mais quelque chose ne semble pas aller, ça se voit dans son regard braqué sur son assiette, sur ses manières d'automates. Ou en fait, c'est l'inverse. Quelque chose semblait horriblement bien se passer, quelque chose qui avait le pouvoir de faire jubiler Fawkes. Quelque chose vallant la peine d'avoir son attention! D'un rapide coup d'oeil autour de la salle -c'est à dire la table des Serpentards, puisque les autres n'ont même pas ne serait-ce que le mérite de faire partie de cet univers de serpents et de jugement-, il ne voit rien d'abord. Puis, au loins, quelqu'un, debout, arborant ces agressantes couleurs que sont le rouge et l'or. Debout, comme ça, la cravate détachée. Tout semble aller.

Ses yeux de serpents quittent la table de la vermine pour rejoindre à nouveau Sanctius, s'attendant à le voir à nouveau concentré sur son dessert. Mais il n'en est rien. Ce sourire, ce regard. Quelque chose de sadique, de carnassier mais quelque chose de, surtout et avant tout, personnel. Du malheur à l'état pur et l'ivresse de se savoir responsable de celui-ci hantait le regard de Sanctius. On peu dire ce qu'on veut au sujet d'Howard, les faits restent là : il est brillant, ou du moins perspicace. En un nouveau coup d’œil vers le 'pauvre' Gryffondor malaisé s'amincissent un peu plus ses yeux pour prendre l'aspect d'un fauve devant un cadavre frais, le dévorant du regard avec une avidité de voir souffrir presque aussi flagrante que celle de Fawkes. Son ombre plane sur le garçon au nom inconnu et siffle sa langue de serpent :

«... Comment...?»

Question dirigée à Sanctius sans même l'honorer d'un regard. Manquer tel spectacle était sacrilège, et plus les secondes passent à voir la terreur emplir les yeux du Gryffondor, plus Howard réalise à quel point c'est un ami redoutable qui se tien à côté de lui. La moindre des choses serait de le soutenir, non?

D'un rapide mouvement, prestement imité par la moitié de Serpentard, il se lève et se penche légèrement vers l'avant, les yeux minces, les yeux hypnotisés par le spectacle qui s'offre à lui. Le jeune homme se met à hurler, hurler et va même jusqu'à sortir sa baguette, arrachant une rapide et grave inspiration de stupeur parmi les élèves de sa maison. Mais pas du côté de Serpentard. Du côté du blond et de ses compagnons, la jubilation ne fait que commencer. Il ne dit rien, pour le coup et ne fait que regarder s'agiter de plus en plus la malheureuse victime de Sanctius. Puis elle se lève. Elle. La sang-de-bourbe, cette qu'il ne peut s'empêcher de nettoyer après un acide crachat au visage. Penney, qui le regarde et qui sort sa baguette.

L'amusement est à son comble et plus les choses avancent, plus s'empêcher de rire à gorge déployée devient effort surhumain. Et finalement, sa voix, forte, emplie d'une assurance mais surtout d'une a volonté de voir le cas s'aggraver, s'élève au sein de sa maison.

«C'est déjà beaucoup plus divertissant que ses matchs de Quidditch!»

Il l'a vu une ou deux fois monter un ballet, foutre ou se faire foutre une raclée. Mais aujourd'hui est le jour ou lui et sa maison deviennent la risée de Poudlard, et si l'histoire pouvait mentionner le nom de Young dans la contribution d'un tel fiasco, il n'en serait que plus fier.
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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeMar 8 Avr - 18:27


    Qu’est-ce qu’il voit ? Qu’est-ce qu’il ressent ? Est-ce que le murmure inquiet de la foule devant lui sonne à ses oreilles comme des plaintes stridentes menaçant de lui faire éclater les deux tympans ? Est-ce que la grande salle s’est transformée en royaume d’Hadès ? La viande à table est probablement entrain de pourrir, des gerbes de larves en sortent, de longues griffes passent dans son dos…

    La folie te guette, Jenkins. Tu vas pleurer, appeler ta mère, te réfugier sous la grande table, hurler lorsque tu verras les douces mains de ceux qui veulent t’aider venir te chercher. Tu te rappelles de tout ce que tu viens d’avaler ? Est-ce cela ne pèse pas un peu lourd à présent ? Tu vas probablement payer le prix de ta voracité et vomir dans ta cachette alors que tout le monde est entrain de te regarder. Humiliation. Tu vas apprendre ce mot et bien te le mettre dans le crâne.

    Ca y est, il hurle. Un bon grand coup de pelle en plein dans sa dignité lorsqu’il se lève, paniqué. Sa peur a l’air de s’étendre d’un coup dans la salle et tout le monde est saisit, rendu muet par le cri tout juste étranglé du Gryffondor. C’est dingue, c’est complètement dingue. Tout ce pouvoir, il vient d’une potion. Il faudrait une magie incroyable, un talent sans limite, un travail herculéen pour lancer un sort qui aurait pu mettre tout ce monde dans un état de transe terrifiée comme celui-ci. Et pourtant avec quelques gouttes d’une potion, c’est Sanctius qui détient ce pouvoir, c’est Sanctius qui referme sa poigne sur le cœur des spectateurs. C’est comme un seul homme qu’une grande partie de la maison Serpentard se lève soudainement, suivi de quelques Serdaigles ; ce sont eux qui ont la moins bonne vue sur le spectacle. Sanctius, lui, reste pourtant assis entre les silhouettes levées de ses camarades.

    Il ne sait pas trop pourquoi, mais il est cloué sur place, comme assommé. C’est sûrement l’émotion. Il est à la fois fier et effrayé ; parfaitement lucide et entièrement confus. Son cœur se serre puis lui donne la sensation d’éclater en se mettant à battre à tout rompre. Tout lui semble tellement étrange depuis quelques secondes… Il se sent grisé.

    « EXPELLIARMUS ! »

    La voix le tire de cet espace de comas gênant et Sanctius se lève enfin, s’appuyant sur la table pour mieux voir. Johan. Johan Penney, la Gryffondor.

    « Mais qu’est-ce qu’il a ?! »

    Qui sait ? Qui peut répondre ? Personne. Sanctius se sent à nouveau sur le point de défaillir ; c’est trop. Jenkins est pâle comme un linge et agit de manière incohérente devant tout le monde, il crie et hurle de plus belle maintenant qu’il est désarmé, terrifié. S’ils savaient. Ils sont tous tournés vers lui, le dévisageant, se penchant peu à peu plus près de lui. Une armée d’apparitions, des démons qui veulent sa mort et qui l’y pousseront, pour lui. Une rumeur s’élève dans la salle, chacun se questionne, mais personne ne peut se poser autant de questions que Sanctius à cet instant. Et puis une autre voix s’élève ; Howard propose un commentaire délicieux, mais les réactions sont partagées. Beaucoup, comme Sanctius, ont l’air à peu près aussi perdus que des biches surprises par les phares d’une voiture de moldu.

    Une foule commence à se former, et les élèves de l'autre côté de la table Gryffondor s'éloignent plus ou précipitamment de Lian. Quelques pas à reculons ou une accélération en emportant ses affaires sous les bras tout en jetant des regards inquiets vers celui qui devient fou. Il a l'air tour à tour enragé puis désespéré, comme un chien qui reconnait le bâton qui l'a battu. Il crie, il menace, il gémit. Sanctius, comme attiré, s'approche doucement dans la foule rassemblée. Ses yeux sont rivés sur le spectacle, grands ouverts, sa bouche tient tout juste fermée alors que sa mâchoire a perdu sa crispation habituelle. Fasciné.

    Mais Dumbledore accourt, bientôt suivi de Slughorn, et tout deux fendent la foule comme Moïse briserait la mer en deux.

    « Monsieur Jenkins! » Appelle-t-il d'une voix forte et autoritaire.

    Slughorn fait pâle figure auprès du professeur de Métamorphose qui essaye d'appeler le jeune Gryffondor à la raison. Sanctius, lui, regarde, sa baguette dans la main droite. La voix, une fois de plus, l'a sortit de sa transe fascinée. Il n'a mit que quelques gouttes dans l'assiette ; Lian ne l'a même pas directement bue. Les effets devraient se dissiper bientôt, non? Quand? Il n'en a en fait aucune idée. Il a soudainement la sensation que tout se met à tourner autour de lui et le brouhaha lui donne mal au cœur. Instinctivement, ses yeux se tournent vers Howard. Il est à ses côtés et il devrait faire comme lui. Il devrait se réjouir, acclamer, éclater de rire. Pourtant la force lui manque. Un bras se lève au milieu de la foule.

    « SIIIILENCE! »

    Et tous se taisent, à part Lian qui à lui seul remplit la grande salle de ses hurlements. Avec lenteur, Sanctius tourne alors ses yeux vers Johan, espérant qu'elle ne le remarquera pas. Son visage est emplit d'une expression rendue invisible par tant d'émotion. Le Serpentard repose rapidement son attention sur la scène.


    Qu'a-t-il fait, Merlin?..
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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeLun 14 Avr - 21:05




Dent pour dent.

Avec Sanctius Fawkes





Les ombres grandissaient un peu plus à mesure que la peur s'emparait de moi. Je pouvais me défendre, je le voulais plus que tout pourtant, ma main tremblait comme celle d'un vieillard, ma gorgé était inexorablement nouée et ne semblait toléré que les hurlements en guise de paroles. J'étais pris au piège en enfer, c'est la sensation que j'avais, et c'était certainement ce qui était en train de ce produire? Pourquoi? Cette question restait encore sans réponses et le resterais certainement à jamais. Je ne pouvais pas me défendre, encore moins m’enfuir, pourtant j'avais tenté, mais ma baguette s'était envolée de mes mains. Elle aussi avait fuit, m'abandonnant lâchement à mon destin, pourtant, n'était elle pas supposer m'accompagner toute ma vie? Une compagne fidèle et dévoué qui avait disparus dans les méandres de ces ombres.
Seul, une fois de plus, j'essayais de fuir de nouveau, criant encore car c'était la seule chose qui me persuadait que j'étais toujours en vie. Un millier d'oeil me scrutaient à travers le voile noir de ces spectres, ils m'observaient, m'oppressant un peu plus. Pourquoi fuir? Je savais au fond de moi que ces yeux m'observeraient toujours, ou que j'aille je ne pouvais pas me cacher. Terrifiant pour moi, mais risible pour ce monde d'effrois. Les ombres semblaient rire de moi, elle ricanaient, j'en était certain, des rictus monstrueux déformaient les quelques visages fantomatiques. Leurs rires sinistres résonnaient tout autour de moi, s'engouffrant jusque dans mon crâne jusqu’à m'en donner des mots de tête.
Qu'est ce que je devais faire pour que tout ça s’arrête? Ça ne s'arrêterait jamais, cette fois, j'en était certain, car l'un d'entre eux, la plus grande et la plus effroyable de ces choses s’avançait un peu trop prêt. Fondant sur moi comme un rapace sur sa proie. Je ne pouvais rien faire, mis à part supplier de tout mon âme pour que ces choses ne dévore pas mon corps ou n'importe quoi d'autre. Maudire mon âme, m'infliger mille douleurs, tout un tas de châtiments plus cruel et douloureux les uns que les autres défilaient dans ma tête, rendant mes cris et mes pleurs un peu plus lamentables.  La grande apparition cadavérique aux allures de spectres de la mort ne semblait nullement affecté par ma détresse et par mes jérémiades. Il poussa un hurlement si terrible qu'il en aurait fait pâlir une banshee, à tel point que les ombres tout autour de lui, semblaient effrayées. S'il pouvait terroriser des choses aussi affreuses, je craignais le pire pour ma peau.
Il s'approchait encore un peu, tendant son affreuse main vers mon pauvre corps qui s'était mis à trembler de tout son être. Recroquevillé sur moi même dans l'espoire de simplement disparaître, je n'arrivais plus à respirer, je n'essayais même pas à vrais dire.. Pourquoi? puisque j'allais certainement mourir ici, mon coeur était le seul qui semblait vouloir s'accrocher à la vie, battant à tout rompre, comme s'il voulait s'échapper de ma poitrine pour s'enfuire lui aussi. Il posa la main sur moi, ce simple geste me glaça le sang et l'esprit, pétrifié de terreur, je n'avais pas la force de résister à quoi que ce soit. Le désespoir et la détresse avaient eu raison de moi.
Alors que je me résignais enfin, j’entendis quelque chose au loin m'appeler. Une vois à peine audible, étouffée par les ombres. On m'appelait? Un espoir renaissait lentement à mesure que la voix ce faisait plus claire, plus présente. Quelqu'un était là, c'était inespéré! Elle semblait chasser les ténèbres comme la lumière chasse une ombres.
Le monde semblait renaître de ses cendres, il ce dévoilait devant mes yeux, restant quelques peu dans le flou malgrés tout. Mais au moins, les ombres étaient partis.. Je me retrouvais là, le regard perdu, mon corps transpirant, tremblait toujours de terreur même s'il n'y avait plus rien à craindre.

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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeLun 21 Avr - 22:54

Alyson fixait, à travers la foule, Jenkins qui avait enfin cesser de crier. Il semblait que le silence imposé par le professeur de métamorphose l'avait calmé mais pourtant il avait toujours l'air de regarder dans le vague, comme après avoir fixer une bougie trop longtemps, il ne paraissait pas sure de savoir ce qu'il regardait.

Alyson ne se sentis pas soulagée pour autant mais plutôt préoccupée par tout autre chose que l'état de Jenkins maintenant que sa crise de panique semblait toucher à sa fin. Malgré la tension et les nombreuses questions que tout le monde devaient se poser autour d'elle, Alyson se demandait quant à elle comment elle allait rendre sa baguette à son aîné de griffondor... Plutôt, quelques instants à peine, tout le monde c'était lever et écarter de lui, de même pour les voisins de table d'Alyson qui l'avait littéralement poussée pour pouvoir se lever plus vite et l'avait traîner dans le mouvement... C'est là qu'elle avait faillit tombée en glissant sur la baguette, qui avait apparemment roulée jusque derrière sa place lorsque Johan avait désarmé Lian.

Alors que les murmures commençait à remonter timidement dans la foule qui formait un halo autour du professeur Dumbledore et Jenkins, Alyson baissa les yeux vers la baguette se demandant s'il ne fallait mieux pas la lui rendre quand il serais tranquille à l'infirmerie. Ses doigts firent tourner la baguette pour mieux la regarder et elle s'aperçue qu'elle ne semblait pas parfaitement droite. Elle eu une sensation extrêmement désagréable de culpabilité et ne pue retenir un petit "oh! non..." dépité en rapprochant la baguette à hauteur de ses yeux... Espérant que ce n'était pas par ce qu'elle avait marché dessus et que cela n'allait en rien altérer les capacités de la baguette, elle soupira.

" Il risque de m'en vouloir..."

Elle releva les yeux vers Lian et cacha la baguette dans son dos tirant nerveusement sur sa manche de l'autre main.
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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeJeu 24 Avr - 12:26

    Le spectacle est assez lamentable, en vérité. Lian Jenkins se tord douloureusement au sol en essayant d'échapper à Dumbeldore, et les élèves sont agglutinés tous ensemble à regarder devant eux avec des bouches grandes ouvertes et des yeux énormes. C’est assez tragique au fond... Terreur, pitié, stupéfaction... Hilarité parmi quelques Serpentards parce qu'il faut bien maintenir la réputation de la maison.

    Dumbeldore s'approche comme un chat de sa proie, avec lenteur et précaution. Il pourrait l'immobiliser d'un sort, mais qui sait si le faire n'empirerait pas les choses?.. Au sol, l'américain lutte pour trouver sa respiration entre deux hoquets affolés. Il s'arrête tout simplement de résister lorsque le professeur pose une main douce sur son épaule. Les chuchotements s'élèvent alors dans la salle en signe d'admiration : une sorte d'équilibre semble avoir été trouvé entre Lian et Dumbeldore qui restent parfaitement immobiles, attentifs aux mouvements de l'un comme de l'autre. Avec lenteur, le professeur adresse un geste de la main à Slughorn, resté immobile sur le côté. Un silence de cathédrale règne maintenant dans la Grande Salle alors que les deux hommes parlent à voix très basse. Sanctius pince les lèvres en constatant une fois de plus que le directeur de sa maison est ridicule ; il regarde l'autre homme avec de grands yeux ronds, le teint rougit par l'émotion, il bégaie probablement. Il ne sait probablement pas quoi faire. Le garçon préfère baisser les yeux pour ne pas voir ça plus longtemps ; il se sent mal quand il distingue le mot « poison ». C'est pourtant bien ce dont il s'agit et il essaye de réfreiner un nouvel élan de culpabilité, gardant une mine morne. Slughorn fouille bêtement dans ses vêtements et le froissement du tissu irrite les tympans de Sanctius.

    Il ne veut plus qu'une chose maintenant : aller se terrer dans son dortoir, tout au fond de Poudlard. Se planquer derrière les rideaux de son lit, celui qui fait le coin de la chambre, dans l'ombre, et lire un livre, n'importe lequel, en ignorant les autres.

    Il entends cependant un Serdaigle devant lui chuchoter doucement « bezoar » au garçon à côté de lui. Enfin ce nul de Slughorn se bouge. Qu'il lui fasse avaler le caillou et que l'on en parle plus.

    « Notre ami Lien semble se remettre de ses émotions ; je vous demanderai de bien vouloir reprendre vos places pour terminer votre repas ou de rentrer dans vos dortoirs, professeur Slughorn et moi-même nous chargerons du reste. » Annonce Dumbeldore de sa voix forte et solennelle, calme.

    La foule a un peu de mal à se dissiper : dur de déplanter ses deux pieds du sol après toute cette agitation. Sanctius n'a le temps que d'entrevoir Lian gisant au sol, appuyé sur ses coudes, encore pâle, l'air définitivement sonné. Rapidement, le Serpentard attrape la manche de la robe d'Howard et tire plusieurs fois. Il veut filer au plus vite et surtout ne pas sentir le regard de Jenkins sur lui.

    « Viens, y'a plus rien d'intéressant à voir. »


    [Bon, disons-le, c'est assez nul. ;w;]
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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeSam 3 Mai - 14:12




Dent pour dent.

Avec Sanctius Fawkes





C'est finit? C'est vraiment finit? Mon esprit, toujours embrumé par la peur, ce calmait petit à petit. Les couleurs parsemaient de nouveau la grande salle qui avait définitivement arrêté de trembler, les ombres avaient laissé place à de nombreux élèves. Tous étaient agglutinés autour de moi et des professeurs, les yeux écarquillés d’étonnement et de curiosité. Qu'est ce qui s'est passé? J'avais l'impression de m'être réveillé d'un long cauchemar et mon esprit mis un petit moment à s'adapter à la situation, reconstruisant lentement le puzzle de mes souvenir. Je mangeais. J'étais à notre table. Puis ce fût le noire totale, et la peur qui s'emparait de moi. Comment? J'entendais les murmures mais n'arrivais pas à les comprendre, ce n'était qu'un flots de paroles incompréhensibles pour moi. Je devais être encore sous le choque des émotions, un peu abrutis par le brusque retour à la réalité, enfin, plus abrutit que d'habitude quoi..
Mes yeux ce perdaient au hasard de la foule jusqu’à ce que quelque chose attire mon attention. Quelqu'un tirait ma manche. Par automatisme, j'avais tourné le visage , cherchant du regard ce qui pouvait bien en être la cause, priant silencieusement pour ne pas me retrouver nez à nez avec un monstre. j'en frémissais rien qu'à l'idée. Mais au lieu d'un monstre, c'est un ange qui m'apparue. Peut être que j'étais encore en train de délirer, j'en sais rien, mais les grand yeux de la jeune fille ainsi que sa présence avait quelque chose de rassurent je pouvais presque voir un halo de lumière tout autour d'elle. J'avais peut être l'air encore un peu fou, ou ailleurs, mais je m'en moquais bien sur le moment. La questionnant du regard, je vis qu'elle cachait quelque chose derrière elle et n'eus pas de mal à reconnaître ma baguette.
C'était un ange envoyer pour me rendre ma précieuse baguette. Sur le coup, c'est la seule explication rationnel et logique qui m'était venus à l'esprit.. Les yeux brouillé d'admiration cette fois ci, je l'avais prise dans mes bras, la serrant quelques instants juste pour m'assurer que c'était bien réelle. Oui, la chaleur d'un corps, l'odeur de ses cheveux.. ça n'avait rien d'un rêve. Je fini par relâche la petite créature angélique, bafouillant quelques mots en guise de remerciement pour ma baguette. celle que j'avais crus perdre, celle qui m'avait abandonner pour me laisser mourir seule. Elle était finalement revenus.
Tout rentrais dans l’ordre, même si je me sentais toujours un peu ailleurs, je pouvais de nouveau me lever, et tenir un raisonnement logique et rationnel. Le mot poison vola jusqu’à mon oreille, résonant quelques fois comme pour bien s'imprimer dans mon crâne. C'est ridicule. Pourquoi est ce qu'on voudrait nous empoisonner? Ça n'avait pas de sens. Voilà que j'avais mal à la tête maintenant.. je n'avais qu'une envie, me lever pour aller m'écrouler dans un lit, n'importe ou mais ailleurs qu'ici. J'avais l'impression désagréable d'être une bête de foire ou un monstre curieux... c'était étrange, et désagréable à la fois.. Certains semblaient inquiet, d'autres, rassuré, et même amusé par moment. Les serpentards. Ça n'étonnait personne d'ailleurs. Ils sautent sur toutes les occasions pour rire des autres de toute manière. Ça n'avait rien de personnel.
Personnel? Mais peut être que si au final.. En observant al foule qui me faisait face, une réalité me percuta soudainement de plein fouet, me coupant presque le souffle. J'étais, semble t-il, le seul a avoir été empoisonné. Moi? Pourquoi? Peut être était ce le hasard, une victime pris au pif parmis la foule.. c'était pas de chance alors..
Ouais, c'est ce que j'aurais pus croire.. Mais un détails ne collait pas vraiment avec ce tableau. Kawkes, cette larve de serpentard. Il aurait dus être au premier rang en train de ce délecter de mon malheur. Jamais il n'aurait laisser passer cette occasion de ce moquer de moi, de profité d'une tel humiliation.. C'était trop beau, tellement grand. Comment pouvait il simplement tourner les talons pour fuire? Même s'il n'avait jamais eu autant de gueule et de cran que certains de sa maison, il ce serait tout de même réjouit d'un tel spectacle, tapis dans l'ombre des autres avec un sourire sournois aux lèvre, me fixant avec mépris et dégoût.
Pourtant, à cet instant, il fuyait mon regard, ainsi que les autres d'ailleurs, il courbait le dos lamentablement, cherchant à ce faire oublier. Personne ne fait attention à lui en temps normal.. alors.. pourquoi essayer de ce faire si discret.. Il avait quelque chose à cacher.. c'est certain.
C'est lui.
Ce fut comme une illumination, elle eut le même effet qu'un électrochoc, me sortant définitivement de mon états léthargique. C'était lui! Quelle autre petite vermine pitoyable pouvait souhaiter quelque chose d'aussi cruel pour son ennemis. Le poison. Ce dégénéré des potions était tout à fait capable de faire quelque chose comme ça. C'était fourbe, c'était lâche, et même si ça me coûte de l'admettre, c'était brillant...
Je m'étais mis à la fixer, lui qui me faisait dos, fuyant les lieux du crime comme les rats quittant un navire. La peur, l'incompréhension et le trouble s'étaient évaporé pour ne laisser place qu'a une seule chose. La colère et la haine. Je me sentais bouillonner de l’intérieur, rien ne m'aurait fait plus plaisir à cet instant que d'encastrer le Serpentard dans un mur, de lui briser chaque os du corps jusqu'a ce qu'il me supplier d’arrête, lui faire mal jusqu’à ce qu'il en chiale, le voir paniquer et craindre pour sa vie, voir la peur dans ses yeux comme il avait pus voir la mienne.
Fawkes est un homme mort.
Je m'étais relevé brusquement, sautant sur mes pieds sans faire attention que tout tournait autour de moi. On me conseillait l'infirmerie.. soit disant que j'étais pâle, que j'avais l'air un peu faible. Que dalle ouais, je vais aller faire la peau à ce mec et ça ira beaucoup mieux après ça. mes jambes tremblaient légèrement sous mon poids tandis que je ronchonnais quelques mots comme quoi ça allait maintenant, demandant la permission de sortir d'ici, feignant de vouloir aller à l'infirmerie.. Il allait s'enfuire, il allait ce terrer dans sa salle commune et s'en sorte sans rien. Hors de question, j'allais lui courire après, ramper au sol s'il le fallait, mais j'allais le trouver, et lui faire payer. A moins qu'il ne décide de s'entrer dans un trou pour ne plus jamais y sortir.. l'affrontement serait inévitable.




[Hrp: Bon ça fait pas beaucoup avancé les chose mais j'attend au moins qu'on soit à l’abri des regard des profs pour te fracasser les dents contre les mure de l'école :=D:puis comme ça ceux qui veulent intervenir héroïquement ou pas dans la bataille ont le temps de poster un petit truc]
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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeLun 30 Juin - 19:29

Un coup de coup entre les côtes parvient à lui faire comprendre qu'Howard, lui, veut continuer à regarder. Il n'est pas convaincu que le spectacle est terminé ou tout du moins, n'a pas aussi envie de partir que Sanctius. C'est justifiable, certes, mais lui n'a pas de temps à perdre. Il se frotte un instant le côté afin d'effacer le vague picotement du coup précédent, adressant un dernier regard lourd de reproches à Young. Lian, lui, se relève, se remet de ses émotions, et surtout, se fait rendre sa baguette : c'est, en général, plutôt mauvais signe pour Fawkes.

Il est donc bel et bien temps de décamper : ce qu'il fait sur sur le champ, filant et ondulant entre Poufsouffles et autres Serdaigles, s'éloignant dans les vagues de sa robe noire. Ses jambes le guident d'elles-même dans la direction des cachots. Là bas, il sait qu'il est à peu prêt en sécurité, et surtout à peu prêt introuvable. Les Gryffondors ne viennent pas souvent se perdre là bas, ils ne savent que trop bien qu'il s'agit du territoire des Serpentards : en plus, il y fait sombre et humide et tout semble y être bien plus ennuyeux que le reste du château. Il s'agit de ce fait d'une excellente cachette.

L'idéal pour faire semblant de rien consiste aussi à penser à tout autre chose que ce qu'il venait de se passer. Sanctius fixe droit devant lui en traversant efficacement chaque mètre qui le sépare de la salle commune, yeux vides, visage inexpressif, mâchoire débarrassée de toute crispation. Il pense simplement à quelques livres qu'il doit terminer - Du Cycle lunaire et son influence sur les Potions d'Hesper Starkey, mais aussi La vérité sur les mécanismes mémoriels ou les propriétés des Plumes de Jobarbille d'Eudoxe Coolidge, deux ouvrages absolument passionnants qu'il dévorait depuis quelques jours. Sans compter son stock qui devait être refait : il avait dernièrement usé de nombreux ingrédients pour diverses potions... notamment la potion d'épouvante. Y repenser lui fit l'effet d'une décharge électrique : son cerveau n'est pas coopératif avec les tabous, semble-t-il.

Il n'y avait pas de raison pour qu'il s'en veuille, Merlin! Jenkins l'avait balancé sans aucune pitié et pas une once de remords dans les eaux glacées et habitées du lac. On s'était fichu de lui, les Gryffondors se marraient sur son passage et s'exclamaient en se régalant de la haine dans ses yeux "Bah, te plaint pas Fawkes, t'avait bien besoin de prendre ton bain annuel.". Il se mordit la lèvre, à la fois furieux et embarrassé. Il n'avait pas prévu que la potion serait aussi efficace - Si, en fait - et sa revanche lui paraissait tout à fait équivalente - Quoi que... -. Il se passa une main sur la joue, essayant de ramener ses esprits. Est-ce qu'on pourrait le jeter à Azkaban pour ça?.. Non, Jenkins l'avait mérité.

Il n'a traversé que l'entrée et passé le mur derrière lequel se trouvent les escaliers qui le mèneront en direction des cachots lorsqu'un bruit derrière lui interrompt le fil de ses pensées. Il retourne vivement la tête, se cramponne à la bandoulière de son sac. Il lève un sourcil dédaigneux et dégaine sa meilleure expression de mépris. Il reconnaît cette silhouette entre toutes.

C'est sûrement à cause des cheveux.
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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeMer 2 Juil - 0:36

Dent pour dent.

incruste totale et absolue chez > Lian Jenkins & Sanctius Fawkes
Après avoir trépigné un moment de son côté de la table, Johan -n'en tenant plus- avait grimpé sur le banc et sauté de l'autre côté de l'obstacle, manquant de peu d’atterrir sur Alyson qui ramassait au sol la baguette de Jenkins. D'ailleurs, Johan n'eut aucun regard pour sa camarade de classe, malgré ses acrobaties, son regard n'avait pas lâché Lian Jenkins une seule seconde. Elle le dévisageait de ses grands yeux inquiets, la gorge nouée par un horrible et humiliant sentiment d'impuissance.
Et soudain, ce fut la délivrance. Délivrance qui portait le nom d'Albus Dumbledore et mit fin en un instant aux craintes de la petite Gryffondor; car rien de terrible ne pouvait arriver sous le regard de cette homme là, pas vrai? Rien.

Un cercle de curieux s'était formé autour de Jenkins dont le regard s'éclaircissait peu à peu. Johan l'observa, un sourire incertain sur le visage, tandis qu'il serrait Alyson dans ses bras; il n'avait clairement pas récupéré tous ses esprits mais du moins ne hurlait-il plus en brandissant sa baguette sur le reste des élèves. Un sentiment de soulagement se distilla comme liquéfié à travers ses veines; distraitement, elle rangea sa baguette dans sa poche et s'assit sur la table de Gryffondor, couvant la scène d'un œil bienveillant.
Et dans sa contemplation absente, quelque chose éveilla son instinct. Un regard brillant d'une lueur farouche planté sur la nuque d'une silhouette au dos courbé qui serpentait vers l'entrée. Fuyait.
Fawkes.

Les yeux noisettes de Johan s'agrandirent à nouveau. Se pouvait-il...? De son côté, Lian s'était redressé vivement, son regard acéré toujours dirigé sur la nuque du serpent... Décharge électrique dans le ventre de Johan; elle ne pouvait pas rester là.
Avant que Lian n'ait pu s'élancer, Johan se laissa retomber sur les dalles de la Grande Salle et se hâta de poursuivre la silhouette fuyante de Sanctius Fawkes qui atteignait déjà la porte.


... Et sans qu'elle sache comment, Jenkins l'avait dépassée. Le cœur de Johan lui sauta littéralement à la gorge lorsqu'elle réalisa que son camarade Gryffondor filait prendre sa revanche. Revanche. Le mot lui était venu avant l'idée, mais cette dernière suivit de peu. Sanctius avait-il...? Vraiment? Lui? Quelque chose d'aussi... cruel? D'aussi abject?
Elle n'aurait pas su dire si sa nausée soudaine était due à l'anticipation des blessures que Lian allait infliger au Serpentard ou au souvenir de ce que le-dit Serpentard avait été capable d'infliger à un Gryffon...

Johan avait ce don pour se rendre aveugle aux défauts d'autrui.
On qualifiait souvent Sanctius Fawkes d'être méprisable, infâme, répugnant, infect, vil... c'était la première fois que Johan le voyait de ses yeux. Et lorsqu'elle le vit se retourner pour découvrir que Jenkins le suivait de près, pour la première fois, Johan Penney trouva Sanctius Fawkes laid.


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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeDim 6 Juil - 15:09




Dent pour dent.

Avec Sanctius Fawkes





J'avais l'impression d'être la plus grosse attraction du moment. Une espèce de bête de foire, tout les yeux rivé vers moi avec cette espèce de curiosité dérangeante.. à croire qu'ils s’attendaient tous à ce que le spectacle continue, que quelque chose d'autre ce passe pour les divertir encore une peu histoire d'alimenter les ragots sur cette histoire encore des années. mais maintenant que tout allait "bien", les chuchotements ce firent moins discrets, quelques rires s'élevaient de l'assemblait et out le monde parlait déjà de cette événement comme si c'était une anecdote très amusante à ce raconter. Qu'ils en rigolent, sur le moment j'en avait absolument rien à battre, je crois même que le monde autour de moi n'avait plus grande importance. D'ailleurs tout était floue, les visages tourné vers moi faisaient tous parti d'une vague masse de couleurs pâles, les chuchotement et discutions n'étaient rien de plus qu'un vague murmure à mes oreilles, la seule chose que je voyais très clairement, c'était ce maudit serpent qui ce glissait à travers la foule pour regagner sa fausse.

La masse de gens autour de moi m’empêchais de me ruer vers lui. J'aurais pus beugler son nom, crier quelques menaces de morts et la promesse de venir lui arranger le portrait. Mais c'était peut être idiot de clamer sa vengeance devant autant de monde,e t surtout devant tout les profs.. j'étais certain de passer pour le méchant dans cette histoire, le grand Gryffondor qui viens encore martyriser Fawkes .. la victime préféré des rouge et or.. Ouais à tout les coups ça allait me retomber dans le coin de la gueule à un moment ou un autres.. Mais je voulais bien me faire collé jusqu’à là fin de l'année tans que je pouvais fracasser mon poing sur son crâne quelques fois.

Jusqu'ici nos petites querelles n'avaient rien de vraiment dangereux. C'était par moment douloureux, souvent humiliant, toujours sournois et avilissant, mais jusque là, ça n'avait jamais vraiment été violent. Mais ça allait le devenir.. Aprés quelques mots échangé précipitamment avec les professeur, j'avais pus sortir d'ici pour me rendre à l'infirmerie sous le regard curieux de quelques élèves, les autres reprenaient lentement leurs occupations respectives, achevant leurs repas dans l’excitation de ce nouvelle événement. Je venais de passer le grand escalier qui menait aux étages, prenant volontairement la direction des cachots. Véritable nid à Serpents, personne n'y met vraiment les pieds, chaqu'un son territoire c'était un peu la règle ici, mais aujourd'hui je me sentais d'humeur à m'aventurer là dedans quitte à y foutre le feu pour le faire sortir de là, je me ferais certainement mordre une ou deux fois, mais j'étais aveuglé par ma vengeance et celle ci me donnait une force et une détermination que rien n'aurait pus briser.

Il était la, il venait à peine de tourner au détour de l'escalier pour regagner sa salle commune. Plus je m'approchait de lui et plus je sentais mon corps s'embraser, une espèce de rage ardente qui finirait certainement par exploser une fois qu'il serait à porté de main... Heureusement que je n'étais pas armé.. J'avais bien ma baguette avec moi, mais j'avais beau chercher quel sortilège était le plus approprié pour lui donner une bonne correction, rien de suffisamment fort me venait à l'esprit, et puis j'avais pas vraiment envie de me faire expulsé pour avoir jeté des sort à cette vermine.. manquerait plus que ça.. et puis je n'avais jamais eu besoin de la magie pour régler mes comptes, c'est amusant de voir que dans ce genre de situation, les habitudes moldu ressurgissent si spontanément. Une bonne droite dans la mâchoire, c'est toujours comme ça que j'avais fonctionné..

Je fonçais vers lui, je m'étais même presque mis à courire. Je voyais mon ombre l’engloutir lentement, jsuqu'a ce que je ne sois qu'a trois pas de lui. Il m'avait vus arrivé, je me demandais s'il était en train de trembler, s'il était en train de paniquer à l'idée de ce que j'allais faire. Il n'avait pas lâché son air méprisant, je savais bien qu'il ne me donnerait jamais la satisfaction de voir autre chose sur son visage, ça m'aurait fait bien trop plaisir.. Mais aujourd'hui je comptai bien briser ce masque de dédain pour le voir être aussi lamentable et apeuré que je l'avais été quelques minutes auparavant... Pas un mot, pas une seule menace ou indignation de ma part, non, pour une fois je ne me mettais pas a beugler mon mécontentement, ma gorge était trop noué par la rage pour exprimer quoi que ce soit. J'avais donc laisser mes gestes parler d'eux même, encastrant un poing d'acier droit dans sa mâchoire, espérant bien lui briser quelque chose au passage.

Y'a pas à dire, ça faisait un bien fou, mais je n'allait clairement pas me contenter de ça. Ce n'étais qu'une pichenette comparé à ce que je voulait vraiment lui faire, mais déclencher ouvertement une bagarre presque sous le nez de toute la grande salle.. c'était stupide.. C'était peut être encore plus stupide de le trainer par le colle à travers les escalier à ma recherche d'un peu de calme, mais au moins je pourrais régler mes comptes avec lui.. Quelques marches de plus et je l'avais simplement lancé contre le mur le plus proche pour venir lui faire de nouveau face, j'étais si proche de lui que j'aurais pus détailler le moindre détaille de son affreux visage. Toujours sans un mot, c'est un regard noir de haine que je lui servais en guise de menaces avant de souffler quelques mots d'une voix grave pour lui faire comprendre dans quel merdier il venait de ce mettre.

- Tu veux la jouer comme ça.. Parfait. C'est entre toi et moi.. tout de suite. Pas de putain de potions ou de sortilège à la con. Juste mes poings dans ta sale face..

Comme pour bien lui faire comprendre que j'étais très sérieux j'avais lever le poing juste sous son gros nez, fronçant les sourcils dans une expression de rage qui devait sacrément déformer mes traits. J'essayais de ne pas crier ma colère mais plus je l'avais en fce de moi et plus ça m'énervait.

- Et si tu t'avise de sortir ta baguette, je te jure que je la pète en trois, et après c'est toi que je brise.

J'était une montagne de hargne et de haine bousculant le serpent sans ménagement, pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de frémir d’excitation à l'idée de ce prochain conflit. J’espérais même qu'il tente quelque chose, qu'il ce défende un peu histoire de pas trop me donner l'impression de tabasser une pauvre petite chose misérable. Il ce défendrait, il avait trop de fierté mal placé pour courber le dos en gémissant des excuses.. et c'est ça qu'était super, qu'il résiste seulement, je n'attendais que ça.

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MessageSujet: Re: [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins.   [Début Novembre] Dent pour dent. || Lian Jenkins. Icon_minitimeLun 7 Juil - 1:19

Il aurait cru la magie noire plus compliquée. La magie noire, oui, parce que cette potion, c'était ça. Or tout lui était venu avec naturel, tout lui avait semblé simple. Il aurait pensé qu'il s'agirait un sentier tortueux et compliqué dans lequel se lancer : le tabou seul ne pouvait pas faire reculer tant de gens à la pratiquer, non? Avec tout le pouvoir qu'elle représentait? Tous ces savoirs anciens et cette magie puissante, profonde qu'ils renfermaient? Il aurait pensé qu'il aurait été d'une maladresse digne de ses premiers pas à Poudlard, lorsqu'il n'avait jamais pratiqué la magie, lorsqu'on se moquait de lui et qu'on le disait quasi-cracmol (Epoque aujourd'hui révolue depuis que son existence donnait parfois lieu à des duels enragés et qu'il excellait en classe.). Il n'avait jamais été aussi à l'aise. Cette potion avait certes nécessité beaucoup de temps, de délicatesse, et d'ingrédients aussi étranges qu'inaccessibles, mais Sanctius aurait presque pu deviner les étapes une à une tant la logique de la conception lui paraissait évidente. Familière. L'essence même de la magie.

Et pourtant, il savait risquer plus qu'à tout autre moment de finir au Magenmagot pour l'avoir pratiquée : Grindelwald commençait à faire peur à un peu tout le monde.

Mais il aurait dans ce cas été victime d'une véritable erreur judiciaire. Ce n'était pas sa faute! Il avait été idiot, voilà tout. Ce genre de choses arrivait à tout le monde, c'était même si répandu que Sanctius se demandait si les élèves de Poudlard n'étaient pas entrain de se contaminer tour à tour dans une sorte de cycle incontrôlable et sans fin. Hypothèse qui expliquerait beaucoup de choses... Personne ne se faisait punir et encore moins emprisonner pour avoir été idiot.

Mais devant Jenkins il pouvait jouer les offusqués.

Il arqua donc les sourcils autant qu'il lui était physiquement possible, bouche boudeuse, yeux plissés, comme si Lian dégageait la même odeur que les poubelles de son quartier. C'était le visage du mépris en personne et il avait fini par le maîtriser grâce à ses camarades de Serpentards qui, déjà à onze ans, étaient de véritables professionnels. Il enfonça ses yeux noirs dans ceux du Gryffondor comme il l'aurait fait avec des serres. Lian, lui, parcourut la distance qui les séparait encore en trois pas. Puis sans un mot ni un regard, son poing entra en collision avec sa mâchoire.

Sanctius vacilla. Il porta la main à sa joue, incrédule. La peau palpitait sous ses doigts, la douleur se diffusait dans l'os. Il s'était mordu la langue sur le coup et le goût du sang se propagea dans sa bouche. Il n'eut le temps que de cligner des yeux avant que d'un geste sec, Lian ne l'empoigne par le col : il ne le relâcha que pour le jeter vers un mur contre lequel Fawkes se heurta méchamment le crâne. Jenkins était déjà là, le tenant et le pressant contre la pierre, son souffle saccadé frôlant sa peau.

« Tu veux la jouer comme ça... Parfait. C'est entre toi et moi... tout de suite. Pas de putain de potions ou de sortilège à la con. Juste mes poings dans ta sale face... »  

Sanctius, lui, s'était déjà remit de sa surprise. Il était tragiquement habitué à la violence, aujourd'hui encore. Il ne cilla pas, son expression ne trahissant rien : il toisa Jenkins avec la même arrogance, silencieux, respirant à peine plus fort, plus profondément.

« Et si tu t'avise de sortir ta baguette, je te jure que je la pète en trois, et après c'est toi que je brise. »

Il fit mine de n'être qu'effleuré par la menace. Le souvenir de son père rompant la baguette de sa mère était pourtant encore vif et il se souvint du craquement qui lui avait retourné le cœur il y a trois ans de cela. Il ravala sa salive péniblement : le poing de Jenkins appuyait douloureusement contre sa glotte. Il pouvait examiner son visage régulier dans le moindre détail. Il était tordu de haine et une fureur sombre brûlait dans ses yeux fauves. Au fond d'eux, Sanctius pouvait distinguer son propre reflet : il se fixa lui-même, regardant Lian d'entre ses cheveux en désordre, un rictus insolent sur le visage.

« Et je peux savoir ce qui me vaut cet honneur que tu me fais, Jenkins? » cracha-t-il. « Oh, mais c'est vrai que j'aurais toujours droit à un traitement de faveur de ta part... »

La colère aveugle du Gryffondor commençait à le gagner. Personne n'avait le droit de le frapper. Personne n'avait le droit de le heurter contre un mur comme il l'avait fait. Il osait lui souffler son haleine fétide au visage? Il avait déjà suffisamment subit toute cette comédie pendant toute son enfance. Il n'avait été qu'un objet, que la chose de son père : celle qu'il pouvait frapper, insulter et punir à volonté. Sanctius serra les dents. Le punir, le punir sans arrêt : le punir parce qu'il était. La pensée fit éclater la rage dans le coeur de Sanctius.

Il n'aurait pas peur de Jenkins.

« Alors? Ca te prend souvent d'emmener un Serpentard dans un coin isolé pour le tabasser en paix? Tu parles d'un Gryffondor! » Il ne se gênait pas pour parler tout fort : il lui ferait assumer sa lâcheté.

Il posa sa main sur l'épaule de Lian, le repoussant d'un geste brusque. Son sourire ironique s'effaça de ses lèvres, et il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour se décider. Il se racla la gorge avant de lui cracher en plein visage.

« Tiens. Ça te fera une raison de me frapper. »


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