[Fin décembre ; Vacances] Question de vie ou de mort - Lian Jenkins, Angélica Lecter, Scarlett Neil, Sally Chapman.

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Question de vie ou de mort

Lian Jenkins ; Angélica Lecter ; Scarlett Neil ; Sally Chapman

Courant à toute vitesse dans les couloirs, Virgile évitait les personnes qui se plaçait sur son chemin avec une habilité assez exceptionnel. Si les yeux curieux des élèves rentrant dans leurs dortoirs pour la nuit ne s'arrêtaient pas sur le fait incroyable que le garde-chasse d'ordinaire si mou courrait partout comme un jeune homme, ils prenaient le temps d'essayer de découvrir le visage des deux personnes qu'il transportaient, une première rousse vraisemblablement de poufsouffle sur son dos, endormie ou inconsciente, jetée négligemment par-dessus les épaules de l'autre, soutenu par le bras gauche de Virgile soutenant ses jambes, et une seconde, trimballée minablement, pendant au bras droit du Bulgare semblant elle aussi inconsciente, ballotée dans tous les sens.

Mouillé, dégoulinant, il risqua de tomber plus d'une fois, mais qu'importe, pour l'instant c'était une question de vie ou de mort.
Slalomant, il arriva finalement à l'infirmerie qu'il ouvrit d'un grand coup de pied dans la porte, ne prenant pas garde au repos des autres ou encore aux fouineurs qui l'avait suivit pour voir ce qu'il en était.

« Angélica ! Vite, ces gamines ont besoin d'aide ! »

Tout en appelant au secours, il déposa la fille qu'il avait sous le bras sur le lit le plus proche de l'entrée puis l'autre, juste à côté, avec le plus de délicatesse dont il était capable.
Voyant quelques infirmière déboulaient, il les informa.

« Elles étaient au lac noir. Attaque de strangulot je crois.J'ai dû ranimer celle-ci, elle avait de l'eau dans l'es poumons et une sale blessure au niveau du cou, je l'ai pansé comme je pouvais. »

Il était clair, concis, il ne fallait pas se perdre dans l'excitation du moment.
Il s'écarta pour laisser les infirmières faire son travail, puis quand il vit arriver celle qu'il connaissait, il passa une main encourageante dans son dos.

« C'est des gamines mais tu peux le faire. Avec toi, elles s'en sortiront. »

Sur ce il laissa encore plus d'air.
Il avait fait ce qu'il avait faire, maintenant, seules les infirmières pouvaient les sauver. Tout en espérant qu'elles se réveilleraient bientôt et en forme, Virgile salue sans mot les infirmière puis quitta la salle, offrant son regard le plus noir aux curieux qui se délectaient de la souffrance des plus faibles.

Date d'inscription : 18/12/2013 Messages : 1163

Question de vie ou de mort

Avec Angélica Lecter, Scarlett Neil et Sally Chapman.

Que ça faisait du bien de ce remplir le ventre. J'avais tellement mangé que je me demandais si je serais capable de lever mes fesses de mon banc pour rouler jusqu'au dortoir. Peut être que j'allais dormir là aussi.. J’hésitais encore.. mais bon, comme d'habitude je suivais le mouvement de mes camarades qui s'étaient finalement décidé à ce lever pour finir cette soirée dans la Salle commune. En bon petit troupeau de Gryffons, on s'était diriger vers la grande porte, entament de monter les escaliers parmis la foule qui s'était lentement dissipée.
Tout ce déroulait parfaitement normalement jusqu'à ce que qu'une ombre surgisse au détour d'un couloir et nous foncent dessus brusquement. Heureusement, la personne visiblement très très pressé réussit par je ne sais quel miracle à plus ou moins éviter chaqu'un d'entre nous, glissant à travers le couloir tel un serpent monté sur réacteurs.. Qu'est ce que c'est que ce bordel encore? Je crois que c'est la question que tout le monde ce posait. J'entendis quelques commentaire, l'un de nous avait reconnu le vieux Garde chasse grincheux du château. C'était plus fort que moi, un sourire amusé s'étala sur les lèvres avant que je ne lâche quelques mots moqueurs.

- Allez avouez... qui c'est qu'est aller pisser dans ses tulipes là?

Quelques éclats de rire avant qu'une fille qui traînait par là ne ce mette à casser l'ambiance, affirmant qu'elle était certaine d'avoir vus deux corps dans les bras de l'hommes. Des corps de filles, et qui semblaient en assez mauvais état en plus. Pire qu'une douche froide. On s'était tous vaguement regardé, cherchant s'il fallait prendre en considération ce qu'elle venait de dire ou non... c'était assez crédible, surtout que sa version fût très vite confirmé par la venus d'un autre élèves, il pointait le bout du couloir en clamant qu'il venait de voir passer le Garde chasse avec deux demoiselles rousses agonisantes.. C'était flippant.
Très vite les chuchotements envahirent le couloirs, certain d'entre nous suggérer d'aller jeter un coup d'oeil vite fait... juste pour être certain.. D'autres semblaient totalement ce désintéressé de la situation, préférant certainement allez flemmarder dans la salle commune. De mon coter j'avoue que ça m'inquiétait un peu.. Bon des rousses y'en avait pas mal dans cette école.. mais quand même.. j'avais une désagréable sensation au creux du ventre.. comme un mauvais pressentiment.. Alors, juste pour me sentir rassuré, j'avais décidé de me joindre aux petit curieux stagné devant la porte de l’infirmerie...
Heureusement que j'étais grand, je parvenais ainsi à distingué plus ou moins ce qui ce passait dans cette salle. L'homme imposant me bouchait la vue, il avait déposé deux corps, des filles à en juger par l'uniforme, je ne voyais pas vraiment leurs tête, simplement leurs jambes et vaguement leurs cheveux. Rousse toutes les deux. Cette sensation ne me quittais pas, je sais pas pourquoi mais même sans voir leurs visages, j'avais le sentiment que ces deux filles ne m'étaient pas inconnus.. Voulant en avoir le coeur net, je m'étais approcher, poussant les curieux de quelques coups de coudes plus ou moins délicats avant de tomber nez à nez avec le garde chasse. Un regard noir, pas un mot, j'avais l'impression qu'il n'avait qu'une envie c'était de sauter sur les intrus pour les décapiter à l'aide de ses dents.. Et je sais pas pourquoi.. mais j'étais presque certain qu'il en était capable! M'écartant vaguement pour le laisser passer, je pouvais maintenant distinguer les deux jeunes filles. Scarlett et .. Sally.. Je crois.. sauf qu'elle avait les cheveux court?

- Mais qu'est ce qui s'est passé?!

C'était sorti tout seul... Mais à voir les deux jeunes filles, on aurait dit qu'elles s'étaient faites attaqué par une horde de je ne sais quelle bête sauvage. Du sang partout, des écorchures, des vilaines plaies et contusions.. L'espace d'un instant, c'est comme si mon coeur s'était arrêté, figé au fond de ma poitrine. C'était impossible.. des choses comme ça... ça arrivait pas à Poudlard.. enfin pas aux gens que je connais en tout cas! La stupeur laissa place à la panique et l'angoisse. J'étais planté là entre les deux filles, n'arrivant même pas à bouger ne serai ce que d'un millimètre.. Ce n'est que les éclats de voix des infirmières qui me firent plus ou moins réagir...
Quoi? Je suis au milieu du chemin?

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Infirmière Angel ♥

"J'ai toujours su que je soignerai des gens. C'est ma passion, je dois le faire. Aider les autres les autres est plus qu'une vocation, c'est mon destin. Mais une chose est sûre, la vengeance est un sacré poison, mais je ne pardonnerai jamais ce que vous avez fait à ma famille."

Angélica et ses trois assistantes, Alice, Sophie et Madelaine avaient terminé leur repas un demi-heure auparavant et maintenant, elles buvaient tranquillement leur thé. La journée avait été calme, très calme. Deux rhumes et une angine, ainsi que deux chevilles cassés suite à une après-midi patins sur glace.
Mais étrangement, l'infirmière chef avait un pressentiment. Un noeud au ventre naquit en elle, la faisant se lever et regarder les portes.
Comme pour confirmer ce qu'elle pensait, elle entendit de lourds pas dans le couloir, puis, d'un geste vif, la grande porte de l'infirmerie s'ouvrit sur Virgile, le garde-chasse de l'école qui tenait dans ses bras deux petits corps. Les cheveux roux des deux jeunes filles, vue leur uniforme, firent serrer le coeur d'Angélica. Rapidement, bien qu'elle eut les cheveux courts, elle reconnut Sally, une de ses petites préférées, et Scarlett, une bonne amie à elle. Cependant, elle ne perdit pas son sang froid, et après que Virgile lui ait annoncé ce qu'il leur était arrivé, elle prit les choses en main. Elle ne fit pas non plus attention à l'attroupement d'élèves qui se formait devant la grande salle de soin. De gestes vifs et précis et d'une voix forte, elle indiqua à ses trois assistantes ce qu'elles avaient à faire. Rapidement, dans sa tête, elle mit les choses en place, par ordre de priorité en fonction de ce qu'elle observait chez les deux filles. Leur couleur violette n’annonçait rien de bon, et les multiples plaies non plus. Heureusement pour elle, ce soir là, elles étaient quatre.

« Madelaine, Sophie, occupez vous de les réchauffer avec un sort, on a pas le temps de sortir les bouillottes, c'est ce qui importe le plus. Alice, occupe toi des mains de Sally, il y a de multiples plaies et surtout, elle a énormément de doigts cassés, répare moi ça rapidement. Pour ma part, je m'occupe de Scarlett. »

Angélica sortit sa baguette et appela à elle, grâce à de multiples "accio", tout ce dont elle avait besoin. Sur son passage, alors qu'elle se dirigeait vers le lit où était déposée la rouquine aux longs cheveux, elle se retrouva nez à nez avec un grand garçon aux cheveux marrons. Elle le reconnut rapidement : Lian. Cependant, bien qu'elle l'appréciait, elle n'hésita pas à le pousser.

« Ne restez pas dans le passage ! Dégagez tous de là, ou bien mettez-vous au moins sur le côté ! »

Angélica était rarement vulgaire, encore plus rarement méchante, mais là, il s'agissait d'urgence, c'était son métier, et la vie de ces deux jeunes filles reposaient sur elle et ses assistantes.
Rapidement, elle s'assit sur une chaise près du lit de Scarlett. Madelaine et Sophie étaient déjà en train de réchauffer les jeunes filles qui retrouvaient peu à peu leurs couleurs. Alice s'était mis à réparer les doigts de Sally et s'apprêtait à s'attaquer à ses côtes qui étaient dans un état tout aussi pitoyable.

« Alice, vérifie bien qu'aucun organe vital n'a été touché. Quand tu te seras occupée des côtes retire le venin qu'elle a sur le visage, en dernier occupe toi de l’hématome qu'elle a à la tête et finit par sa cheville. »

Puis, Angélica s'enferma dans sa bulle. La priorité sur Scarlett était son cou. Le reste aussi était grave, mais le garrot de fortune, imbibé de sang, qu'elle avait sur le cou ne laissait rien présager de bon. D'un geste délicat, elle le retira et se retrouva face à une plaie immense, qui perdait beaucoup de sang. D'un geste vif, elle ramena sa baguette devant la plaie et sans perdre de temps, déclara le nom du sortilège de soin le plus puissant connu pour soigner les plaies. La voix de l'infirmière ne laissait transparaître aucun sentiment, seulement l'envie de faire vivre, de sauver la vie d'une adolescente.

« Vulnera Sanentur. »

Le sort ne s'éteignit qu'une dizaine de minutes plus tard, quand la plaie fut entièrement refermée. Angélica avait perdu beaucoup de ses forces mais ne s'arrêta pourtant pas là, quitte à se vider entièrement, elle sauverait la vie de cette petite. Elle soigna ensuite les petites plaies qu'elle avait aux bras et à la taille, puis les engelures sur ses mains avec le sort "Episkey", celui-là puisant moins d'énergie en l'infirmière, bien que puissant. En tout dernier, elle s'occupa de la tétanie de la main de Scarlett qui avait coincé la baguette entre ses doigts.
Après deux ou trois minutes, elle parvint à la lui retirer et posa ses mains sur son front afin de faire baisser la température de la jeune fille grâce à des techniques que lui avaient enseigné sa mère.
Quand elle estima avoir terminé, elle sortit son stéthoscope qu'elle déposa sur la poitrine de la jeune femme. Son coeur, bien que faible, battait régulièrement, et sa respiration, quelque peu saccadée, était viable.
Soulagée, elle déposa un baiser sur le front de la petite et se mit ensuite à côté d'Alice qui terminait de s'occuper de Sally. La jeune assistante avait perdu beaucoup de force, Angélica la congédia donc un peu, tout comme les deux qui s'occupaient de réchauffer les adolescentes. Elle se tourna ensuite vers Lian et le regarda d'un air sévère.

« Toi, Lian, va me chercher les bouillottes à côté du feu et mets en deux à chacune des filles au lieu de regarder sans rien faire. »

L'infirmière finit par lui sourire. Maintenant que la vie des deux jeunes filles n'étaient plus tellement en danger, elle pouvait se détendre un peu plus. Elle regarda ce qu'il restait à soigner chez Sally et constata qu'il ne manquait que l'hématome à la tête et sa cheville foulée à soigner.
Elle se mit donc au travail et en quelques coups de baguette et deux trois massages la cheville et la tête ne risquaient plus rien. Angélica effectua le même contrôle avec son stéthoscope que sur Scarlett et fut satisfaite du résultat.
Elle se tourna ensuite vers ses trois assistantes et les félicita, les prenant chacune leur tour dans ses bras.

« Bravo les filles, vous avez fait de l'excellent travail. Vraiment, je suis très fière de vous. Maintenant, restez auprès de Sally, toutes les trois, vous êtes un peu faibles, si son état replonge, vous ne serez pas trop de trois pour la remettre sur pied. Surveillez bien sa température d'accord ? Je vais m'occuper de Scarlett. »

Les trois jeunes filles voulurent aider l'infirmière chef, car elle aussi était très faible, mais elle les renvoya avec un sourire serein. Elle tira se rassit sur la chaise à côté du lit de la petite rousse et prit sa main, constatant que sa température avait augmenté et retrouvait peu à peu sa température normale.
D'un regard discret et doux, elle demanda à Lian de se reculer afin de laisser aux deux filles l'espace qu'elles méritaient pour leur repos.
Ilouwa, qui avait assisté à la seine sans bougée savant pertinemment qu'elle gênerait plus qu'autre chose, choisit le moment où tout était le plus calme pour rejoindre sa maîtresse. Délicatement, elle vint se coucher sur le drap, tout près de Scarlett, se laissant caresser avec plaisir.
La tension était retombée peu à peu. Cependant, les élèves étaient toujours tous agglutinés devant la porte. A nouveau, l'infirmière s'adressa à Lian.

« Lian, pourrais-tu fermer les portes s'il te plaît ? Reste, tu nous as bien aidés ce soir, et je pense que tu pourrais encore le faire. Je te donne le travail de changer, toutes les vingts minutes les bouillottes, ça te va ? J'irais voir le préfet en chef des Gryffondors pour expliquer pouruqoi tu n'es pas rentré. »

La belle femme offrit son plus beau sourire au jeune garçon et se reconcentra sur la belle adolescente rousse qui gisait près d'elle. C'était, depuis qu'elle était arrivée à Poudlard, sa plus grosse affaire. Elle espérait cependant qu'il n'y en aurait pas tous les mois. Une fois par semestre, ça suffirait amplement. Même les plus gros accidents de Quidditch n'étaient pas aussi impressionnants ...

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Scarlett ayant perdu conscience dans le lac, elle ne sentie pas qu’on vint la secourir. Par contre, elle avait une vague image dans sa tête qui montrait qu’elle crachait de l’eau, mais juste l’histoire d’une seconde. Elle ne se souvenait de rien. Elle resta longtemps dans cet état d’inconscience n’ayant pas la force de se réveiller.

Elle n’eut aucune idée du temps qui s’était écoulée et se voyait déjà complètement morte. Néanmoins, elle sortie de son inconscience lorsque son corps récupéra une température plus normale et moins à risque. Elle avait l’étrange sensation de flottée dans un petit nuage douillet, moelleux et surtout chaud. Enfin de la douceur et du chaud après tant de froid. Elle crut même sentir un peu plus de chaleur dans sa main comme si quelqu’un l’avait prise. Même si elle était sortie de cet état, elle restait endormie. Scarlett avait besoin d’énormément de repos et son corps n’était pas encore près à la faire se réveiller, à ressentir de nouveau de la douleur. Rien qu’ouvrir les yeux lui aurait beaucoup coûté. Non, ce n’était pas encore l’heure. Juste dormir. Dormir pour récupérer de l’énergie et peut-être un jour se réveiller.

En attendant, l’esprit de Scarlett vagabondait dans le monde des rêves. Sans s’en rendre compte –comment l’aurait-elle pu ?- elle parla dans son sommeil. Ce n’était pas grand-chose, juste un mot. Un mot qu’elle prononça à plusieurs reprises tout le long de son sommeil.

« …Lian… »

Elle l’avait prononcé d’une voix si basse et faible, qu’on aurait dit un murmure. Seul quelqu’un près de son corps voir même de sa tête, aurait pu entendre et comprendre ce que la fragile rouquine disait.

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Sally, sur son bout de glace, dans sa panique totale, avait fini par perdre conscience. Les vertiges trop intense, le corps contracté et tremblant, la dernière phase du venin. Alors qu'elle fermait les yeux elle crut apercevoir une sorte de chat de lumière venir près d'elle comme un gardien. Une autre hallucination ? Quoiqu'il en soit, elle n'avait rien vu d'autre alors qu'elle terminait de fermer les yeux, ne sentant plus rien, comme si elle s'endormait.
Elle n'avait pas non plus sentit qu'on était venu à son secours. Ni d'avoir été ballottée à travers le parc puis le château. Ce qu'elle sentit cependant, ce fut les os qui se remettait en place, mais encore inconsciente, elle ne pouvait pas crier, elle endurait. Puis la chaleur qui venait l'envahir comme un cocon réconfortant. Des voix autour d'elle, des pas. La douleur. Sa respiration lui fait mal, les os qui se replacent lui font mal, sa tête la tue. C'est comme si quelque chose taper contre son crâne de l'intérieur, et même fermer, ses yeux menaçaient de sortir de leurs orbites.

Sa respiration se rétablit petit à petit.
Petit à petit, doucement, elle commença à pouvoir bouger un doigt. Puis deux. Au bout d'un long moment, c'est le poignet qu'elle bougeait. Quand elle fit de même avec sa main qui avait été salement fracturé, un râle douloureux s'échappa finalement de ses lèvres, les os nouvellement ressoudé la lançait encore. Mais elle ne pouvait toujours pas ouvrir les yeux. Où était-elle ? Ces voix, elle n'arrivait pas à mettre de nom dessus. Ces odeurs, sèches mais agréables, d'où proviennent-elles ? Et cette langue ? Ces mots sans aucune signification, elle n'arriverait pas à dire ce qu'elle entend.
Douleur, douleur, douleur.

C'en est trop, sa respiration rendu plus facile par les soins commence à s'affoler. Pourquoi est-ce-qu'elle ne peut pas ouvrir les yeux ? Pourquoi est-ce-qu'on parle comme ça autour d'elle ? Taisez-vous. Trop de bruits. Les bruits des pas, des chaises poussées sur le sol, des respirations, le bruit du silence. Insupportable.

Soudain son corps n'en peux plus. Dans un spasme terrible, la jeune fille se relève si vite qu'elle ne se rend pas compte que ses yeux sont ouvert. Tête en arrière, son corps s'éjecte sur le côté, buste soutenu par le rebord du lit, cri de douleur, et elle rejette tout le contenu de son estomac sur le sol dans un bruit liquide des moins attrayant. Bille, restes, eau et sang s'entremêlent dans un aspect tout à fait terrifiant, mais la jeune fille ne peut pas s'en empêcher. Et elle vomi. Vomi, vomi et vomi. La surprise et la sensation dans le gorge la pousse aux larmes alors qu'elle prend lentement conscience de ce qu'il se passe. Réflexe féminin, elle passe sa main dans ses cheveux pour éviter de les retrouver dans ses régurgitations.
Mais rien, elle n'arrive pas à attraper le moindre cheveux. Pourtant elle les sens, se coller à son visage à cause de la sueur provoqué par la fièvre et les vomissements. Mais elle ne tient rien. Trop fatiguée pour réfléchir, elle garde la main dans la nuque, comme si elle tenait ses cheveux en queue de cheval sans que rien ne s'y trouve.

Une fois qu'elle eut éjecté tout le contenu de son estomac et même plus, elle se rallongea, tremblant de plus belles, sur le lit. Affalée, les yeux grands ouverts, elle prend connaissance de la situation. Des gens. Des femmes, près d'elles. Mais qui êtes-vous ? Un lit. Elle est allongé. Une bouillotte, près d'elle. Chaud. Des murs. D'autres lits. L'infirmerie. Lian. LIAN ! Lian, ramènes moi à ma chambre. Je veux dormir. Dormir. Mais ne plus fermer les yeux. A côté, Angélica. Dans le lit, la fille du quidditch. La fille du quidditch. La fille du quidditch. C'est quoi son nom, à la fille du quidditch. Elle l'a sauvé, c'est grâce à elle qu'elle est là et elle ne connait même pas son nom.

Sally tend un bras pitoyable vers le lit de la jeune fille en poussant de petits gémissements comme si elle voulait dire quelque chose, pointant la poufsouffle du doigt. Comment va-t-elle ? Elle est en vie ? Que font-elles ici ? Qu'est-ce-qu'il s'est passé ? Comment va-t-elle ?
Terrible image d'une jeune fille ayant abandonnée définitivement tout idée de fierté, maintenant, tout ce qui l'importe, c'est cette fille qui la sauvée, cette fille qui n'avait rien à faire d'elle, et cette fille pour qui elle serait prête à tout donner pour la voir ouvrir les yeux.

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Question de vie ou de mort

Avec Angélica Lecter, Scarlett Neil et Sally Chapman.

Ça s'agite, ça cris des ordres et ça ce bouscule. Tout ça était plutôt anarchique je crois.. Du moins c'est la vision que j'en avais .. Je regardais ces infirmières ce presser autour des jeunes filles. A en juger par la tronche que tirait Mademoiselle Lecter, c'était une situation grave.. et critique? Je crois que j'étais resté planté au milieu du chemin dans l'espoire de peut être me réveiller en me rendant conte que je venais simplement d'imaginer tout ça.. Ou alors.. Voir Sally et Scarlett ce relever en riant, contentes de m'avoir fait une mauvaise blague.. Enfin, quelque chose dans ce genre là..
Mais.. non.. Elles restaient là, sans bouger, presque comme morte en faite... Je sais que j'aurais dus bouger de là.. mais j'y arrivais pas... heureusement qu'Angélica me secoua un peu les puces, me bousculant à moitié en me priant de pas rester dans le chemin comme une potiche. Me décalant vaguement, j'observais les infirmière soigner les blessures à l'aide de leurs baguettes et d'autres sorts.. J'entendais ensuite mon nom.. mes yeux finirent par ce détacher des deux rouquines pour ce poser sur l'infirmière en chef de l'école. Son regard toujours aussi sérieux et professionnel, elle me demanda.. ou plutôt.. ordonna, d'aller chercher des bouilloires... J'aime pas trop les ordres mais bon.. Faut pas contrarier une femme déjà et puis vus son regard je pense que ce serait une grosse bêtise de s’opposer à elle.. En plus étant donné la situation.. Je crois que me rendre un minimum utile ne serait pas du luxe.. c'était toujours mieux que de faire la plante verte au milieu du chemin, livide et inquiet.

Bon... Bouillottes... Ou sont les bouillottes... J'avais tourné les talons vers le feu qui crépitait lentement et découvris avec joie les fameuses bouillottes, elles n'attendaient plus que moi! J'en avais saisi deux, les apportant prêt des filles comme elle me l'avait demander. C'était pas grand chose comme action héroïque mais c'était déjà ça.. Je pourrais leurs dire que j'ai contribué à leurs rétablissement une fois qu'elles se seront réveillé.. je suis pas obliger de préciser que j'on m'avait confier la tache des bouillottes par contre... Une fois ma besogne accomplit, je vis Madmoiselle Lecter ce calmer un peu.. Elle retrouvais sa sérénité à mesure que la tension dans la pièce ce dissipait.. Est ce que c'est bon signe? Je crois que oui.. ça voulait surement dire qu'elles n'étaient plus en danger... Une vague de soulagement déferla dans la pièce, nous rassurant certainement tous.. d'ailleurs la gentille infirmière solda ses soins par un baisé sur le front de la rousse.. Va y moi j'ai jamais eu de bisous en venant ici! Pourtant je m'était blessé plein de foi.. Bon jamais à ce point quand même ... mais c'est pas une raison..
Une fois tout redevenus plus ou moins calme.. J'envisageais de sortir de la pièce avant de me faire chasser.. Mais contre toute attente, l'infirmière me demanda de rester, me confiant même le travaille de changer de bouillottes toutes les vingts minutes. Décidément!
Un simple signe de la tête comme pour confirmer que j'étais d'accord.. je me sentais assez amorphe en faite.. comme si j'avais couru des heures entières.. fatigué et vidé.. Surement l'inquiétude et la peur fulgurante que j'avais éprouvé en entrant ici qui m'avait pompé toute mon énergie.. traînant les pieds vers la porte. J'avais beugler un bref "y'a rien a voir" avant de claquer la porte au nez des curieux..
Calme.. silence.. C'était peut être assez intimident .. mais ça faisais du bien.. Je m'étais avancé vers les lits, guettant les bouillottes du coin de l'oeil.. C'est ma seul mission faut pas que je la foire oh! ... Les filles, bien que trés mal en point, avaient tout de même meilleur mine. Scarlett était prêt de Mademoiselle lecteur, elle marmonnait quelques truc et semblait dormir.. je crois..
Sally aussi d’ailleurs.. enfin.. avant qu'elle ne ce redresse brusquement.. me faisant sursauter au passage.. et ce mit à vomir partout dans un bruit de dégueulis tout à fait immonde.. Réflexe immédiat. Grimace de dégoût suivie de quelques pas en arrière.. La pauvre.. cette vision venait définitivement de griller son image de jolie minette pulpeuse.. Je savais que ça resterais gravé dans ma tête jusqu’à la fin de ma vie.. malheureusement.
Mon regard ce posa sur l'infirmière quelques secondes.... même si elle était pas occupé.. là, tout de suite... Peut être que je devrais me montrer gentleman ou je sais pas quoi et me proposer pour la corvée de nettoyage...

- Heu... Je peux éventuellement m'occuper de ça..

Bon j'avoue que j'avais très envie qu'elle ce mette à sourire en disant que ce n'était pas la peine qu'elle allait le faire mais que c'était gentil de demander .. Mais .. quelque chose me dit que non.. elle allait surement accepter mon aide...
C'est bien parce que je suis entouré de super jolies filles hein....

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Infirmière Angel ♥

"J'ai toujours su que je soignerai des gens. C'est ma passion, je dois le faire. Aider les autres les autres est plus qu'une vocation, c'est mon destin. Mais une chose est sûre, la vengeance est un sacré poison, mais je ne pardonnerai jamais ce que vous avez fait à ma famille."

HRP:

Angélica se reposait un peu. Son énergie revenait lentement, mais sûrement.
Sa main qui tenait fermement celle de Scarlett, qui n'était vraiment pas décidé à ouvrir ses yeux, lui servait plus à capter son pouls qu'à la réconforter. Le calme régnait dans la pièce. Lian s'était avancé et semblait prendre à coeur le petit travail que l'infirmière lui avait confié : surveiller les bouillottes. Les assistantes étaient tout aussi calmes et attentionnées. Aucune d'elles ne semblait vouloir lâcher la petite rouquine pulpeuse des yeux.
Au bout de quelques minutes, bien que ses yeux ne s'ouvrirent pas, Scarlett écarta légèrement ses lèvres, susurrant un seul et unique mot. La petite devait divaguer pendant son sommeil, cependant, Angélica dût se rapprocher d'elle pour entendre ce qu'elle disait.
Lian ? Lian ? Ce Lian ?
Après un instant de réflexion, la jeune femme réalisa qu'effectivement, il était le seul garçon de ce prénom dans l'école : il fallait dire que c'était pas tellement commun. Alors qu'elle s'apprêtait à aller voir le jeune garçon en question, Sally se leva brusquement et se mit à vomir toutes ses tripes. Les trois assistantes n'eurent que quelques centièmes de secondes pour prendre une décision. Tandis que Marie et Sophie se redressaient pour aider Sally à se recoucher au lit. La rousse nettoyait délicatement le visage de l'adolescente avec un gant humide tandis que la blonde inspectait ses organes vitaux. D'une voix douce, elle rassura l'infirmière en chef.

« Un hématome trop près de la bouche, du sang à coulé, rien de grave Mademoiselle Angélica, ne vous en faites pas. »

Rassurer, la chef hocha la tête pour la rassurer. Naturellement et avec beaucoup de gentillesse, bien qu'il semblait ne pas apprécier plus que ça le vomi, Lian se proposa généreusement pour nettoyer, bien heureusement, Madelaine était là et lui évita la tâche.

« Non mon garçon, je vais le faire, mais merci de t'être proposé, c'est très gentil de ta part. »

La belle femme aux très longs cheveux bleus alla chercher tout ce dont elle avait besoin et se mit à nettoyer le sol avec attention, n'oubliant surtout pas de désinfecter. Effectivement, il y avait du sang, mais Madelaine avait confiance en sa camarade et savait pertinemment que ce n'était pas si grave que cela paraissait.
Quant à Angélica, elle décida de se lever et de rejoindre le jeune brun. Elle déposa délicatement la main de Scarlett sur le matelas et se mit à côté de Lian.

« Scarlett prononce ton nom pendant qu'elle dort, je pense que ce serait bien si tu restais avec elle. Vous devez être proche pour qu'elle pense à toi dans ses songes. »

Nouveau sourire de la jeune femme, plus amusé et complice celui-ci que maternel et professionnel. Elle mit sa main sur son épaule :

« J'irais voir ton Préfet en Chef mais si tu veux rester auprès de tes amies, il n'y a aucun problème, j'irais lui expliquer. »

Angélica n'était de toute évidence plus sous la pression de l'accident et se calmait petit à petit. Elle avait suggéré à Lian de poser son doigt sur son pouls, pas seulement pour le sentir, mais aussi pour qu'il tienne la main de la jeune fille. Quoi ? Jouer les cupidons ? Non jamais Angélica !
Alors, pour les laisser un peu tranquille, et après avoir souri à ses trois assistantes, elle alla faire bouillir de l'eau et prépara du thé pour tout le monde. Elle sortit ensuite une assiette et la remplit de cookies. Tout le monde avait besoin de manger quelque chose.
Cependant, il fallait que l'eau chauffe et que les deux petits adolescents se retrouvent. Et il fallait encore veiller un peu sur Sally qui était relativement instable.
Angélica s'assit donc à côté de la cheminée, sur une chaise, et attendit.

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Scarlett dormit encore pendant de longues minutes, en ayant parfois l’impression que quelqu’un était près d’elle, car elle ressentait toujours cette chaleur au niveau de sa main. Cependant, plus son esprit s’enfonçait dans les méandres des rêves plus ces derniers se transformaient en cauchemars. Bientôt, elle revit les images du lac, les dangers, la peur, l’angoisse, le froid, la douleur. Tous les ressentis réapparurent et commencèrent à affecter son sommeil réparateur.

C’est ainsi que Scarlett se mit à bouger la tête de gauche à droite petit à petit, puis après une ou deux minutes, se fut au tour de ses bras et de ses jambes de s’agiter un peu, comme si elle essayait de se débarrasser de quelque chose, de quelqu’un, comme si elle se débattait. Vint alors les murmures incompréhensibles puis des cris. Elle était entrain de revivre les scènes du lac et ce n’était vraiment pas bon pour son rétablissement et qu’elle récupère. Le pire c’est qu’elle n’arrivait pas à se réveiller, elle n’avait absolument pas conscience qu’elle était dans un rêve et non plus dans la réalité sous ces eaux glaciales. Puis d’un coup, une ombre, une image qui lui provoqua une telle peur qu’elle finit par se réveiller en criant. Elle était terrifiée, toute tremblante de peur dans son lit d’infirmerie. Scarlett était si apeurée qu’elle se mit à tousser, à respirer beaucoup trop fort comme si elle manquait d’air. Elle ne se rendit même pas compte qu’elle n’était pas seule et encore moins d’où elle était.

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Et voilà qu'on bougeait encore autour d'elle. Trop de bruit, trop de mouvements, ses yeux, sa tête ne suivait plus. Bon dieu que ça faisait mal. Elle se prit le visage entre les mains dans un râle des moins élégants.
La terre tournait de plus en plus fort. Il lui fallait fermer fortement les yeux pour essayer de calmer la douleur, mais quand elle le ouvrait à nouveau, les couleurs changeaient. Des tâches rouges sur les murs de pierres claires, les formes elles-même lui semblaient elle-même dansaient d'une manière des plus étranges.
Elle se releva finalement, malgré la douleur ressentie dans les côtes, elle ne supportait plus d'être assise, son cœur lui jouait des tours. Elle posa tout de même son dos contre l'oreille humide à cause de ses propres transpirations. Elle n'était même plus certaine de ce qu'elle voyait, elle ne pouvait pas définir les couleurs et pour bien voir quoique ce soit, elle devait plisser les yeux en avançant le buste.

Puis elle croit voir Lian, à peine plus loin. Ou très loin, à vrai dire, elle ne saurait pas dire. Elle tend la main vers lui, maladroitement, paume déployée, sourcils froncés, yeux plissés. Qu'est-ce-qu'il fait là ? Elle ne se souvient pas l'avoir vu depuis... Depuis le mois dernier, en fait, dans cette même salle. Ou bien sa mémoire lui fait des tours. Si ça se trouve ce n'est même pas lui qui se trouve près d'elle. En fait, dans un sens, elle préférerait presque que ce ne soit pas lui. La dernière fois,n elle avait mit du temps à se rappeler ce qu'il s'était passé dans la salle des potions puis à l'infirmerie, mais maintenant, c'était très clair. Et elle était encore assez traumatisée pour s'en rappeler dans un moment qui ne s'accordait pas vraiment à ce genre de remords.

Elle tendait toujours le bras vers lui, tremblante, elle réussit à dire quelque chose. Pour les gens qui l'entouraient, ça ne devait ressembler qu'à des babillements incompréhensibles, mais elle, elle lui demandait ce qu'il faisait là, s'il était avec elles ou bien même si il savait ce qu'elle-même faisait là.
Cet imbécile, c'était vraiment tout ce qu'il y avait de disponible ? Si ça avait été Orween, il serait venu la réconforter, lui dire que tout allait bien. Elle ne voulait pas l'entendre de quelques inconnues et même si Angy' elle l'aimait beaucoup, elle était infirmière, c'était son boulot de dire que tout irait bien.
Qu'est-ce-qu'elle était seule. Qu'est-ce-qu'elle se sentait seule. Et la fille à côté, elle ne savait toujours pas si elle irait bien, elle confondait ses cris avec les bourdonnements incessant dans ses oreilles. Si elle avait pu, elle l'aiderait elle aussi, mais elle-même avait besoin d'aide. Elle lui resterait redevable, pour sûr. Mais pour l'instant, les côtes lui font mal. Elle ne peut pas rester assise, elle ne peut pas rester allongé, et sa main tendue vers le garçon est retombée il y a quelques minutes sans même qu'elle ne s'en aperçoive. La salle tacheté de couleurs plus vives les unes que les autres n'a jamais été aussi sombre.

Alors elle passe une jambe, puis l'autre, d'un côté du lit, bien décidée à se lever, à provoquer la guérison si elle ne veut pas arriver. Il ne sera pas dit qu'un peu d'eau aura mit à terre Sally Chapman.
Mais arrivée au bord, la rouquine ne peut pas se laisser tomber. Ce sont ses jambes qui refusent le contact avec le sol. Elles la supplie de se reposer. Et elle devrait les écouter. Elle ne peut pas se résoudre à faire le pas, sans non plus se résoudre à retourner bien sagement dans son lit. Elle souffre trop dedans. De ses douleurs, de ce qu'il s'est passé, de sa solitude, de sa tristesse. Elle veut retourner dans son dortoir et dès demain, réitérer l'opération malagriff avec Caïn. Elle ne veut pas rester là sans rien faire, avec rien d'autre en tête que ce qui la ronge. Elle s'occuper, ne pas penser.
Alors elle reste là, immobile, les yeux dans le vague tournés vers le sol qui lui semble impossible d'atteindre.

Date d'inscription : 18/12/2013 Messages : 1163

Question de vie ou de mort

Avec Angélica Lecter, Scarlett Neil et Sally Chapman.

Dieu merci on m'avait épargné la corvée pénible de nettoyage de vomis au sol. J'aime beaucoup Sally mais quand même ... Essayant tout de même de ne pas avoir l'air trop ravie d'échapper à cette tache, je retournais discrètement dans mon coin pour m'occuper de mon travail initial.. Les bouilloires! Les filles semblaient hors de danger à présent à en juger par le calme qu'avait retrouvé l’infirmière.. Mais e calme avait tout de même quelque chose d'angoissant. Les voir toutes les deux étendu sur les lits, le visage livide et semblant presque sans vie, ça avait un coté assez effrayant. Je me demandais vraiment ce qui avait pus les mettre dans un tel état.. C'était arrivé ici, au château, d'aprés les vagues conversation entre les infirmière j'avais crus comprendre qu'elles avaient toutes deux fait un petit plongeons dans le lac... Mais quel idée d'aller faire trempette par un temps pareil?! Vraiment.. je me demande ce qui leurs ai passé par la tête... et encore heureux que ce vieux grincheux de garde chasse soit tombé dessus sinon je pense qu'elles seraient mortes de froid, seules et abandonnées au milieux d'un lac gelé..

Pas la peine de demander aux infirmières, elle n'en savaient visiblement pas plus que moi, et les filles étaient trop faibles pour nous faire un discours claire et précis des événements... dans un soupir j'avais tourné la tête vers la jeune infirmière qui s'était approché de moi. Elle m'adressa son sourire rassurant avant de me demander de rejoindre Scarlett. Visiblement la jeune Pouffoufle venait de m’appeler dans son semis coma ou je ne sais quoi. Quelques secondes d'adaptations avant de la fixer l'air étonné.. Proche? Non on était pas spécialement proches.. enfin pas à ma connaissance du moins.. j'avais vaguement bafouillé quelques mots comme quoi on révisait ensemble par moments.. mais ça s’arrêtait là.. Enfin, à en juger par le regard qu'elle m'avait lancé, je me doutait qu'elle ne croyais pas un traitre mot de ce que je lui disais.. pas vraiment la peine de s’étaler sur le sujet, surtout que c'était pas très important en soit.. Si elle voulait que j'aille au chevet de Scarlett, parfait. J'irais. Même si je n'avais aucune idée de ce que je pourrais bien faire pour lui apporter du réconfort ou de l'aide...
J'avais donc rejoint la rouquine aux cheveux long, m’asseyant à coter du lit dans un léger soupir avant de poser mon regard sur son visage pâle. Elle semblait rêver, ses traits s'étaient mis à bouger lentement, ce fronçant par moment dans une petite grimace. Cauchemars peut être? ou délire.. ou je en sais quoi encore... Sous le regard enjouée de l'infirmière, j'avais donc pris la main de la jeune fille, essayant de ne pas paraître plus mal à l'aise que je ne l'étais.. Bon c'est pour la bonne cause je crois nan? Puis bon, je crois que j'avais pas trop le choix en faite.. Sa main était toujours froide, presque gelé en faite.. je me demandais si elle sentais la chaleur de la mienne et me pencha un peu vers elle quand elle ce mis à geindre lentement...
C'est normal ça?
Relevant les yeux je vis Sally cette fois. La pauvre avait l'air toujours aussi mal bien qu'elle ai les yeux ouvert.. Elle tendais le bras vers moi, semblant articuler des mots incompréhensible. Je la fixais sans vraiment savoir si elle pouvait me voir. Peut être que j'aurais dus aller la voir elle aussi, mais à l'heure actuel je n'étais pas encore capable de me dédoubler... Je crois qu'elle essayait de ce lever... ce qui était franchement ridicule vus son état... l'envie de lui balancé un oreiller en plein tête en lui hurlant de bien vouloir ce recoucher avant de s'effondrer au sol me traversa l'esprit.. mais bon.. d'une part je suis aps certain que lancer des choses sur les gens malade était apprécié.. Et d’autre part.. Les infirmières étaient là et s'en chargeraient.. Surtout que Scarlett venait elle aussi de plus ou moins ce réveiller. Elle gesticulait dans tout les sens, surement au prise avec un mauvais rêve qui devait lui paraître un peu trop réel.

- Scarlett?

Je sais pas pourquoi je m'étais mis à l'appeler.. Peut être pour voir si elle allait ouvrir les yeux, pour la sortir de cet état qui semblait la terrifier. Je tenais toujours sa main dans la mienne et posa la deuxième sur sa tête qui elle, semblait en feu. La fièvre était retombé selon les infirmière, pourtant elle devait être encore assez forte pour la faire délirer dans son sommeil. Ses gémissement ce transformèrent en cris, elle ce releva brusquement, semblant affolé et terrifié par quelque chose qu'elle seule semblait pouvoir voir. Son corps entier s'était mis à trembler, secoué de violent spasmes que sa respiration saccadé n'allait pas arrangé. Cette fois je l'avais attraper par les épaules, essayant de la faire reprendre conscience avec la réalité, qu'elle sache que tout allait bien et qu'elle ne serait plus en danger ici.

- Hey calme toi! Regarde tout vas bien tu es à l'infirmerie là... Y'a plus rien à craindre.

Ouais je suis vraiment pas très doué pour les réconfort.. et encore moins pour aider quelqu'un en crise d'angoisse.. Mais bon, je faisais mon maximum.; Sourire rassurant et voix calme, la totale! Enfin ça c'était pour Scarlett, parce que pour Angélica, c'était un regard plein de panique qui criait littéralement "AIDEZ MOI".

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Il avait toujours été vrai qu’à Poudlard les rumeurs allaient vite. Mais quand il s’agissait de corps démembrés, d’attaques de troll ou de toutes sortes de choses tragiques, on dépassait le mur du son. En tout cas cette rumeur là ne franchit pas le mur de Gryffondor mais entra dans la salle commune des lions par le biais d’un troisième année qui – haletant – hurlait à tout va que deux filles étaient mortes, attaquées par une bête dans le lac. Aux incrédules qui lui firent remarquer que cette blague était de mauvais goût, il argua qu’il avait lui-même vu le garde chasse qui les emmenait en courant à l’infirmerie, qu’il y avait du sang dans le couloir et que l’entrée de l’infirmerie était interdite ce qui voulait bien dire qu’il se passait quelque chose de grave dont on voulait tenir les élèves éloignés.
Levant le nez de son manuel d’histoire de la magie, Orween tendit l’oreille et observa le jeune lionceau. Soit il jouait très bien la comédie, soit il disait la vérité. Le préfet posa son livre sur ceux de sa sœur qui étudiait près de lui pour qu’il lui donne un coup de main de temps à autres et se leva.

« Liz’, je vais voir ce qu’il se passe, tu termine ce paragraphe et tu vas te coucher. Laisse ton parchemin dans mon livre, je le lirai en rentrant… Quoi ? Mais non il ne va rien m’arriver ! Allez t’en as plus pour longtemps. »

Laissant sa petite sœur dans ses études de créatures magiques, il quitta la salle sous ses yeux inquiets, et emprunta le premier escalier qui se présenta devant ses pieds, les dévalant en trottinant. Tout en progressant vers le premier étage, Orween faisait mentalement la liste des élèves qu’il avait vu durant l’heure précédente, au diner et dans la salle commune. Plusieurs manquaient à l’appel et aurait très bien pu se trouver parmi les deux victimes. Si le gamin avait raison, il avait vu le garde chasse « courir » à l’infirmerie en transportant deux filles. Ce qui en soit le rassurait un peu car elles devaient être encore vivantes pour qu’il coure demander de l’aide. Il n’empêche que ce devait être grave. Liz était en sécurité. C’était le plus important.

Ces pensées lui faisant dédramatiser la situation, il avait ralenti le pas et en arrivant enfin au premier étage, il croisa un groupe d’élèves en pleine discussion animée sur les évènements en cours. Ils lui apprirent que les deux filles étaient mal en point mais en vie, qu’il s’agissait de Scarlett Neil de Poufsouffle et le Sally Chapman de Serpentard. Le sang du gryffon sembla se figer dans ses veines avant de descendre d’un bloc dans ses pieds.

Sally.

Il lui fallut quelques secondes pour reprendre le contrôle de son corps et il partit comme une fusée vers l’infirmerie dans laquelle il pénétra, toujours courant. Apparemment son étoile de préfet était un sésame.

« SALLY ! »

Ses yeux firent le tour de la pièce sans réussir à mettre du sens sur ce qu’il voyait, un nom sur les visages qu’il croisait. Puis il aperçut Lian qui dépassait d’un essaim d’infirmières. Orween courut vers lui, poussant une infirmière sur son passage. La pauvre atterrit heureusement sur un lit voisin. Il attrapa le bras du batteur. QU’est-ce que c’était que ces trucs ? Des bouillottes ?

« Où est Sally ?»

Mais Lian n’eut pas besoin de répondre. Elle était là, assise sur un lit. Orween ne savait pas ce qui était le plus douloureux dans ce qu’il voyait : les marques sur son corps ? La lividité bleutée de sa peau ? Ses cheveux coupés aux oreilles et encore trempés ? La terreur sur son visage ?
Rien de tout cela. Ce qui était le plus douloureux c’est que c’était sa Sally qui était là, plus morte que vive, sur ce lit trop blanc.
Orween se précipita vers elle et sans ménagement, il la saisit par les épaules et la colla contre lui, enroulant ses bras autour d’elle. Sa main de gardien vint appuyer doucement sa tête contre son épaule et il enfuit son visage dans ses cheveux qui sentaient la vase. Il la berça en chuchotant.

« Là ma belle, ça va aller, je suis là… Dans quel pétrin t’es encore allée te fourrer ? Tout va bien maintenant.»

Ses larmes de lion émotif vinrent remouiller les mèches rousses qui commençaient à sécher sur la tête de sa précieuse amie et le regard qu’il lança à l’Angélica, qui lui demandait de la laisser respirer, aurait pu glacer un brasier de la Saint Jean.

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Infirmière Angel ♥

"J'ai toujours su que je soignerai des gens. C'est ma passion, je dois le faire. Aider les autres les autres est plus qu'une vocation, c'est mon destin. Mais une chose est sûre, la vengeance est un sacré poison, mais je ne pardonnerai jamais ce que vous avez fait à ma famille."

Décidément, tout se passait trop vite dans cette école.
Alors qu'Angélica préparait tranquillement l'eau du thé et les tasses qui l'accompagneraient une vague d'ennui recommença.
C'est Sally qui recommença à être prise de spasmes en première. Effectivement, elle était très faible, et ne semblait pas vouloir l'accepter. Elle tenta donc de se lever, mais le manque de forces eut raison d'elle et ses jambes ne lui obéirent pas. Sans que l'infirmière en chef n'eut besoin de dire quelques choses, Alice s'occupait de la convaincre de se recoucher. La rouquine écartait légèrement ses lèvres pour parler, elle tentait de communiquer, mais rien ne sortait. Son doigt tendu vers le grand gryffon aux cheveux bruns, elle paraissait désespérée.
Puis ce fut le tour de Scarlett. L'autre rouquine se mit à faire des gestes brusques pendant alors qu'elle était encore dans un coma parfait. Puis elle se réveilla.
Ce fut donc le tour de Sophie de prendre la relève et elle alla aux côtés de Lian pour maîtriser tant bien que mal la jeune fille. Le jeune homme avait lancé un regard suppliant à la Chef qui avait été interceptée par la jeune assistante blonde. La petite était en mauvaise posture : Sa respiration était forte et elle n'arrêtait pas de tousser. Angélica, encore à son bureau, (elle voulait tester ses assistantes, estimant qu'ici la vie des deux jeunes filles n'étaient pas en danger, c'était juste un passage difficile) prit la parole pour les aider.

« Sophie, garde ton calme, il faut que tu parviennes à réconforter Scarlett, elle a sûrement fait un mauvais rêve. Tente de calmer son esprit avec des massages, des paroles, et dans le pire des cas, un sort. Alice, ne fais que soutenir Sally, elle se rendra compte tout seule qu'elle ne peut rien faire, garde seulement un oeil pour ne pas qu'elle tombe. »

L'infirmière termina donc ses préparations et se rapprocha des lits.
Les deux assistantes s'affairaient tandis que Madelaine transportait une bassine pleine du vomi de Sally mélangé à l'eau et un peu de désinfectant. Elle se dirigeait vers l'évier, proche des portes de l'entrée quand celles-ci s'ouvrirent dans un grand fracas sur le préfet blondinet des Gryffondors. Sans la moindre gêne, il bouscula la jeune femme aux cheveux bleus, qui, tombant sur un lit, se renversa un peu du mélange tout à fait nauséabond.
Premier mauvais point.
Mais le garçon ne s'arrêta pas là. Effectivement, il se jeta sur Sally et la prit dans ses bras, sans même faire attention à cette pauvre Alice qui tentait de la garder stable. Le garçon serra son amie, il devait être mort de peur. Cependant, cela n'excusait en rien son comportement et le regard qu'il lança à Angélica : Préfet ou simple élève, il ne pouvait se permettre un tel comportement, même sous l'emprise de la peur, bien au contraire, il devait montrer l'exemple et garder son calme. La belle infirmière décida donc de reprendre le contrôle de la situation.
Elle passa près de Madelaine et l'aida à se relever. D'un coup de baguette, et elle nettoya le sol et regarda la jeune femme.

« Vas te nettoyer, et change toi, je m'occupe du reste. »

Angélica regard ensuite Sophie pour qu'elle reste à sa place et se tourna vers Alice pour qu'elle rejoigne la blondinette.
Elle se mit ensuite à côté d'Orween et le regarda, légèrement sévère. Sa voix cependant resta douce et calme, comme à son habitude.

« Orween, tout d'abord, bonsoir. Ensuite, Sally a besoin de repos. Elle est saine et sauve, sa vie n'est plus en danger. Alors, lâche la s'il te plaît. Elle doit dormir pour recouvrer ses forces. »

Délicatement, l'infirmière tenta de recoucher Sally. Elle regarda ensuite Orween avec compréhension.

« Aux vues de ta réaction, je me doute que ton comportement est dicté plus par la peur et la surprise qu'une méchanceté certaine. Cependant, ton statut de préfet en chef ne t'autorise en aucun cas à bousculer les infirmières ou à les regarder d'une façon si désagréable. Je ne t'empêcherai cependant pas de partir, par contre, je vais te demander de me laisser gérer les filles. Ici, c'est moi qui commande, je suis l'infirmière, c'est moi qui veille à la bonne santé des élèves, si j'estime que ce que tu fais y vas à l'encontre, je te le dirais. C'est ce qui se passe maintenant. »

Angélica marqua une nouvelle pause pour aller chercher une chaise spécialement pour la jeune homme. Elle la posa juste à côté de lui et le regarda.

« Et comme je ne te mettrais pas à la porte, je vais te demander de rester avec Sally. Comme Lian le fait avec Scarlett. Bizarrement, vous semblez tous les deux provoquer quelques choses de positifs chez les filles. Alors, assieds toi sur cette chaise et prends lui la main. Je ne veux cependant pas d'embrassades et autres cajoleries tant que tu n'en as pas l'autorisation. C'est bien clair ? »

Angélica posa sa main sur l'épaule du jeune garçon et lui offrit un sourire réconfortant. Elle le laissa ensuite et alla au chevet de Scarlett. Délicatement, elle déposa sa main gauche sur le front de la jeune fille et constata qu'il était encore un peu chaud. D'un coup d'Accio un torchon humide vint à sa main de libre, elle déposa ce dernier sur la tête de la petite rousse et sourit à ses assistantes.

« Alice, retourne auprès d'Orween et garde un oeil sur Sally. Sophie, continue de calmer Scarlett, je vous amène de quoi vous redonner des forces. »

Souriant gentiment, elle repartit à son bureau et remplit les tasses, dans lesquelles elle avait préalablement déposé des sachets de thé vert, d'eau bouillante. La très grande pièce s'emplit rapidement d'effluves appréciables. Angélica déposa ensuite chaque tasse sur un socle, puis le tout sur un grand plateau en argent. Elle prit ensuite la peine de déposer quelques cookies qu'elles avaient préparé quelques heures auparavant. Quand tout fut prêt, elle alla en apporter à chacun. D'abord à Lian et Sophie assis aux chevets de Scarlett. Elle décida même de laisser une tasse et deux cookies pour la jeune fille si elle se sentait la force d'avaler et de boire quelque chose.
Elle alla ensuite en distribuer aux deux autres qui s'occupaient de Sally, et en laissa pour la jeune fille.
Angélica s'assit ensuite sur une chaise entre les deux lits et les regarda, tour à tour, laissant sur les deux adolescentes un oeil maternel et bienfaisant ...

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Scarlett allait crier une nouvelle fois lorsqu’elle sentit qu’on l’attrapa par les épaules. Néanmoins, elle du cligner des yeux à plusieurs reprises pour que sa vue revienne petit à petit de se brouillard. Elle reconnut alors Lian lui demandant de se calmer et lui assurant qu’il n’y avait rien à craindre ici.

« Qu… A l’infirmerie ? Non… y’avait les strangulots sur nous et…»

Sa voix était encore toute tremblante et agitée, mais elle réalisa bientôt qu’elle avait du rêver de ce qui venait de leur arriver, car une infirmière arriva pour la calmer et lui expliquer à son tour où elle était. Elle réussit alors à reprendre une respiration normale, mais son regard était toujours aussi perdu. Néanmoins, elle finit par tourner légèrement la tête pour observer ce qui se passait autour d’elle. Elle se trouvait effectivement à l’infirmerie avec des vêtements secs et elle vit d’autres infirmières se déplaçaient. Trop d’agitation d’un coup. D’ailleurs, l’entrée précipitée d’un garçon la fit un peu sursauter, ne comprenant pas encore très bien ce qui se passait. C’est en le suivant du regard qu’elle se rendit compte qu’il s’agissait d’Orween et qu’il s’était presque jeté sur le lit voisin. Le lit ? Non, sur l’autre rouquine, celle qui était avec elle au lac : Sally. Est-ce qu’elle allait bien ? Elle aussi s’en était sortie ? Scarlett resta à les observer en désobéissant à l’assistante infirmière qui lui recommandait de s’allonger. Cette dernière essaya même de la forcer, sauf que même mal au point, Scarlett n’aimait pas qu’on lui dise quoi faire. C’est donc avec un geste –douloureux mais elle le cacha- de la main qu’elle écarta la dame de sa vue. Elle voulait vérifier que la jeune serpentarde allait bien.

« Est-ce… qu’elle va bien ? Ses blessures ? Le san…»

Elle voulu insister en demandant ce qui s’était passé ; informer que la rouquine avait perdu énormément de sang et qu’il fallait peut-être lui en donner. Comment étaient-elles arrivées jusqu’ici alors qu’elles étaient au lac ? Et encore d’autres questions, sauf qu’elle n’en eu ni la force ni l’occasion, car l’infirmière en chef Angélica se mit à réprimander le préfet. Mais grâce à ça, elle eut quelques réponses sur l’état de Sally. Elle était entre de bonnes mains maintenant. Elle esquissa un sourire rassurée et se laissa retomber sur l’oreiller en susurrant quelques mots.

« C’est bien rouquine, t’as tenu le coup. »

A cause de la fatigue, Scarlett eut l’impression de s’endormir, mais elle s’était à peine assoupie, car elle sentie très bien une main se poser sur son front suivit d’un torchon humide. Comment un simple chiffon mouillé pouvait faire autant de bien à sa tête ? Elle ne pu s’empêcher de sourire tout en ouvrant doucement les yeux et se reconnecter un peu plus à la réalité. Elle vit alors qu’Angélica revint leur déposer du thé et des cookies. Elle souffla alors un « merci », mais ne se sentit pas la force de se relever. C’est donc en restant allongée que Scarlett tourna la tête vers Lian.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? C’est étonnant. »

Scarlett essaya de faire semblant et de garder son fameux visage neutre et sérieux, sauf qu’elle était loin d’être au mieux de sa forme pour cela. Elle ferma quelques secondes ses yeux à cause de la lumière qu’elle avait étrangement du mal à supporter, mais elle se força tout de même à les rouvrir.

« Est-ce que tu es là depuis longtemps ? Tu sais… comment on est arrivé ici ? Et… ce qui s’est passé depuis ? »

Elle se demandait également qui avait été à son chevet à lui tenir la main au chaud, car elle n’avait pas rêvé. Elle était sûre d’avoir ressentie de la chaleur sur sa main. Cependant, elle ne préféra pas demander en se persuadant qu’il devait sûrement s’agir d’Angélica ou d’une des infirmières.

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… Pas tout compris.
Elle essayait d’attraper le bras de Lian quand elle fut entraîner contre une source de chaleur. Elle entendait parler, peut-être son nom, mais ça allait un peu trop vite pour elle et elle ne collectait pas les informations.
Il lui fallut un moment pour finalement reconnaître Orween qui l'avait prit dans ses ras. C'est bien, c'est ce qu'elle voulait. Qu'on la prenne dans ses bras. Elle enfouit son nez entre le cou et le col du garçon en fermant les yeux, elle ne supportait plus ces valses de couleurs qui ne voulaient rien dire. Puis ils piquaient, ses yeux. Si elle les avait ouvert à ce moment là, elle se serait certainement mise à pleurer et ça aurait fait tellement de bien. Mais pour une raison étrange elle ne voulait juste pas pleurer pour le moment. Si elle devait rester dans le flou pour être dans les bras du garçon, elle ne donnerait pas l'impression d'avoir retrouvé sa conscience.

Angélica l'infirmière vint cependant les séparer. Qu'il faisait froid en dehors de l'étreinte. Mais elle ne pouvait ni ne voulait se débattre. Il fallait aller mieux pare que ce mal de crâne la tuait pendant que ces formes devant ses yeux semblaient se moquer éperdument d'elle. Et elle commençait à comprendre ce que lui disait l'infirmière. Les bourdonnement, la sensibilité semblait s'effacer un peu. Assez, en tout cas. Et elle comprenait mieux le monde qu'il l'entourait, il ne défilait plus par séquences.
Elle entendit donc la fille du quidditch se réveiller. Elle tourna difficilement la tête sur le côté alors qu'elle sentait l'afflux de sang dans ses tempes. Elle esquissa un sourire, du moins, c'est ce qu'elle essaya de faire, si ça se voyait, ça, elle ne le savait pas, vers la jeune fille caché par le dos du gryffondor. Si elle est amie avec Lian alors tout va bien. C'est un bon gars. Elle tourna à nouveau le regard vers son griffon. Un regard un peu triste. Et toujours ce flou sur son visage. Mais elle avait fini par le reconnaître. Et elle était contente que ce soit lui qui soit là. Elle voulut lui dire quelque chose mais se trouvait trop honteuse pour dire le moindre mot.
D'un coup, elle regretta qu'il soit là. Elle n'aurait voulu qu'aucun de ses amis ne la voit dans cet état. Et c'était bien partit, elle ne connaissait pas la fille du quidditch et Angélica, bien qu'elle l'appréciait, était une véritable professionnelle. Puis Lian était arrivée. Puis Orween. Elle attendait maintenant que tout le dortoir gryffondor se précipite sur les portes, comme ça, on serait au complet.

Rictus mauvais. Dieu qu'elle se détestait. Même quand on venait l'aider, il fallait qu'elle fasse la gueule. Elle tourna le regard pour le concentrer vers le plafond. Elle aurait préféré être seule mais aurait été dévastée que les garçons s'en aillent. Saleté d'adolescence.
Elle se forçait à retrouver une respiration normale pour pouvoir se détendre et peut-être stopper son mal de tête. Mais alors qu'elle fermait encore une fois les yeux comme pour s'endormir, elle entendit la fille du quidditch parler à Lian. C'était assez troublant. Et elle avait l'air au moins aussi amoché qu'elle. Enfin, elle parlait, c'était un bon point. Elle n'avait pu sortir que des gémissements. Alors ça lui demanda un effort qui semblait surhumains et que sa gorge n'apprécia que très peu quand Sally tourna à nouveau la tête vers le lit de la fille du quidditch le regard larmoyant.

« ... Désolée... »

Elle hoqueta alors qu'elle se mit à pleurer, plaquant sa main gauche contre sa bouche pour s'empêcher de sangloter.
Ce qu'elle avait voulu dire, c'était qu'elle s'excusait d'avoir provoquer pour ça, de l'avoir mis en danger pour rien, c'était d'extérioriser sa culpabilité. Mais elle n'avait pu énoncer que la partie la plus importante du message.
Où sont les parents quand on a besoin d'eux ?..

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Question de vie ou de mort

Avec Angélica Lecter, Scarlett Neil, Sally Chapman & Orween Rosenbach

Tout va trop vite. Scarlett semblait ce réveiller lentement d'un affreux cauchemar, le regard trouble et l'air complètent paumé, elle s'était mise à scruter la salle avec affolement, ce débattant toujours un peu avant qu'une infirmière ne vienne la rassurer de sa voix calme et professionnelle. Elle tenait un discours assez anarchique, parlant de Strangulots, du lace et je ne sais quoi. Quelques secondes furent nécessaire pour qu'elle ce rende conte qu'elle était sur un lit à l'infirmerie.
Calme.. Fallait que je reste calme, on avait bien assez d'une demis hystérique et d'une à moitié dans le brouillard. Heureusement que les infirmière étaient efficace. L'une d'elle essaya de rassurer Scarlett qui n'en avait absolument rien à carrer, elle la repoussa même d'un geste de la main dans une grimace douloureuse, trop inquiète pour sa camarade rousse, elle refusant de ce coucher, demandant même comment elle allait et dans quel état elle ce trouvait... et bien sûr, c'est à ce moment là que quelqu'un déboula dans la salle comme une furie. Un éclaire blond, j'avais vaguement senti qu'on me tirais sur le bras en me beuglant quelques mots.. Un visage familier en face du miens, quelques secondes.. et encore.. Mais j'avais pus reconnaître Orween même s'il n'avait plus du tout son sourire habituel. Au contraire il semblait plus pâle que d'ordinaire, c'était assez étrange de le voir comme ça. Lui aussi avait envoyé valdinguer une infirmière avant de serrer la deuxième rouquine contre lui.
Je sais pas ce qui ce passe ici mais.. c'était clairement bizarre! J'avais à peine eu le temps d'ouvrir la bouche qu'Angélica s'était levé, le visage stricte et les yeux perçant.. je crois qu'elle n'avait pas vraiment apprécié l'attitude du préfet, même si celle ci était animé de bonne intention. Un petit sermon bien placé. J'avais l'impression de voire un gamin ce faire gronder par sa maîtresse.. ce qui était peut être le cas en faite. Je retenais un sourire moqueur.. c'était pas vraiment le moment de ricaner même si d’après la jolie soignante, aucune des des rousse n'était en danger.
Soulagement général.. Je sentais la pression descendre d'un cran, surtout quand Angélica pria Orween de bien vouloir rester auprès de Sally, que sa présence lui était bénéfique et qu'ils avaient l'air assez proche. Ça c'était la meilleurs.. Je fis mine de tourner la tête, toussant vaguement dans ma main pour dissimuler un sourire un peu trop amusé et une réplique qui mourrait d'envie de franchir mes lèvres.. "Comme la moitié des filles de cette école en faite..".. Mais bon. L'heure n'est pas à la plaisanterie! Et j'avais pas envie qu'Orween ce mette à bouder .. surtout qu'il avait l'air vraiment mal pour le coup..
Profitant que Scarlett s'était calmé pour m'adresser la parole, je m'assis de nouveau à coter d'elle, croisant les bras en posant mon regard sur cette dernière. Elle avait repris des couleurs, mais semblait toujours aussi fatigué et faible.. Je me moquais d'Orween mais je crois que je devais pas avoir meilleurs mine que lui sur le moment.. J'essayais de sourire malgrés tout, réfléchissant à comment j'étais arrivé là.. c'est vrais ça... comment?

- En faite .. le vieux grincheux de Garde chasse a déboulé à toute vitesse dans les couloirs en vous portants.. à moitié .. enfin.. tu vois quoi.. dans un sale état.

Je pense que les mots "moitié morte" n'étaient peut être pas utile ... C'était pas vraiment la peine d'inquiéter Orween, ni même de leurs rappeler qu'elles auraient pus mourir dans ce lac...

- Alors t'imagine bien que ça a fait le tour de l'école comme histoire! D'ailleurs ça a dus filer aussi vite que l'éclaire vus qu'Orween est la aussi.. Mais vous allez bien maintenant. Même Sally a eu le droit à son calin.

On prend tout ça au second degré, comme toujours dans les situation plus ou moins stressantes. Je ne savais pas réagir autrement qu'en dédramatisant tout ça.. C'était soit ça, soit je me mettais à courire partout en agitant les bras dans tout les sens sous le coup d'une panique hystérique. Ouais, je suis pas très doué pour le réconfort ni même pour les situations de crises...
Nouveau sourire plus ou moins gêné, après tout Angélica avait plus ou moins sous entendu qu'on devait être proche pour qu'elle réclame ma présence.. ça je l'avais pas oublié non plus.. du coup finalement c'était pas plus mal qu'Orween soit là.. je me sentais moins seul dans ce petit "malentendu". Le sinfirmière, redevenus calmes elles aussi, nous proposèrent du thé avant que Sally ne ce lève de nouveau, tournant la tête vers Scarlett avec une mine qui ferait fuir un épouventard.. j'avais pas remarqué qu'elle avait l'air aussi mal. Et je parlais pas que physiquement.. déjà que la voir aussi pâle, à moitié couverte de sang, d'éraflures et d'hématomes c'était pas évident.. mais alors quand en plus ses yeux ce baigne de larme et qu'elle ce met à sangloter silencieusement.. Ça fout un sacré coup. Un coup de batte aurait eu le même effet..
Y'avait plus vraiment de sourire sur mon visage, j'avais juste tourné les yeux vers Scarlett étant donné que c'était à elle que la Seprentarde s'excusait. C'était de nouveau une situation assez inhabituel. Glissant mon regard vers Orween, il semblait être le plus apte à venir consoler la petite rouquine.. quoi que je pense qu'un calin de Scarlett serait également la bienvenus.. Une façon pour la jeune fille de montrer à sa camarade qu'elle allait bien, et qu'elle n'avait pas à s'en faire..
Nouveau sourire pour faire bonne figure.. parce que sinon à ce train là on allait tous ce mettre à chialé.. c'était déjà le cas de Sally, Orween était à deux doigt de craquer.. quand à Scarlett, dans l'état ou elle ce trouvais je pense qu'il lui en faudrait pas beaucoup... Et moi si tout le monde ce met à chouiner bah je fais pareil!.. et c'était pas question.. Enfin bon.. si c'était devant Orween et les filles.. Je crois que c'était pas encore trop grave... J'attendis simplement que Scarlett ce lève, ou ce contente de quelques mots réconfortant.. Après ce serait un gros calin collectif même si les infirmières avaient interdit toute forme de cajolâge... On a jamais été des élèves très obéissant.. c'est pas maintenant que ça va changer.. Enfin.. du moins pour moi.

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