Réputation :
«
FitzRoy ? Ouais, elle est complètement frappée cette fille, avec ses cheveux roses, on se demande ce qu'elle fout à Serpentard... »
Atria, c'est la fille complètement bizarre qui traine à Serpentard depuis cette rentrée. La fille qui ne vous connait pas et qui vient vous demander pourquoi, pourquoi, pourquoi, sans cesse ! Atria, on la supporte, on l'adore ou on la déteste, mais avec ses grands yeux curieux, elle mets souvent mal à l'aise. La majorité du temps, on la prend juste pour une folle. Vraiment. Une tarée. Elle s'arrange souvent pour être au courrant des derniers ragots et elle va directement voir les intéressés pour tirer ça au clair. Du coup, on la regarde un peu d'un mauvais oeil...
Pourtant, ses amis la trouvent absolument géniale ! Elle est fun et a toujours un truc à dire ! Elle sait détendre l'atmosphère et sait tirer son épingle du jeu quand il faut ! Et puis elle est tellement
mignonne !
Projets :
Elle veut devenir Ministre de la Magie. C'est son rêve. Elle y tient. Et elle ferait
tout pour y arriver !
Famille :
La famille FitzRoy s'est toujours distinguée par son côté prétencieux et sûre-d'elle. A la toute origine, les FitzRoy sont issus du mariage d'un bâtard royal et d'une sorcière, et ils se targuèrent tous de cette distinction comme s'ils descendaient de Merlin lui-même. S'ils se comportent parfois comme tels, les FitzRoys n'ont jamais rien eu de Sang-Purs, malgré leurs nombreux mariages avantageux.
En résumé, la famille d'Atria s'est souvent et beaucoup divisée, mais le nom est resté comme marque de leur sang Royal, bien que très, très dilué.
Atria est donc une sang-mêlée, qui est la petite dernière de sa fratrie, arrivée bien après ses deux frères - au point qu'ils ont déjà tous deux terminé Poudlard. L'aîné a 24 ans, il est Auror, le second en a 19, il est parti étudier des Dragons. Ses parents sont bien vivants, sa mère travaille à Ste Mangouste, son père a un petit poste au Ministère. Ils vivent bien, et bien qu'elle soit la petite bizarrerie familliale, ils l'aiment bien.
Histoire :
Atria est née à Trent, au Nord de Londres. Petite dernière, elle est arrivée bien après ses deux frères, et a toujours été un peu gâtée. Curieuse et joueuse, elle était, et est toujours, un peu bizarre, même chez elle. Les FitzRoy, et encore plus de son côté de la famille, ont toujours été un peu marginaux. Néanmoins, elle a eu une enfance normale, au sein de sa famille de sorciers. Protégée par ses frères, elle se laissait bercer par leurs histoires à propos de dragons, de fées moldues et de la
grandeur de leur
illustre famille. Ils attribuaient à leur nom toutes sortes de faits grandioses, et les yeux de la petite brillaient, parsemés d'étoiles, à chaque fois qu'ils mimaient ces soit-disants scènes du passé.
A ses six ans, elle annonça :
«
Moi aussi, je ferais quelque chose d'incroyable, un jour ! »
Cela fit beaucoup rire tout le monde. Pourtant, sa mère la prenait très au sérieux. Elle répétait à qui voulait bien l'entendre que sa fille avait un
don, et qu'elle accomplirait de grandes choses. Pour affirmer un truc pareil, elle ne se reposait que sur une seule chose : son arrière-grand-mère aurait eu un don, hérité de ses ancètres. Des voyants, qui prédisaient l'avenir, dans leur famille. Bien sûr il était évident à ses yeux que sa chère petite avait hérité de ces prémonitions ; et bien entendu rien n'était prouvé, et elle-même n'en savait rien. Beaucoup disent que ce ne sont que des fables de bonne femme, et plutôt que de prédire l'avenir, Atria est surtout une très fine observatrice.
Peu avant ses dix ans, elle reçut un sortilège de son frère qui, du haut de ses dix-sept ans, était encore fantasque, imprévisible et toujours en train de tester des sorts. Malheureusement, le maléfice raté rebondit sur un mur, alors qu'Atria passait par le couloir : le jet de lumire la heurta, et elle resta sonnée pendant une heure entière. A son réveil, ses cheveux étaient devenus complètement
roses, et son frère était incapable de savoir ce qui s'était réellement passé. On lui promit que Ste Mangouste trouverait comment lui rendre sa couleur de cheveux, mais elle s'opposa fermement à l'idée.
D'abord, ses cheveux roses étaient juste magnifiques, et puis, comme ça, elle était
vraiment unique. Et ce fait la ravissait au plus haut point, tant et si bien qu'après moults examens à l'hopital magique, elle fut autorisée à garder cette couleur, puisque le sort était désormais innoffensif. Son frère, en revanche, eut l'interdiction totale d'expérimenter quoique ce soit si quelqu'un d'autre se trouvait à la maison. Et l'incident fut clos.
Quelques semaines après, elle annonça :
«
Je sais ! Je serais Ministre de la Magie ! »
On rit beaucoup ce soir-là, mais dans ses yeux brillait une lueur déterminée.
Puis, elle entra à Poudlard. Sous le regard médusé de l'assemblée, et à la stupeur de ses parents quand ils l'apprirent, le Choipeaux s'exclama :
« SERPENTARD ! »