[Fin Mai] Breath and Life (Lamby Artefact)

∞ Breath and Life

Lamby Artefact

Le 25 Mai 1943, dans la journée.

Deux semaines déjà, deux semaines depuis cette nuit désastreuses. Deux semaines à rester chez moi, cloîtrer entre quatres mures à attendre. Attendre quoi? Je n'en sais rien.. simplement essayé de me faire oublier de gens qui ne soupçonnent peut être même pas mon existence. Les premiers jours, c'est l'angoisse qui rongeait silencieusement. Et si quelqu'un avait parlé? La peur que des Aurors surgissent chez moi ne m'avait pas quitté une seule seconde, de plus, l'entêtement de Pearl à rester ici n'avait pas vraiment arrangé les choses. Peut être que je m'inquiétait trop. Non, c'était certain que je m'inquiétais trop... Quelle réaction aurait elle eux si je m'étais fait emmener à Azkaban? La pire surement. Elle qui était si fragile en ce moment, et cela, même si elle refusait catégoriquement de l'admettre. La fatigue, ce stresse permanent, tout ça n'avait rien de bon dans l'état ou elle ce trouvait. Heureusement, rien de grave en s'était produit, nous étions resté des jours entier seul chez nous, attendant que les jours s'écoulent et qu'ils emportent avec eux nos peur et nos angoisses.

Une semaines passé, l'ambiance s'était nettement détendu. Quelques nouvelles par ci par là, quelques ordres, rien de plus. Le silence. Il fallait faire profil bas, rester discret, ça c'était dans mes cordes, j'avais repris mon activité d'Apothicaire, personne au village n'avait semble t-il remarqué mon absence furtives, les plus curieux avaient supposé des vacances, du repos ou simplement quelques détentes avec la future maman. Les gens d'ici ne sont pas trop curieux, ou alors ils le cachent extrêmement bien. Quoi qu'il en soit la pression était retombé, laissant place à la fatigue autant physique que morale. C'était peut être trop en si peau de temps, ou peut être était ce le poids des responsabilités qui commençait à ce faire plus concret. C'était la première fois qu'une action planifiée pour "le plus grand bien" finissait par un tel échec, c'était aussi la première de cette envergure. Les causes engendrées par mon appartenance à ce rang me paraissaient nettement plus réelles, le danger aussi. Ça plus l'idée que dans quelques temps, un enfant verrait le jour, je crois que je perdais peut être un peu trop le contrôle des choses.
J'avais horreur de ça. Le sentiment que tout nous échappe, l'incertitude qui nous tiraille et nous fait douter. Il fallait que je garde la tête froide, surtout maintenant, je ne connaissais qu'un moyen de m'échapper de tout ça, le seul que j’avais toujours eux d'ailleurs. Partir loin d'ici, dans un autre monde.

J'avais pris ma journée, laissant Pearl rejoindre son amie en ville ou vaquer à ses occupations, elle savait que tout comme elle, j'avais besoin de me ressourcer par moments, surtout en ce moment ou j'avais l'impression d'être à deux doigt de la crise de nerf. C'était mieux pour tout le monde. Une journée dans cette autre monde, le coeur de la foret de Dean.
Ici vivait une femme, une femme qui aurait très bien pue naître nymphe tant elle était en harmonie avec la nature. Une nature qu'elle semblait avoir accordée avec son âme. Foret mystérieuse, envoûtante et fascinante, hors du temps, hors du monde. J'avais beau la connaitre, je m'émerveillais toujours autant à l'approche de son cocon de vie. Un nid qu'elle s'était fait et qu'elle ne voulait plus quitté même s'il ce trouvait perdu, loin de beaucoup de choses. C'était bien son genre ça, et en y réfléchissant je ne la voyais pas vraiment ailleurs qu'entourer d'arbres et de toutes sorte des verdures plus ou moins magique. Elle aurait été bien trop malheureuse en ville.

Arrivé à la lisière, minuit s'était rué vers les arbres ce roulant au sol dans les fleurs sauvage avec une tel joie que je l'aurais presque entendu rire aux éclats. Déjà arrivé que l'esquisse d'un sourire ce dessinait sur mes lèvres. Je me sentais comme un enfant qui retrouve son foyer après des mois d'absence. La joie, l’excitation, mais aussi le sentiment de sécurité, le réconfort de voir que tout est comme avant et que rien ne changera.
Je n'avais pas prit la peine de l’informer de ma venue, je crois que je n'avais jamais prit cette peine d'ailleurs, un peu comme si je n'en avait jamais eu besoin, étrangement, elle semblait savoir parfaitement à l'avance le moment exacte ou j'allais arrivé, un peu comme si je ne la dérangeait jamais vraiment. Comme aujourd'hui.
Une fois prêt de sa clairière, je pouvais distinguer sa chaumière plus loin, la fumée qui s'en dégageait m'indiquait qu'elle devait être chez elle, peut être au travail d'ailleurs! J'avais hâte de lui faire part de ma nouvelle création, certain que ça allait la fasciner au plus haut point! On avait surement beaucoup de choses à ce dire, ce n'est d'ailleur qu'a cet instant que je me rendis compte que je n'étais pas venus depuis une éternité, ça m'avait vraiment manqué.

Minuit s'était mit à courire, aboyant après des papillons avant de ce diriger vers la maison. Comme toujours, il voulait être le premier à annoncer notre arriver, un peu comme s'il voulait me voler la vedette ou simplement une façon de me dire de me dépêcher un peu. Le grand berger hollandais fit quelques allez et retour entre la maison et moi, sautant, bondissant roulant à tout bout de champ visiblement combler d'être ici.
Il était pire que moi par moment.

❝Est ce qu'il y'a quelqu'un?

C'est dans un sourire que j’avançais encore vers la porte, sifflant Minuit qui était parti à la chasse aux écueil ou je ne sais quoi. Jusque là je n'avais ni vus, ni entendue mon amie. Peut être était elle parti dans la foret, ou simplement attendait elle prêt de son chaudron, occuper à couver une de ses préparation des yeux sans même avoir fait attention à ma venue.

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Lamby Artefact

Le 25 Mai 1943, dans la journée.

C'est minuit qui trouva nos ôtes le premier. Le grand berger hollandais avait senti l'arrivé de son compagnon canin et s'était ruée à sa rencontre. Ils avaient l'air de s'apprécier ces deux là. Ils ce seraient peut être sauté au cou s'il avaient étaient humain plus qu'animaux. Quelque part c'était un spectacle assez réjouissant, les chiens sont capable de sentiments si fort, ils n'ont pas besoin de reconnaissances, ils ne cherchent pas la gloire ou la richesse, ils sont d'une fidélité sans égale en échange d'une simple caresse. Peut être que certain d'entre nous devraient prendre un peu plus exemple sur eux.
Si Diego était là, la maîtresse des lieux ne devrait pas être bien loin. Il fût suivie d'un petit groupe de fée portant de grosses couronnes de fleures. Mon regard suivait les petit être volé avec une certaine peine jusqu'a ma tête. Au dessus de ma tête en réalité, elle laissèrent tomber les couronnes sur mon crâne ce qui provoqua l’hilarité de Lamby. Elle même était joliment décoré d'une parure florale rouge qui lui donnait l'air un peu plus étrange que d'habitude, une vrais nymphe des bois, ses cheveux de feu en broussailles, la peinture bleu sur son visage et l'éternel aura de folie douce qui ne la quittait jamais. Elle tournait autour de moi comme pour admirer le chef d’œuvre, souriante, moqueuse sur les bord.

❝Quelle délicate attention , je dois avoué que ça te va mieux au teint qu'à moi.

Je gardais néanmoins les fleurs qui s'étaient agglutinées sur ma tête. Il n'y avait qu'ici que je pouvais paradé avec un tel accoutrement sans m'en soucier. D'un coup de baguette, je m'étais moi aussi fait collier et bracelets aussi superbe que ceux de mon amie. Nous étions ainsi tout les deux assorti, pour la plus grande joie de ses amies les fées. Je suivais notre ôte jusque dans la petit chaumière, laissant Minuit dehors en bonne compagnie.

❝Oh du thé c'est parfait. Je prend un peu trop de remontant ces derniers temps...

Dans un léger soupir je m'étais assis sur une chaise libre, profitant du calme qui régnait ici. C'était toujours aussi apaisant, loin de tout, à la croisée d'un autre monde.

❝Ça fait longtemps, j'aurais due revenir te voir plus souvent. J'ai été  assez occupé... toi aussi peut être ?  Tu as l'air en pleine forme en tout cas.

Ce qui ne devait probablement pas être mon cas même si je m’efforçai de garder mon sourire, les cernes qui noircissement mes yeux et mon teint trop fatigué ne bernaient personne.

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Lamby Artefact

Le 25 Mai 1943, dans la journée.

J'étais entré dans sa tanière, l'endroit avait l'air tout aussi fou que sa propriétaire, d’immenses piles de livres parsemaient la pièces et semblait tenir debout par le simple artifice de la magie. Je m'attendais presque a me retrouvé ensevelis sous les bouquins à chaque fois que je frôlait une de ces grandes colonnes de feuilles et de mots. Elle avait disparue l'espace d'un instant, regagnant sa cuisine pour y préparer le thé qu'elle apporta ensuite sur la table basse. Je pouvais voir qu'elle ne s'était pas contenté de la théière et de deux tasses. Comme toujours il y avait quelques gourmandises qu'elle avait certainement fait elle même. On avait presque l'aire de deux ménagères qui ce rendent visite le dimanche pour manger des gâteau autour d'une tasse de thé. On était pas si loin que ça de cette image en fin de compte, mais les potions posées elles aussi sur le plateau nous ramenaient bien vite à ce contexte plus complexe qu'une séance de commérage entre deux amis. Je n'avais pas retenus le sourire qui s'était dessiné sur mon visage. Elle avait remarqué mon état, et c'était sa façon de venir m'apporter son aide.

❝J'ai l'air si mal en point que ça ?

Je savais que oui, je n'avais pas besoin de me regarder dans un miroirs pour savoir que je devais plus m'approcher d'un déterré que d'un homme qui respire la santé.  Je prit la tasse volontiers, appréciant la chaleur de celle ci et le parfum boisé qui s'en échapper Le simple fait de me tenir ici m'apaisait déjà, elle devait s'en douter. Et puis ça devait lui faire plaisir à elle aussi quoi que la compagnie des fées ne semblait pas lui déplaire.

❝Heureusement que je suis là pour venir te voir alors.

Je m'étais permis un sourire, comme si j'étais le seul à venir ici simplement par plaisir ou envie. C'est vrais qu'elle n'était pas vraiment le genre de femme mondaine qui aime passe sa vie à recevoir tout un tas de convives simplement pour passer le temps. C'est pour ça que j'aimais beaucoup cette maison, on y était vraiment loin de tout le reste, un monde secret dans le monde sorcier lui même dans le monde moldu. Ça devenait compliqué mais j'aimais bien cette image. Ici au moins, tout le reste n'avait plus d'importance, tout les événements dehors restaient dehors et par merlin, j'avais besoin de les oubli l'espace de quelques heures.

❝Oh. Tu sais.. Le monde dehors devient un peu plus fous chaque jours. J'ai l'impression de ne plus vraiment savoir pourquoi je fais tout ça.

Elle ne devait pas savoir ce qu'était « ça » même si elle s'en doutait un peu elle avait la délicatesse de ne jamais demander. Je ne lui en serais jamais assez reconnaissant pour ça d'ailleurs. Par moment j'avais l'impression que ma vie ne tournait plus qu'autour de ces « convictions ».

❝Enfin, ici au moins tu es a des kilomètre de tout ce bordel. Ne change jamais ça. Mais merci de demander. Ces temps ci tout vas beaucoup trop vite... d'ailleurs j'aurais peut être dus t'écrire pour t'annoncer ça mais je crois que quelque part j'attendais de te voir pour le dire.

Je pris une simple gorgé de thé histoire de laisser quelques secondes de suspense. Elle était sûrement ce qui ce rapprochait le plus d'une « famille » pour moi. Je n'avais personne à qui annoncer la bonne nouvelle.

❝Bientôt il y aura un petit Marshall qui gambadera partout.

Moi même j'avais du mal à me faire à cette idée. Quelque part, le dire de vive voix à quelqu'un rendit la chose plus concrète... J'attendais la réaction de mon amie avant de poursuivre avec plus de précision.

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Lamby Artefact

Le 25 Mai 1943, dans la journée.


Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Lâcher ce genre d’informations à Lamby pouvait avoir un bon nombre de réaction, mais j'espérais sincèrement qu'elle en soit heureuse. Que quelqu'un d'autre que Pearl me dise que c'était formidable m'aiderais vraiment à chasser les appréhension qui ne faisaient que grandir de jours en jours. Après un bref silence durant lequel elle m'observera un brin étonné, elle ce mit finalement à sourire. J'étais rassuré qu'elle prenne bien la nouvelle, c'était peut être la seule personne au monde qui aurait put définitivement me convaincre que ce n'était pas une bonne idée. Elle accueillait la nouvelle avec une tel joie que je devais bien me convaincre que c'était sûrement une bonne chose.. mais elle avait mit le doigt en plein sur le problème..

❝Tu sais .. sincèrement, je me voyais jamais devenir père.. ou n'importe quoi d'autres. Avoir des enfants... Je me suis toujours dit que des gens comme .. finissaient seul.

Je crois qu'une parti de moi le pensait toujours. Lamby était comme moi, parfaitement conscience du sang qui coule dans nos veine, traînant une maladie que beaucoup ce contentes de taire ou d'ignorer. La folie ne ce soigne pas, même chez les sorciers. Si je me réveillais un matin en délirant, parlant seul ou enclin à de l'agressivité, seul, ça ne faisait de tord qu'à moi même. Avec une famille c'était autre chose, et c'était pire de ce dire que notre progéniture puisse finir de cette façon également. Un voile sombre obscurcissait mes pensées, quelques secondes ou les souvenir toujours douloureux d'une enfance chaotique. Ce n'était pas le moment de ce laisser allez à quelques mélancolies. Aprés tout comme l'avait si bien fait remarqué Lamby, le temps du changement approchait.
Elle n'avait pas idée à quel point ses dires étaient juste.. ou peut être qu'elle le sait justement. Elle était de celle qui ne prennent pas parti dans cette guerre de l'ombre. Elle était pourtant au premier rang, mais elle devait ce refuser à faire un choix, elle était au dessus de ça en quelque sorte, par moment j'aimerais pouvoir avoir sa visions des choses. La vie serait sûrement plus simple.. Plus étrange et improbable.. Complexe dans sa simplicité. J'avais posé ma main sur la sienne dans un autre sourire sincère pour lui témoigner mon affection à elle qui bénissait déjà cet enfant.

❝Il sera là sûrement quelques temps après la rentré.. Je dois avouer ne pas être très expert en ce qui concerne les grossesses tu vois... C'est même le premier véritable enfant que je vais connaître... Quand à la mère, peut être que tu te rappelle d'elle. Pearl Byron.

D'aussi loin que je me souvienne elle n'avait jamais vraiment apprécié les filles qui me portaient trop d'attention. Mais Lamby c'était spécial après tout, et ça durait depuis presque la nuit des temps.. enfin ça ne changera rien au fait qu'elle voit certainement toujours mon amie d'un mauvais oeil... J'osais à peine songé à cette future rencontre.

❝C'est arrivé un peu.. comme ça. On ce fréquentait et puis je dois dire que ça fait un moment qu'on ce tourne autour.. Alors c'est arrivé.. et .. enfin tu sais comment ces petits êtres sont fait.

Je m'étais mis à rire en regardant ma vieille amie. Il est certain qu'elle avait fréquenté assez de messieurs pour tout connaître de ces rudiment de la vie, peut être même des femmes à ce qu'elle laisse sous entendre par instants. Elle semblait un peu inquiète sur l'instant, comme si elle craignait que cette nouvelle ne nous sépare un peu plus, c'est vrais que ces temps ci tout m'occupe trop et me tourmente d'avantage, mais jamais je ne pourrais simplement l'oublier.

❝Bien sur que je te le présenterais ! Comme si la question avait besoin d'être posée. Tu es de la famille, pour rien au monde je voudrais qu'il échappe à la joie d'avoir une tatie des bois au potions magiques et fée des arc en ciel.

Je suis presque certain qu'il ou elle lui trouvera un surnom dans ce genre là. Je voyais déjà Lamby lui montrer tout un tas de choses dont elle a le secret, lui parlant des esprits qui nous entour et l'initiant au chamanisme qui sait. C'était bien son genre ça.. Mais peut être qu'un jour les rôles seraient inversé. On parlait de moi, mais pas d'elle, elle aussi devait avoir beaucoup de choses à me dire depuis le temps qu'on ne s'était vus.

❝Enfin.. il n'est même pas encore né de toute manière.. Nous avons le temps avant cette rencontre.. Parlons de toi maintenant. Comment vont les affaires ? Les Auror redoublent de prudence ces derniers temps, ils jugent utiles de venir casser les pieds à toutes personnes potentiellement dangereuses ou trop utile. Une désempoisonneuse de ton talents, j'espère que personne n'est venus faire trop de zèle avec toi.

Ces temps ci, force des ténèbres ou autorité ministériels avaient tendance à en faire un peu trop pour atteindre leurs objectif ou simplement obtenir des résultats. Heureusement que je n'étais pas établis à Londres.. Un apothicaire de campagne c'est moi alléchant sans doute, et tans mieux pour moi. J'espérais que soit aussi le cas pour Lamby.

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Lamby Artefact

Le 25 Mai 1943, dans la journée.


Le changement d'ambiance fût assez radicale. Elle qui riait au éclat depuis l'annonce de cette nouvelle, voilà que son sourire glisse sur son visage et que l'éclat de malice dans ses yeux s’éteint pour laisser place à une ombre. Je ne savais pas encore de quelle ombre il s'agissait, la demoiselles semblait soudainement lasse, un peu ailleurs comme si elle ce remémorer des événements qui ne lui plaisaient pas. Je ne pensais pas qu'elle aurait réellement des problème, l'éventualité que ce soit le cas m'avait bien sûr effleuré l'esprit, mais au fond de moi je crois que je préférais croire qu'elle était loin de ces manigances et des la guerre interne qui ronge le monde des sorciers. Si même Lamby n'est plus à l’abri de tout ça, c'est que le monde va vraiment mal.
Je m'étais un peu redressé sur mon siège en finissant la tasse encore brûlante qu'elle m'avait servie. Mon attention était toute tourné vers ses paroles, pour être certain que je n'en perdrais pas une miette. Je savais qu'elle s'était établie Au chemin de traverse, enfin, non loin, je n'avais pas vraiment l'occasion d'aller la voir ces temps ci. J'aurais peut être dus prendre le temps de le faire... Même si ça n'aurait pas empêché tout ces gêneurs de venir  lui tourner autour. Elle devait les déranger, je ne sait pas en quoi, peut être parce qu'elle ne pouvait simplement pas être neutre, elle avait un pied dans l'ombre un autre dans la lumière, ça en gênait plus d'un. Avec nous ou contre nous. C'est aussi simple que ça ?

Je soupirais un peu, désolé d'entendre qu'elle avait subit ces « accidents ». De l'intimidation plutôt que de simples vandalisme, ces Auror devaient le savoir, mais ils n'en avaient peut être rien à faire, ou alors c'est une belle bande d’incompétent.. un peu des deux sûrement.

❝Y'en a qui n'ont vraiment que ça a faire...

Elle ce resservait une tasse avant de poursuivre. Ce qui semblait l’embêter le plus ce n'était ni les lettres, ni les accidents.. Mais la présence d'un Auror . On lui avait attribué un Auror rien qu'a elle ? Quelle chanceuse ! J'en souriais brièvement mais cette nouvelle n'avait rien de réjouissant.. Mais c'était amusant de voir qu'elle pestait contre cette nouvelle, d'autant plus qu'elle semblait connaître là dite personne.

❝Comment ? De qui tu parle ?

Je m'étais approché d'elle. Si elle le connaissait c'est forcément que son nom allait m'être familier, sauf si elle l'a rencontré ailleurs. La curiosité me piquait soudainement, j'essayais de me remémorer tout les nom, cherchant qui aurait bien put devenir Auror.. Il ne devait pas être le plus grand génie du monde vus sa façon de parler de lui. Lamby était au bord de l'explosion, spectacle assez amusant, ils ne sont pas beaucoup à pouvoir prétendre la faire soupirer à ce point. J'étais d'autant plus curieux de savoir la vérité.

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Lamby Artefact

Le 25 Mai 1943, dans la journée.


Elle sembla chercher quelques secondes, fouillant ses souvenir comme si elle voulait prendre soin de choisir chaque mots qui sortirait de sa bouche. Elle parla tout d'abord de Poudlard, de certaines rumeurs qui y circulaient à notre époque. Elle mentionna un homme, un garçon plutôt, celui qui avait faillit ce faire renvoyé à cause d'une bagarre. J'avais tout de suite pensé à Artur. C'était son genre, je ne comprenais pas ce besoin qu'il avait de ce battre sans arrêt, cette violence qu'il n'arrivais qu'a exprimer avec son agressivité. Mais lui, il a réellement été renvoyé, le garçon de son récit lui, y avait échappé de justesse. Un lion qui plus est.. Un sourire s'étira sur mes lèvres en me remémorant ces années. Gryffondor contre Serpentard, une sorte de conflit éternel.. mais je ne m'étais jamais senti concerné par ce problème personnellement... Il faut croire que ce n'est pas le cas de tout le monde. L'histoire de Lamby me disait vaguement quelque chose, mais ce n'est qu'en entendant le nom de cette personne que ma mémoire revient à elle.
Je ne m'était pas attendu à ce nom.

❝Quoi ?

Ma voix était calme, quoi qu'un peu froide d'émotion. Je ne sais pas ce qui était le plus difficile à croire. Que cet homme soit devenus Auror, ou bien qu'il débarque de nouveau dans la vie de Lamby. Je ne l'avais jamais revue depuis l'époque de Poudlard, ce qui remonte déjà à une bonne dizaine d'année. L'image de ce garçon à la peau anormalement blanche me revint, tout comme celle de ses yeux, rouge de colère et d'indignation. Maintenant je me souvenait mieux de lui, malheureusement, ou heureusement.. je ne pouvais pas me qualifier comme étant un ami, ou même une connaissance, ou quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Lamby restait silencieuse, je pouvais comprendre que le retour de cet homme ne l'enchantais pas, ça n'avait d’ailleurs rien d'amusant. Ils ce sont rencontré ailleurs, il y a longtemps, elle m'avait vaguement raconté leurs aventure dans quelques lettres. Sans entré dans les détails, je compris bien vite qu'ils étaient proches, un peu trop peut être. Lamby n'aimais pas vraiment les attaches, du moins, celle qui impliquent sentiments et relations charnel, celle qui vous emprisonne à l'autre. Certain ne supporte pas ces chaînes, ils veulent ce sentir libre, encore et toujours, et c'était le cas de Lamby. Pourtant cette homme, il l'avait marqué au fer. C'est pire que des chaînes. Il avait laissé sur son cœur, sur son âme et même sa chaire, une marque qu'elle ne pourrait jamais effacer. Elle pouvait la masquer, l’ignorer par moment, mais elle devra vivre avec pour toujours.
Nous n'avions jamais vraiment parlé de ce qui s'était passé là bas, c'était douloureux pour elle, je ne voulais pas l'accabler un peu plus, et puis le temps à passé, l'histoire s'est estomper jusqu’à n'être qu'un souvenir.. un souvenir qui ressurgit brutalement en ce belle après midi.

❝Pourquoi lui ? Tu devrais demander à changer. Il y a sûrement tout un tas de crétins bien trop content de ce voir confier une mission...

Auror. J'en aurais craché de dégoût si je n'avais pas eu un minimum de savoir vivre. Ils engagent vraiment n'importe qui, elle avait raison sur ce point là. C'était inquiétant de voir de tel énergumènes dans les rangs du ministère, des idiots et des sauvages.. Quelques prétentieux aussi, un bon nombre d'incapable également.. Une chose est certaine, jamais je ne laisserais l'un d'entre eux venir me coller l'arrière train dans la boutique.. Je me demandais même comment elle pouvait tenir.. Si ça ce trouve elle n'y arrivait pas.

❝Ça ne te gêne pas qu'il soit là.. je veux dire.. Après ce que vous avez vécus... J'espère que tu lui a mis une sacrée raclé..

Il le méritait certainement.. Je l’aurais fais à sa place, mais Lamby était plus délicate que moi, du moins par moments.. Et peut être que cette nouvelle rencontre l'affectais plus que ce qu'elle voudrais laisser croire..

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Lamby Artefact

Le 25 Mai 1943, dans la journée.

Quelle malchance. On a parfois l'impression que le destin s'acharne, ou ce plaît à nous jouer des tours qui ne font rire que les autres, car Lamby ne devait pas vraiment rire de ce « hasard ». J'avais encore du mal à y croire et ne pouvait m’empêcher de penser que si mon amie à la chevelure de feu n'avait pas été si têtue dans sa prise de « parti » on lui aurait certainement envoyé quelqu'un de beaucoup plus agréable et compétant.. La vie est bien faite y parait, encore une belle preuve que non, de plus, l'homme était loin d'être de bonne compagnie. J'haussais légèrement les sourcils en l'entendant dire qu'elle le soupçonnait d'avoir peur qu'elle lui nuise, comme si elle allait essayer de ce mettre en travers de sa route, l’empêcher de gravir les échelons de la gloire en lui rappelant quel brute et quel homme dangereux il pouvait être. Il avait du soucis à ce faire c'est vrais, ce mettre Lamby a dos était une bien belle erreur. Je souriais à cette idée, amusé par sa propre exaspération vis à vis du comportement de son nouveau garde du corps.

❝ Tout ces Aurors qui ne pense qu'à leurs propre gloire.. Ils en deviennent complètement fous... Et qui plus est ... a quel prix.. c'est eux qu'on devrait enfermer.

Elle aussi avait l'air dégoûtée par la manière qu'avaient certain pour accéder aux plus hautes sphères de notre société. Être reconnu. Aimé. Adulé. Certain vendraient leurs mère et piétineraient la concurrence sans même que ça ne leurs pose un quelconque soucis de conscience.

❝ Tans que c'est « pour le bien ».... On ce demande bien qui ils servent au fond.. Leurs propre intérêts ? Un ramassis d’égoïste qui passe son temps à envier les autres tout en rêvant d'être la plus grosse pointure du département. Tout ça pour quoi au finale ? .. par Merlin que les Aurors m’énerves !

A trop en parler j'avais finit par m'emporte, levant les yeux dans un soupir las et exaspéré. Je n'avais pas souvent l'occasion d'avoir ce genre de discours, ou du moins de l'avouer franchement. Pour la plupart des gens, ou plutôt, des moutons de ce monde, critiquer les Auror s'affilie rapidement à critiquer le Ministère, et donc le Ministre, et donc les lois et tout ce qui est moralement acceptable. Lamby n'avait pas cette bassesse d'esprit, elle était capable de comprendre ce qui m'agaçait dans ce « rang » si spéciale. Cette suffisance qu'ils ont de croire qu'ils sont les seuls à pouvoir juger ce qui est bien ou mal, pire, accuser, montrer du doigts sans même savoir.. Des hommes d'actions pour qui la réflexion relève trop souvent du détail.. j'étais donc ravie de voir que Lamby lui en faisait voir de toutes les couleurs, enfin, à sa façon. Je m'étais permis de rire, reposant la tasse avant de fouiller dans ma besace à la recherche d'un petit quelque chose que j'avais amener pour elle.

❝ Oh je te connais assez pour imaginer tes exploits farfelus.. mais assez parlé de lui, il va nous gâcher la journée et je n'ai que trop peu de temps libre en ce moment pour le gaspiller avec ce genre .. d'individus ! J'ai là quelque chose de beaucoup plus intéressant...

Comme pour coupé cours à cette discutions, j'avais sorti une fiole bouché contenant un liquide transparent dégageant une fumée à peine visible à l’œil. Je la maniait avec une extrême précaution, veillant à la poser avec délicatesse en face de mon amie sous son regard certainement curieux et avide de questions.. d'abord.. L'observation. J'avais envie de la tester un peu, de voir si elle allait trouver ce que contenait cette fiole sans que je lui dévoile le moindre indice... tans qu'elle ne l'ouvre pas pour la renifler.. tout ça s'annonçait amusant.








[Hrp : Désolé du temps de réponse :'D j'ai eu la flemme avant de partir en vacance mais t'en fais pas je vais reprendre un rythme normal maintenant ^^ Talli devrait arrivé bientôt aussi du coup x) ]

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Lamby Artefact

Le 25 Mai 1943, dans la journée.

Je savais que ce cadeau serait une bonne idée. Un cadeau empoisonné, littéralement, mais c'était le genre de petite choses qui plaisait à Lamby. Elle avait l'esprit assez tordu pour apprécier la chose, le plus étonnant était certainement qu'elle craignait les poison tout autant qu'elle le adore, du moins c'est ce que je me plaisais à croire. Elle prit la fiole entre ses mains avec une extrême précaution, l'observant sous tout les angles avec cette lueur curieuse dans le regard. Lamby était sûrement la personne la plus douée quand on parle de poisons, elle l'était même plus que moi, je n'avais pas honte de l'avouer, je faisait figure de savant fou à coté d'elle, même s'il fallait une part de folie pour faire ce qu'elle faisait. On ne pouvait pas correctement guérir un poison si on le comprenait pas. Lamby faisait parti de ces personnes assez censé pour comprendre que la vie n'est pas simplement noir ou blanche, pas une seule seconde elle ne ce permettait un jugement, ses yeux croisèrent les miens quelques secondes, peut être espérait elle que je me trahisse par un geste ou un sourire. J'avais effectivement sourit à la situation. La demoiselle avait ses manière bien à elle,  dansant d'un pied à l'autre vers ses livres pour en tirer un gros ouvrage. J'avais la naïveté de croire qu'aucun livre ne pourrait l'aider, pourtant j'aurais dus savoir que sa curiosité n’avait pas de frontière.

Elle feuilleta quelques instant les pages de ce livre, j'avais du mal à retenir mes sourie, finissant la tasse de thé avant qu'elle ne revienne me voir dans un éclat de rire tonitruant. J'avais eu raison de croire que ce cadeau lui plairait. Mon rire accompagna le sien quelques secondes, elle me prit dans ses bras en taquinant quelques mèches de cheveux, son sourire ne tremblait pas, il était sincère et amusé, par moment j'aimerais vraiment être dans son esprit pour y comprendre ses pensées. EN temps normal, tout le monde, du moins, toutes personnes à peut prête seine d'esprit, ce serait senti obligé de me faire une remarque, même minime. Mais Lamby elle, ce contenta de trouver mon énigme et s'en intéressa même au delà de ce que les limites de la curiosité pouvaient excusé.

❝ Bravo, je devrais savoir que rien ne t'échappe quand on parle de poison. Mais j'avoue que je pensais avoir été original en fouinant dans les inventions Moldu. On ce ressemble trop ça devient difficile de te surprendre ! Quoi que j'espère que l'invention te plaît, même si, effectivement, je me suis beaucoup inspiré des divers travaux « scientifique » des Moldu.

J'étais démasqué mais pas moins déçus. Elle avait cette curiosité dévorante qui me rendais presque fier de mon œuvre. Je lui repris la fiole des mains pour la faire tourné entre mes doigts, observant la légère brume blanchâtre qui tournoyait à l’intérieur. J'allais lui confier mes secrets à propos de ce poison, en me gardant bien de préciser que je l'avais déjà expérimenté sue des êtres vivants, même si elle ce doutait de la chose, lui avouer de vive voix était tout a fait différent que de le supposer.

❝ En réalité je n'ai pas vraiment eux besoin de le modifier. Ce poison est parfait. Il est volatil, incolore, inodore, il tue en quelques secondes, c'est impossible de s'en guérie à moins de s'injecter un contre poison avant d'entrer en contacte avec le dit poison... C'est fascinant de voir ce que l'homme est capable de faire. Je dis homme, mais je devrais surtout dire Moldu. L'art des potions et donc des poisons n'est absolument pas rependu chez les Moldu.. et pourtant, ils crée la mort en flacon. Même moi je suis obligé d’admettre que je suis assez impressionné. Tu imagine le travail que ça a due demander.. J'ai réussit à le reproduire assez fidèlement mais avec les outil dont disposent les sorcier, c'est presque trop simple.

Je reposais la fiole sur la table avant d'observer quelques secondes mon amie. Je n'allais pas aborder la question pointilleuse que soulevait cette « création », celle qui nécessite de ce justifier. Pourquoi avoir crée ça ? Pourquoi avoir ne serait ce que songer à le faire ? Une curiosité morbide ou simplement, un besoin de le faire. Lamby ne poserait jamais ce genre de questions, et c'est bien pour cela que notre relation s'est toujours montré si fusionnel et  unique. On pouvait parler de tout sans que ça ne dégénère sur des disputes ou des leçons de morale. C'est ce dont j'avais le plus besoin ces derniers temps.

❝ Tu ne t'es jamais demandé pourquoi l'être humain excelle toujours en matière de destruction ? J'en tendu des choses sur la guerres. Des armes capable de rasez des villes entières. Pour le moment ça ne ressemble qu'a des délire fanatiques.. mais qui sait, peut être qu'un jour ça arrivera, et ce jour là plus personne ne sera à l’abri, Moldu, comme sorciers.

Cette vérité me tira un soupir las, encore une fois la réalité me rattrapait, elle me rappela ce qui ce passait en dehors de ces bois, le combat que l'on mené pour ce que la domination Moldu n'ai jamais lieux, même inconsciemment. Un sorcier ne devrait jamais craindre de poser le pied dehors.. hélas avec cette guerre, ce n'est que trop courant.

❝ Enfin, toi tu t'en fiche, personne ne viendra te chercher dans cette foret.

Je me mettais à rire après mettre permis cette réflexion décalée qui devait détendre l'atmosphère. Mais dans un sens j'avais raison. Personne ne viendrait chercher qui ce que soit dans ce bois, surtout pas des Moldus.