[Septembre 1943]Qu'est ce que tu fais là, je me croyais seule

Tournant et retournant dans son lit, Genim, 6ème année à présent se rendit vite à l’évidence qui s’offrais à lui : Il ne trouverait pas le sommeille maintenant. Alors le jeune homme se leva de son lit et décida d’aller tourner en rond dans la salle commune des Serdaigle. Il n’y avait personne, bien sûr, vu l’heure tardive cela ne l’étonnais pas vraiment. Regardant la nuit noire à travers les vitres, il soupira et songea aux misères qui le poursuivait et qui allais peut être gâché son avenir à Poudlard, voir sa vie complète.
Il y avait d’abord eu cette fugue de chez son père, pour aller s’installer chez Lyrah en toute illégalité. Il se mettait tous les deux en danger, mais avait-il eu le choix ? Pas vraiment, c’était ça ou aller dormir chez Orsolya ou dehors. Hors, dehors, ce n’était pas le plus confortable et le plus sécurité, quant à chez la jeune femme… Ben disons qu’elle restait assez imprévisible et effrayante parfois. Il n’aurait pas trop su comment réagir.
Il pensait pourtant que les choses iraient mieux dans sa tête, une fois rentré à Poudlard, mais non, il fallut également que Keira vienne lui annoncé son statut de préfète ! En temps normal, il aurait sauté de joie pour elle, mais il savait pertinemment que Charlie serait alors d’avantage dans leur pattes à cause des nouvelles responsabilités, et ça, ça lui avais jeté un sacré froid. Il en profiterait sûrement pour la charmer encore plus…

S’asseyant lourdement dans un fauteuil, fermant les yeux, il imagina malgré lui Keira dans les bras de Charlie, puis ses cauchemars devinrent brutaux quand il imagina sa cousine en danger à cause de lui. Son père le retrouvant las bas, et envoyant un hibou au ministère pour parler d’enlèvement sur « son fils ». Panique.
Panique.

Transpirant à présent, suffoquant, il se raidit et se redressa en vitesse avant de courir en dehors de la salle commune. Ne sachant pas trop où aller, il décida de couloirs et escaliers au hasard avant d’atterrir sur deux elfes de maisons qui faisaient tranquillement leur petit ménage là.

-Le sorcier est malade ! Le sorcier est malade !
-Il lui faut de l’eau !
-Non il lui faut une part de tarte à la citrouille et aux trois citrons !
-De l’eau je te dis ! De l’eau !

Mais les deux petits bonhommes étaient d’accord sur une chose, il fallait l’emmener aux cuisines. Trop faible pour lutter, Genim se laissa porter vers ces dernières, espérant ne pas s’évanouir encore une fois dans les couloirs pendant la nuit.
La porte s’ouvrit dans un fracas, laissant apparaitre les trois personnages :

-…De l’eau !
-… Non, de la tarte, de la tarteeee !

Ils posèrent Genim sur une chaise d’où il s’effondra très vite dans un autre fracas, tremblant de froid à cause de la moiteur de ses vêtements. Une part de tarte fraîchement coupée et un verre d’eau lui fut apporter presque immédiatement, il les pris sans vraiment réfléchir et s’’installa mieux contre un meuble, toujours assis par terre. I lavais à peine vu sa camarade en seconde année. Il commença à boire et manger, ça faisait du bien finalement…

- Ca va aller ?

Genim regarda sa camarade. Il la reconnaissait, il s’agissait de Mona, une serdaigle en première année. Enfin, en seconde maintenant. Ben oui, ils avaient tous grandis et avaient aussi changé d’années du coup… Il but une nouvelle gorgée de son verre d’eau.

-Oui, merci. Désolée.

Il posa sa main sur le sac de farine qui les recouvrait. Une gentille attention, mais c’était lourd ! Il regarda les elfes s’activé dans la cuisine, préparant, astiquant, rangeant, il y’en avais même deux ou trois qui fredonnaient. C’était assez rigolo. En cinq années à vivre ici, il n’avait jamais vu un lieu pareil. Mais ce n’était pas le cas, apparemment, de sa jeune camarade qui avait l’air fort bien à l’aise ici.

-Que fait tu ici et surtout à une heure pareille ?

-Excuse le, il n'a pas penser que c'était lourd pour nous. Je trouvais pas le sommeil et j'aime bien être là. Du coup je suis descendue dire bonjour à mes amis les elfes de maison et les dessiner. Ils sont amusant je trouve à s'agiter partout.
-Tu viens souvent ici ? Tu as l’air tellement à l’aise. Ils n’ont pas vraiment l’air gêné qu’on soit là d’ailleurs… Mis à part les deux elfes qui m’ont aider –merci à eux- tu crois qu’ils ont remarqué notre présence ?

Il marqua une arrêt et regarda curieusement ce qu’elle dessinais. Elle était même d’ailleurs plutôt douée avec un crayon.

-Tu les dessine ? Tu en fait quo ide tes œuvres après ?

-Oui je viens souvent, c'est un peu comme mon refuge quand je vais mal on va dire. Je pense qu'ils ont remarqués notre présence, sauf qu'ils ont trop à faire pour s'occuper de nous.

Il sourit, amusé de la situation. Si les professeurs l’apprenaient, ils seraient punis, très certainement. Mais c’était drôle de voir que les elfes étaient là sans les dénoncé. Il avait même finit par perdre de vu les deux qui l’avait sauvé des griffes de sa maladie dans le couloir, plus tôt. Ils se ressemblaient presque tous, il faut dire…

Oui je les dessine. Après, je garde mes dessins ou alors je l'ai donne, cela dépend de mes dessins on va dire.

Un léger silence pris place, ou Genim croisa ses bras derrière la tête, puis elle continua :

-Et toi, tu dessine aussi ?

Il prit une mine étonné et se tourna aussi vers elle, comme si ce qu’elle venait de dire n’avais absolument aucun sens et qu’elle aurait dû savoir que non. Il laissa échapper un rire.

-Quoi moi ? Dessiné ? Sûrement pas, je ne sais même pas faire un beau cercle droit, alors faire un dessin… Mais j’aime m’occuper des bêtes. Ce sont des créatures magnifiques.

Genim laissa la petite faire. Il était amusé par ses gestes. Evidemment, quand il disait ne pas savoir faire un cercle c’était ironique et exagéré. Mais elle était fière de ce qu’elle lui avait « appris » et il n’osa pas la contredire. Mais à peine avait-elle finit qu’un elfe maladroit vint gâcher son œuvre.
Elle se mit à pleurer.
Genim se redressa de son appui et secoua les mains devant lui :

-Oh non non, ne pleure pas ! S’il te plait calme-toi… Ce n’est rien ! Enfin j’veux dire si c’est catastrophique ton dessin est fichu mais, enfin… Ha ne pleure pas…

Il s’était relevé et parti chercher un bout de chocolat pour la réconforter, peut être…