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 [1943 - Octobre] Roses R red...

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MessageSujet: [1943 - Octobre] Roses R red...    [1943 - Octobre] Roses R red...  Icon_minitimeJeu 28 Mai - 0:59

[octobre 43] Roses R red...
      Elizabeth Levy
Vous savez ce qui est pire que les cours ? Les devoirs. J’crois que ça a été créé juste pour faire chier tout le monde. Genre on bosse pas assez ? Bon c’est vrai que j’en branle pas une… jamais, mais c’est pas une raison pour gâcher mes week-ends.
J’vous résume l’histoire. J’étais tranquille, pénard en cours d’Histoire de la magie, cours aussi intéressant qu’une soirée de Slughorn, je décide donc de roupiller histoire de récupérer les quelques heures de sommeil que j’avais perdu. Ma condition de loup garou était de plus en plus invivable. Entre les sauts d’humeurs, les vomissements et les insomnies, j’commençais légèrement à saturer.
Donc ! J’étais en train de roupiller. Quelques fois je relevais la tête, histoire de faire chier mes voisins. On était plus beaucoup en histoire de la magie maintenant, fallait avoir eu une note acceptable en 6ème année pour pouvoir espérer suivre les cours de Lawford. Bon… j’avais pas vraiment eu le choix pour ma part. Mes parents m’avaient dit que si Jenkins arrêtait la matière c’était pas une raison pour moi de pas la continuer surtout si j’avais des notes acceptables sans en branler une. J’faisais donc chier mes voisins. On devait être trois gryffondors en tout et c’est pas pour autant qu’on allait se faire marcher sur les pieds. J’m’amuse à lancer des boulettes de papiers sur mes potes, j’parle bruyamment, un peu trop bruyamment, assez pour que Lawford glisse un regard vers moi. Je lui souris à pleines dents, il fallait qu’il se doute que si y avait plus Jenkins dans sa classe, ca allait être moi son nouveau cauchemar, déjà que j’ai contribué aux anciennes conneries de Lian les années passées. Mais ce prof est malin, j’peux au moins lui accorder ca. Il doit connaitre ma haine des verts et commence à nous sortir un devoir sur long terme à faire par deux. J’me tourne naturellement vers les rouges, mais comme j’l’ai dit plutôt on était 3rouges et y en a un qui allait se retrouver tout seul de sûr, j’ai pas tourné assez vite la tête que mes potos avaient déjà décidé de faire équipe. Bandes d’enfoirés. Je regarde autour de moi et vois que tout le monde est déjà en binôme… bordel, ils ont tous décidé d’être chiant aujourd’hui. J’aurai pu prendre un jaune, c’est passable les jaunes, pas trop chiants, assez sympathique, ca bosse pour deux…
Enfin, Lawford voit bien que je suis tout seul et se dirige vers moi, j’lui rends pas son sourire… Manquerez plus que ça. Il me colle une partenaire dont j’ai jamais entendu le nom… Elisabeth Levy… Heu… Dans ma classe depuis ma première année ? Vous êtes sûr ? Bon… Il m’informe qu’elle est à serpentard et que ca ne fera que renforcer les liens inter maison blah blah blah.
La sonnerie retentit et je me précipite vers la sortie. J’avais mon aprem de libre et comme on était vendredi… Ca voulait dire Week end, week end qui s’annonçait être chiant puisqu’il fallait rendre le travail lundi…. Merde. Pas question pour moi de faire trainer le truc, plus vite c’est fait, plus vite j’peux aller m’entrainer avec Lian et l’équipe. J’attrape donc un serpentard de 7ème année, une vrai tête à claque pas bien grand, j'l’attrape par le col, lui demandant aussi poliment que je puisse le faire d’aller prévenir ma partenaire que je l’attendais à 15h30 au trois balais pour notre devoir et si elle osait me foutre un lapin, c’est lui qui en payerait le prix.
J’arrive donc vers 14h aux trois ballets et m’installe à une table au fond, discutant un peu avec le serveur et les gens autour, j’m’enquille une ou deux bières au beurre, avec un peu de tabac provenant du Mexique que Lian avait en rab, attendant la miss tranquillement. Quand j’la voix débarquer j’la reconnais. C’était la morue ! La plus belle pétasse des serpentards. Lian lui avait donné le surnom de morue, surnom que j’adopte volontiers.
J’arque un sourcil et la dévisage sans gêne. Si elle s’imaginait qu’elle allait m’utiliser pour avoir une bonne note pour son devoir elle se mettait le doigt dans l’œil. Tout le monde savait que j’avais des facilités et clairement j’avais pas envie de les exploiter pour elle. Combien de fois j’ai failli être collé à cause de cette pimbêche sans cervelle ? Clope au bec je la laisse s’assoir avant de lui balancer virilement la fumer de ma clope au visage.

Inferno King
« OOOOOOOOOOOOH ! Mais c'est ma copine la morue ! Comment ca va pétasse ? la forme ? »


J’m’étire et recommande une bière… deux bières. Elle payera la sienne, elle est mignonne tiens.
Je lui addresse pas la parole pendant au moins deux bonnes minutes, je sais même pas si elle me parlait en fait. J’étais trop concentré sur ma boisson, quand elle vient à parler du travail je pose mon regard sur elle, un sourire en coins.

Inferno King
« Ouai on va avoir un problème princesse. Tu vois j’ai clairement pas envie de travailler à ta place, j’ai même pas envie de travailler tout cours. Donc dans ma grande bonté j’te laisse le choix : soit on bosse ensemble et on y met chacun du sien, soit tu fais ta petite pétasse habituelle et tu te démerdes comme une grande fifille. »
Elle devait deviner que je me tamponner de rien rendre au prof et vu mes notes à coté je pouvais me permettre une note faible dans mon dossier. Mais ce n’était surement pas son cas.

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Elizabeth Levy
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MessageSujet: Re: [1943 - Octobre] Roses R red...    [1943 - Octobre] Roses R red...  Icon_minitimeVen 29 Mai - 19:16


Roses R Red







Featuring Onyx
Saloperie. Il n’y a pas d’autres mots. A vrai dire, j’aurais pu trouver une quantité impressionnante de qualificatifs pour décrire les faits, mais saloperie me parait de loin être le meilleur. Ça aurait pu être une adorable journée, une journée de weekend comme on les aime, ensoleillée, passée à torturer quelques élèves, menacer les premières de les donner en pâture au calamar géant ou encore à cracher mon venin sur les autres tout en me dorant la pilule dans le parc, mais non. Non, il a fallu que le toutou du troll me convoque comme un vulgaire caniche. Pire encore. Il a fallu que Lawford me le colle sur le dos pour un devoir d’histoire de la magie. Et là dans l’immédiat je me demande ce que j’ai fait à ce cher professeur pour qu’il m’en veuille autant. Après tout je ne vois aucune autre explication sur le pourquoi du comment je me retrouve en binôme sur un devoir avec un crétin de Gryffondor par foutu de se sortir les doigts du derrière pour bosser correctement ! Dit crétin qui a cru bon de me  convoquer par l’intermédiaire d’un autre élève ! Tout ça parce que moooonsieur est tellement supérieur qu’il ne peut forcément pas lever son royal petit postérieur pour venir me chercher. Et j’ai horreur de ça. Horreur de me faire siffler comme un brave petit chien. Quand bien même ledit royal postérieur qui me siffle est bien foutu parce qu’il n’y a pas à dire, le quidditch ça vous fait toujours un séant de rêve. Mais soit. J’ai horreur de me retrouver ici et maintenant debout devant les trois balais à tenter de ne pas me cogner la tête contre le mur le plus proche ou de prendre mes jambes à mon cou et fuir loin d’ici en bonne et brave petite serpentarde que je suis. Parce que je le connais l’animal, une vraie saloperie. Une plaie de la pire espèce, l’acolyte du troll Jenkins lui-même, c’est dire !

Je me retrouve donc comme une idiote à rester dehors debout comme un piquet avant de finalement rentrer dans ce qui promet d’être ma salle de torture pour les heures à venir… avec un peu de chances les heures se transformeront en minutes ! Je n’ai pas besoin de chercher plus de quelques secondes avant de repérer le crétin. Merlin, est-ce que tous les Gryffondors se ressemblent comme ça ? Je veux dire, il pue l’imbécillité et l’arrogance à quatre mille lieux à la ronde. C’est tout bonnement immonde. J’ai déjà envie de partir. Le problème est que je ne peux malheureusement pas et je prie donc pour que Lawford subisse la colère de Merlin, se casse la jambe dans les escaliers, se tape Jenkins sur le dos pendant des siècles et des siècles,…

Je m’avance d’un air aussi digne que possible vers la table où siège l’immonde gryffon avant de m’asseoir face à lui et de me prendre aussitôt un nuage de fumée à la tête. Et il attaque directement en plus. La morue elle va gentiment lui refaire le portrait  s’il n’arrête pas immédiatement. Je savais bien que je n’aurais jamais dû venir. Jamais. Il me déteste. Je le déteste. Nous nous détestons. Et je vais très probablement vouloir le tuer d’ici deux minutes tandis que lui va très certainement vouloir me faire voler la tête la première dans les cuvettes des toilettes comme il sait si bien le faire. Ça ne va jamais fonctionner. Incompatibilité totale. Le problème c’est que je risque de récolter un piètre ou un troll si je ne rends pas ce devoir et ma fierté m’empêche donc de me lever et de partir loin d’ici à grandes enjambées.  Pourtant ce n’est pas l’envie qui m’en manque.

- C’est toujours un plaisir aussi sale clébard… Tiens le mai-maitre Jenkins n’est pas là pour veiller sur son gentil petit toutou ? C’est triste ça ! Tu arrives donc à te débarrasser de la vilaine laisse et pour moi qui plus est ! Quel honneur vraiment…

Voilà et maintenant que ça c’était dit, on allait pouvoir se concentrer sur le travail. Je prends une gorgée de la bière qu’il m’a si gentiment commandé et je commence à lui expliquer comment je conçoit ce travail, qu’on doit pouvoir coopérer plus ou moins sans trop de casse, quand il me coupe la parole. Et j’en ai déjà ras-le-bol de sa sale petite tête. Je me lève d’un coup, lui arrache sa cigarette des mains avant de l’écraser dans on verre de bière encore plein et de l’attraper par le col. Avec un peu de chances cette fois j’ai son attention quoi que vu son niveau d’attention c’est pas gagné…

- Bon alors que ça soit clair espèce de crétin, de un je ne te permets pas de me parler sur ce ton et de deux tu te rendrais service si tu la bouclais un peu et que tu arrêtais de t’écouter parler, tu ne te lasses jamais ? Ensuite imprime-toi bien dans le crâne que j’ai autant envie de faire ce travail  avec toi que de me faire sodomiser par un troll des montagnes alors soit gentil et connecte ce qui te sert de cerveau pendant plus de cinq secondes, ça sera utile. Ceci étant dit, je suis tout à fait d’accord avec toi, je propose que nous travaillons ensemble mais ça tu l’aurais déjà découvert si tu m’avais écouté quand je te parlais il y a deux minutes… Alors je vais juste te le demander clairement et sans trop de mots compliqués pour que tu comprennes bien… Toi pouvoir travailler avec moi sans faire chier moi ou toi tellement débile que toi pas foutu de laisser ta fichue haine des serpents pendant plus de quelques heures ?! Non parce qu’autant le dire, plus te fais le con moins vite on aura terminé et plus de temps tu passeras en ma présence…

Sur je me rassied avec mon plus beau sourire de faux-cul placardé sur le visage avant de boire ma bière d’une traite pour éviter qu’il ne me la jette à la figure.



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MessageSujet: Re: [1943 - Octobre] Roses R red...    [1943 - Octobre] Roses R red...  Icon_minitimeLun 1 Juin - 13:51

[octobre 43] Roses R red...
      Elizabeth Levy
Clébard, toutou, bouche troue à Lian. J’en avais entendu des pires venant des serpentards, ce genre d’insulte me faisait bien marrer surtout que j’avais beaucoup plus de caractère que Jenkins et qu’entre nous deux y avait pas photo, j’étais de loin le plus bagarreur. Elle n’avait donc pas peur de me chercher comme ça ? Bah dis donc cette fille a des couilles… Des couilles et une bonne paire de miche ! Fallait avouer que l’héritière des Levy était plutôt bien foutue. Je disais souvent à Lian que c’était du gâchis que ça, ça aille à serpentard. M’enfin, son caractère de pouffiasse prenait largement le dessus sur son physique. C’est dommage pour elle, elle allait tomber sur des gros cons qui allaient juste la prendre pour son boule et la jeter comme une merde juste après. C’en était presque triste.
Enfin faut pas pleurer sur elle, visiblement elle sait se consoler en crachant son venin partout. Combien de fois j’ai dû consoler des petites de ma maison parce qu’elle les avait faites chialer une par une, sans compassion. On n’attaque pas les gosses merdes.
J’ai pas vraiment eu le temps de réagir, le tabac mexicain de Jenkins commençait peut être à agir sur mon cerveau… Enfin, ça m’aurai vraiment fait quelque chose si la pétasse m’avait pas arraché ma clope de la bouche. Surtout pour la jeter dans un verre plein. On lui a jamais dit de faire ca sérieux ? Elle va les payer les verres. Furieux, je lui lance un regard noir, un de ces regards qui se traduisaient par « Avada Kedavra » J’la regarde, elle me regarde, on se regarde, elle commence à parler, parler, parler….. Cette fille est un vrai moulin à parole putain. Elle sait pas la fermer ? Cette fois si elle avait toute mon attention et pas que la mienne, plusieurs gars s’était retourné pour voir le conflit. J’étais presque mort de rire et j’étais pas le seul, elle avait quoi ? 20cm de moins que moi et elle venait me prendre par le col de mon uniforme, essayant d’adopter une posture presque dominatrice. Mais même ainsi je restais plus grand qu’elle et d’un revers de la main je venais me débarrasser de sa faible emprise.
Elle avait raison sur un point. Plus j’faisais le con, moins le travail avancé. Bordel j’ai pas envie… mais j’ai surtout pas le choix. J’la regarde descendre sa bière… Jolie descente, y a pas beaucoup de gens qui y arrive. Je pousse un long, long, looong soupire et frotte mes yeux d’un geste lent. Relevant la tête, lui rendant son sourire, tout aussi hypocritement.


Inferno King
« Oooookay princesse, maintenant qu’on s’est mis d’accord on va peut-être pouvoir commencer. A moins que sa majesté ne veuille un coussin plus confortable pour ses jolies miches ? Non ? Bon alors, je propose une trêve. Genre aucun coups foireux pendant les heures à venir et on essaye de communiquer sans s’insulter… Pas de clébard, et pas de morue. Ça roule ?  »


Lui envoyant deux trois baisés pour me foutre de sa gueule je commence à fouiller dans mon sac presque vide, pour chercher de quoi prendre des notes… merde j’avais rien. Bon temps pis je vais retenir ce que la morue raconte, ca devait pas être trop trop compliqué. Au pire elle me laisse faire… ouai non mon honneur va en prendre un coup si je fais tout le boulot.
Je fais mine d’écouter d’une oreille, j’remarquais qu’elle n’était pas mauvaise élève, mais elle disait des conneries. J’la laisse finir tout en regardant ailleurs. Dehors y avait un groupe de gryffondor qui passait, j’essayais de voir si Jenkin ou Panda n’étaient pas dans le lot… Nope… putain j’en ai marre.
J’me retourne vers ma camarde, un dernier soupire avant de prendre les notes qu’elle avait rédigé, et m’empare de son crayon, parlant d’une voix calme, peut-être trop calme.

Inferno King
« Là c’est faux. C’est au XVII ème, pas au XVIII ème et si on commence à parler de la guerre des géants va falloir amener le sujet des gobelins et tout. Prend un truc plus simple, moins compliqué et qui rapporte plus : … Parlons des loups garou. Un exposé sur les grandes attaques de loups garou et des lois qui ont été voté pour et contre. Ce sujet n’a jamais été vraiment abordé, surtout dans la classe de Lawford. Il appréciera. Puis au pire qu’il apprécie ou pas c’est la même, on lui rend un truc plus complet faudrait en plus qu’il se plaigne putain. »

Je souris un peu plus, étant maintentant habitué à la présence de la verte. Elle était pas si chiante… presque intéressante en fait…. Enfin presque vivable quoi. J’écoutais ses réflexions et y répondait le plus naturellement du monde commençant à lui expliquer les lois du code de conduite des loups au XVII siècle, des émeutes, de l’état physique des hommes mordues, que le débat était encore ouvert maintenant : « devons-nous laisser des hommes incapables de se contrôler en liberté ? » C’était les grands titres du mois derniers.
Ça me faisais bizarre de parler de ça avec elle, j’pensais pas que je parlerai de ce sujet à quelqu’un en fait. J’voulais mettre personne au courant, même pas Jenkins. Mais  ça faisait… du bien de pouvoir extériorisé sans se faire cramer.

Inferno King
« J’ai un loup Garou dans la famille… mon oncle… On le voit plus maintenant il vit comme un Paria. »

Mentir, mentir pour survivre mesdames et messieurs. Fallait bien savoir embobiner les gens pour pas être rejeté. J’commence donc à rédiger ma partie et machinalement sans faire gaffe je fais la discussion au sang pur en face de moi. L’heure se passait assez calmement.

Inferno King
« Les cours de Lawford franchement… y a rien de pire sur Terre je crois. Faudrait interner se prof. Quand je pense qu’il y a des 6èmes années ou même des filles dans la classe qui le trouve « parfait » Par Merlin je sais pas ce que vous lui trouvez. S’il se casse la gueule dans les escaliers ça ferait du bien à tout le monde. Déjà on n’aurait pas à faire d’exposé à la con et on pourrait se concentrer sur le Quidditch ou des trucs comme ça, le prochain match est dans pas longtemps quoi… Sinon princesse tes vacances c’était comment ? Ça se passe comment chez les sangs purs vous prenez votre thé autour d’une table immense en hurlant pour que votre grande tante vous entende ou bien vous vous faites tous la gueule ? Parce que dans la famille Malfoy on raconte qu’ils s’envoient des hiboux  à table pour communiquer. »

C’était des boutades. Histoire qu’on se déteste un peu moins. Avant qu’elle ne dise quelques choses je lui colle ma partie sous le nez et viens lui donner une pichenette sur le front. M’affalant comme pas possible tout en me faisant craquer les os du cou

Inferno King
« Tu me dis ce que tu en penses, je corrige si y a un truc mal tourné mais ça m’étonnerai… J’reprendrai bien une bière moi... »

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MessageSujet: Re: [1943 - Octobre] Roses R red...    [1943 - Octobre] Roses R red...  Icon_minitimeLun 1 Juin - 17:38


Roses R Red







Featuring Onyx
Je le regarde, sans voix. Tsss, il a balayé la main qui retenait son col si facilement. C’est injuste ! Parce que je suis une fille il ne me prend pas au sérieux ? Ou bien parce qu’à côté de lui je dois avoir quand même l’air d’une crevette ? Et du coup je reste plantée là comme une idiote, remuant la bouche sans trop savoir quoi faire, un peu comme un poisson hors de l’eau en fait, avant de secouer la tête et de m’asseoir avec mauvaise humeur. Je ne peux cependant retenir un sourire sarcastique. Alors comme ça j’ai des « jolies miches » ? Je relègue cette information dans un coin de mon cerveau, ça pourrait m’être utile à l’avenir après tout, avant de revenir à la conversation. J’hoche la tête pour marquer mon assentiment, je suppose qu’après tout je peux éventuellement passer outre les insultes pour un moment tant qu’il fait de même de son côté et ne peut m’empêcher néanmoins de lever les yeux au ciel quand il commence à farfouiller partout à la recherche de Salazar sait quoi. C’est qu’il a l’air d’avoir oublié ses affaires… stupide Gryffon.

Je m’attèle à tenter de lui expliquer ce que j’avais dans l’idée de faire pour l’exposé, prenant notes en même temps quand ce… ce foutu clébard ose me prendre mes affaires des mains ! On ne lui a jamais dit qu’on ne touchait pas aux trucs des autres comme ça, sans demander la permission ?! Déjà une de mes connaissances proches aurait eu droit à une remarque acide pour moins que ça mais alors en plus si c’est ce foutu rouge et or que je ne peux pas vraiment saquer qui le fait… Il est téméraire ou suicidaire ? Tout le monde sait qu’on ne touche pas à ce qui m’appartient pourtant ! Et encore moins pour me dire que je suis dans le faux et qu’il vaut mieux changer de thème. Un exposé sur les loups garous, il est sérieux là ? On va vraiment faire un travail sur ces… abominations de la nature ? Il ne manquerait plus qu’il veuille faire quelque chose sur les moldus et ça serait le sommet !

Je lui lance un regard dubitatif avant d’hausser les épaules. C’est vrai que peut-être Lawford appréciera, un peu d’audace comme ça… Il a l’air plutôt rencardé sur la question en plus l’autre là, il n’est pas si inutile que ça finalement, peut-être même pas aussi insupportable que prévu, ça m’étonne. C’est bien simple, je n’ai pas tellement eu envie de l’étrangler jusqu’à présent et ma tête est toujours bien sèche signe qu’il ne m’a ni lancé de bière, ni flanqué la tête dans les toilettes. Si on m’avait dit un jour que j’arriverais à parler de manière civilisée avec cet hurluberlu…

Je relève la tête brusquement quand il mentionne le loup-garou dans sa famille et plisse le nez. J’ai beau savoir que ça ne se transmet pas dans les gènes, j’ai tout de même un mouvement de recul. Il n’y a rien de pire qu’un sang-impur… mais d’un autre côté, il ne peut pas être tenu responsable du comportement de dégénéré de son oncle. Chaque famille a son mouton noir, des traites à leur sang après tout. Ça m’étonne tout de même qu’il m’en parle. Ce n’est pas vraiment le genre de choses qu’on confie à une inconnue, encore moins à une inconnue réputée pour ses idées arrêtées sur le sang et les créatures inférieures. Du coup je ne sais pas trop comment réagir alors j’hausse simplement les épaules en hochant la tête avant de me replonger dans mon travail. Je ne sais pas trop ce qu’il lui prend mais je n’ai certes pas envie de copiner avec un Gryffondor. Tout le monde sait à quel point je les exècre et je ne pardonne jamais les relations amicales entre nos deux maisons. D’ailleurs je ferai bien de le rappeler à Fawkes, il commence à se rapprocher un peu trop de l’autre buisson ambulant des rouges et or. Quoi qu’il en soit, j’écoute le clébard d’un oreille distraite et fait tout mon possible que pour ne pas avoir l’air amicale. Je ne voudrais qu’il nous imagine amis après avoir passé seulement quelques instants en ma compagnie ! Je ne peux cependant rester de marbre quand il évoque nos grandes familles sang-pures, et masque un début de rire en quinte de toux. Parce qu’il y croit sérieusement à tous ces clichés ? Je me demande comment mon père réagirait si je lui envoyais un hibou pour lui demander de me passer la confiture… assurément il fondrait en larmes en gémissant que sa petite princesse ne se donne même plus la peine de lui adresser la parole. En revanche l’idée est à creuser avec mon crapaud de frère, je pourrais lui envoyer un hibou pour lui lâcher le pot de confiture sur le crâne et espérer le voir agoniser dans une mare de sang…

Je suis tirée de mes pensées quand je sens quelque chose sur mon front et me raidit soudainement, trop choquée que pour tenter d’analyser ce qu’il vient de se passer. Je sens le rouge me monter aux joues et reste pétrifiée. Il vient de me toucher. Pire. Il vient de me donner une pichenette sur le front ! Non mais il ne va pas bien ou quoi ?! Je me retrouve avec son travail sous les yeux et je tente désespérément de ne pas hyper ventiler. Un Gryffondor vient de me toucher presqu’affectueusement, ça a de quoi faire peur ! Je sens une bouffée de colère monter et je ne sais trop si je suis en colère contre lui pour avoir osé poser la main sur ma petite personne ou bien si je suis en colère contre moi-même pour avoir rougit comme une gamine de douze ans face à son premier béguin.

- Tu me prends vraiment pour une idiote c’est ça ? Non mais sérieusement ?! ça t’amuse d’étaler ta supériorité tout le temps-là ? « Mais ça m’étonnerais ». Alors pourquoi tu veux que je jette un œil là-dessus si c’est tellement parfait ?! C’est bon, on a comprit ! Tu es mignon, tu as de l’humour, une famille « normale » sans grand-tante à l’autre bout de la table et tu es intelligent ! Bravo, tu reçois le prix de monsieur parfait de l’année, mais arrête de me rabaisser bordel ! C’est profondément vexant ! Merde à la fin !

Je laisse échapper un sifflement rageur avant de me masser les tempes. Bon, respire Lizzie, respire. Tu te donnes en spectacle dans un bar. Il a sous doute bien voulu faire, il ne s’en rend pas compte… c’est un Gryffondor après tout, ils ont cette manière de se la raconter sans réaliser qu’ils peuvent être blessant… Toi tu es plus réfléchie alors tu respires un grand coup, tu relâches la pression et tu lis sa superbe partie, tu trouveras forcément une faute quelque part ! Malheureusement, force m’est de constater que son foutu travail est foutument parfait et que mon envie de l’étrangler reprend soudain le dessus. Saloperie de Gryffondor. J’ai horreur qu’on soit meilleur que moi. Encore plus quand il est évident qu’il n’en touche pas une. Je vais lui arracher les yeux sérieux… Je laisse à nouveau échapper un soupir agacé avant de lui rendre son travail en lui donnant une tape derrière la tête. J’ai eu droit à la pichenette, je ne vois pas pourquoi il n’aurait pas de tape.

- Tu m’énerves sérieux… Bon vas-y, commande-les-nous ces bières qu’on n’en parle plus. Si tu es sage je te paie même la tienne pour… remplacer la précédente disons.

Non je ne lui présenterais pas mes excuses.  Il a pleinement mérité que je lui explose à la tête. En fait il a mérité tout ce qui lui est arrivé depuis le début de cette séance de cours.  Je veux bien me calmer mais, m’excuser plutôt crever.

- Et sinon, non, je n’ai pas de hibou pour communiquer avec mes parents et, oui, j’ai passé de très bonnes vacances à m’adonner à tout pleins de passe-temps qu’une pétasse de sang-pure se doit de pratiquer. Néanmoins mon été fut des plus radieux c’est gentil de t’en inquiéter.

D’accord, il faudrait peut-être que je pense à enlever la nuance sarcastique dans ma voix quand je parle. Ça me donne un air insupportable. Je relis mon travail et mâchouillant mon crayon avant de le passer d’un air dégouté à l’autre. J’ai horreur de l’avouer mais il a l’air de s’y connaître plus que moi sur le sujet, autant le lui faire relire.

- Bon vas-y, dis-moi ce que tu en penses, non pas que ça soit mauvais ou que je n’y connaisse rien mais tu as tellement l’air de tenir à ce que tout soit parfait, je lâche de mauvaise foi.  

Je marque une pause avant de lui jeter un coup d’œil nerveux.

- Hum, et sinon toi ? Enfin je veux dire tu as passé de bonnes vacances ? Et tu demandes la confiture à ta mère par hiboux interposés ?  Et je présume donc que Lawford n’est pas à ton goût ? Pas assez sexy peut-être ? je demande d’une voix gênée en essayant de paraître naturelle et légère. Non pas que sa réponse m’intéresse vraiment, après tout je m’en fiche complètement hein ce n’est jamais qu’un Gryffondor avec lequel je n’aurai jamais eu de contacts autres que persiflant si il n’y avait pas ce stupide devoir,  mais je suppose que c’est courtois de demander non ?


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MessageSujet: Re: [1943 - Octobre] Roses R red...    [1943 - Octobre] Roses R red...  Icon_minitimeDim 28 Juin - 15:40



icon 150*150
Rose R red... FEAT L'AMOUR DE MA VIE
La tronche qu’elle avait tirée quand j’avais inventé un oncle loup garou me fait réaliser à quel point ça allait être dur de me prendre des regards comme ça presque tous les jours plus tard. Ou du moins par ceux qui le savaient. Son mouvement de recul aussi… Bon dieu cette fille pue. Avec ses idées sur le sang. On croirait entendre un de mes détraqués d’oncles « Le sang, le sang, celui des Williams est pur !» Je devrais les lui présenter tiens, ils s’entendraient à merveille.
En tout cas, malgré que j’essaye de paraitre gentil, elle, elle ne fait visiblement aucun effort, pire même, elle me parle comme si j’étais une de ses esclaves, et non pas ami, parce que personne ne peux être ami avec un truc comme ca. Personne ne peut supporter plus de 24heures quelqu’un comme Elizabeth Levy.
Enfin… Elle se calme… ou pas. Les filles. Je sais pas. J’essaye de comprendre ce qu’elle me reproche mais je ne retiens que le plus intéressant. Je suis mignon hein ? Ca a dû lui échapper. Mais ça va lui couter chers plus tard. Je ne peux pas m’empêcher d’afficher un sourire ravi en relevant la tête. Une réaction qui m’étonnait moi-même, normalement j’aurai rien fait, ou du moins je l’aurai juste charrié un peu dans le style « Ah mais je ne suis pas mignon, je suis beau gosse moi madame. » Mais non, au lieu de ça je la fixe et souris en coins, elle rougit en plus, ce qu’elle est craquante quand elle est comme ca… puis détourne mon regard quand je reprends mes « esprits ». Peut-être qu’à la limiiite je me suis un peu lancé des fleurs. A la limite je dis bien. Je peux comprendre ca réaction. Avoir quelqu’un qui est beau, intelligent, parfait comme moi -en apparence- en face de vous, alors que vous, vous n’avez que les yeux pour pleurer…. Ça peut rendre irritable. Passant une main dans mes cheveux je la toise du regard. Il fallait que je m’excuse ? Ou il fallait que je change de sujet ? C’était difficile avec elle hein.  
J’allais parler, mais elle me coupe pour reprendre la parole. Une vrai pipelette celle la … Enfin, je calle ma tête dans le creux de ma main, arquant un sourcil en faisant mine d’écouter ce qu’elle avait à dire. Donc pas de Hiboux. Ok, ça avait le mérite d’être clair, on ne fait ça que chez les Williams. Famille de dégénérés. Je relève une nouvelle fois la tête. Elle s’auto insultait de pétasse ? Donc elle était consciente que ce qu’elle faisait était mal ? Je me demande si ce n’est pas pire.
J’ai un peu de peine pour elle. C’est seules amies sont des sangs purs comme elle... sachant qu’il n’y en a pas beaucoup…. Elle doit pas avoir beaucoup de fréquentation à Poudlard. Ca expliquerait pourquoi elle crache sur tout le monde… parce qu’elle est seule..
Enfin je sais pas. Je me fais surement des films dans ma tête me disant que je pourrais éventuellement l’aider à être moins arrogante avec tout le monde mais une tape sur la tête me sort de mes pensées. Je la fixe, légèrement amusé et commence à lire sa copie. C’était pas mal, pas mal du tout… Ok c’était mieux que moi putain. Ça fait mal d’avouer ça, mais elle n’est vraiment VRAIMENT pas conne la verte là. En tout cas je laisse rien paraitre, laissant échapper un « Pas mal. » pour qu’elle soit contente, sans savoir ce que je pensais réellement de sa note.
Je m’appuie contre la table, et commande une bière pour la demoiselle et… un café. Même si je tenais bien l’alcool, ce devait être ma cinquième que je m’enquillais et je n’avais pas vraiment envie de donner une image fêtarde et conne que Levy pourrait utiliser contre moi.
Je me tourne une nouvelle fois vers elle. Elle me parlait presque normalement. Au moins on ne stagnait pas sur le « Je te déteste clébard » la trêve allait surement durer un peu… Puis au finale elle n’est pas si… Chiante. J’arrive à parler presque de ce que je veux, et elle ne râle presque pas.

Inferno King
«Oh… Bah… Ça allait ouai… J’étais chez ma mère en Amérique à Malibu… La plage, la mer tout ça… Et non je ne demande pas la confiture par Hiboux avec ma mère, mais avec mes oncles disons qu’on n’en est pas loin… C’est des sangs purs et comment dire ils sont assez…. Aoutch. En fait ils ne sont absolument pas fréquentables. Même les autres sangs purs ne s’en approchent pas. Enfin j’ai plus de vrai contact avec eux… tant mieux d’ailleurs. Et pour finir non. Vu le nombre de fois ou on s’est fait coller par ce… diable. Je dois prier au moins une fois par jour pour qu’il se casse une jambe dans les escaliers ou qu’il tombe de la tour d’astronomie. Pas toi ? C’est quand même lui qui t’as collé le clébard pour faire un travail en équipe.  »

Je lui lance un clin d’œil malicieux accompagné d’un sourire. Ça se voyait qu’elle ne me détestait pas. Qu’elle ose dire le contraire, elle va se reprendre une pichenette en pleins front. En tout cas je discute tranquillement avec elle. J’ai l’impression qu’elle est moins sur la défensive et je lui parle comme je parle à ces autres filles… Elle ne paraissait plus comme un monstre à mes yeux, et je pouvais enfin voir ce qu’elle avait de mieux à offrir.
Et visiblement je n’étais pas le seul. Un groupe de mec, assez bruyant étaient rentré. Et Elisabeth, il fallait l’avouer n’avait pas la tête du client lambda qui fréquente ce genre de bar toutes les semaines. Elle avait l’air de tomber là, comme un cheveu dans la soupe et cet instinct qui ne me trompe que rarement me disait qu’on devait se barrer avant que ca ne tourne aux vinaigres.
Je regarde la princesse puis sort mon argent pour le poser sur la table avant de lui demander de me suivre, discrètement. Bien évidement elle pigeait rien. Elle pigeait que dalle, et c’est seulement quand deux mecs venaient l’aborder en sifflant qu’elle se mettait à capter. Putain la conne. Je dégage, sans ménagement les deux lourdeaux. Même si elle pouvait le faire tout seul, j’avais presque bondit sur eux en leur foutant un regard noir. Le barman n’était pas là. Le temps de me retourner pour dire à Elizabeth de filer, un verre vient s’écraser sur mon crane, laissant ce dernier légèrement meurtrie. Me relevant lentement, je fusille le gars du regard. L’autre s’est barré. Un lâche.


Inferno King
«« Je ne sais pas comment fonctionne ton cerveau vieux… mais tu vas clairement crever pour ca. On t’a jamais appris les bonnes manières ? Les jolies filles comme elle ne s’intéressent pas à des pouilleux comme toi. Alors arrête de la regarder comme un vulgaire gibier tu veux merdeux ? » »

Es ce que je pensais ce que je disais ? Peut-être, je ne sais pas. C’était sorti tout seul. Je dis souvent des choses qui sortent toute seul quand je m'énerve. Puis quoi qu’il se passe j’allais lui faire payer le coup du verre, même si je m’étais déjà énervé quand ils avaient poussé la porte du bar.

CLYDE
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MessageSujet: Re: [1943 - Octobre] Roses R red...    [1943 - Octobre] Roses R red...  Icon_minitimeMer 22 Juil - 14:52


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Featuring Onyx
Qu’est-ce que c’était que ça ? Mais qu’est-ce que c’était que ça ! Comment diable la situation avait-elle pu dégénérer aussi rapidement ? Et surtout quelle mouche avait piqué le foutu Gryffondor ? Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes – ou tout du moins à peu de choses près étant donné que je devais tout de même me coltiner l’un des rouges et or les plus pénibles de l’histoire de cette noble maison – quand monsieur avait subitement décidé de se donner en spectacle. Et là pour le coup c’était du spectacle de grande ampleur ! Et ces manières ! Mais quelles manières ! J’avais envie de lui donner un coup de balai sur la tête pour lui faire reprendre ses esprits ! Non mais sérieusement il faisait quoi là ? Le coup du chevalier qui délivre l’exquise princesse en détresse ? Non pas que je ne sois pas une exquise et magnifique princesse quand bien même le dernier me gêne, mais alors en détresse… Je n’ai certainement pas besoin qu’un crétin prenne ma défense. Il me parle pendant quelques heures et bam ! Je deviens une demoiselle fragile ? Plus de tête dans les toilettes ou de sortilèges de crache-limace ? Il oublie que je sais me défendre et plutôt bien ? Que généralement je suis celle qui donne les coups et non celle qui se contente d’attendre de les recevoir en pleine tête ? C’est bien pour ça que je déteste les Gryffondors. On a le malheur de s’attirer leur sympathie pour cinq minutes et on devient officiellement une petite chose fragile à protéger. Foutu complexe de la veuve et de l’orphelin ! Non mais c’est qu’il oublie à qui il parle… On ne m’appelle pas la peste des Serpentards pour rien après tout. Alors qu’il ne s’attende pas à ce que je le suive bien gentiment comme un bon petit chien pour éviter de me faire accoster par quelques pauvres types.

C’est là qu’il s’était pris un verre sur la tête. Je dois avouer que la technique ne manquait pas de mérite mais… c’est tellement vulgaire. Quitte à vouloir faire du mal à quelqu’un, autant prendre quelque chose de mieux, et de le faire avec style. C’est bien ce que je reproche aux pauvres paysans qui peuplent le monde. Ils ne manquent certes pas de courage mais pour ce qui est de la technique c’est une autre histoire. Espérer vouloir heurter quelqu’un avec un minable petit verre… Moi à leur place je n’aurais déjà pas rétorquer immédiatement. J’aurais fait semblant de me calmer pour mieux attaquer plus tard sans témoins. Question de principe. On ne fait jamais de témoins. Sauf si lesdits témoins peuvent être tenus en laisse. Amateurs…

Je m’apprêtais à simplement sortir comme une fleur loin de l’endroit mais c’est là que ça avait dégénéré encore plus. A cause du complexe de la veuve et l’orphelin. Et je me souviens du coup pourquoi je ne supporte pas les gryffons. C’est également là que j’ai envie de lui donner un coup de balais sur la tête. Ou de lui verser une bière dessus. Seulement on ne gâche pas la bière. Du coup le balai me paraît plus approprié. Mais pas maintenant. Plus tard. Là dans l’immédiat il faut juste que je lui fasse rentrer dans le crâne que je ne suis pas une demoiselle en détresse. Et pour ça je ne connais pas meilleur moyen que de lui cracher quelques mots venimeux au visage. Ça fonctionne toujours.

Je suis cependant malheureusement coupé par sa tirade. Et j’hésite entre lui cracher dessus ou bien lui lancer un sourire narquois. Alors comme ça je suis jolie hein. Mais le reste m’exaspère prodigieusement. Alors je pense que je vais lui cracher dessus. Je pourrais être tout à fait attirée par des pouilleux… Bon d’accord, non. Jamais je ne pourrais être attirée par des pouilleux parce que mon rang ne le permet pas et que j’aime conserver un certain standing mais tout de même, il est insupportable de voir un Gryffondor prendre ma défense sur un sujet qu’il ne maitrise de toute évidence pas. Et puis il ferait quoi si jamais j’étais à Poufsouffle et que son élan de protection me donnait envie de finir ma vie avec lui et de lui faire une armée de gamins braillards hein ? … Rien que l’idée me donne envie de vomir mais bon, ça aurait pu… dans une autre vie… si j’avais été moins moi… avec beaucoup de chance.  Bref, impossible quoi. Je pourrais encore méditer sur tout ça pendant un moment encore, mais je sens la situation m’échapper dangereusement de plus en plus et je n’aime pas que ça me file hors des doigts. Il est temps de reprendre les choses en mains en l’absence du barman. Aloooooors… A qui je fracasse le crâne en premier ? Les gêneurs ou le crétin ? J’opte pour le crétin, il est plus à portée de main. Aussi je m’avance doucereusement dans son dos avant de l’apostropher d’une voix glaciale.

- Très cher Onyx, aussi jolie et parfaite que je sois à tes yeux – ce qui, tu en conviendras, pourrait sauter aux yeux d’un aveugle – je n’apprécie pas outre-mesure qu’un petit gryffon de bas-étage et au sang impur qui aimait me mettre la tête dans les toilettes jusqu’à très récemment, sans doute avant que ma beauté céleste ne le touche, se mette subitement en tête de jouer les chevaliers servants. Aurais-tu oublié par le plus grand des hasards qui je suis ?


Je l’attrape par l’épaule avant de le retourner histoire qu’il me fasse face, lui lançant mon sourire le plus doucereux au visage.

- Sincèrement mon petit lion, je suis la pire des vipères de Poudlard et tu crois que c’est en me contentant de pleurer quand un grand vilain garçon vient me parler que je suis devenue cette peste que tout le monde déteste ? Je sais encore très bien me défendre toute seule et tu devrais également savoir que ces idiots auraient bien pu essayer de me parler pendant une heure qu’ils n’auraient obtenu rien de plus que mon regard le plus méprisant et éventuellement un coup de genou bien placé parce qu’il paraît que je suis très douée pour faire ployer les autres devant ma petite personne. Maintenant grâce à ton foutu caractère de Gryffondor et cette stupide et ahurissante envie de me protéger, non seulement je vais devoir adresser la parole au gêneur mais en plus il faut que je sauve ton délicieux petit derrière d’une esclandre dans un bar. J’espère que tu es conscient que tout cela se payera très cher, n’est-ce pas ? Je lui susurre, mes ongles plantés dans son épaule histoire qu’il ne tente pas de m’échapper.

Ceci étant dit je le pousse de manière à ce qu’il se retrouve à nouveau assis comme un bon chienchien sur la chaise qu’il vient de précipitamment quitter seulement quelques secondes plus tôt. Je m’abaisse ensuite élégamment – parce qu’une Levy se doit d’être toujours élégante en n’importe quelles circonstances – afin de ramasser les débris du verre brisé de manière si rustre sur le crâne de l’imbécile qui me sert de partenaire pour le devoir avant d’attraper la main de l’idiot qui a dérangé la rédaction du si merveilleux devoir. Je lui fais un grand sourire avant de glisser mes doigts si fins dans sa si grande main et, toujours avec mon sourire le plus éblouissant, je fais mine de lui caresser la paume. L’idiot me regarde comme si c’était Noël et avance une main baladeuse sur ma taille avec un sourire d’imbécile heureux… avant qu’il ne sente un morceau de verre se planter doucement mais assurément dans sa chaire. Il tente de soustraire sa main à la douleur mais je raffermis mon emprise sur sa grande paluche avec mon sourire le plus glacial avant d’approcher ma bouche de son oreille et de lui susurrer quelques mots doux.

- Soit gentil et dégage gentiment sans faire d’histoires.  Mon père est le directeur du département de la coopération magique internationale et par conséquent il a des amis très hauts placés. Je suis presque certaine qu’il ne serait pas ravi d’entendre dire que sa petite princesse s’est faite importunée par un pauvre minable dans un bar. Sans compter que, réflexion faite, il ne risquerait pas de s’encombrer des lois et je m’en voudrais tellement d’être responsable d’un cadavre flottant sur la tamise…  

Je lâche finalement sa main et commence négligemment à ranger mes affaires, repliant bien comme il faut notre devoir, tandis que l’imbécile dégage. Je lance alors un regard assez satisfait à Onyx, plutôt fière de moi.

- Bon alors… on peut dire que tu as une dette envers moi maintenant ? Après tout tu ne t’en sortiras jamais qu’avec une grosse bosse…


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MessageSujet: Re: [1943 - Octobre] Roses R red...    [1943 - Octobre] Roses R red...  Icon_minitimeSam 29 Aoû - 22:50

La douche froide. La grosse douche froide. La dure, la vrai.
Je n’aurai surement pas dû réagir comme je l’ai fait. Mais ces gars-là, ils ont la même tête que l’affreux thon Appleton. Et dieux sait que ça tête me revient pas.  En tout cas, j’me sentais infiniment con, et ça ne s’arrangeait pas. Ou j’avais la tête putain ? Une vipère reste une vipère, je le savais très bien, elle pouvait les envoyés chiés sans mon aide. Elle arrivait très bien à envoyer chier tout le monde d’ailleurs à poudlard, elle pouvait très bien le faire la…

C’est sans voix que je la regarde nous faire son petit numéro. Elle m’adressait des mots bien méprisants qui ne faisait que plus m’énerver et m’agacer… je sais pas ce qui me retient d’me barrer putain. Surement mon courage de lion ou ma fierté, même si cette dernière venait clairement d’en prendre un coup là.

J’avais plus du tout envie de casser les dents au gugusse là. J’voulais casser les petites quenottes de la Levy. Elle et ses foutues préjugées sur le sang… elle aurait au moins pu dire un « merci d’avoir essayé » je sais pas, un peu de gratitude, merde ! Puis elle se prend pour une vélane ou une nymphe ? C’est pas parce que je traine une heure avec elle que, ça y est ch’uis amoureux. Faut qu’elle descende de son petit trône la pimbêche là. Puis, puisqu’elle est si forte, allez ! Vas-y ! Montre que tu peux te débrouiller comme une grande face à ces loubards, j’te r’garde ! Fais nous rire princesse !


…. Et merde.
Elle était carrément craquante à les jeter de cette façon. Oui, craquante, parfaitement. C’est le mot juste. Parce que je les aime mordante. Avec un brin d’inaccessibilité. Mais malheureusement, toutes les filles avec qui je suis sorti qui avait un semblant d’indépendance ou de piquant, mais a chaque fois c’était pareille, elles se transformaient en pouffsoufle et gloussait à chaque remarque. C’était chiant. Très chiant. Ce genre de fille m’exaspérait plus que tout. Des filles faciles, rien de plus. Elles avaient de la chance de tomber sur moi et pas sur un con qui allait leur faire écarter les cuisses. J’étais jamais tombé amoureux, c’est pour ça que j’avais eu beaucoup de copine, parce que je cherchais la bonne, mais je l’avais jamais trouvé.

Enfin qu’importe, c’est des détails. Je restais scotcher comme un con en regardant Elisabeth, m’interdisant de sourire pour autant. Et puis quoi encore ? Il fallait que je passe pour un chien en manque ? Plutôt crever, même si elle me faisait clairement baver. J’essaye de rester sans émotion, passant ma main sur mon visage, comme pour faire genre que je voulais éviter de voir le spectacle. C’était plus pour dissimiler mes joues rouges. Heureusement que j’ai la peau mate et que ça se voit pas, sinon j’allais me griller tout seul. J’ferme les yeux. Ouai ferme les yeux Onyx, ca évitera de les baisser et de lui donner un air supérieur.
Elle revient s’assoir en face de moi, me regardant visiblement pas peu fière d’elle. J’la regarde un peu septique, ch’uis supposé faire quoi moi ? Marcher dans son jeu ? Ou la faire venir dans le mien ? Putain de bordel de merde, elle me casse littéralement les couilles la. Un service ? Que dalle. Si elle pense que je vais lui être redevable pour quoi que ce soit. J’me mets à rire en la regardant, lui offrant un sourire carnassier.

Inferno King
« Et puis quoi encore blondasse ? Un service a te rendre ? Pourquoi pas devenir ton chien tant qu’on y est ! Ce qui vient de se passer ca va rester entre nous. Puis qu’est ce que tu crois, même si tu venais à raconter toute cette histoire a tes amis, supposons que tu en es ouai, qui te croira ? J’veux dire.. Regarde toi ! Regarde moi ! Tu es tellement.. Et je suis… Raah…PUTAIN.  Franchement Levy…. Y a aucune chance pour qu’un jour, toi et moi on vienne a se reparler. Après que je passe cette porte, on va reprendre nos petites vies tranquilles : Je vais retourner m’amuser avec Lian, Thais, recommencer a martyriser ce pauuvre Appleton et toi tu… Je sais pas ce que tu feras… Mais tu le feras loins. C’est compris ? Maintenant, merci de cette délicieuse après-midi en ta charmante compagnie…. Ciao ! »


Sur ces mots j’me lève, la boule dans la gorge, et commence a me précipitant sauvagement vers la porte du bar, claquant cette dernière. Une fois dehors je m’adosse contre l’entrée. Putain. Je me défilais complètement. Mais… C’était surement mieux comme ça. Même si en y repensant je voulais pas du tout tous ce que j’avais dit. J’avais envie d’en savoir plus sur elle, j’avais envie de devenir un peu plus qu’une pauvre merde a ses yeux… Son ami ? Peut-être. Je sais pas. A vrai dire elle me plait. Même si j’veux pas me l’admettre, j’aime bien cette petite pimbêche qui pense valoir mieux que tout le monde. Je soupire et cherche mon tabac dans mes poches…. Pas là…. Comme le reste de mes affaires… Merde, j’ai oublié mon sac et mon écharpe à l’intérieur…. Putain de merde.

Je peux pas revenir ! Je peux pas partir en lui faisant un long monologue comme quoi j’voulais plus qu’elle s’approche de moi, la traité de blondasse et puis me re-pointer comme une fleur en montrant ma pauvre cervelle d’homme… J’vais passer pour quoi encore moi ?


Inferno King
« Merde…. Marre. »


Je prends une grande inspiration. Le mieux c’est de pas la regarder et de rien dire. Ouai rien dire, faire genre je m’en fou…. Où je pourrai attendre au comptoir qu’elle se barre puis venir prendre mes affaires… non, elle serait capable de rester uniquement pour me faire chier. Je prends mes affaires et j’me casse.

J’entre dans le bar une nouvelle fois et voit la chevelure de la verte. Ça doit être le stresse mais mon cœur bat un peu plus fort, le stress je vous dis. Je m’approche et… Baisse les yeux, ouai j’avais osé, mais bon pas grave. J’attrape mon écharpe et me l’enroule autour du cou, de façon a planquer ma gueule dedans, puis j’attrape mon sac. Allez maintenant on se casse une bonne fois pour toute. Enfin j’aimerai bien mais mon corps n’obéit pas. Il reste là, a la regarder. Faut dire qu’elle a de super beaux yeux verts, un peu plus profond que les miens, mais ils sont très jolies. J’me surprends presque a vouloir passer une main dans ses cheveux et me reprend en faisant croire que je voulais m’étirer.

Inferno King
« Tu… Veux aller …près du lac ? … Il est super beau ces temps si… y a une pellicule de glace dessus… c’est… pas mal. »

Elle me fait une remarque. Mais alors juste une remarque… j’la tue... Oh et puis elle va me la faire de toute façon... Autant être directe sur mes intentions quand elle va me rabaisser. Puis ca coûte rien.
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MessageSujet: Re: [1943 - Octobre] Roses R red...    [1943 - Octobre] Roses R red...  Icon_minitimeVen 2 Oct - 14:05


Roses R Red







Featuring Onyx
Oh le con. En fait c’est la seule pensée qui me traverse l’esprit en cet instant. C’est un con. Un idiot. Un imbécile de première. Un abrutit des Carpates ! Je répare ses conneries en lui sauvant ses jolies fesses et monsieur vient se plaindre ? Pire ! Il crache sur ma générosité sans bornes ?! Mais je vais lui faire ravaler ses paroles ! Ce n’est pas comme si j’avais voulu faire copain-copain avec, j’ai juste essayé de me comporter en personne civilisée… et bien c’est réussit. Oh oui vraiment, c’est tellement mieux d’essayer d’être sympa et de s’en prendre plein la figure… En parlant de figure, la baguette me démange sérieusement et j’ai bien envie de lui casser la sienne avec un bon petit diffindo et voir son visage se faire taillader de tous côtés ! Merde à la fin, ça le tuerait d’admettre que j’ai été remarquable ? Sérieusement ? Ce n’est pas de la fierté, juste un constat ! Merde, merde et merde ! Et là il se paye ma tête, m’offrant un sourire dont je pensais détenir l’exclusivité et les droits, le carnassier made in Levy. Il est bien beau avec son grand discours à la con, oh bravo Williams, bravo ! Pauvre tâche. J’en reviens pas qu’il le prenne comme ça. J’ai été gentille bordel ! Gentille ! Et voyez où ça me mène. Non, je vous dis, être une sale garce égocentrique c’est tellement plus gratifiant !

- Oh eh bien très bien alors ! Si monsieur Williams le désire, les désirs de monsieur Williams sont des ordres hein… Mais va te faire foutre ! Un merci ça t’aurait arraché la gueule ? Ce n’est pas moi qui vais rester loin de toi, mais toi qui n’a plus intérêt à m’approcher pauvre tâche.

Je le vois quitter le bar comme un voleur et je me retiens de justesse de ne pas lui envoyer une choppe de bière à l’arrière du crâne. Je suis très douée pour ne pas louper mes cibles. Mais je m’en voudrais de devoir rendre ce devoir seule. J’attendrais après pour lui faire regretter ses paroles. Et il me suppliera. A genoux même ! Il verra ce que ça fait de traiter Elizabeth Levy comme ça, d’oser lui parler sur ce ton ! Il verra que ça fait mal. Très mal. Oh je m’imagine déjà en train de le lui faire payer et c’est tout bonnement jouissif. Je l’imagine très bien tenter de faire le brave mais finir par s’écraser devant moi. Il me le payera. Et puis a-t-on idée d’être aussi susceptible aussi à la fin ? Je ne l’ai pas insulté, j’ai juste dit qu’il me devait une. Ce n’est tout de même pas la fin du monde, si ?! L’idée de devoir quelque chose à une vipère est-elle si insupportable aux yeux de monsieur Williams ? Pourtant s’il avait fermé sa grande bouche nous n’en serions pas là. Je n’aurais pas dû me mêler de toute cette histoire et il ne me devrait rien. C’est sa faute.

Un sourire mauvais s’étend soudain sur mon visage. Il a oublié ses affaires le con. Je me demande ce que je pourrais bien en faire… Une âme charitable irait les lui rendre mais… je ne suis pas une âme charitable pas vrai ? Alors je songe entre les laisser simplement là, les prendre avec moi en me baladant avec l’écharpe et en criant partout que le grand Williams me l’a offerte en gage d’amour histoire de lui foutre bien la honte ou entre les faire brûler. Je crois que je préfère l’option deux, Jenkins en bavera de rage et ça sera Noël avant l’heure. Deux têtes de griffons pour le prix d’une. Une occasion en or !

Je n’ai malheureusement pas le temps de concrétiser l’idée et de lui piquer ses affaires que le revoilà. Et je dois avouer que le spectacle vaut encore plus d’or que l’occasion précédemment citée. Il n’y a rien de plus jouissif que de voir un gryffondor – surtout cette tête à claques là – revenir après avoir braillé devant toute l’assistance qu’il ne voulait plus jamais me voir. Ou presque, à peu de choses près.  Mais quoi qu’il en soit c’est juste trop bon.

Je me fends d’un sourire machiavélique en relevant la tête quand il prend ses affaires à la va-vite avant de venir perdre son regard dans le mien. Il est foutu. Maintenant qu’il est revenu je ne vais clairement pas le rater. Surtout qu’il n’a pas l’air tellement pressé que ça de vouloir décamper. Alors comme ça il ne peut pas me supporter mais il ne peut pas simplement s’en aller en m’ignorant hein… c’est bête ça. Très bête. D’autant plus que maintenant le voilà en train de me proposer une balade au bord du lac. Pincez-moi je rêve !

- Le grand Williams s’abaisserait-il à me demander de venir avec lui après m’avoir clairement signifié qu’il ne voulait plus me voir ? Fait gaffe mon petit lion, je pourrais te prendre au mot et venir avec toi…

Et sur ce je me lève en enroulant mon écharpe autour de mon cou, prenant soin au passage de la lui faire voler dans la figure, avant d’attraper mon sac et de m’avancer vers la porte.

- Oh et puis te sais, je fréquente les même lieux que toi, je sais  bien que le lac est gelé, je dirais même que j’en sais davantage que toi vu que je sais même ce qu’il se passe à l’intérieur de ce fameux lac gelé. Bon par contre si tu veux qu’on y ailler ensemble, tu pourrais arrêter de faire une imitation de poteau et venir. Ce n’est pas que je suis pressée mais j’ai horreur de perdre mon temps… et tu ne voudrais pas que je perde mon temps avec toi, si ?

Bon d’accord, je n’ai rien d’autre à faire de plus intéressant aujourd’hui, mais ça, franchement, il n’a pas à la savoir…



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MessageSujet: Re: [1943 - Octobre] Roses R red...    [1943 - Octobre] Roses R red...  Icon_minitimeJeu 21 Jan - 0:02

Le lac. Pourquoi le lac ? Pourquoi je lui propose ca moi ? Pourquoi je fais tout ca ? C'est à croire que je peux pas m'empêcher d'aller vers les trucs ou il est écrit DANGER en gros. Ca m'aiderait pourtant, de faire demi-tour, d'aller dans la direction opposé. Ca m'aurait aidé de demandé de l'aide à la brigade, j'aurai surement pas été mordu, mais non. J'étais borné, un con borné qui aime jouer avec le feu ou avec le venin d'une vipère comme Elizabeth.

Bon, la gentille vipère ce faisait couleuvre en tout cas... Quelques parts c'est pas plus mal, même si elle avait pas pu s'empêcher de répendre son venin. Plusieurs personne dans le bar gloussaient en nous voyant ce qui, me mettait totalement dans la merde. Fusillant du regard les deux personnes au fond qui osaient commenter notre scène, je passe nerveusement mes mains dans mes cheveux blanc.

Qu'est ce que je fou putain....
Bon reste zen. Peut être qu'elle va juste m'envoyer une tarte dans la gueule et c'est finit... Je déteste me faire humilier par quelqu'un mais quand faut passer par là... En plus me faire humilier par un vert c'est horrible ET QUAND C'EST LA LEVY. Je vous raconte même pas la honte..
Comment je vais raconter ca à Lian...?

Fallait pas que je me mente elle était en train de me rendre fou... Je doit être totalement masochiste pour aimer ce genre de traitement mais... Cette façon qu'elle a de "jouer" son petit sourire carnassier qui se rapproche du mien, ce petit côté inaccessible, ca me donne envie de jouer aussi. Jouer avec feu. Charmer le serpent.

Enfin. Je soupire en l'écoutant, tout en évitant son coup d'écharpe dans la gueule. Ca aussi c'est craquant. Je peux pas m’empêcher de sourire, comme un con en plus... putain ce que ca m'agace. Je soupire et me gratte nerveusement la joue, avec un peu de chance elle ira pas raconter tout ca aux autres... avec un peu de chance dans cinq minutes elle m'inspirera le même dégoût qu'avant

'Fin j'espère...
On sort du bar. je dépose de l'argent au comptoir au barman en m'excusant du dérangement, heureusement c'est un type cool qui à compris qu'on avait pas "trop" cherché la merde...

Enfin c'est plus trop important. On sort du café et j'ouvre la porte en passant le premier, puis je revois mon Daron me dire quec'est bien de tenir la porte aux filles donc je bloque cette dernière en laissant la verte me passer devant. Je crois que si Lian me voyait faire il me tuerai ou pire encore il ne me donnera JAMAIS ses revues grivoises de pin-up, après toutes ces négociations, toutes ses suppliques, toutes ses opérations d'emprunt discret... Je vais perdre la confiance de mon Bro...

Enfin, pour le moment je dois rester calme et pas trop bizzare devant la verte, j'avais opté pour le silence, mains dans les poches, regard fixe vers l'horizon. Je cherchais quoi dire, quoi faire, mais avec elle tout me semble simplement trop compliqué ou trop bizzare...

Je tourne mon visage pour la regarder un instant, sans un mot. La pauvre elle doit se demander pourquoi je la défigure comme ca... Bof, pas grave, faut dire elle est vachement bien foutu en fait, c'est grave intrigant. Elle a du sang de vélane ou.. ? Non elle est sang pur coincé c'est vrai. C'est fou comme je la voit d'un oeil nouveau maintenant. Avant j'avais juste envie de la tarter, de lui envoyer des boulettes de papier dans les cheveux pendant les cours, j'en ai toujours envie hein, mais, plus pour les même raison.
J'avais pas trop envie qu'elle me considère comme une plaie maintenant. Alors qu'avant bah, c'était ca qui m'éclaté.

Je garde le silence en détournant mon regard, plassant mon nez dans mon écharpe. Je suis calme, trop calme BEAUCOUP trop calme, c'est bizzare, même pour moi, je pensais pas pouvoir tenir autant de temps sans parler avec quelqu'un. Bon généralement quand y a personne je suis pas du genre à m'causer à moi même, ch'uis même grave silencieux mais quand y a quelqu'un comme Lizzie je peux pas m'empêcher de faire le con généralement.

Oh merde.
Pourquoi je l'appelle Lizzie maintenant ? Faut dire ca lui va bien comme diminutif, c'st presque mignon tiens... Pas forcement approprié du coup, quoi que quelques parts quand elle dit rien elle est mignonne. Puis c'est plus rapide qu'Elisabeth.

"Tu as faim ?"

Je crois que j'ai assez pour lui payer à manger. Ils doivent bien vendre des sandwich quelques pars. Enfin peut être qu'elle a déjâ mangé, je passe peut être pour un con.

"... C'pas bon de rester agin quand on boit autant de bierre princesse."

Là c'est certains elle va me remballer en disant que j'ai pas à me soucier de sa petite personne ou une merde dans le genre. Je le vois venir, je le SAIS, j'en suis sûr. En plus je sais pas ca à l'air de tomber comme un cheveux sur la soupe...

le malaise.
Je soupire en me raclant la gorge tout en métirant. On continue à marcher je sais pas trop vers ou. Quand elle me répondra on pourra savoir ce qu'on fait. En attendant je fais mine de sourir et de parraitre plutôt normal, même si au fond j'étais en train d'essayer de comprendre mon changement soudain avec la vipère.
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