Fin Octobre 1943] A chaque problème sa solution (Gregory)

Je sortais de cours et j’étais hors de moi. En effet la veille j’avais croisé Kalipso, ma petite cousine, et nous avions beaucoup parlé de ses derniers jours. Elle m’avait parlé de la connerie dans laquelle l’avait entrainé les deux idiots et ainsi elle m’avait raconté qu’elle aurait bientôt un rendez-vous avec Jenkins.

Cet enfoiré croyait vraiment qu’il pourrait profiter de Kali ? Honnêtement, il me répugnait. Personne ne touchera à ma Kali, encore moins un idiot dans son genre ! Il avait de la chance de ne pas m’avoir croisé hier soir, je l’aurais tué. Mais il était temps que je lui remette les idées en place.

J’avais passé la fin de ma mâtiné à chercher où il pouvait bien avoir cours. Il avait bien dû sécher la moitié de sa mâtiné je pense mais j’avais croisé deux lionnes rigoler à propos de l’idiot qui bossait dans sa salle commune. Il en sortirait bien un jour.

Me postant au détour d’un couloir, il passerait bien par ici pour aller manger. Je le voyais passer avec un groupe d’amis à lui, surement, et il les quittait. Je le suivis un instant puis l’interrompit dans sa marche.

– Jenkins ! T’as intérêt à avoir une bonne explication !

Le griffon avait presque rit en me voyant ! Il avait bien du voir mon expression et il était hors de question qu’il se sorte de cette affaire le sourire aux lèvres. J’allais le démonter, membre après membre. S’il fallait aller jusqu’à l’expulsion, je l’emmènerais dans la tombe.

Je l’attrapa par le colle et le plaqua contre un mur. Son expression désinvolte devrait disparaitre avant que je ne contrôle plus ma colère.

– Alors comme ça on veut se taper une petite blonde de 11 ans ? 11 ans ! Tu te prends pour qui enfoiré ?!

J’étais dans une colère noire ! J’allais exploser ! Ou plutôt, l’exploser ! Je pouvais surement lancer un Expulso par la simple penser et faire exploser sa tronche ! Et en plus de ça s’était moi qui lui prenais la tête !

–  Tu veux jouer à celui qui ne sais rien à rien ? Bien joué c’est le rôle parfait pour un idiot dans ton genre ! Une petite fille, blonde, des yeux azurs, toujours le sourire aux lèvres et griffondor ? Ca ne te dit rien peut être ?!

Le portrait parfait pour ma petite cousine mais j’étais dans une telle fureur que ma description en devenait presque vaseuse. Il ne comprenait pas, ou ne cherchait pas à comprendre. Dans les deux cas j’allais le réduire en poussière.

– C’est ma cousine ! Kalipso est ma cousine ! Alors je te préviens, tu la touches et tu pouras dire Adieu à ce monde et bonjour à l’éternité de la mort en enfer ! J’entends quoi que ce soit sur toi à propos de ma cousine, je te tue. Tu m’entends ?!

Je ne mâchais pas mes mots simplement parce que je les pensais. Règles ou pas, on ne touchait pas à Kali. Il fallait la mériter et pour l’instant elle était bien trop petite pour que qui conque la mérite. Je devais avoir un regard noir, ou les yeux rouges, je ne sais pas mais je devais être effrayant et ne pas me ressembler.

Dès qu’il s’agissait de Kalipso je sortais de mes gonds parce que la petite avait déjà assez subit pour qu’on lui fasse encore plus de mal !

Il se foutait sérieusement de ma gueule ! Visiblement le prénom de Kalipso avait apporté la lumière à ses pensées mais ce n’est pas pour autant qu’il reconnaissait qu’il allait passer du temps avec elle. Il avait un air sérieux mais tellement faux que tout le monde l’aurait frappé pour sa connerie.

Jenkins, le Gryffon qui s’attirait tous les ennuies et qui faisait toujours en sorte d’en attirer aux autres. Il était hors de question que Kalipso le fréquente. Ils étaient dans la même maison, je ne pouvais rien y faire, mais comme la petite me racontait tout, s’il l’approchait je serais au courant.

– On sait tous les deux que ça t’attirera plus de problème qu’à moi si on en vient aux mains. T’es prêt à mettre ça en jeu pour un simple rendez-vous avec une petite de 11 ans ? Je n’ai aucun souci avec ça ! Personnellement dans les deux cas je te démonte le nez Jenkins !

Il me fixait alors que je le tenais toujours contre le mur. Nos yeux ne se quittaient pas, de façon que l’un comme l’autre nous étions à l’affut. Une respiration, un minuscule geste et nous nous sautions au coup pour entamer une guerre de points.

Il ne semblait pas vouloir changer d’avis, malgré mes menaces. Il souhaitait surement jouer à cette bagarre, ça devait lui plaire vu le nombre de fois où il s’était foutu sur la gueule avec les autres élèves de Pouddlard.
Une pulsion me prit quand il me bouscula pour m’écarter. Mon point fusa dans l’air et vient frapper la pommette du jeune homme. J’allais lancé l’asseau mais je me préparais à en recevoir en retour. D’un bon en arrière je me préparais à affronter l’abrutie.

– Vas-y Jenkins, fait moi plaisir ! Montre-moi tes petits muscles !