[Mi Octobre 1943] Retrouvailles sanguinaires ( Pv Lyrah A. Morgenstern )

Des jours de voyage... Voilà à quoi j'en étais réduis, voulant faire profil bas, je me déplaçais essentiellement à pied au lieu de transplaner ou user d'un moyen de transport efficace et magique. Réduit au simple état de " moldu " d'une certaine façon, j'en grognais sur le coup. Ma destination était simple, puisqu'il s'agissait de la demeure des Morgenstern. Qui est-ce que je cherchais ? Simple : Lyrah. Cette meuf, c'est une longue histoire, pourtant, s'était elle que j'avais eu envie de voir avant tout les autres et pour plusieurs raisons. La première et plus importante parce qu'elle et moi avions eu une certaine altercation en Mai que je préférais renier pour des raisons personnelles.  Puis la seconde car je la savais proche de Naoise. Or, sa disparition me tracassant - sans que je le montre - il me fallait en discuter avec quelqu'un, voir même partir à sa recherche, me refusant à le croire mort.

Ainsi donc, me voilà à Loutry Ste Chaspoule, la nuit à la recherche de cette foutue maison. Où c'est qu'on m'a dis déjà ? Réfléchissant en grognant, habillé de mon habituel habit faisant presque office de cape avec un capuchon - malgré le fait qu'il fasse nuit et donc que je ne craignais pas les rayons de la lune ou même du soleil - je me mis à la recherche de cette maison, jusqu'à ce que quelque chose attire mon attention. Hm ? Du sang ?

Loin de me douter de la vérité, quelques minutes avant mon arrivée, une silhouette obscure attendait dans l'ombre.  Celle-ci était cachée en haut d'une petite église du coin. Attendant sa petite proie du jour, l'ombre se demandait bien ce que faisait sa victime du jour. Son objectif était clair : donner un avertissement ni plus ni moins. Déterminé à réussir son coup, sa baguette en main, le visage caché par une capuche et son identité grâce à un masque, l'homme réagit enfin en voyant la silhouette tant attendue. Affichant un sourire froid au possible, il vint à se " transformer " en une petite quantité de fumée noire avant de fondre sur sa victime. Essayant de l'entourer et la déstabiliser, seule une voix - qui pourrait lui être étrangement familière se faisait entendre - se fit entendre.

" Cela ... faisait un temps Lyrah... "

Ce n'est que suite à ces mots que l'ombre noir se matérialisé, lançant plusieurs sorts et entamant une bataille dans le but de blesser la demoiselle. Et suite à ce combat, quand son objectif était accomplit, ignorant ses propres blessures, l'homme masqué se contente de bien vérifier l'état de la demoiselle avant de sourire derrière son masque de fer et prononcer ces quelques dires.

" Précise bien à James que ceci n'est qu'un début... "

Puis sans attendre, la chose s'en allait, ne voulant guère avoir affaire à des aurors ou autres.

Pour ma part, arrivé dans ce lieu depuis dix minutes, cela devait faire cinq bonne minutes que l'affrontement était terminé, pourtant, le saignement se faisait largement ressentir au loin, à moins que ce soit mon nez qui soit efficace à cause de ma faim. Ma curiosité laissait faire le reste et c'est donc très rapidement que je débarquais. Et quelle surprise... Doublement surpris d'ailleurs, car ce sang était une providence, cependant, la personne qui saignait, s'était une autre histoire. Ouvrant grand les yeux, je ne m'attendais pas à retrouver Lyrah dans cet état. D'ordinaire, je me serais moqué si cela n'était pas grave, mais là - et à cause de la dernière fois - je préférais me tenir presque tranquille.

" Qu'est-ce qui t'es arrivé ? "

Approchant, je vins à m'accroupir à sa hauteur pour alors regarder ses plaies. Appliquant mes doigts dessus comme pour vérifier la profondeur ou autre, je me perdais un bref instant et laissais glisser ma langue sur mes doigts. Putain... Cette saveur... J'en frissonnais de plaisir tant cela me rappel cette saleté de souvenir. Durant un instant, la demoiselle pouvait clairement le voir : je l'oubliais, me laissant aller à ce plaisir du sang.