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 [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey)

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Samuel MacKenzie
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Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience

L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés.


La journée s'achevait enfin. Depuis quelques temps déjà la tension était monté d'un cran au Ministère, et c'est certainement chez nous que la pression était là plus présente. On nous en demandait beaucoup, peut être même un peu trop par moment. Quand on était pas dans les rues à patrouiller, on était de renfort pour le service d’enquêtes, triplant parfois les interventions au cours d'une semaines. Comme si des mages noirs allaient ce cacher au coins des ruelles ou derrière une échoppe. Partout on parlait du couvre feu, évidemment il n'avait pas fait que des heureux, beaucoup de monde trouvait cette décision excessive même si le danger était bien là. Il fallait espéré que tout ça ce calme, mais surtout, il fallait des résultats. Quelques pistes ce dégageait lentement, on était encore loin de mettre la mains sur les meurtriers et Meyers ainsi que les nombreux partisans, mais on avançait quand même, chaque jours nous rapprochaient un peu plus de cet objectif.

Redoubler d’efforts et de travail. Ça faisait maintenant des semaines que j'avais la sensation de vivre au bureau je ne me souvient même plus de ma dernière nuit de plus de cinq heurs de sommeil... C'était beaucoup trop loin. Si on ajoute à ça les emmerdes causées par Green et mon parrain je crois que j'étais pas loin de demander des vacances juste histoire de pas finir en dépression. Mais c'était pas mon genre, même avec tout ce foutu bazar je restais assis sur ma chaise à gratter un énième compte rendu. Le seul point positif depuis des mois c'était ma prothèse, même si j'avais passé les premières semaines à me cogner un peu partout à cause de cette nouvelles visions et à toutes les aptitudes que ça me donnait, maintenant, elle m'était d'une utilité inimaginable. Je n'avais même pas besoin de faire face à ma porte pour savoir qui allait frapper à cette dernière, je voyais considérablement bien dans le noir, ce qui pouvait être pas mal en mission nocturne et j'avais une bien meilleurs vus, aussi bien de très loin que de très prêt. Une tonne de choses qui facilitent la vie ! Bon en contre parti les gens me regardaient toujours un peu bizarrement quand mon œil droit ce mettait à tourner tout seul ou s'agiter de droite à gauche, l'aspect « liquide » en déstabilisait plus d'un également, mais il m'arrivait encore de garder le cache œil pour reposer l'activité de ma prothèse qui finissait par me donner mal à la tête par moment. J'avais encore quelques progrès à faire pour complètement la maîtriser mais je m'améliorais rapidement. J'ai toujours été doué pour apprendre vite et bien, il faut bien que ça me serve à quelque chose de temps en temps.

La soirée était déjà bien entamé quand je me décidais enfin à sortir de mon bureau. Manteau à la main, j'avais presque percuté Lambertson. Je ne m'étais pas attendu à le voir, depuis un ans déjà il était relégué à la sécurité du premier Ministre mais c'est vrais que ces derniers temps on voyait ressurgir tout un tas d'Auror. Je lui adresse un sourire aimable en entamant une conversation sur l'horreur du travail ces derniers jours. C'était quelqu'un de discret, d'aussi loin que je m'en souvienne il avait toujours eu cet air sérieux, peut être un peu froid ou simplement professionnel. Eux aussi devaient ce faire harceler par la hiérarchie pour s’activer un peu les méninges et trouver des résultats. L'idée d'aller ce changer les esprits me semblait nécessaire, par réflexe je lui propose de m'accompagner, parce qu'honnêtement boire seul c'est quand même assez triste et tout le monde devait déjà être en train de rentrer si ce n'était pas déjà fait.
Il accepte. Ce qui m'étonne peut être légèrement mais je n'allais pas m'en plaindre. Sur le chemin nous croisons Wright qui semblait lui aussi plutôt fatigué par ces dernières semaines. Encore une fois l'idée de l'inviter à ce joindre à nous me vint tout à fait naturellement. Je l'interpelle sans la moindre gêne simplement pour être certain qu'il ne prétende pas ne pas m'avoir entendu. Wright était quelqu'un de sympa mais par moment il était désespéramment trop sérieux à tel point que sa simple présence faisait chuter ma jauge de bonne humeur jusqu'au grade « cimetière du fun ». Ça lui ferait pas de mal de sortir le nez de ses papier ou de ce dérider la face en ce risquant à sourire le temps d'une soirée. Pas trop quand même il risque d'avoir des crampes aux joues le lendemain tellement il a pas l'habitude de sourire.

Je suis vraiment pas avec les plus hilare de mes collègues mais ça ne rendait cette expérience que plus amusante. Je crois. Y'a quand même peu de chance que ça finisse mal.. Ou pas trop mal.. Bon ça peut potentiellement ce transformer en catastrophe mais j'étais vraiment plus à ça prêt...
Direction le Chaudron Baveur. Ce dernier était, sans surprise, passablement vide. Notre statue d'Auror nous permettait de nous balader librement à travers les rues du chemin de Travers sans risquer le moindre soucis. Nous passons la porte sous le regard des rares clients qui ce contentèrent de nous jeter un coup d’œil avant de s’intéresser de nouveau à leurs verres ou leurs voisins. Je m'assoie une fois de plus sans réel gêne en soupirant de tout mon être.

« Je sais pas pour vous mais j'ai l'impression qu'ils essaient de nous tuer à la tache... »

Mon regard ce pose de nouveau sur mes collègues et leurs visage toujours aussi expressif. Je crois que ça ira mieux après un verre.. Ou peut être deux.  Quoi qu'on va taper dans la dizaine pour être sûr..

« Asseyez vous vous payerez pas plus cher vous savez . »

Ils vont vraiment finir par me stressé ces deux là. Je suis sûr qu'ils vont réussir à me coller un ulcère à force ...



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MessageSujet: Re: [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey)   [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey) Icon_minitimeSam 5 Sep - 17:22

Encore un rapport après une énième intervention, youpi ! Quin dévisagea le dossier en carton qui traînait sa carcasse sur son bureau. Sa main était encore douloureuse du combat qu’il avait livré ce matin contre un trafiquant d’objets magiques interdits et suspectés d’être en vogue chez les mages noirs. Il se saisit du dossier d’un geste sec. Parce que oui, apparemment ils avaient un sens de la mode. Et il était franchement un peu pourri. L’humanité ça faisait trois mille ans qu’elle s’entichait de bêtise et de sang à chaque siècle. Ils auraient pu se renouveler un peu, mais non, il fallait qu’une bande d’idiots s’acharne à pourrir la vie des autres.  Furieusement, Quin griffonna l’entier de son rapport jusqu’à sentir sa crampe lui remonter dans le coude. Quel dommage que les plumes à papotes aient été interdites pour rédiger les rapports.

Après une plombe, il signa de son gribouillis habituel et déposa le dossier  sur le bureau de son tuteur. Brown le salua d’un signe de tête silencieux, plongé dans l’étude d’un témoignage, et il fut enfin libre de rentrer à la maison ! Parce que c’était bien connu, il avait une vie trépidante en dehors du travail. Parfois, il faisait la grasse mat’ le week end. Jusqu’à sept heures du matin.

Il avait quitté le bureau et à peu près descendu la moitié du couloir en râlant tout seul à voix basse quand la porte du bureau s’ouvrit dans son dos, une fois puis deux. Quin n’y prêta pas particulièrement attention, jusqu’au moment ou des pas le rattrapèrent. Lambertson, MacKenzie. Moins assorti comme paire, on faisait pas. Et parce qu’il n’avait rien de mieux à faire et qu’au moins MacKenzie avait le bon gout d’être accompagné par quelqu’un d’actuellement supportable, il avait accepté de les suivre.

Non pas que Quin n’aimait pas Samuel mais par moment sa ressemblance avec un chiot enthousiaste était un peu trop frappante pour son propre bien. Puis le chaudron baveur n’était pas si mal, surtout en cette période de l’année. Grand et vide, le feu ronronnant dans un coin, le niveau de bruit était acceptable pour une fois.

Il se laissa tomber dans une chaise en face du plus jeune du groupe et haussa les épaules.

-C’est temporaire.

C’est ce qu’il se répétait à la fin de chaque heure supplémentaire, mais même pour lui ça devenait difficile.

-Au moins avec tout ça le chaudron est fréquentable. On entendrait presque les mouches voler. Pour fêter ça la première tournée est pour moi, vous voulez boire quoi ?

Tour à tour, il observa les deux autres aurors alors que le tenancier quittait son bar s’approchait de leur table et prendre les commandes.
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MessageSujet: Re: [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey)   [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey) Icon_minitimeSam 12 Sep - 15:18

Sortant d'une longue conversation, Salem se laissa à peine porter par ses jambes. La fatigue le poussa à se retrancher dans son bureau en désordre. Combien de temps n'avait-il pas touché à un de ses dossiers ? Assez pour qu'il est un doute. Il se pencha lentement sur une pile de papiers à l'écriture douteuse pour en connaître le sujet. Un souvenir se reconstitua lentement dans sa mémoire avant de disparaître... Il bailla négligemment avant de s'emparer de son trench qui était tombé dans la corbeille de papier. L'auror lâcha un grognement en voyant que son habit était froissé, mais se résigna tout de même à le mettre.

En claquant la porte de son bureau, le sorcier faillit percuté MacKenzie qui aussitôt se plaignit de ses journées harassantes. Salem l'écouta négligemment ne sachant pas trop comment se dérober. Il hocha la tête silencieusement pour finalement se rendre compte qu'il venait d'accepter de prendre un verre... Il voulut sur le moment se taper la tête contre le mur, mais se contenta d'adresser un faible sourire au rouquin. Il allait devoir prendre une chambre au Chaudron Baveur après ça. En se dirigeant vers l'extérieur du ministère, ils croisèrent la route de Wright qui les rejoignit dans la foulée.

Arrivés au Chaudron Baveur, Salem se dirigea instinctivement vers le bar pour saluer le maître des lieux d'une poignée de main, puis se dirigea vers la table qu'avait choisi ses collègues. Il se débarrassa de son manteau pour le jeter sur le dossier avant de s'installer.

- Comme d'habitude Alton !

Le barman fit signe pour lui faire comprendre qu'il avait saisi sa commande. Le blondinet en profita pour se défaire de sa cravate et la posa sur la table en attendant son verre.

- La situation actuelle est délicate Mackenzie, lui dit-il d'une voix basse. Arrête de te plaindre et prend un verre... Comment cela se passe pour toi Wright ?

Il sortit un paquet froissé de cigarettes moldues de la poche de son pantalon et d'un briquet à essence. L'auror avait à peine posé sa question qu'il avait allumé le tube et craché un premier pan de fumée blanchâtre.

- Cigarette ?
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Samuel MacKenzie
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MessageSujet: Re: [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey)   [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey) Icon_minitimeMar 15 Sep - 14:29




Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience

L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés.


Ils avaient l'air fatigué. Je crois. En faite c'était difficile à savoir puisque il n'y avait pas tellement de différence entre leurs tête de gavé et celle de leurs bon jour. Ça tenait à un plie de ride ou un froncement de sourcil mais à force de les côtoyer tout le temps moi ça finit par me sauter aux yeux.. et ils étaient à chemin entre l'agacement et la fatigue. C'est pas trop mal. J’attends qu'ils ce posent tout les deux, râlant un peu à la réflexion de Salem qui osait insinué que je me plaignait.. ce qui n'était pas vrais du tout.

« Je me plain pas du tout... Je fais qu'exprimer un fait... Mais oui.. changeons de sujet de conversation»

Bon peut être que je me plaignais un peu.. mais si j'avais vraiment voulu le faire j'aurais envoyé une dizaine de hiboux pour dénoncer le harcèlement moral qui régnait en ce moment au ministère. Mais on est là pour bosser c'est vrais, et puis même si c'était fatiguant, au final c'était pour la bonne cause alors ça valait le coup d'avoir l’apparence d'un cadavre, le visage pâle et les yeux cernés, ça valait aussi la peine de camper dans son bureau à crouler sous les papiers ou à devoir enchaîner trois perquisitions de suite. Temporaire. C'est ce qu'il fallait ce dire. Quinecey proposait de payer la première tourné, vus le peux de monde qu'il y avait présent actuellement je crois que le patron allait être ravie de servir trois gosier de plus ce soir. C'était tellement désert que s'en était oppressant et dépriment.

« Un Wisky pour moi. »

Je crois que j'allais au moins avoir besoin de ça pour tenir toute la soirée... et eux aussi, si ça pouvait détendre tout le monde c'était pas plus mal. Salem proposa également une cigarette que j'étais tenté de prendre avant de me rappeler que j'avais horreur du goût que ça avait. Je refusais poliment, de toute manières ils allaient certainement en fumer pour moi et la fumée finirait par mes griller les narines alors.. C'est quasiment la même chose.
Je glisse un sourire en m'adossant un peu mieux à ma chaise, presque vautré sur cette dernière je me sentais plus à l'aise comme ça.

« Je suis certain que vous êtes absolument ravis que je vous ai traîné ici . Heureusement que je suis là pour vous sortir de votre monotonie hebdomadaire. »

Sinon quoi ? On serait tous rentré chez nous pour ce contenté de réchauffer les restes de la veille et s'écrouler dans son lit, seul dans le noir et la tristesse en espérant que demain sera une journée un peu plus détendu... Il me semble pas que ces deux là aient quelqu'un qui les attendent à la maison. C'est un peu triste.. Mais..  Ça nous donnait une raison supplémentaire de boire



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MessageSujet: Re: [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey)   [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey) Icon_minitimeVen 18 Sep - 11:28

Tiens, visiblement Lambertson était un habitué du chaudron. Pour ce qu’il en savait il aurait aussi pu collectionner les dragons et aimer danser la javanaise, même s’il l’appréciait les occasions de se parler en dehors du travail ne s’étaient jamais vraiment présentées. Avant qu’il ne puisse répondre, le tenancier était revenu avec la boisson de Salem, attendant de pouvoir prendre les commandes.

-Un whisky pour moi, double.

Il s’installa à son tour plus confortablement sur sa chaise alors que l’homme repartait, desserrant sa cravate et les boutons au niveau de ses poignets.

-On fait aller. Heureusement que le travail est ma seule distraction par contre, il n’y a pas de place pour grand-chose d’autre. Merci Lambertson.

Quin s’était exprimé avec un demi-sourire et avait attrapé l’une des cigarettes tendues par Salem avant de la glisser entre ses lèvres. D’une main, il tapota ses poches pour se rendre compte que son briquet avait encore disparu, ou été perdu. La baguette ça marchait aussi mais c’était moins pratique. Il put finalement inspirer une bouffée de fumée et sentit sa tension musculaire s’en aller petit à petit.

-Monotonie ? Avec tout ce qu’il se passe au ministère ?

Bon, il venait de résumer le problème en une phrase. La seule chose qui cassait la monotonie était justement le bordel au travail.

-Soit, tu casse ma monotonie, tu as mon éternelle gratitude. Mais je suis sûr que Lambertson doit avoir une vie riche en soirées mondaines. Ou je me plante complètement ?

C’est le moment que choisi Alton pour revenir avec le reste de leurs commandes. Quin se saisit de son verre avec un mouvement de tête et avala une gorgée de son whisky sans attendre, puis il se tourna vers Salem, intrigué par la réponse qu’il pourrait avoir à donner.
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Salem ne put s'empêcher de lâcher un rire étouffé en voyant Quincey allumer sa cigarette avec sa baguette. Il aurait pu très bien lui prêter son briquet, ce qui lui aurait évité cette situation cocasse. L'auror se redressa, il sentit sa colonne vertébrale se tendre sous l'effort et une douleur aiguë lui transperçait le dos. Les dernières semaines au ministère ne l'avaient guère épargnées.

- Ravi ?

Le blond fit une moue. Si on pouvait dire ça, mais il n'allait pas se plaindre alors qu'il avait réprimandé le rouquin juste avant. Certes, une pause ne pouvait que lui faire du bien et puis il n'avait pas l'intention d'aller bien loin après. Ce n'est pas comme si devoir affronter son bordel à l'appartement l'effrayait. Non, non, non.

- Avec l'état d'alerte et la pression au ministère, crois moi les soirées mondaines ne sont pas au programme. Ou alors, elles sont suffisamment éprouvantes pour me donnait droit à un aller à Sainte-Mangouste, mais ne parlons pas de ça...

Le jeune homme avala le reste de son whiskey sans sourciller et demanda un second verre dans la foulée ainsi qu'un exemplaire de la Gazette des Sorciers. Il n'avait pas eu l'occasion de se renseigner sur les derniers scores de la saison de Quidditch et se devait de rattraper ce retard dantesque.  

- Avec les nouvelles mesures établies, le nombre de rapport à rédiger à monter de manière exponentielle. J'espère que vous ne croulez pas sous la paperasse.

Décidément, le travail revenait sans cesse dans ses propos. Comment pouvait-il se détendre s'il se sentait aussi préoccupé. L'idée d'avoir remis un verre lui parut une bonne idée en fin de compte.
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MessageSujet: Re: [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey)   [Début Octobre 1943] Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience (Salem | Quinecey) Icon_minitimeLun 2 Nov - 11:17




Tu veux la joie ? Demande-la à l’ivresse et à l’inconscience

L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés.


Je sais pas tellement ce qui m'a prit de vouloir me lancer dans une telle mission, réunir Lamberston et Wright au même endroit en espérant les dérider. J'avais plus de chance d'apprendre à un gobelin de voler je pense. Ils pouvaient quand même faire un effort, quoi que, être assis ici constituait déjà, en soit, à un effort. On va pas trop en demander à ces deux là ! J'adresse un sourire beaucoup trop moqueur à Quincey en réponses à son « éternel gratitude », bon il avait pas totalement faux, on avait beaucoup trop de travail en ce moment au Ministère pour qu'on ai le temps de s'ennuyer. J'attrape mon verre et prend tout mon temps pour le déguster alors que les deux autres le vident aussi aisément que si c'était de l'eau. Ma tolérance à l'alcool était sacrément limité je n'allais pas m'empresser des les imiter si je voulais réussir à rentrer chez moi après. Ou peut être que j'allais en prendre trois ou quatre histoire d'oublier tout ce qui s'est passé ce soir, mais ça c’était uniquement s'ils continuaient tout les deux à ce montrer aussi sinistre. Ouais finalement je vais vider ce verre. L'alcool me brûla la gorge quelques secondes avant d'y laisser une sensation chaude et agréable. J'ai pas tellement l'habitude de ça,  j'avais pas tellement le temps et puis à 21 ans ce serait quand même triste d'avoir de la bouteille derrière soi.

Au moins maintenant je n'étais plus tellement incommodé par la cigarette. Je m'étais tourné vers notre aîné qui ne semblait pas tellement déçus de ne pas pouvoir assister à toutes ces soirées mondaines. Des fois ça m'arrive encore de me prendre une grande claque dans la tête en réalisant que, bordel, c'est le fils du Ministre. Ça fout un coup de stresse l'espace d'une seconde et puis sa condition d'auror et de sorcier normal reprend le dessus. Je fis rouler le verre entre mes doigts et soupira légèrement à la remarque de Lamberston.

« Pour le moment on survis, combien de temps ça je sais pas encore. Quand on s'engage pour être Aurors on nous prévient bien que c'est potentiellement dangereux et mortel mais je crois que je m'attendais pas à être tué à la tache sous une montagne de parchemin. »

Je crois que dans l'esprit de tout sorcier, l'Auror est certainement vu comme un combattant vaillant qui passe ses journées sur le terrain à courir après la vermine et les mages noirs sans jamais s’arrêter. Je pense pas qu'ils s'imaginent qu'on passe peut être plus de temps assis derrière un bureau à gratter du papier qu'à réellement chasser les mages noirs. Surtout quand on est novice, on est relégué au rang de secrétaire. Je ne compte même plus le nombre de fois ou  mon mentor m'avait refourgué ses rapport pour que je les vérifier sous prétexte qu'il n'avait pas le temps. Dans un sens ça m'arrange comme ça j'ai moins l'impression de mentir à ma mère quand je lui dis que je risque pas grand chose puisque je suis toujours au bureau.

« J'espère qu'ils comptent nous payer les heures supplémentaire, quoi qu'ils risque vite de lapider leurs budget annuel s'ils le font. »

On pouvait toujours rêvé après tout. Non pas que j'ai besoin d'argent, loin de là, et travailler pour rien ne me pose en soit pas tellement de problème tans que c'est utile mais quand même, avec une prime on a tout de suite moins l'impression de ce faire exploiter sournoisement et sans scrupules...



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