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 [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson]

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Alan Lawford
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MessageSujet: [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson]   [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson] Icon_minitimeMar 3 Nov - 19:54

Grandir sa vie c'est servir ses parents.

L'heure tournait. Je dois dire que je n'étais pas tellement pressé de me rendre à cette réception. En règle générale les soirées de Slughorn ne me dérange pas, au contraire on pourrait même les trouver agréables même si ces derniers mois j'en ai décliné un bon nombre... Mais cette fois ci c'était la très célèbre soirée de Noël, les parents étaient convié, ainsi que quelques personnes influentes.. Encore une fois c'est rare d'y croiser les parents, mais avec tout ce qui ce passe à Prés au Lard et simplement dans la société sorcière en ce moment je crois que c'était bien pour tout le monde de ce montrer un peu. C'est pour ça que ce soir mes parents avaient fait le déplacement et ma présence était, bien entendue, de rigueur. En temps normal ça ne m'aurait pas tellement dérangé. Mais là, cette année, cette période ci, après avoir envoyer les lettres, après ce qu'on avait fait avec Zoey. Je crois que je ne m'étais jamais senti aussi stressé de ma vie entière. Ils ne le savaient pas, ils n'avaient aucun moyen de le savoir pourtant j'avais la sensation que c'était à l'encre rouge sur la tête. J'allais certainement avoir l'air suspect tout le long de la soirée si j’agis comme ça, il fallait vraiment que je me ressaisisse. Tout allait bien ce passé puisque tout le monde avait finalement l'air d'être d'accord avec ce qui ce passe.. Même si des « on en reparlera pendant les vacances » étaient de rigueur à chaque lettre que je recevais d'eux.

On y était presque. Cette fameuse discussion. Je crois que j’appréhendais un peu, mais de toute manière je n'avais pas tellement le choix désormais et puis j'avais assez confiance en moi pour ne pas paniquer. Comme chaque réceptions ou nous devions allez c'était l'occasion de bien ce vêtir et d’apparaître l'un avec l'autre. Ça a toujours été comme ça et maintenant ce le sera certainement jusqu'à la fin de notre vie. La seul sorti officielle que nous avions fait jusqu'ici était celle pour le mariage de mon Oncle. Ça s'était bien passé même si Zoey m'avait semblé un peu perdu et ailleurs, comme depuis la rentré. Encore une fois les choses sont différentes désormais, nous étions plus unis, et c'était vraiment le cas de le dire. Ne pas y penser.. et tout ce passera bien.

J'attendais Zoey dans le couloir qui menait à la salle. Je crois qu'il ne pouvais pas ce passer plus de trente secondes sans que je jette un coup d’œil à ma montre. C'était ridicule de stresser de la sorte. Ça m'exaspérait à un tel point que je m'en serais moi même jeté par la fenêtre. Le nœud papillon que je portait, exclusivement pour faire plaisir à ma mère, me serrait beaucoup trop, je manquais d'air et c'était pire de secondes en secondes. Histoire d'occuper mes pieds et mon corps, je fis quelques pas dans le couloirs en réajustant le col de ma chemise. Je portais du noir, une touche de blanc, un peu de bleu nuit histoire d'être plutôt assorti avec la demoiselle qui ne devait pas tarder. Je ne lui avait pas demandé si ses parents seraient présent mais je crois que c'était une évidence. Peut être qu'on essayait tout les deux de ne pas trop aborder ce sujet.
On aurait dû. Simplement pour ce mettre d'accord sur ce que nous n'allions pas dire, et dire. Ou simplement savoir comment éviter le plus possible nos parents tout le long de la soirée. Je pense qu'elle sera au moins aussi mal à l'aise que moi... quelque part c'était un peu rassurant en faite.
J'entendis des pas résonné dans le couloir et fut rassuré de voir la demoiselle s'approcher de moi. J'en respirais soudainement mieux. Elle était élégamment vêtue, sa robe blanche volait derrière elle et ses pas précipités pour venir me rejoindre sans tarder, comme toujours elle était radieuse. Je pris quelques instant pour simplement la contempler en lui souriant. Maintenant qu'elle était là je me sentais un peu idiot d'avoir été aussi inquiet que tout ce passe mal. Ça ce passera forcément bien puisqu'elle est là.


« Vraiment, il faudra vraiment que tu me dise comme tu fais pour être encore plus belle de jours en jours.. »

Je lui tend mon bras dans un autre sourire. Maintenant je crois qu'on peut dire qu'on était réellement prêt à affronter « tout ça ».


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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson]   [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson] Icon_minitimeMer 11 Nov - 5:49

ft. Alan Lawford

Il faut de tout pour faire un monde, il me faut toi pour faire le mien.

Grandir sa vie c'est servir ses parents
Du plat de la main, Zoey lissa sa robe blanche une dixième fois alors qu’elle se regardait dans le miroir. Elle l’avait reçu au début de la semaine dernière avec une lettre de sa mère. Sa présence à la soirée organisée par Monsieur Slughorn était indispensable. L’invitation avait trouvé le fond de sa corbeille dès sa réception quelques jours plus tard. Elle ne voulait pas y assister. Le professeur de potions avait un je-ne-sais-quoi que la jeune fille détestait. Alan soutenait que ces soirées étaient importantes et qu’elles offraient un moment privilégié pour créer des liens avec l’élite de demain. Un jour, ces contacts lui seraient utiles et pourtant, elle continuait à être absente de ces soirées. Elle ne lècherait certainement pas les bottes de Tom Jedusor et compagnie. Le plus horripilant était les regards d’Avery. Le sixième année semblait chérir des pensées perverses à chaque fois qu’ils se croisaient. Finalement, ses charges de préfète et ses devoirs étaient d’excellentes raisons pour s’absenter. Ce soir là cependant, l’adolescente n’avait pas d’autre choix que de participer aux célébrations puisque ses parents y assisteraient.

La Serpentard remonta ses cheveux en une queue de cheval, pour les relâcher et replacer quelques mèches. Après s’être observée un instant, elle se fit une tresse française qu’elle termina en un chignon serré au dessus de la nuque. Zoey ajouta son ruban de soie magique - du même bleu que sa robe - à sa coiffure. Il ne lui restait plus qu’à glisser les différents bracelets à ses poignets et elle enfila ses escarpins.

« T’as l’air stressée »

Sarah, couchée sur son lit, avait observé les préparatifs de Zoey, Celle-ci n’avait pas été invitée à la soirée et elle regardait avec envie la robe blanche et bleue.

« Oh, c’est juste que je vais revoir mes parents et ceux d’Alan pour la première fois depuis… depuis le mariage de Monsieur Lawford. Bon je dois rejoindre Alan. Il doit déjà m’attendre. Bonne soirée. »

Un dernier regard au miroir et l’adolescente sortie de sa chambre. Elle traversa rapidement la salle commune légèrement gênée de se montrer ainsi devant les autres. À chaque pas, elle regrettait un peu plus sa robe noire et sa chemise garçonne. Zoey n’avait pas osé aborder le sujet «parents» avec Alan par crainte de ne pas se tracasser inutilement, mais ça la terrorisait. Qu’allaient-ils dire si leurs parents devinaient qu’ils avaient passé une nuit ensemble ? Réussiraient-ils à leur mentir ? Oseraient-ils faire une scène devant les autres familles ? Est-ce que les Lawford voudraient toujours d’elle comme bru sachant les derniers événements ?

En s’approchant du lieu de rendez-vous, Zoey se força à sourire. Ce n’était pas le moment de craquer. Alan, superbe dans sa robe de sorcier, l’attendait patiemment. Il la contempla et la jeune fille ne put s’empêcher de rougir à son compliment. Elle posa une main sur son bras et se força à respirer.

« Dis pas n’importe quoi. Je suis la même, juste que ce soir, je dois porter ça. » D’un mouvement de main, l’adolescente désigna sa robe. Elle n’y était plus habituée. « Mais merci, c’est gentil. Comme toujours, tu es magnifique. »

Avant d’entrer dans la salle, l’adolescente retint son fiancé. Ils devaient prévoir la rencontre avec leurs parents. Elle ne savait pas comment aborder délicatement le sujet et préféra aller droit au but.

« Mes parents seront là ce soir. Je ne pense pas qu’ils se douteront de quelque chose et j’aimerais bien que ça reste comme ça. Tu comprends ? Enfin je vois pas n’ont plus pourquoi tu leur dirais que nous l’avons fait. Enfin, ça les concerne pas. »

À nouveau, l’insécurité avait pris le dessus, mais cette soirée était ultra importante pour leur relation. Si elle merdait encore une fois, ce serait la fin. Zoey pourrait dire adieu à Alan et elle finirait vieille fille avec vingt chats

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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson]   [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson] Icon_minitimeJeu 12 Nov - 10:48

Grandir sa vie c'est servir ses parents.

Je crois qu'elle était tout aussi stressé que moi à l'idée de cette rencontre. Elle n'aimait plus tellement ce genre de soirées, en faite elle n'était pas venue une seule fois depuis la rentrée, chose qui pouvait ce comprendre étant donné.. ses antécédents. Mais ce soir, même sa perte de mémoire n'y changerait rien. Il fallait être là. Elle avait rougit à mon compliment, porter une robe semblait toujours être un calvaire pour elle, pourtant elle était magnifique dedans. Au moins elle souriait, même si c'était légèrement forcé, pour les circonstance. On était deux, du moins, j'essayais d'y donner un minimum de sincérité. J'allais entrer dans la salle quand je la senti me retenir par le bras. Mon regard ce posa sur elle, curieux et inquiet. Peut être que j'aurais dû la rassurer avant. Visiblement elle semblait inquiète que je raconte ce qui s'était passé l'autre nuit. Ça m'avait un peu surpris, peut être qu'elle avait peur que je laisse échapper ça.. comme si je pouvais le prendre si légèrement.

« T'as peur que je le raconte ? Pourquoi je ferais ça ? Je serais tout aussi ... hum. Mort.. beaucoup mort, si ça s'apprenait.. Ton père me tuera, s'il y arrive pas ce sera sûrement tes frères et si je parviens par je ne sais quel miracle à survivre.. Mon père ce chargera de m'achever.. Alors.. Oui je comprend.. et non, j'en parlerais pas, parce que ça concerne que toi et moi. »

Je m'étais tourné pour lui faire face et sourire. J'imagine que pour elle aussi c'est difficile, autant essayer de rendre ça le plus agréable possible sinon je crois que notre prochaine sorti officiel ne sera pas avant dix ou vingt ans. Je pris son bras dans un autre sourire et passa la porte non sans quelques appréhension. Tout ira bien.
La salle était déjà bondé, pour une fois on y trouvait autant d'adultes que d'élèves et comme toujours certain semblaient avoir atterrie ici complètement par hasard. Tout le monde était élégant, dans le fond ça ressemblait à toutes les autres.. sauf que cette fois ci elle ce déroulait à Poudlard.  Au moins on pouvait s'éclipser discrètement et quand on voulait. Plus il y avait de monde, plus on pourrait passer inaperçus. Je la tenais toujours par la bras sans la lâcher, laissant mon regard parcourir la pièce en m'attendant à tout instant de tomber sur mes parents. Ils n'étaient pas très loin finalement, occupé à parler avec quelqu'un dont le visage m'était vaguement familier mais dont le nom m'échappait. Ceux de Zoey n'étaient pas loin non plus. On ce retrouvait au milieu un peu comme si la fatalité avait décidé d'en finir tout de suite.


«  Bon.. On commence par les tiens ?... »

C'était plus courtois de commencer par les dames, même si je crois que j'aurais préféré que ses parents soient tombé soudainement malade, obligé de rester au lit chez eux.. Les siens comme les miens d'ailleurs, je n'aurais pas eu cette pression et je j'aurais peut être un peu plus apprécié cette soirée. Ma main serra la sienne quelques secondes, je pris une grande inspiration et plaqua un sourire sur mes lèves. Si ça ce trouve ce ne sera pas si terrible que ça..



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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson]   [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson] Icon_minitimeVen 1 Jan - 17:24

ft. Alan Lawford

Il faut de tout pour faire un monde, il me faut toi pour faire le mien.

Grandir sa vie c'est servir ses parents
« Non ouais, c’est idiot de s’inquiéter. » murmura-t-elle gênée de par sa propre anxiété. Zoey avait déjà menti à ses parents, elle ne devait donc pas s’inquiéter de réussir à nouveau. Et après tout, ils n’avaient rien commis de très grave. Ils avaient simplement fait l’amour. Une chose tout à fait naturelle. Puis, comme l’affirmait Alan, ça ne concernait qu’eux et personne d’autre. Rassurée et légèrement plus confiante, la jeune fille se laissa guider par son fiancé et tous deux entrèrent dans la salle. À trop stresser, elle deviendrait marteau.

À sa grande surprise, il y avait plus de gens qu’elle pensait. Élèves et adultes discutaient créant une cacophonie générale tandis que les serveurs se frayaient difficilement un chemin dans cette foule dense. La plupart des familles de sang pur moindrement influentes étaient présentes. Tous leurs représentants se tenaient fiers comme des hippogriffes dans leurs robes. Alan proposa de commencer par les parents Oxford et Zoey approuva d’un signe de tête. En toute vérité, elle appréhendait sa première rencontre avec les Lawford depuis le mariage de leur professeur d’histoire de la magie au début novembre. Ce soir, l’adolescente devait se montrer digne d’Alan et prouver qu’elle avait sa place dans cette famille. Se jurant de rendre tout le monde fière d’elle, et surtout son fiancé, elle releva la tête et tenta de relaxer.

« J’ai vu mes parents près du sapin. Ils sont en discussion avec Slughorn. »

Raffermissant sa prise sur le bras d’Alan, Zoey se glissa entre les convives pour rejoindre ses parents. Ils croisèrent Black, le regard aussi vide que celui d’un chameau, Houston et Oak qui essayaient de se comprendre mutuellement et finalement, Jenkins et Graves.

« Qu’est-ce qu’ils font là ? »

Cette question ne nécessitait pas vraiment d’être répondue même si elle était tout à fait pertinente. Les deux capitaines dans une soirée comme celle-ci… Aussi bien mettre des trolls dans une boutique de porcelaine. Sans aucun doute plus habitué au ragoût qu’aux canapés, leur présence rendait Zoey des plus sceptiques. Toutefois, elle ne put s’y attarder plus longuement puisque sa mère, avec son sixième sens féminin, remarqua la présence des deux adolescents.

« Zoey et Alan ! Toujours aussi inséparables ! » C’était Slughorn.
« Bonsoir… »

Tous se saluèrent, Zoey embrassant ses parents sur la joue. La jeune fille remarqua le regard de sa mère que celle-ci eut pour Alan et elle apprécia fort peu ce comportement envers son fiancé. Madame Oxford devra comprendre que le garçon allait bientôt devenir son beau-fils. Au contraire, son père se montra très chaleureux n’hésitant pas à serrer la main à Alan.

« Mon garçon ! C’est toujours un plaisir de te voir. Tu as grandit ma parole. J’espère que tu prends bien soin de ma fille. »

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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson]   [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson] Icon_minitimeMer 27 Jan - 12:18

La soirée de Noël de Slughorn, une occasion à ne pas manquer pour s’afficher. C’est tout de même un peu différent des réceptions auxquelles nous avons l’habitude d’être conviés ma femme et moi. Mais après tout, il y a pire. Ce vieux morse aime s’entourer des gens importants et moi j’aime afficher ma supériorité.

Mais la raison principale de notre présence, c’est notre fils ! Depuis son entrée à Poudlard, je n’attends qu’une chose, sa sortie sept ans plus tard… Et là… J’ai appris que mon fils ne sera plus jamais juste à moi… Mon petit bébé n’est plus un petit bébé…

Mais je dois dire que mon petit bébé a de bons goûts, une charmante jeune fille. Niveau situation il pourrait trouver mieux mais bon… Il pourrait trouver pire aussi. Seulement je suis extrêmement contrarié qu’il n’ait pas daigné me tenir au courent de ses projets. C’est le privilège des sous-classes de se moquer des conséquences d’une union. Nous, les ranges supérieurs ne pouvons pas nous permettre de tels actes irréfléchis.

Evidemment, une fois les vœux des tourtereaux échangés, je ne peux plus m’y opposer. Comme dit plus tôt il aurait pu trouver pire. Quel père serai-je si je m’opposais à cette union ? Quelle image donnerions-nous si nous faisions des vagues pour des fiançailles. Autant garder la tête haute et sourire avec fierté. Je pourrai sans doute pardonner leurs trafics dans mon dos quand ils m’auront donné de beaux petits enfants !

Ma femme à mon bras nous entrons dans la salle de réception, vêtus de nos … Moyennement beau vêtements (qui restent malgré tout somptueux, mais cette petite « sauterie » ne suscite pas que nous portions nos plus belles toilettes. Après tout le maitre de cérémonie n’est qu’un professeur.) Nous saluons poliment les invités que nous connaissons, prenons des nouvelles rapidement. Mais mon regard scrute l’assemblée dans l’espoir de voir la magnifique petite tête blonde de mon bébé, ne prêtant pas le moindre intérêt aux élèves qu’ils soient simple bon élèves ou fils de ministre. Aucun  enfant n’est plus important que le mien et ne mérite mon attention avant lui. Mon Alan avant les autres !

Alors que mes yeux parcourent la salle, je repère enfin mon grand garçon, près du sapin, accompagnée de sa fameuse fiancée, les parents de celle-ci et le vieux morse (il n’est certainement pas si vieux que ça mais sa moustache lui donne bien 10 ans de plus et met en évidence son double menton !) J’allais m’avancer dans leur direction quand je me fais stopper par un jeune homme. Contrarié je n’ai pas terriblement prêté attention à ses présentation. Un gamin, soit le fils quelqu’un soit un gosse qui voudrait devenir quelqu’un par lui-même. Jeune homme en d’autre circonstance j’aurai pu m’occuper de vos histoires avec plus d’attention. Mais aujourd’hui ça n’est pas le moment. Je le fixe avec un sourire polit, hochant la tête en suivant le rythme de ses paroles sans rien en écouter. Je conclus finalement.

-Eh Bien ! Je suis ravi d’avoir pu rencontrer un jeune homme tel que vous. Envoyez moi un hibou je me ferai un plaisir de vous répondre !

Nous prenons congé du jeune homme et ma belle me fait remarquer avec amusement que j’aurai pu me montrer plus attentif. Et ensemble nous nous approchons du sapin.
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MessageSujet: Re: [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson]   [1943 - Décembre - Le 15] Grandir sa vie c'est servir ses parents. [Zoey & Jefferson] Icon_minitimeJeu 18 Fév - 20:43

Grandir sa vie c'est servir ses parents.

Elle ne semblait avoir perdu en assurance maintenant que nous étions quasiment en face de ses parents. Je senti la pression monter d'un cran malgré l’assurance que je me forçait à afficher. Mon regard voyagea a peine sur le reste des invités. Des gens qui veulent ce faire bien voir ou simplement des victimes de l'ambition débordante du professeur Slughorn. Mais même avec ça, certains juraient affreusement avec le reste du paysage.. on invite vraiment n'importe qui maintenant dans ce genre de fêtes.. Ce n'est vraiment plus ce que c'était. Un bref soupir et un regard septique aux énergumène autour de nous et nous étions déjà beaucoup trop proche des parents de Zoey. Cette fois on y est, il s'agit de ne pas ce trahir sinon tout ces effort seront rapidement gâché.

Le professeur Slughorn me salut chaleureusement en secouant vigoureusement ma main, il sembla chercher des yeux quelque chose, ou plutôt quelqu'un. J'imagine qu'il s'attendait à voir mes parents, après tout mon père était membre du conseil de l'école, il était bien sûr invité, en temps normal il décline l'invitation mais il fallait avouer que cette année notre professeur de potion avait investi beaucoup d'argent pour que ce soit à la hauteur. Je lui rend un Bonjour enthousiaste avant de saluer comme il ce devait les parents de Zoey. Sa mère gardait toujours cette légère distance avec moi. Elle souriait mais ses yeux la trahissaient beaucoup trop, de ce que j'avais compris elle aurait préféré que sa fille jette son dévolue sur un autre, ce qui était loin d'être le cas de son père. Il semblait toujours ravie de me voir, à croire que rien au monde ne pouvait lui faire plus plaisir que de marier sa fille à un Lawford. Il n'avait pas forcément tord, mais c'était certainement le plus enthousiaste de nos parents, même les miens gardaient toujours une certaine réticence.
Je sert chaleureusement sa main dans un sourire, gardant toujours mon calme malgré la pointe de panique qui s'était emparé de moi. Peut être qu'ils vont tout découvrir, les parents sentent ce genre de choses non ? Non ce n'était pas le moment de penser à ce genre de choses.. Je lui répond d'une voix enjoué, portant mon regard sur Zoey sans quitter mon sourire.


« Plaisir partagé Monsieur Owford. Nous étions impatient de vous voir ! Ne vous en faite pas pour votre filles. J'en prend le plus grand soin. »

L'espace d'une seconde j'ai manqué de frémir d’effroi en réalisant que peut être, éventuellement, cette tournure de phrase était mal choisit, ou du moins, un peu traître sur les bords quand on connaît réellement tout ce qui ce passait entre moi et Zoey. Je me faisait peut être des idées.. Je crois que c'est cette situation qui me faisait simplement perdre la tête. Heureusement, Merlin merci, mon père avait choisit le bon moment pour faire son apparition. Je le vis couper court à une discutions pour ce diriger droit sur nous sous le regard amusé de ma mère. Je leurs fit un signe de la main ainsi que mon plus beau sourire en les accueillant avec enthousiasme.

« Nous allions vous retrouver après avoir salué les parents de Zoey. Je suis content de vous voir.»

Je pris le temps d'embrasser ma mère et d'étreindre mon père avant que Slughorn ne vienne de nouveau s'imposer. Les Lawford et les Owford réunit, c'était une aubaine pour lui c'est certain qu'il allait en profiter pour ce faire bien voir. J'espère au moins qu'il fera plus d'une louange sur mon sérieux et ma maîtrise des Potions, que ça serve au moins à quelque chose. Profitant qu'il occupe l'attention de nos parents, je me penchais vers Zoey pour lui chuchoté quelques mots.

« Tu vois, tout ce passe bien. »


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