[Début Décembre] Désormais, tous les moyens sont permis. (PV Gregor)

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Désormais, tous les moyens sont permis.
Début décembre → pv Gregor Delov

Patienter. Faire les cents pas, comme un fauve en cage. Elle était là, petite Lyvie, elle était mal, elle avait les sourcils froncés et l'air de vouloir commettre un homicide volontaire sur la première personne qui viendrait lui parler. Parce que voilà, vous voyez, aujourd'hui était le jour où elle avait décidé de mettre de côté sa fierté, son honneur, son égo surdimensionner. C'était un cas d'extrême urgence. Alerte rouge. Déploiement maximal. Elle s'apprêtait, Lyvie, à aller demander de l'aide. Elle. Et pas à n'importe quelle personne. A lui. Lui qu'elle ne voulait pas voir en peinture, lui qui l’exacerbait, lui qu'elle s'empresser de laisser en dehors de ses affaires. Mais voilà. C'était vraiment un cas d'extrême urgence. Elle fit fuir les curieux qui tentait d'entrer dans les toilettes à coups de regards noirs, ma foi très efficaces. Oui parce que bon, c'était quand même pas courant de la voir squatter pendant trois ans le même endroit. Surtout lorsque l'endroit en question étaient les toilettes des garçons. Il fallait que son plan soit parfait, que personne ne soupçonne rien. Il fallait qu'elle prenne sa proie par surprise, qu'elle n'ai même pas le temps de se sentir acculée. Jusqu'au moment fatidique.

Des bruits de pas se firent entendre, depuis l'intérieur des toilettes. Sa cible était seule. Lyvie s'en était assurée. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'elle planifiait cette traque acharnée. Elle saisit sa chance et fondit sur le point faible de son ennemi. Alors que le garçon aux cheveux noirs sortait, la rouge et or lui fondit littéralement dessus. Elle observa les alentours. Personne. « Delov, il faut qu'on parle ». Sa voix avait claqué sans une once d'hésitation. Le Serpentard, sans doute trop abasourdis pour comprendre ce qui lui arrivait, se fit trainer dans un compartiment, que Lyvie prit soin de fermer derrière elle. Bon, ils étaient un peu à l'étroit, mais c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. « Tu parles de ce qui va se dire dans les minutes à suivre, je révèle ton secret. Tu tentes d’appeler à l'aide, je révèle ton secret. Tu tentes de fuir, je révèle ton secret. En fait, si tu fais autre chose que m'écouter et me répondre, je révèle ton secret. ». La Gryffondor enchaina à toute vitesse, fixant le vert et argent abasourdi d'un œil lourd de menace. Finalement, elle s'accrocha à sa robe et leva vers lui un regard larmoyant, perdant en un instant sa contenance. Elle s'apprêtait à prononcer les mots les plus difficiles de sa vie.

« S'il te plait. Aide moi. »

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Une matinée de plus. Gregor regrettait déjà d'être allé en cours. C'était barbant comme d'habitude. Il s'était affalé toute l'heure et gardait encore les traces d'un semi-sommeil sur sa peau. Chose heureuse, il avait évité de justesse un livre lancé à toute vitesse sur lui. Ce professeur... Il fulminait rien qu'à l'idée qu'on puisse vouloir l'assommer à ce point. D'un bond, il se leva et quitta la classe et prit l'escalier pour aller à l'étage au-dessus. Les toilettes des garçons se trouvaient au sixième étage et c'est tout naturellement qu'il y a alla en espérant faire sa vidange tranquille. Seulement, une harpie se jeta sur lui à peine était-il entré et l'entraîna dans les toilettes. Il la regarda abasourdit incapable de cracher son venin à cet instant, avant de réaliser à son plus grand malheur qu'il était tombé dans un sale truc.

Son regard était noir et son air plus qu'hautain. Il la regarda d'un air les plus méprisables, étouffa les braises de sa colère montante sur l'instant lorsqu'elle évoqua ce fameux moment de solitude. Le serpent grinça des dents, c'était tellement facile ce chantage. Gregor jeta un regard au-dessus de la porte des toilettes. En plus cette situation. Avec cette fille pourrie jusqu'au os. C'était pire qu'il ne l'imaginait.

- Prie pour ta gueule pour qu'on ne nous surprenne pas Achenza.

Il se redressa un peu et s'adossa à la paroi. Dieu que c'est étroit cet endroit. En même c'est prévu pour rester seul son trône, comme un roi ! Il lui attrapa une mèche qui pendait et tira dessus pour l'attirer la gryffondor vers lui.

- Ne joue pas trop à ça planche à pain.

Gregor restait insensible devant sa réaction ? Il aurait pu... La laisser en plan là et s'en aller comme un prince. Elle, dans sa merde et lui qui ricane sur le trajet. Mais la situation était plus délicate qu'on ne pouvait l'envisager. Il la regarda droit dans les yeux, avec l'immense envie de la maudire, elle et toute sa descendance pour des générations et des générations à venir. Il finit par lâcher prise et de s'éloigner d'elle, calmé.

- Ils n'ont pas complètement foiré ton éducation, c'est déjà ça.

Son honneur avant tout. Il soupira longuement et fit un geste de la main pour qu'elle continue à étaler son histoire.

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La rouge et or lui adressa un regard sombre. Évidemment qu'elle n'allait pas lui parler de bonté de cœur. Elle laissa glisser insultes et provocations. Le Serpentard l'avait abordé d'une façon tellement hautaine que même leur différence de taille ne pouvait pas le symboliser. Mais peu importait. Lyvie s'y était préparé à la seconde où elle avait décidé de s'allier, non, d'utiliser le vert et argent. Reprenant sa contenance, elle resta fermée à ses brusqueries et son ton sec. Au final, ce serait elle qui gagnerait, elle le savait. Parce que le Serpentard lui ressemblait : pour rien au monde, il ne délaisserait son honneur et permettrait qu'on médise sur son compte. Alors, d'un ton neutre, Lyly lui exposa la situation.

« Lian, je crois que tu as déjà eu l'occasion de te frotter à lui, m'a... subtiliser quelque chose qui compte beaucoup pour moi et la garde dans le dortoir des Gryffondors. Oh, évidemment, j'y serais aller moi même, si ce crétin n'avait pas trouver le moyen d'ensorcelé l'entrée du dortoir des garçons. »

Silence. Avant que le vert et argent eu le temps d'ouvrir la bouche, Lyvie enchaina.

« En gros, je te demande de t'introduire dans la salle commune des Gryffondors, entrer dans le dortoir des garçons, récupérer ma possession et revenir me l'apporter. Facile, non ? »

La rouge et or était vraiment désespérée pour en arriver là, et cela se voyait.

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Il s'apprêtait à l'écouter sans broncher, jusqu'à ce que le Lian fut évoqué dès le début. Le serpentard eut un mouvement de recul. Comment ? Quoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Il grinça des dents et ne quitta plus la fillette des yeux de peur dévoiler son malaise. Tout ça s'annonçait très mal. Cet américain lui donnait des froideurs et pas des moindres. Certes, ils ce sont déjà rencontrés, mais ce ne fut une très mauvaise expérience aux yeux de Gregor. Il faisait son possible pour ne pas se retrouver sur sa trajectoire, mais c'était lui en tutu ou le gryffondor. Il resta stoïque un moment, méditant sur la façon de fuir à une telle situation. Il n'y avait rien ABSOLUMENT RIEN POUR LE SAUVER.

- T'es pas assez grande pour t'occuper de tes affaires ? Faut que papa Gregor te sauve d'un sale gosse en plus...

Il eut un petit rire et retira ses lunettes pour en frotter délicatement les verres. C'était pas bon du tout. Dans tous les cas, on lui fera la peau, c'était du suicide pur et simple.

- Je ne sais pas si te rends compte à quel point...

Les mots lui manquèrent sur le coup. Le ton était agressif. Il fallait qu'il la dissuade de le choisir lui, en même temps... Il la connaissait. Une vraie sangsue cette gamine sans forme. Assez pour voir qu'ils étaient tous deux là en train d'en discuter.

- Dépêches-toi d'expliquer ton plan, ça craint ici ! avait-il fini par déclarer d'une voix basse.

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« Je ne sais pas si te rends compte à quel point... »

Oh si qu'elle se rendait compte, et mieux que personne. Elle aurait bien profiter de cette chance pour le ridiculiser et récupérer un élément compromettant à son encontre, mais Lyvie n'avait pas intérêt à être attrapée. Lorsque le Serpentard lui demanda en quoi consistait son plan, la jeune blonde déglutie. Elle y avait longtemps réfléchit, évidemment. Il était hors de question que Delov se fasse griller, même si l'occasion était tentante. La rouge et or fixa son interlocuteur, un peu pâle, avant de lui murmurer une réponse d'une voix feutrée, à toute vitesse.

« J'ai eu un O en potion et en métamorphose, aux BUSE... Je peux aussi me démerder pour obtenir une cravate aux couleurs des Gryffondors sans problème. Il faut que ton déguisement soit parfait, pas question de nous faire prendre, ce serait mauvais pour toi comme pour moi. Pas de coups fourrés pour cette fois, va falloir se faire confiance mutuellement. »

Autant dire que c'était mission impossible. La griffonne se frotta le menton d'une main, nerveuse. Elle non plus ne voulait pas qu'on les trouve ici, à faire des messes basses, coincés dans un compartiment de wc à deux. Bon, d'accord, c'était son idée, mais il ne fallait pas tirer le dragon par la queue.

« Il faudra agir vite. Et pas maintenant. Notre absence éveillerait trop l'attention. Il va falloir faire ça pendant des heures creuses. Pendant que tout le monde mange par exemple. Moins de monde dans la salle commune, plus de champ libre, et du temps de préparation. »

La blonde rechignait à relâcher sa cible aussi facilement. Il allait la trahir, c'était certain. Il n'y avait aucun doute. Après tout, ce mec était une ordure. Un petit rictus s'afficha sur son visage.

« Tu fais une allergie à une potion en particulier, princesse ? Ce serait dommage d'abimer ton joli minois. »

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Depuis le début ça devait être lui. Il l'avait saisi. Gregor la regarda un instant d'humeur plus sombre qu'il ne l'avait été de sa vie, oubliant presque de ce qu'il en était. C'était une machination pour le ridiculiser à tous les coups. Tout cela ne lui suffisait pas... Bien sûr que nous. Sur le coup d'une main brusque, il l'attrapa par le col de sa cape et serra le poing. Son regard glacial se planta comme un épieu dans celui de la blondinette. Le serpentard était décidément de mauvais poil en ayant eut une telle révélation. Sa voix était grinçante et légèrement étouffé par la colère.

- Achenza si c'est encore une de tes blagues stupides...

En même temps, si cette chose comptait autant pour elle, il pouvait s'en servir contre cette dernière et rattraper le coup. Le prix paraissait trop élevé pour ça. Que pouvait-elle bien vouloir récupérer à ce Lian... Il la repoussa et sortit sa baguette avant de croiser les bras d'un air dédaigneux. Princesse... Il la foudroya du regard lorsqu'elle l'appela ainsi, mais Gregor allait finir par faire exploser les toilettes si il ne faisait pas redescendre sa tension. Le serpentard prit une profonde inspiration avec amertume.

- Qu'est-ce que tu veux me refiler comme potion planche à pain. N'essaye pas de me duper, je m'y connais bien...

Quelqu'un entra dans les toilettes à en entendre le bruit de la porte. Gregor se raidit. Le temps leur étaient compté et l'air lui manquait. Chose heureuse la pause allait bientôt prendre fin. Heureusement qu'il n'avait aucune crainte d'arriver en retard. C'est pour après qu'il appréhende...

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« Qu'est-ce que tu veux me refiler comme potion planche à pain. N'essaye pas de me duper, je m'y connais bien... »

Grincement de porte. Lyvie sursauta. Elle en avait presque oublié l'endroit où elle se trouvait. Lorgnant sur le vert et argent, elle se contenta d'une réponse brève et murmurée d'une voix basse.

« Je te l'ai déjà dit. Il va falloir se faire confiance. »

Elle ignorait si ce mot était familier aux oreilles du Serpentard, bien que son avis soit vite tranché sur la réponse. Les secondes passaient successivement, mettant en valeur le malaise et la méfiance qu'éprouvait les deux sixièmes années. La Gryffondor, entendant finalement la personne sortir des toilettes, s'approcha de Gregor.

« On se retrouve dans deux heures, au même endroit. Débrouille toi pour que ton absence passe inaperçue. Et ne t'avise pas de te défilé, Delov ! »

Sur ces mots, la rouge et or retira le loquet de la cabine avant de se faufiler à l'extérieur, soucieuse de ne pas éveiller les soupçons. Ce serait tout de même embêtant qu'une personne mal intentionnée se rendent compte de sa présence dans les toilettes des garçons, surtout accompagnée du Serpentard. Enfin, au point où elle en était...

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Delov resta interloqué lorsqu'elle prit la fuite. Il en avait même oublié la raison de sa venue aux toilettes. Il resta un moment assis sur le couvercle rabattu des toilettes à méditer sur la suite. Au diable le cours suivant, son honneur était sérieusement en jeu qu'il en restait tourmenté. Un moment d'une telle faiblesse... Il se haïssait de sa maladresse.

- Se faire confiance ?

Jusqu'à là il n'y avait eu aucune fuite. Ils restaient tous deux sur un fil tendu et s'injurier lorsqu'il n'y avait personne. Gregor siffla nerveusement et sortit des toilettes en trombes, renversant un étudiant sur son passage. Comme d'habitudes, le serpentard était d'humeur à tout renversé dans de tels moments. Une vrai brute, loin de la subtilité de ses blagues et autres plans machiavéliques.

Il lui fallut revenir deux heures plus tard et ce, un peu en avance même. L'idée d'être la risée de tout le monde le rendait malade et je crois bien qu'il avait du mal à cacher son inquiétude sur le moment. Il faisait les cent pas dans les toilettes à la recherche d'un plan B et tournait sa baguette entre les doigts avec dextérité. Il attendait le moment fatidique et se demandait bien comment elle avait l'intention de précéder. Le temps ne leur était pas favorable... Loin de là, certes, il y avait moins de monde à cette heure, mais il était obligé de tomber sur un gryffondor... Il resta un moment coller devant la glace à songer aux pires situations, si bien que cette dernière se brisa lorsqu'il donna un petit coup de baguette.

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Ok. Le plus dur était fait. Le Serpentard, malgré toute attende, avait accepté. Bon, ce n'est pas comme s'il avait vraiment eu le choix, après tout. Mais c'était quand même une grande avancée ! ... Demander de l'aide à un vert et argent. Quand elle y pensait, Lyvie avait envie de se frapper très fort la tête contre un mur dans l'espoir de tomber dans un coma qui la réveillerait des années plus tard, lorsque tout le monde aura oublié son existence. Ou pas. Elle tournait en rond, grognait, semblable à un petit félin qu'on avait enfermé dans une cage trop petite. Les longues heures de cours semblaient interminables. Genre plus que d'habitude. Alors que Lyvie semblait très proche d'un craquage nerveux, la dernière heure de cours se termina. Enfin.

Elle n'eut aucun mal à s’éclipser. En quelques minutes, elle atteignit les toilettes des garçons, s'y introduisant une fois de plus en essayant de se faire la plus discrète possible. Son complice Serpentard y faisait déjà les cents pas, semblant étrangement aussi nerveux qu'elle. Ce fut lorsqu'il brisa malencontrueusement la glace que Lyly intervient.

« Commence pas à tout péter ! On va faire quoi si on se fait caler, bon sang ?! »

Elle lui lança un regard furibond et alla se placer face à un lavabo, y plaçant les petites fioles de potion qu'elle avait emprunté. La plupart était de sa propre confection, mais certaine venait directement de la salle de Potion. Oui bon. C'est pas comme si elles servaient des masses là bas, en même temps, hein. Personne ne se rendrait compte de leur absence. Certainement. Lyvie étouffa tant bien que mal un petit rire nerveux et se tourna vers Gregor.

« Bon, on va commencer par les cheveux... Tu as une couleur préférée, princesse ? Ou bien tu es prêt à retenter le rose ? »

La rouge et or ricana en souvenir à cet événement notoire qu'Aeris lui avait raconté. Il fallait plus qu'espérer que les séquelles de cette expérience de coloration de cheveux n'avait pas étaient trop traumatisantes pour le garçon...

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La blondinette se pointa enfin, tandis que le serpentard continuait de tourner en rond. Il eut un coup de baguette vers la porte lorsqu'elle entra et celle-ci se verrouilla. Entre deux, il avait eu le temps de faire voler en éclat chaque miroir et de tout remettre en ordre. Fort heureusement, personne ne se pointa malgré la symphonie de verres cassés qui avait été interprétée. Gregor était aux aguets et chaque personne qui s'approchait des toilettes partait en courant après avoir croisé son regard noir.

- Commence pas à tout péter ! On va faire quoi si on se fait caler, bon sang ?!

Comme si Gregor allait foutre en l'air son existence pour les caprices d'une sale peste. Enfin soyons franc, il était à deux doigts de se faire massacrer par des gryffondors pour une chose qui ne lui appartenait pas. D'ailleurs que devait-il récupérer ? Le serpentard suivit du regard la jeune fille tout en grommelant. Il en profita pour rajuster ses lunettes et s'approcha du lavabo pour regarder attentivement chacune des fioles qu'elle avait posé. Il en reconnaissait la plupart. Bien qu'affublé de lunettes, Gregor avait l'oeil pour ce genre de choses. Ses parents avaient toutes sortes de potions sur les étagères de la maison et pour cause leur métier d'apothicaire.

- J'espère que tu n'as pas foiré tes préparations.

Il déglutit en voyant la couleur de certaines fioles qui lui parurent un peu pâle... Et puis cette dernière fit référence à un malheureux épisode. ETHAN SWANSON sa vengeance allait être terrible. Il grinça des dents, prêt à lui coller une de ses potions dans la figure en espérant qu'elle soit défigurée. Cependant, le serpentard préféra lever sa baguette, une gerbes d'étincelles rouges et violettes en jaillissant au bout.

- N'EN-PARLE-PAS PLANCHE A PAIN.

Il reprit sa respiration et baissa peu à peu le bras, mais ne la quitta pas des yeux pour autant.

- Contente-toi de faire ce que tu as faire, mais si jamais mes cheveux tournent au rose... Par contre, je dois garder mes lunettes. Je suis incapable de voir sans.

Il croisa ses bras et lui lança un regard meurtrier. Il aurait été plus simple d'avoir du polynectar et de coincer un de ses maudits rouges. Comment pouvait-il passer dans le dortoir sans que ce soit louche. Il grimaça à l'idée d'y être déjà. Mais pour l'heure Gregor attendait de voir le résultat et resta face à la glace pour ne manquer aucun changement. Il faudra aussi qu'il se change après.

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« N'EN-PARLE-PAS PLANCHE A PAIN. »

Ah. Elle avait réussi à l'énerver. Enfin, c'était pas très difficile, à vrai dire, il était au moins aussi impulsif qu'elle. Ses yeux lançaient des étincelles, au moins autant que sa baguette. Lyvie commençait également à en avoir marre, de ce petit surnom puéril. Mais elle passa dessous. Après tout, elle allait avoir le privilège de défigur-... Métamorphoser ce cher Gregor. Ce dernier sembla faire un surprenant effort pour se calmer, lui lançant tout de même des mots acides à la tête.

« Contente-toi de faire ce que tu as faire, mais si jamais mes cheveux tournent au rose... Par contre, je dois garder mes lunettes. Je suis incapable de voir sans. »

Haussement de sourcils. Ça lui allait vraiment, de dévoiler ses points faibles comme ça ? Un sourire furtif en coin, une idée traversa la tête de notre blondinette, tandis qu'elle prit un air grave.

« Tu plaisantes j'espère ? C'est au contraire l'occasion idéale ! On dira que tu as perdu tes lunettes, et ce sera d'autant plus crédible si tu ne vois rien, non ? »

Oui, c'était un peu gros. Mais le garçon vert et argent était-il vraiment en position de refuser ? Lyvie ne lui laissa même pas le temps de répondre, elle sélectionnait déjà les diverses potions qui lui servirait à la métamorphose et lui fourrait dans les bras. Une potion pour la corpulence, une autre pour la teinte de la peau et la dernière pour la couleur du cuir chevelu. Pour franchement parler, Lyvie elle même ne savait pas vraiment ce que cela allait donner. C'est assez aléatoire, ce genre de préparation, vous savez. Se passant une main dans le cheveux, la gryffondor observa son interlocuteur quelques secondes.

« Le but est que personne ne te reconnaisse. Alors, euh, plus c'est différent, et mieux c'est... »

Elle préférait éviter que la faute lui retombe dessus, si jamais il se retrouvait transformer en petit gros boutonneux...

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