[1943 - Décembre - Le 15] Slughorn's christmas party (Ouvert à tous)

Sorcier Date d'inscription : 08/12/2013 Messages : 774

Slughorn's christmas party

Le 15 Décembre 1943

Horace Slughorn contempla avec une satisfaction non déguisée la foule qui, ce soir-là, se pressait dans son bureau magiquement agrandi pour l’occasion. Était réunie une assemblée disparate d’enfants et d’adultes, d’élèves et de professeurs, de journalistes et de politiciens, d’érudits et d’hommes d’affaires. Certains étaient bien habillés, d’autres, mal ; certains étaient beaux, d’autres, laids ; certains étaient cultivés, d’autres, ignorants ; tous avaient une chose en commun : ils avaient réussi ou, selon les estimations rarement erronées du maître de cérémonie, allaient réussir dans la vie. Tous étaient des amis… utiles. Pas forcément drôles, pas forcément gentils, pas forcément intéressants, mais tous étaient des pointures ou des futures pointures dans leur domaine… et tous devaient une partie de leur succès à Horace Slughorn. C’était par ce système d’obligations très complexe, et pour son amusement autant que le leur, qu’il les avait rassemblés ce soir pour participer à sa traditionnelle fête de Noël.
Le Maître des Potions fendit la cohue, jouant de son poids considérable comme de son étonnante agilité, serrant au passage des mains d’homme, adressant aux dames des compliments choisis, saluant d’un geste amical et prometteur de plus longues conversations des connaissances qu’il n’avait pas vues depuis longtemps, pour finalement arriver à la petite estrade qui avait été aménagée dans le fond de l’immense pièce. Il saisit une flûte d’hydromel sur le plateau d’un elfe de maison qui patientait là avec toute la servilité que chaque personne présente ce soir-là attendait – consciemment ou non – de lui, puis fit tinter sa baguette contre le cristal du verre pour attirer l’attention. Le silence se fit dans l’assemblée.

« Mes chers amis, mes chères amies, commença le ventripotent professeur de son habituel ton aimable et précieux, je tenais tout d’abord à exprimer ma gratitude : je ne vous remercierai jamais assez d’avoir répondu en si grand nombre à mes modestes invitations ! La surprise que j’ai de vous voir si nombreux à daigner faire le déplacement pour assister à cette modeste – trop modeste, si j’avais su, je ne l’aurais pas faite si sobre – petite fête n’est égalée que par le plaisir et l’honneur que me procure la compagnie de chacun d’entre vous ! »

En fait de sobriété, les murs de la salle étaient couverts de luxueuses draperies satinées, un énorme sapin de Noël dans lequel, en guise de bougies, se promenaient de véritables fées trônait dans un coin, un troupeau d’elfes de maison portant de superbes chiffons frappés des armoiries de Poudlard répondaient aux moindres désirs des invités, et le célèbre crooner magique Tony DiBachetta avait traversé l’Atlantique pour donner une représentation à la fin de la soirée. En matière de frugalité, on avait vu mieux.

« Mais vous me connaissez : je parle, je parle, et je pourrais continuer des heures durant ! Ne me laissez pas vous ennuyer plus longtemps, mes amis ! La soirée est belle, il neige dehors, un bon feu bien chaud ronfle dans la cheminée, l’hydromel coule à flots, les petits fours sont délicieux – je les ai choisis moi-même -, aussi… je vous souhaite à tous la meilleure des nuits, et que la fête commence ! »

Il leva son verre au niveau de ses yeux, puis le vida d’un trait. Tous les invités reprirent son geste, et la réception put débuter pour de bon.

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