[Vacances de Décembre] Je serai la plus belle - Galilée ; Alice ; Lucy ; Kathe

Dans son lit, sous ses draps, Sally tourne, tourne et retourne.
Être consignée dans sa chambre, c'est une chose qu'elle n'a jamais pu supporter. C'est vrai, depuis sa petite expédition dans le lac, marcher lui faisait mal. Au niveau des côtés, particulièrement, mais ses vertiges étaient partis. Et... c'est vrai, elle se trouvait avec un rhume carabiné mais tout allait bien, et rester cloîtré n'aidait en rien sa bonne humeur. Ca faisait quelques jours et c'est à peine si elle était allée jusque dans le parc, le seul vrai bon d'air qu'elle avait prit, c'était dans la serre de botanique, c'est dire à quel point elle était désespérée.
Et ses cheveux... SES CHEVEUX ! Et elle les avait coupés elle-même en plus. C'était encore le plus grand traumatisme qu'elle avait subis. Mais ils avaient retrouvés une certaine longueur, tout cela grâce à un sort de sa propre composition. La première qu'elle utilisait un de ses propres sorts sur elle. Et c'était une belle réussite. l'Exeocrinis serait à noter dans son cahier des sortilèges. Bon, sans omettre l'effet secondaire qui lui avait fait pousser une jolie barbe velue. Une fois rasée, elle ne repoussait pas. Heureusement. Sa peau de bébé et ses cheveux retrouvés, Sally s'était décidée à sortir.
Elle enfila une robe en coton par dessus ses bandages. Elle ne supportait plus son uniforme maintenant que c'était les vacances. C'était bientôt l'anniversaire de Poudlard. Hypocrisie, il ne connaissent même pas la date exacte de création du château. C'était surtout histoire de se bourrer la gueule le temps d'une soirée. Enfin, se changer les idées, elle n'était pas contre, et si ça pouvait aider d'autres personnes, pourquoi pas, après tout. Alors elle irait à pré-au-Lard s'acheter une robe. Une jolie, ça faisait tellement longtemps qu'elle ne s'était pas sentie belle. Une qui irait avec sa nouvelle chevelure. Elle enfila son manteau et se dirigea vers le dortoir des Poufsouffles. Elle savait qui aller voir pour passer une bonne journée.

Se promenant dans les couloirs, elle évitait au possible les allées de grand passages. Si tout le monde n'avait pas su l'identifier après l'incident, on la confondait encore avec plusieurs rousses, mais elle savait très bien qu'elle y était, et elle en avait honte. Alors en montant, elle essayait de ne pas se faire remarquer. Jusqu'à arriver près des cuisines. Elle se plaça devant les tonneaux, quelques étudiants sortaient de là. Elle en profita avec un rictus mauvais.


C'était beau. L'expression du visage des élèves qui sortaient du dortoir étaient belles, les rires moqueur, tout ça, c'était merveilleux. Quand il y avait possibilité de l’embarrassé, ce faux albinos, hein.
Il sortit alors et, histoire de le mettre un peu plus mal à l'aise, elle se permit de l'embrasser devant les petits curieux qui voulaient voir à quoi ressemblait la petite amie de Galilée. Toujours avec ce sourire charmant dont seul Galilée pouvait déceler l'hypocrisie.


Elle détacha ensuite son bras de celui du garçon. Ça faisait du bien de jouer. Elle fit remarquer comme ses habits étaient triste, de toute manière, sortit sa baguette, et lança un sortilège qui fit voler un jet de craies de couleur sur le garçon.
Les hostilités sont lancés, elle ne cours pas, elle ne peut pas, mais elle se protège avec son manteau, part en avant, se cache.. Le festival de la couleur dans Poudlard. Mais arrivée vers la sortie, sa baguette lui échappe des mains alors qu'elle se prend une réplique du garçon. Elle la rattrape de justesse, mais le sortilège part pour aller se coller sur des personnes qui passaient par là. Elle n'a pas le temps de voir ses victimes qu'elle se tourne vers elle, se courbe légèrement en s'excusant, et remettant la faute sur Galilée, au passage..

Pourquoi l'avais- tu suivie ? POURQUOI? Pourquoi avais-tu seulement répondu à son appel quand, de l'extérieur de la salle commune, elle t'a appelé. Tu savais que ça ne présageais rien de bon.  Et puis elle t'a embrassé. Elle veut que tu perdes ton pari mais tu n'en feras rien ! Tu résisteras jusqu'au dernier jour, coûte que coûte ! Sinon ton ego en prendra un coup. Et ton portefeuille perdra un gallion. Ce qui serait fort dommage, avouons le nous. Tu avais répliqué qu'il faudrait une bonne dose de courage à cet Asterion pour la supporter, surtout si lui aussi elle le réveillait en pleine sieste. Et tu t'étais laissé entraîné dans cette bataille de couleurs. Deuxième erreur. Bon, elle t'avait provoqué et tu ne pouvais pas la laisser te provoquer comme ça mais quand même ! Quelle puérilité parfois quand même ! Bon, actuellement, tu es en train en train de maudire Sally. Parce que tu avais lancé un magnifique Protego ! Vous voyez, le genre de truc que vous balancez à vos ASPICs de Sortilège vous avez Optimal! Et bah à cause de ça Sally a balancé un Sortilège sur des gens. Et elle te dénonce. Toi qui ne veux pas te prendre la tête tu allais devoir régler des problèmes qui ne sont pas les tiens ! Tu reconnais avec soulagement Kathe, une amie de Gryffondor.

« Faut pas croire Sally, c'est elle qui a balancé le Sortilège, c'est elle qu'il faut engueuler. »

BAM. Débrouilles-toi toute seule Chapman ! T'rs pas là pour assumer ses gaffes.

« Mais vous tombez magnifiquement bien ! Sally avait l'intention d'aller faire les boutiques et je n'ai AUCUNE ENVIE d'y aller ! Prenez là avec vous, je vous fais cadeau de sa ... délicieuse présence. », dis-tu sans délicatesse ni tact.

Et te voilà qui fait demi-tour pour retourner dans ta salle commune pour aller piquer un somme, tout en te félicitant, sans penser un instant qu'il pourrait y avoir des hostilités entre certaines filles.

HRP:

La Grande Salle était presque vide en se début d’après midi et Alice était assise à la table des Serpentards depuis une bonne vingtaine de minutes. De temps en temps, on pouvait la voir tourner les pages du livre posé devant elle. Plongée dans sa lecture, on pourrait presque croire que rien au monde ne pourrait l’extraire du monde dans lequel elle était entrée dès les premières pages. Mais même si le livre n’avait pas accaparé l’attention de la Serpentarde, les élèves se seraient surement bien gardés de venir l’embêter aujourd’hui.  Elle était rentrée de chez ses parents en début de semaine, et depuis son retour, elle était d’une humeur massacrante. Le seul moment où elle avait eu l’air de bonne humeur était lorsqu’elle était rentrée de Pré-au-Lard il y a deux jours. C’est le bruit sourd qui retentit à la place en face d’elle qui lui fit relever le menton. Elle observa la personne qui osait interrompre son activité et, pour la première fois de la journée, un mince sourire étira ses lèvres. Elle posa les yeux sur son livre une dernière fois avant de le refermer et de s’attarder sur la couverture. C’était une couverture sobre, totalement blanche excepté le titre qui était inscrit en lettre d’or. Elle attrapa le livre d’une main pour le montrer à la personne en face d’elle, tout en désignant le titre du doigt.

▬ « J’espère que tu ne m’a pas conseillé de le lire uniquement parce que l’héroïne porte le même prénom que moi, Lucy, c’est vraiment pas drôle sinon. »

Pourtant, son sourire n’avait pas disparu. Elle ne regrettait pas d’avoir acheté ce livre. Alice aux Pays des Merveilles jouait avec la logique. Et c’était une histoire qu’elle appréciait pour ça. Pour l’absurdité de ses personnages et du monde qu’il décrivait. Alice attrapa d’une main distraite le sac posé à ses pieds et ragea le livre dedans avant d’en sortir gants, écharpe et bonnet. Elles avaient prévu d'aller faire les magasins aujourd'hui pour acheter leur tenues de bal et c'était la une bonne occasion pour elle de se changer les idées. Elle s'habilla rapidement, enfilant son manteau et tous les vêtements qu'elle avait sorti précédemment.

▬ « On y va ? »

Sans même attendre de réponse, Alice s’élança dans les couloirs du château. Et sans vraiment s’expliquer pourquoi, elle avait fait un assez grand détour par les cuisines.  Peut être qu’elle aurait du se concentrer un peu plus sur là où elle allait, plutôt que de réfléchir à son livre. Elle sortit de ses pensées devant la salle commune des Poufsouffles, où une bataille de couleurs avait lieu. Elle leva les yeux au ciel. N’ayant aucune envie de jouer les Préfète-en-Chef pendant les vacances, elle s’était déjà préparée à faire demi-tour, comme si elle n’avait rien vu. Sauf qu’apparemment, le monde lui en voulait en se moment. Un sort perdu venait de s’écraser sur son manteau, qui avait viré au rose pale, remplaçant la belle teinte verte du vêtement.  Elle serra les dents pendant de les deux responsables se rejetaient la faute l’un sur l’autre. Elle soupira assez bruyamment avant de tuer du regard Sally et son comparse.

▬ « Je peux savoir ce qui se passe ici ? »

Sa lassitude se sentait dans sa voix. Elle écouta à peine le Poufsouffle lorsqu’il ouvrit la bouche et ne lui accorda vraiment de l’attention que lorsqu’il lui tourna le dos pour retourner dans sa salle commune. Nouveau soupir avant de continuer ce qu’elle avait commencé.

▬ « Dawkins reste là toi aussi, Chapman ne se battait pas toute seule il me semble… »

Elle était fatiguée. Tout ce qu’elle voulait, c’était aller faire les boutiques avec Lucy. Elle n’avait rien demandé de plus. Alice regarda autours d’elle pour voir l’étendue des dégâts. A par elle, Lucy avait aussi été touchée, ainsi qu’une Gryffondor qui avait eu le malheur de passer au mauvais moment.

▬ « Sinon, comment avez-vous l’intention de réparer vos bêtises ? Je dois en parler à vos directeurs de maison ou vous allez me trouver une solution rapidement ? »

Un simple sort aurait surement fait l’affaire, mais la Serpentarde était bien décidé à leur faire passé l’envie de recommencer.

Hors RP:

Sally se retrouva face à Alice. Ouf. Elle savait qu'elle pouvait se racheter auprès de la serpentarde. Mais elle ne reconnut pas la blonde à ses côtés et... Oh ! Kathy ! Adorable Kathy avec des tâches partout partout partout ! Trop mignonne la blondinette. Sally rattrapa Galilée au vol, sourire moquer pincé sur ses lèvres, elle murmura « Alors comme ça on s'défile ? » sachant pertinemment qu'il saurait ce que ça voulait dire.
Puis la blonde proposa qu'on lui rachète ses vêtements et même plus. Sally tourna une expression particulièrement surprise vers celle-ci.


Agressive. Ton visage se radoucit pour faire comprendre à la jolie inconnue que ce n'est rien de personnel, mais même en étant aisé, on ne roule pas sur l'or par ces temps incertains. Tu proposes quelque chose de plus... Réalisable.


Agression. Encore. Mais il ne faut pas le prendre mal, c'est que ça fait un moment que Sally n'a pas vu de monde. De toute façon, elle a toujours été nulle pour les interactions sociales. Kathe pourraiet en attester.


Oui, parce qu'en fait, elle culpabilise un peu, la rouquine. Et surtout, elle aime pas se mettre les gens à dos. Mais elle sait très bien que pourtant, c'est ce qui sera soldé par son attitude. Elle sort du château, traînant bruta... Amoureusement Galilée par le bras. Puis elle va jusqu'à la gare. Là, elle s'étonne un peu que toutes les fille l'aient suivies. Chiennes, elle est persuadée qu'au moins une d'entre elle a déjà sa tenue mais va se faire une jolie robe à l'oeil... Enfin, qu'importe, plus on est de fous plus on rit, et vu l'entrain modéré de Galilée, les choses auraient pu devenir vite gênantes sans les filles. Présentations habituelles, notamment avec la jolie blonde. Le train entre en gare. Il s'agit de ne pas s'endormir pendant le trajet, mais on arrive très vite à Pré-au-Lard. A force de faire le trajet, on ne le voit plus défiler...
Sally entre directement dans une boutique. Un peu cher, mais elle la connait bien et l'apprécier. La devanture et rouge, ultra féminine, encadré par plus de breloques qu'on en trouverait dans la salle sur demande.
Elle cherche, parcours les rayons. Laisse ses nouvelles amies et gripsous notoires faire leurs emplettes de leurs côtés. Elle, ne sait pas encore ce qu'elle veut exactement. Mais elle tombe vite sur une robe d'un joli rose pâle. A elle, ça ne lui irait pas. Question de teint, tout ça. Mais par contre... Elle s'approche de Kathe et pose la robe[Click] sur son buste sans lui demander la permission, avant de laisser s'échapper un petit gémissement typiquement féminin. Après avoir targué Kathe du joli surnom de « princeeeeesse ! », elle repose la robe sur un présentoir. A Kathy de choisir si elle lui ira ou non..
Elle, se saisit d'une frusque doré[Click]. Elle aime le dorée. Et a va avec ses cheveux. Elle la pose contre son corps devant un miroir, pour voir l'effet qu'elle donne, et c'est là que la vendeuse, qui connaissait Sally comme une acheteuse compulsive et proie de choix s'exclama : « Elle vous irait parfaitement ! C'est une robe de mariée, mais comme vous le voyez, elle peut aller pour toutes les occasi... » Avant même qu'elle n'ait fini de parler,  Sally avait reposée la robe. Mariée ? Moi ? Jamais ! Sourire moqueur vers Alice :


Elle se saisit finalement d'une robe noire. Le noir est sobre, la robe l'est moins[Click]. Elle part l'essayer avant de demander à ces amis ce qu'elles en pensent.

hrp: