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 [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller

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MessageSujet: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeSam 31 Mai - 0:19

Hors d'haleine, Julian se tient contre une paroi froide du château. Les étudiants viennent à peine d'être acceptés pour un retour à Poudlard. Les rumeurs de l'attaque des inferius à Poudlard a bien vite circulé dans les rues du chemin de traverse. Pour la première fois il s'est disputé avec sa m ère à même la boutique, devant des clients. Il voulait retourner immédiatement à poudlard, elle ne voulait plus jamais l'y voir. Mais au final, la seule chose qui l'a empêcher de s'y trouver plus tôt était la mise en quarantaine du château.

Alors le voilà, fraîchement débarqué et déjà à bout de souffle, avec toutes ses valises, le long d'un escalier. Il reprend sa course, à petite foulées, il arrive enfin au niveau de la salle commune des serdaigle. Son sang ne fit qu'un tour quand devant la porte, il se trouva bloqué par ce satané heurtoir.

« J'ai pas le temps pour tes fichues énigmes ! Laisse moi entrer, imbécile d'aigle ! »

« Ceci n'est pas la bonne réponse. Je répète : Vivant sans souffle, froid comme la mort, jamais assoiffé, toujours buvant, en cotte de maille, jamais cliquetant. »

« Aaaah mais j'ai pas l'temps... Ah.. Un... Un poisson ! Un fichu et satané poisson, heurtoir de malheur ! »

La porte finit par s'ouvrir, mais n'en pouvant plus d'attendre, Julian fonça droit dans l’encadrement, provoquant un bruit sourd dans la salle commune comme dans le couloir, avant que celle-ci ne se referme.
Les seules personnes présentes regardaient, intriguées, leur préfet à bout de souffle et vraisemblablement paniquée. Les quelques personnes qui se risquaient à lui demander s'il allait bien, il les ignorait. Julian passa fébrilement son regard dans toutes la pièce, mais l'absence d'une personne lui serra le cœur sous la peur.

« Lucy ? LUCY ! Est-ce-que tu es là ? C'est moi, Julian ! LUCY ! »

Le jeune homme, en proie à une crise de panique sans précèdent n'osait pas imaginer ce qu'il avait pu arriver à son amie. Pas de morts, semble-t-il, mais la mort est vraiment ce qu'il y a de pire ? Pour avoir subit, il y a peu, une attaque, Julian sait bien à quel point ce genre d'expériences peuvent être traumatisante. Et il doit s'assurer qu'elle n'a rien, sa Lucy. C'est impératif.
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MessageSujet: Re: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeSam 31 Mai - 11:55



Panique et règlement de compte



Quelle ambiance lugubre. Lucy regardait l'extérieur de Poudlard à travers une des fenêtres du dortoir, songeuse. La fin d'année avait été riche en émotions et si terrifiante. Cette attaque d'inferis hantait ses rêves, les regards inquiets et apeurés des élèves à chaque entrée de la grande salle lui rappelait sans cesse la peur ressentie et la surveillance rapprochée des aurors à Poudlard n'arrangeait rien. Impossible d'oublier. De plus, Lucy n'avait pas que des souvenirs. Ces deux derniers jours, d'étranges ombres encapuchonnées venaient dans son sommeil. Elle savait que c'était son don, mais elle préférait attendre la reprise des cours et demander à Lily si ce qu'elle voyait été bel et bien des détraqueurs. Absolument pas rassurée et commençant à avoir trop de mauvaises pensées en tête, elle décida d'aller s'occuper l'esprit dans un bon livre. Ils n'avaient que ça à faire en attendant les cours. Plus personne n'osait sortir de Poudlard, même les extérieurs étaient désertés pour le moment. Les derniers événements étaient encore trop récents pour tout le monde.

Lucy soupira, s'éloigna de la fenêtre et alla vers sa petite bibliothèque pour choisir un livre. Alors qu'elle venait à peine de poser ses doigts sur la couverture d'un de ses romans, elle entendit un bruit sourd venant de la Salle Commune. Qu'est-ce qu'ils étaient entrain de faire? Lucy préféra ignorer le bruit, en espérant que le silence et le calme allaient vite revenir, mais ce ne fut pas le cas. Même pas une minute après, elle entendit crier. Son prénom.


« Cette voix... »

Sur le moment Lucy eut un doute qui fut vite dissiper. Julian. Pourquoi criait-il ainsi? Et il l'appelait en plus? Comment osait-il... Alors qu'il l'avait ignoré et évité depuis septembre!! Lucy avait eu beau l'harceler, essayer de le coincer, rien à faire. Blessée par cette attitude et ne comprenant plus celui qu'elle considère comme son grand-frère, elle avait finit par abandonner. Juste quelques temps, histoire qu'elle trouve un autre moyen de lui retirer les vers du nez, mais avec tout ce qui s'était passé depuis novembre dernier, Lucy avait légèrement oublié. Mais elle était loin d'avoir oublié toute cette ignorance et le mal que ça lui avait fait et que ça lui faisait toujours, même si la jeune serdaigle le cache. Ne supportant plus les cris, elle finit par ranger son livre et descendre jusqu'à la salle commune. Elle resta en haut des escaliers, ayant ainsi vu sur toute la salle et vit alors Julian complètement paniqué. Il avait l'air si inquiet...

* Non! Ne faiblit pas! *

Lucy adorait toujours son frère, mais elle était aussi une fille très rancunière et tant qu'elle ne saura pas tout, absolument tout, elle ne pourra pas le pardonner. Mais d'abord, il fallait le calmer. Elle croisa ses bras contre sa poitrine et fixa Julian, l'interpellant. Lucy était facilement reconnaissable avec sa chevelure blonde et cette fois, elle était vêtu d'un long pull blanc en laine lui arrivant jusqu'aux genoux, avec des collants noirs et des bottines marrons ().

« Arrête de beugler! Tout Poudlard a du t'entendre et tu fais peur aux autres... »

En effet, les quelques élèves présents dans la salle commune avaient les yeux fixés sur Julian. Lucy les ignora complètement et elle ne se gêna pas à faire une scène de ménage devant tout le monde. Elle en était capable et ne se gênerait pas le moins du monde. D'ailleurs, elle descendit les marches et s'avança jusqu'à n'être qu'à quelques mètres de Julian. Elle le défiait d'un regard empli de reproches.

« Je suis étonnée, tu connais encore mon prénom? » Lucy s'avança de nouveau de quelques pas sans le quitter des yeux. « Je ne devrais même pas t'adresser la parole et plutôt t'ignorer comme tu l'as fais. Oh attends, tu as oublié? C'est pour ça que tu oses débarquer ici avec tes grands chevaux et te permettre de crier mon nom sous tous les toits comme si de rien n'était?!! »

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MessageSujet: Re: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeSam 31 Mai - 12:21

Le cœur du jeune homme rata de nouveau un battement. Mais de soulagement cette fois-ci. La jeune fille était là, en haut des escaliers, le menton fier et le regard... Réprobateur ? Mais qu'importe, oui, elle serait irrité de tant de passion à son égard, mais le simple fait de la voir ainsi, debout et bel et bien en un morceau suffisait à alléger le cœur de Julian.
Elle descendit vers lui, on entendait chuchoter près d'eux. Que se passait-il ? Pourquoi tant d'entrain ? Ils offraient un spectacle intéressant pour les quelques étudiants présents.

Un léger sourire se dessina sur le visage de Julian alors que ses yeux se posaient sur la blondinette d'un air tendre. Il allait s'avancer vers elle pour la prendre dans ses bras, surplus d'enthousiasme, mais le regard meurtrier de son ami l'invita à se raviser. Il allait en prendre pour son grade, et il n'avait pas à être voyant pour le savoir.

Il l'écouta déverser son venin sur lui. En quelques sortes, il aurait aimé que ça lui suffise, mais à la fin de son discours elle semblait plus en colère encore. C'était donc de ça qu'il s'agissait ? Julian fronça les sourcil, pas bien certain de comprendre la réaction de son amie. Il sentait la colère monté, dilemme entre ce que lui disait Lucy, des accusations qui lui semblaient tout à fait injustes, et sa propre culpabilité d'avoir agit comme il l'avait fait. Ils se connaissaient depuis si longtemps, et en quelques sortes, il avait espéré qu'elle comprendrait qu'il faisait ça pour elle, pour la préserver. Parce que ce qu'il a subit, elle l'avait subit elle aussi plus jeune. Il ne voulait pas l’inquiéter ou faire remonter des souvenirs traumatisants. Lui, en tout cas, aurait préféré rester dans l'ignorance.

« Reste calme, veux-tu ? Qu'es-ce-qui te prend de réagir comme ça ? Ne soit pas immature, s'il-te-plaît, tu sais que ça ne marche pas avec moi ! »

Il s'approcha d'un pas et saisit le bras de Lucy de sa main droite alors qu'il la fixait directement dans les yeux, ou du moins, que son œil gauche la fixait, le droit toujours caché par sa mèche de cheveux  et qu'il ne comptait surtout pas découvrir. Pas maintenant. Pas alors qu'elle est dans cet état et encore moins avec tout ce monde autour.

« J'ai appris ce qu'il s'est passé ici au nouvel an. J'ai essayé de venir mais le chemin de traverse était bloqué par des aurors, ils fouillaient tout ! Et ils ont interdits l'entrée au château jusqu'à la rentrée. Je serais venu te voir plus tôt si j'avais pu... »

Son regard faiblit légèrement, la colère qui le caractérisait se changea en un instant en quelque chose de bien plus paternaliste. Puis il baissa son visage, les lèvres serrées, dans un soupir. Il s'en voulait presque d'être rentré pendant ces vacances, de ne pas avoir été là pour assurer sa protection, ou juste d'être resté dans l'ignorance aussi longtemps.
Il comprenait bien que ce n'était pas sur ces vacances que la colère de Lucy se concentrait, et ça le rongeait, lui aussi, mine de rien. Mais pour l'instant, c'est bien le seul sujet qui l'importe.
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MessageSujet: Re: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeMar 3 Juin - 15:00



Panique et règlement de compte



Lucy fulminait de l'intérieur. Qu'elle reste calme? Qu'elle ne doit pas être immature? Qu'est-ce qui lui prenait?!! Mais il était sérieux là?! Lucy détestait quand il lui parlait comme s'il était un adulte et elle une gamine. Et elle détestait encore plus qu'il fasse comme s'il ne comprenait pas son comportement. C'était à cause de lui, de ce qu'il avait fait depuis les grandes-vacances qu'elle était si énervée. C'était normal! Il n'avait pas le droit d'être surpris, de la réprimander et encore moins de lui faire la morale! Lucy força sur son bras pour que Julian la lâche, mais il avait plus de force qu'elle, par contre elle aussi fixait son regard. Un regard toujours plein de reproches, de colère et de défi.

« Qu... Quoi? »

Lucy eut un moment d'arrêt. Il parlait de l'attaque au bal? Il était venu en courant parce qu'il s'était inquiété pour elle... Lucy ne comprenait vraiment rien. Pourquoi s'inquiétait-il de son sort maintenant alors qu'il l'avait ignoré tout ce temps?

« Ce n'était pas nécessaire. Je n'ai rien eu, Regis était avec moi. Il s'est bien occupé de moi, lui. Et puis, aurais-tu vraiment fait quelque chose? Tu n'as pas été là pour la violente dispute avec Howard, ni avec Alice ou même quand j'ai manqué une marche et que je me suis cassée la figure dans les escaliers en octobre. Nooon, tu as préféré m'ignorer comme si j'étais une étrangère et pour quelle raison? Pour t'occuper et batifoler avec cette peste et pimbêche de Paige!! »

Elle criait de nouveau et devant tout le monde. Elle s'en fichait complètement. Tout le monde à Serdaigle connaissait son caractère et ce n'était pas la première fois -ni la dernière- qu'elle se disputait dans la salle commune.
Lucy n'était jamais gentille avec les mots, surtout quand elle était en colère et qu'elle en voulait à quelqu'un. Plus cette personne lui était proche et lui avait fait mal, plus sa langue de vipère crachait du venin là où ça faisait mal. Ce venin avait trop bouillit et mûri au fond d'elle depuis trop de temps... Il devait sortir. Elle lui balancerait tout à la figure. Absolument tout, pour qu'il comprenne à quel point il l'avait blessé et à quel point son absence avait été grande. Lucy n'exprimait pas bien ses sentiments, mais au fond elle lu en voulait pour tout ça, mais surtout parce qu'il ne l'aimait plus. Parce qu'il avait l'air de ne plus lui faire confiance et parce qu'il lui avait terriblement manqué depuis les grandes-vacances... Elle voulait juste retrouver et récupérer pour toujours son grand-frère, comme avant.


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MessageSujet: Re: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeJeu 5 Juin - 13:07

Julian ne savait pas très bien ce qu'il se passait.
Et honnêtement, ça se voyait sur sa tête. Il avait l'air d'avoir vu Mimi-Geignarde en sous-vêtement ou autres choses tout aussi choquantes poussant à la remise en question pleine et entière de tout être humain.
Il s'était finalement décidé par lâcher son amie. Son discours venait de lui briser un peu plus le cœur. Ça devait ressembler à ça quand deux handicapés sociaux qui ne savent pas partager leurs sentiments se retrouvent confrontés. Et ça faisait mal. Très mal. L'expression de Julian était indicible, entre la douleur, l'incompréhension et la déception. C'était donc tout ce qu'elle pensait de lui ? C'était la seule estime qu'elle avait ?
Il lui avait lâché le bras, oui, mais avec si peu d'entrain, comme une machine. Parce que si elle voulait partir, elle le pouvait. Après tout, si elle pensait tout ça, c'était bien qu'elle ne connaissait pas Julian autant qu'il l'aurait cru.
Non, il n'était pas là. Mais il entendait, il écoutait. Pensait-elle que ça avait été simple pour lui aussi ? Que jamais il n'avait voulu dévaler les escaliers pour se rendre dans les dortoirs des filles et la prendre dans ses bras ? Apparemment elle ne soupçonnait même pas que LUI aussi pouvait soufrir.

« Et toi, tu étais  ? Tu étais où pendant que les corps brûlaient, que les enfants hurlaient, que les femmes priaient ? J'aurais voulu que tu sois là, avant, après, pendant, j'aurais toujours voulu que tu sois là. Mais tu ne pouvais pas, et ça valait mieux. Tes accusations sont aussi injustes que ton mépris à mon égard. Je n'était pas parce que je ne pouvais pas »

Il regardait son ami. Elle avait beaucoup de choses à dire, avec ses yeux bleus. Mais lui, la seule chose avec laquelle il pouvait communiquer, pour l'instant, c'était la déception. Ses yeux se glaçaient, s'humidifiaient. Pas de larmes mais de colère.Le gentil petit préfet était en colère, oui, et ça semblait en estomaquer plus d'un. Le silence se faisait pesant et les regards étaient tournés vers eux. Il n'y avait pas beaucoup de choses qui pouvaient énerver le préfets. D'ailleurs, il prendrait même pas la peine de relever la lâcheté de son amie à faire reposer la faute sur son amie Paige. En l’occurrence, devoir se remémorer les choses horribles qu'il avait pu vivre en France et devoir s'en excuser le faisait sortir hors de ses gonds.
Il aurait voulu dire plein de choses, et pas parmi les choses les plus polies qu'il pouvait avoir dans son vocabulaire, mais il se taisait. Il ne voulait pas envenimer. Ce n'était pas pour ça qu'il était venu au départ et surtout, il ne donnerait pas à Lucy la joie de pouvoir retourner ses paroles contre lui.
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MessageSujet: Re: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeJeu 5 Juin - 15:31



Panique et règlement de compte



Lucy fut bien contente qu'il la lâche et croisa ses bras en attendant son explication de pied ferme. Une explication qui arriva comme un boulet de canon détruisant une tour de château. Quoi? Qu'est-ce qu'il racontait? Il délirait?! De quoi parlait-il bon sang?!! D'où il y avait eu des corps en feu? Enfin oui les inferi, mais c'était des êtres déjà mort! Lucy ne comprenait pas et se perdait de plus en plus dans la réplique de son grand-frère. Elle ne suivait plus. De quoi parlait-il? C'était presque la description d'une gue...! Cette pensée fit tilte dans la tête de Lucy. La guerre à l'extérieur. Avec tous ces derniers événements Lucy l'avait complètement oubliée, mais pourquoi mettait-il ce sujet sur le tapis maintenant? Quel rapport?

La colère bouillante de Lucy était toujours présente, mais elle l'avait enfouit en elle pour essayer de comprendre et pour cela il fallait qu'ils s'éloignent. Qu'ils soient que tous les deux, puisqu'elle sentait que ça devenait de plus en plus privé. Surtout que son regard humide la déstabilisa. Il n'était ainsi que quand c'était très sérieux. De plus, les chuchotements alentour commençaient à sérieusement l'agacer, au point qu'elle se retourna vivement vers les autres élèves et leur cria dessus.


« Qu'est-ce que vous regardez?! Vous n'avez pas d'autres choses à faire bande de crétins?!! »

Puis aussi vite qu'elle s'était retournée, Lucy attrapa le poignet droit de Julian et l'entraîna de force vers le dortoir des filles. Elle n'en n'avait pas le droit, mais elle savait que personne d'autre n'y était et puis il n'avait pas son mot à dire. Ils devaient régler cette histoire ici et maintenant! C'est donc sans ménagement qu'elle monta les escaliers avec lui, entra dans son dortoir et referma la porte à clé derrière eux. Ceci fait, elle se retourna, le fixa sérieusement et droit dans les yeux.

« C'était quoi ça? De quoi tu parles exactement? Il n'y a eu ni corps brûlés, à proprement parlé, ni de femmes qui priaient à ce bal... Ce genre d'images n'appartiennent pas à ce monde... »

Lucy s'était avancée jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de Julian. Elle le fixait toujours du regard et cette fois-ci elle ne le lâcherait pas, il ne pourrait pas se défiler. Quitte à qu'elle l'énerve encore plus, tant pis, mais ils allaient discuter une bonne fois pour toute.

« Qu'est-ce que j'ai manqué? Où je n'étais pas là Julian?! Pourquoi tu ne me le dis pas, hein?! Pourquoi tu ne me dis pas pourquoi tu ne pouvais pas être là alors que tu étais à Poudlard tout ce temps comme moi?! »

Sa colère ressortait de nouveau petit à petit, tout en se mélangeant à sa douleur, laissant place à des larmes aux bords de ses yeux. Mais Lucy ne voulait pas montrer ce côté là, elle voulait le forcer, le pousser à bout pour qu'il explique bien et lâche tout. Tous les deux. Donc, elle déposa sa main sur son torse et commença à mi-pousser mi-taper Julian, plusieurs fois.

« Qu'est-ce que tu me caches? Et ne me prends pas pour une cruche, je me doute bien qu'il y a quelque chose depuis les grandes vacances, mais tu n'as même pas eu le cran de me dire quoique se soit. Tu as préféré me traiter comme une étrangère! Pourquoi? Tu crois que je suis si stupide que je ne vais pas comprendre peut-être?! Ou c'est plutôt que tu ne me fais plus confiance!! Je ne pense pas avoir fait quoique se soit pour que tu me traites ainsi!! Tu ne m'aimes plus c'est ça?! Tu ne peux pas me dire que tu voulais que je sois je-ne-sais-où, alors que tu me zappes complètement de ton existence pendant plusieurs mois! Tu t'en rends compte au moins? »

Les larmes coulaient. Lucy aurait voulu les retenir et continuer à être blessante et insensible, mais elle ne pouvait pas, elle s'était trop retenue depuis tout ce temps. Et puis c'était Julian...

« Et puis tu le sais... Tu l'as toujours su.... Tu sais très bien que si y'a quoique se soit tu n'as qu'à le dire et je viendrais... Je l'ai toujours fait... »

Lucy continuait à le taper machinalement, mais sa vue était brouillée depuis déjà plusieurs minutes et sa voix était brisée. Elle n'arrivait pas à savoir de quoi il parlait et elle n'en pouvait plus. Elle ne pouvait quand même pas le deviner! Elle avait des rêves prémonitoires mais pas des rêves du passé, merde! Elle ne pouvait pas tout deviner.

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MessageSujet: Re: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeJeu 5 Juin - 16:09

C'était à elle de le prendre par la main.
Il se laissa tirer, comme un pauvre bout de chiffon qu'on trimballait jusque dans le dortoir des filles. Il sourit, légèrement, juste après qu'elle ait menacé l'assistance. Elle lui avait manqué. Et elle allait lui manquer encore.
Elle se posa devant lui, rien qu'avec sa frêle silhouette, et bien que le diamètre de ses épaules pouvait contenir trois Lucy, il se sentait encerclé. Elle avait cette aura, cette force qui provoquait tant de tendresse chez Julian. Elle essayait de le faire passer pour le méchant, mais jamais il ne pourrait l'oublier. Et jamais il ne cesserait de souffrir son absence. Même si cette absence, c'est lui qui l'a voulu.

Elle le tape, elle s'énerve. Elle est à bout.
Julian, lui, est livide. Il écoute d'une oreille distraite, le regard perdu dans le dortoir. Il n'y a pas d'expression. Il doit se contenir, à tout prix. Contenir la haine, la peur, la déception, la culpabilité. Contenir ce qu'un grand frère ne doit jamais laisser sa petite sœur entrevoir. Il doit la protéger. De lui, de ses sentiments. Il doit l'écouter, entendre son appel et son désespoir caché sous l'apparente sournoiserie.
Oui il s'en rend compte. Il s'en rend compte car il n'a jamais été plus malheureux. Ces derniers mois ont été un supplice, parce que ce qui est fait est fait et qu'il avait prit une décision. Cele de s'écarter de son amie pour lui éviter le traumatisme. Mais en réalité, c'est lui qu'il protège. Il se protège pour ne pas laisser tomber. Cette année est trop difficile, tout ce qui se passe autour de lui est trop dur à supporter. La France, son père, Lucy, Paige, et les cris constant des familles qu'il entend encore dans son sommeil. Tout ces souvenirs qui lui reviennent aussi férocement qu'un éclair et qu'il fuit en même temps qu'il fuit le confort. Celui que Lucy lui apporte. Parce qu'elle est victime elle aussi et qu'il ne peut pas avoir l'égoïsme de partager sa souffrance. Ca lui ferait du bien tout de même. Mais il ne l'a pas fait. Il ne l'a pas fait par peur de la pitié et du jugement.

Quand elle se met à pleurer, Julian sent quelque chose se briser. Encore. Ils ne sont séparés que de quelques centimètre et pourtant il accourt et la saisit dans ses bras.
Il pose sa tête contre celle de son ami, la surplombant par sa carrure. Il la serre. Fort. Mais pas violemment. C'est de la tendresse, pure et simple.
Il colle la tête de son amie entre son torse et son cou. Il la laisse pleurer. Il sait à quelle point c'est difficile pour elle, de pleurer, et ça ne peut être justifié que par une réelle douleur.
Qu'a-t-il fait ? Il s'est souvent cru le plus mature, il pensait que ses décisions n'étaient dictées que par le bon sens et l'amour de l'autre. Mais non, c'était de l'égoïsme pur et simple. Et il a fallut attendre les larmes de l'une des personnes qui lui sont le plus cher au monde pour le comprendre. Elle a mal. Il se plaisait à croire qu'il n'était pas le coupable de sa souffrance, mais il semblerait qu'il n'ait rien arrangé.

« Qu'est-ce-que tu vas faire, quand je ne serais plus là ? »

Un rictus pour une blague mal venue jetée avec tendresse.
Quand cette année finira, elle promettra d'être plus difficile encore. Il devra dire au revoir à tout ce qu'il connaît alors qu'à la suite des évènements de Juillet, c'est à peine si il pouvait quitter l'appartement qu'il occupe avec sa mère au chemin de traverse.
Il dé-serre son étreinte, son regard, bienveillant, humide, se baisse sur la petite tête blonde qu'il tient encore dans ses bras comme une petite chose fragile. Elle ne l'est pas, mais pour lui, elle le restera. Il s'éloigne, lui tourne le dos, baisse la tête.
Est-ce-qu'il doit le faire ? Oui.
Est-ce-qu'il va le faire ? …

Il prend place au bord d'u lit dont il ne connaît pas la propriétaire. Il s'affale légèrement, accoudé sur ses genoux, doigts croisés. Il réfléchit. Son regard trouve une fascination pour le sol qu'il ne lâche plus des yeux, pensif.
Puis il lève sa main droite. Elle tremble.
Il vient la plaquer contre sa joue droite. Les cicatrices sont encore légèrement inconsistante mais loin d'être indolore. Qu'il s'agisse de réelles douleurs ou de douleurs fantômes, il n'en est pas sûre, mais en tout cas, elles sont présentes. Il glisse lentement sa main vers le haut. Elle tremble de plus belles. Sous sa mèche aux pointes brunes, il hésite. Est-ce-qu'il ne va pas lui faire peur ? Et si elle était surprise par ce qu'elle s'apprête à voir ? Ses cicatrices ne sont pas belles, son œil, encore moins. Il prie intérieurement pour qu'elle ne le rejette pas. Il l'a rejeté elle pour ne pas se sentir abandonné. Si le refusait tel qu'il est à présent, ce serait un coup e poignard dans le cœur.

Il les lève le regard vers son amie. Il a peur qu'elle ne veuille plus de lui. Sa main est toujours plaquée sur le côté droit de son visage. Il DOIT le faire.

Alors il relève sa mèche. Lentement. Très lentement. Secoué par les accoups de ses tremblements.
Au bout d'un instant plein de tension, il n'y a plus que quelques mèches clandestines sur son visage et la partie droite se révèlent.
Rouge, brune, rongée par le feu. Les cicatrices lui parcourent le visage de la pommette aux oreilles, mais surtout, son œil. Le bleu du droit contraste avec celui du gauche. Il est plus clair, livide. Sa pupille, c'est à peine si on peut la distingué. Il est vide de toutes émotions, mort.

Il n'y a que l'oeil gauche, tourné vers Lucy, le regard ferme, qui attend sa réaction, prêt à défaillir sous la surcharge émotionnelle de l'instant.
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MessageSujet: Re: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeVen 6 Juin - 9:24



Panique et règlement de compte



Non! Stop! Elle ne devait pas pleurer. Il fallait qu'elle soit forte et qu'elle continue, mais à la seconde même où Julian l'enlaça dans ces bras, elle ne pensa plus. Elle s'accrocha à lui fermement. Ce contact tendre et protecteur lui avait terriblement manqué. Julian lui avait manqué comme elle essayait de l'exprimer en s'agrippant à ce point. Ce n'est qu'après de longues minutes que les larmes de la jeune fille commencèrent à s'estomper.


« Rien du tout, car tu ne partiras plus. T'as pas intérêt. »

Lucy avait réussit à dire ces mots tout en essayant de se calmer et de se reprendre. Elle avait du mal à le lâcher, de peur qu'il s'en aille, mais en croisant son regard, elle comprit que ça ne sera pas le cas. Elle le laisse donc faire et reste sagement à sa place. Du revers de ses mains, elle essuie ses joues et ses yeux rougies par les larmes. Elle prend une grande inspiration pour éviter de replonger et remarque alors l'intense réflexion de Julian. Est-ce qu'il allait enfin lui expliquer les choses? Il semblerait, mais elle se demande bien pourquoi sa main tremble autant. Qu'est-ce qui se passe? Elle veut s'approcher pour essayer de faire quelque chose, mais se retient en croisant de nouveau le regard de Julian. Il veut lui montrer quelque chose. Mais quoi? C'est alors que son frère relève la mèche, laissant place à une grande brûlure et des cicatrices. Et son oeil... il est tout blanc... Il est aveugle ou presque. Lucy se fige sur place, les yeux agrandis par la stupeur. Maintenant elle comprenait. Pas forcément tout, mais l'essentiel. Il était devenu encore une victime de la guerre moldu qu'elle. Mais pourquoi le lui a-t-il caché?! Peut-être avait-il peur de sa réaction? Il aurait du le lui dire. Mais ce n'était pas vraiment le moment de le culpabiliser. Toutes les pièces du puzzle se mettaient enfin en place dans sa tête, mais pas une seule fois elle montra de la peur. De la stupeur et de la surprise oui, mais pas de la peur.

« ... »

Lucy était sans voix. Elle ouvra la bouche, plus par surprise que pour dire quelque chose. Elle le voulait, elle aurait du, mais rien ne sortie. Les émotions étaient là, mais elle prit sur elle. Il ne fallait pas qu'elle se remette à pleurer, pas avant. Après ou pendant, mais pas avant. C'est donc contre toute attente qu'elle s'avança vers Julian, s'arrêta juste devant lui et le prit dans ses bras tout en caressant ses cheveux. Les yeux fermés, elle laissa le silence régner dans la pièce. Elle laisserait la parole à Julian, s'il le souhaitait. Bien sûr qu'elle aimerait savoir ce qui s'était passé, comment il avait eu cette brûlure qui lui avait, semble-t-il à la couleur de son oeil, rendu aveugle. Mais cette fois-ci elle comprenait. Elle n'aimait ni le choix ni la manière qu'il avait choisit de gérer ce problème, mais elle comprenait mieux et elle ne le lâcherait plus. Dans le bon sens du terme. Qu'il le veuille ou non, Lucy serait là pour qu'il en parle, pour du réconfort ou juste être là. Elle n'allait pas partir en criant comme une gamine terrifiée à la vue de son horrible blessure. Oui elle n'était pas belle à voir, mais elle avait vu pire. Elle aussi avait vu les horreurs engendrées par la guerre. Et puis il y avait eu les morts vivants au bal. Ce n'était pas pareil, mais elle pouvait témoigner qu'ils n'étaient absolument pas beau à voir et répugnants!

M'enfin ce n'était pas important. Le principal c'est qu'elle venait de retrouver son frère et elle ne le laisserait pas s'éloigner d'elle à nouveau. Plus jamais. Lucy s'en faisait la promesse tout en caressant avec douceur ces cheveux.


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MessageSujet: Re: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeVen 20 Juin - 14:32

Il s'attendait peut-être à tout, mais pas à ça.
Le regard vers le bas, honteux, il fut surprit quand Lucy passa ses bras autour de lui pour l’enlacer. Un tel élan d'affection, alors qu'elle semblait lui en vouloir bien plus qu'il n'aurait pu penser, il ne s'y attendait pas. Il resta bête un instant, puis son visage de torturé s'attendrit avec un léger sourire quand il rendit son étreinte à la jeune fille.

Il n'avait pas grand chose à dire. Et il n'aurait jamais attendu autant de Lucy. Elle l'acceptait, finalement ? Il enfouit son visage dans son épaule alors qu'il la serrait peut-être un peu trop. Il était simplement heureux de la voir réagir ainsi, et se sentait libérer.

Au bout d'un moment d’éteintes et de silence, Julian la libéra enfin.
Face à son amie, un léger rire s'échappa de ses lèvres alors qu'il réarrangeait ses cheveux. C'était bien beau de la poussée à s’apitoyer sur son sort, mais tous deux valaient tout de même plus que ça.

« C'est... C'est arrivé cet été. J'ai du rester alité, et puis, quand ce fut l'heure de la rentrée, je n'étais pas totalement... Guéris alors... Enfin, je sais que ça fait peur, et je voulais pas que tu.. Enfin.. Tu vois ? »

Monstre d'éloquence.
Le rouge montait aux joues de Julian. Il ne savait vraiment pas s'exprimer, le garçon. Et comment il était censé raconter ça à l'une des personnes qui lui était le plus cher ? Maintenant qu'il exposait le comment du pourquoi il n'était pas venu voir Lucy plus tôt lui semblait tout à fait futile à présent qu'il le disait à voix haute. Il laissa s'échapper un long soupir alors que son visage se tournait à nouveau vers le sol.

« J'suis désolé. »
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MessageSujet: Re: [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller   [Début Janvier 1943] Panique et règlement de compte - Lucy Miller Icon_minitimeLun 23 Juin - 12:19



Panique et règlement de compte



Lucy eut la confirmation que tout été arrangé entre eux lorsqu’il répondit à son étreinte. Elle faillit manquer d’air lorsqu’il sera un peu trop fort, mais elle ne dit rien, elle ne fit que sourire et caresser ses cheveux comme un petit enfant. Puis lorsqu’il la lâcha, elle fit de même, lui accorda un doux sourire bienveillant même si son regard était triste et inquiet. Voyait qu’il souhaitait parlé, Lucy s’assied à côté de lui et resta silencieuse, à son écoute.

« Je vois oui et je comprends maintenant… Même si tu aurais dû me le dire, ça nous aurait évité tout ça. »

Elle esquissa un petit sourire et ébouriffa gentiment ces cheveux. Elle ne voulait plus trop le culpabiliser, mais bon, ils devaient parler.

« M’enfin c’est fait. J’accepte tes excuses et… Je suis également désolée. Je savais qu’il y avait quelque chose, mais je ne m’attendais pas à ça. J’aurais dû m’y prendre d’une autre façon, je… Je croyais que tu ne voulais plus de moi… que tu m'avais remplacé par cette... fille... »

Lucy ne voulait pas se remettre à pleurer, donc elle respira un coup et reprit son assurance.

« Mais ne me refait plus jamais une chose pareil, c’est clair ? »

Et pour bien lui faire comprendre ça, elle attrapa son visage entre ses mains et l’obligea à le regarder droit dans les yeux.

« Si je suis toujours ta petite sœur –je le suis hein ?- tu dois me dire ces choses-là et vice versa, bien sûr. Car tu n’es pas tout seul, je suis là pour toi et… Je ne veux pas revivre tout ça. »

Lucy ferma les yeux et posa doucement un bisou sur une des joues de Julian. Elle aurait bien voulu poser son front sur le sien, mais il était toujours plus grand qu’elle-même en étant assieds. Puis, elle opta pour un nouveau câlin réconfortant.

« Merci d’être venu. »

Elle lui susurra ces quelques mots à l’oreille, puis s’écarta et lui raconta à son tour cette horrible attaque, en précisant bien que les inferis étaient très répugnants.

« Je n’ai eu qu’une égratignure, donc ça va. Ce n’est rien comparé à ce que tu as du vivre cet été. »

Lucy sourit voulant paraître calme et non inquiète, elle l’était pour lui. Elle voulait être là pour lui et c’est pour cette raison qu’elle n’avait pas parlé de ce qui s’était passé pendant tous ces mois et le reste du bal. Ça n’avait pas d’importance pour le moment.

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