Event IV - Genderbending

Infirmière Angel ♥

"J'ai toujours su que je soignerai des gens. C'est ma passion, je dois le faire. Aider les autres les autres est plus qu'une vocation, c'est mon destin. Mais une chose est sûre, la vengeance est un sacré poison, mais je ne pardonnerai jamais ce que vous avez fait à ma famille."

Comme tous les midis depuis quatre ou cinq jours, Angélica avait décidé de revenir manger à la table des professeurs et plus seule dans sa chambre. Elle avait décidé qu'il était temps d'arrêter de se reposer, sa blessure avec bien cicatrisée, ne restait qu'une trace longue et rouge, légèrement boursoufflée, mais relativement jolie. Alors, c'est tout naturellement qu'elle avait retrouvé sa place à la gauche de la grande table des adultes.
De nouvelles têtes avaient fait leur apparition. Des Aurors, beaucoup, plus ou moins jeunes, mais tous aussi efficaces les uns que les autres. Mais pour la rassurée, il y avait les anciens. Virgil était là lui aussi .. C'était tellement bizarre ... De le voir là lui. M'enfin, il était vrai que de temps à autre, cela pouvait arriver. De toute évidence, cette dure soirée de nouvelle année était un évènement qui faisait changer les habitudes, pour tout le monde.
Elle salua ses collègues d'un sourire, fit un signe à quelques élèves qui allaient entamer leur repas, dont Ethan qu'elle apercevait au loin chez les Poufsouffles.
Angélica prit une grande inspiration puis décida de se servir, c'est pas tout, mais il commençait à faire faim ! Elle attrapa une louche et se servit d'une soupe qui avait succulente. Une odeur piquante s'en dégageait, mais pourquoi pas après tout, les elfes et la cuisinière faisaient peut-être de nouvelles expériences hein !
La jeune femme avait ensuite trempée sa cuillière et s'était délectée de la chaleur du liquide dans le fond de sa gorge.
Comme l'odeur le suggérait, une goût amer éclata sur sa langue, il était un peu désagréable, mais le mélange de légumes rajustait le tout, le rendant mangeable !
Soudain, Virgil se leva.  Angélica le suivit du regard, légèrement tendue, elle s'inquiétait de son sort. Il avait l'air mal en point, son oeil d’experte détecta des piques de douleurs dans le dos, à cause de léger spasme. Alors qu'elle allait se lever pour le rejoindre, ce fut elle qui fut prise de pointes de douleurs. D'abord à la poitrine, puis au niveau du bassin. Son dos fut ensuite pris d'assaut. Elle retint un petit grognement et rabattit ses bras sur son ventre légèrement rebondi.
La peur que les regards se tournent sur elle la fit se lever, cependant, lorsqu'elle baissa ses yeux pour ramasser son sac une vérité la frappa : Bon sang, mais elle voyait l'intégralité de ses pieds, il manquait quelque chose et surtout, sous sa jupe, un petit plus semblait vouloir s'échapper de sa petite culotte en dentelle. Immédiatement une de ses mains se porta sur sa poitrine et l'autre sur son entre-jambe, bien entendu, elle venait de se rasseoir. Quand elle tata une chose la terrifia, quelque chose avait disparu, sa poitrine, et une autre chose était apparue ... Quelque chose de long et relativement large ... qu'elle ne s'était jamais connue ... Qu'elle ne connaissait pas plus que ça parce qu'elle ne collectionnait pas les conquêtes ...
Un cri de terreur s'échappa de sa bouche.
Ses yeux se tournèrent vers Virgil. Et lui avait une poitrine ! Par pure réflexe, elle se mit à marcher dans sa direction. Elle remarqua alors qu'elle se sentait à l'étroit dans ses escarpins et dans sa petite robe. Des poils dépassaient de son décolletée. Quelle horreur ! Mais elle n'y faisait plus attention, elle ne regardait même plus autour d'elle pour voir si des centaines d'yeux la fixaient. Elle ne pensait qu'à elle et ce qui leur arrivait.
Quand elle arriva devant Virgil ... Enfin, le garde chasse au féminin, elle se mit à chuchoter.

« Vi ... Virgil, que nous arrive-t-il ? Je ... Qu'est-ce que j'ai ? Ma poitrine et ce .. truc .. il se fait lacérer par ma petite culotte ... je ... Je ne sais pas quoi faire ... »

L'infirmière maintenant infirmier avait les bras croisés sur son torse, ses jambes faisaient tâches, sa jupe n'était qu'un pustule sur son corps, encore plus avec tous ses poils ... La jeune femme ... Le jeune homme pardon manquait de hurler encore une fois. Elle qui était si attachée à sa féminité restait totalement désemparée devant ce spectacle. Soudain, elle se mit à prier : Faites que Salem ne vienne pas aujourd'hui et ne me voit pas dans cet état, il serait jaloux.