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 Ceridwen Ó Néill

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MessageSujet: Ceridwen Ó Néill   Ceridwen Ó Néill Icon_minitimeMer 14 Mai - 20:19

Ceridwen Ó Néill

« Je suis
La magie
Née d’une fleur
Dans le cœur de Satan »




Genre :

Âge :
Seize printemps déjà éclos derrière elle.
Lieu de résidence :
Au fin fond de la campagne galloise de la région de Gwynedd, dans la ferme familiale à Ynys Môn (ou l'Anglesey, comme disent les anglais).
Maison :
Gryffondor.
Année :
Cinquième année.
Personnage ou auteur de l'avatar :
Orihime Inoue, de Bleach.

Familier :
Une chevêche d'Athéna (qui aurait aussi bien pu être un chien de garde tant elle pince à tout va tout ce qui n'est pas Ceridwen), baptisée Cyfle ("chance" en gallois)... Mais elle aurait bien mérité de s'appeler "la terreur de la volière".
Baguette :
"Vingt-deux centimètres, plutôt souple, portant en son cœur un crin de licorne.... Et faite en bois de tilleul argenté. Une vraie rareté. Cela faisait fort longtemps que je n'en avait pas remise... Prenez-en grand soin, miss."
Patronus :
Un papillon ; enfant de l'éphémère. Elle même est étonnée d'avoir réussi à former un patronus corporel. Comme quoi, elle n'est pas totalement nulle. L'espoir donne des ailes... de papillon !
Epouvantard :
Un bûcher.... et elle en train d'y brûler, sous les rires de sa famille.
Balai :
Aucun. Car bien qu'elle ait la tête dans les étoiles et les nuages, ses pieds, eux, restent toujours sur terre. Question de sûreté : elle est trop maladroite pour qu'on la laisse livrée à elle même sur un balais volant. Sauf si on veut sa mort. Ou celle des gens qu'elle écrasera en tombant. -Et puis elle a déjà rêvé d'une chute en balais, et n'ayant pas tant que ça envie de tester l'expérience en vrai, elle préfère éviter.
Amortentia :
L'odeur de la terre et de l'herbe humide juste après l'averse, les gâteaux au miel, le thé à la menthe, l'encens.
Matières :
Elle a un niveau passable dans quasiment toutes les matières (c'est surtout une vraie tarte en métamorphose, et une catastrophe ambulante en potions), c'est qu'elle à pas mal de difficultés -dur dur d'apprendre lorsque son esprit est à dix milles années lumières de la salle de classe. Pour compenser sa médiocrité générale, c'est un vrai petit génie doté d'un don inné en divination. Elle est aussi douée en astronomie et, étonnement, l'un des rares individus dans cette école à être intéressé par l'histoire de la magie. C'est que le passé est moins dangereux que le futur.
Et le pire, c'est qu'elle travaille comme une acharnée, mais ne semble décidément pas faite pour être une bonne élève.

Options : Divination, Soins aux Créatures Magiques.

Taille :
Un tout petit mètre cinquante-six... Pourtant, elle n'arrête pas de manger de la soupe et des laitages, mais à croire que Merlin a voulu lui jouer un tour supplémentaire en faisant d'elle un lutin.... Ne manque plus que les oreilles pointues et la peau bleue, et l'illusion serait presque parfaite.
Dieu qu'elle déteste devoir lever la tête à tout bout de champ !
Corpulence :
Petite, certes, mais dotée de courbes très généreuses. Ceri, elle n'est pas fine, mais maigrir n'est pas du tout dans ses projets futurs ; de toute façon, selon elle, être bien en chair signifie être en bonne santé... Et elle a un trop grand appétit pour songer à se priver de manger. Alors tant pis pour sa silhouette pulpeuse, ce n'est pas comme si elle s'intéressait à son physique de toute manière.
Cheveux :
Roux orangé. "Sorcière !! Enfant du démon ! Que tu es laide, avec tes cheveux aussi rouillés que l'est ton cœur !" Mais... Cette longue tignasse lisse-ondulée qui refuse de se laisser dompter et s'emmêle au moindre coup de vent, cette couleur porte-malheur qui correspond si bien à sa nature maudite.... Elle la déteste tellement.
Yeux :
Marron clair. Ou bien, bièraubeurre. Officiellement cette couleur n'existe pas bien sur, mais à voir ces grands yeux de biche embrumés par des vapeurs caramélisées, on ne peut qu'y retrouver la boisson préférée des jeunes sorciers. Ainsi sont ses yeux, toujours comme perdus dans quelques visions qu'elle est seule à distinguer, toujours à fixer le vide, comme si son corps était là mais pas son esprit.... Un regard déconcertant, tant il semble absent. Mais lorsqu'il vous regarde vraiment, alors, on ne peut qu'être captivé par ces yeux qui semblent lire loin, très loin en nous. Comme s'ils voyaient tout. Un regard plutôt dérangeant, en vérité.
Signes distinctifs :
☁ Des tâches de rousseur sur tout le corps, sauf sur le visage -mais il suffit qu'elle reste un peu au soleil pour qu'elles apparaissent là aussi ☁ Son accent gallois très prononcé ☁ Elle chantonne ou parle souvent toute seule, d'ailleurs -que ce soit dans sa chambre ou devant tout le monde, dans les couloirs ☁ Le plus important, le plus impossible à manquer : c'est une voyante. Autant dire que tout le monde suit ses conseils lorsqu'elle en donne, puisqu'elle a toujours raison : elle est même devenue la référence météo de l'école.
Style vestimentaire :
Très simple, sobre, toujours : des blouses, robes, pantalons en toile et autres tissus peu coûteux, de qualité médiocre. Ce n'est pas comme si elle peut se permettre la moindre folie, vu la situation financière de sa famille.
Toujours accoutrée de dizaines de porte-bonheur, gri-gri et autres amulettes en tous genres censés la protéger du malheur et surtout de ses propres visions. Ça ne marche pas vraiment, mais elle s'est persuadée que tout serait pire si elle s'en séparait ; alors les pendentifs, rubans, pendants bizarres & Co ne quittent jamais sa personne. Paranoïa, quand tu nous tiens.
Et ça lui donne vraiment l'allure d'une voyante illuminée. Vraiment.

Qualités :
Spontanée ; travailleuse ; franche ; sensible (même si elle ne semble pas toujours très concernée par ce qui l'entoure) ; curieuse de tout ; attentionnée & affectueuse ; passionnée ; déterminée ; instinctive ; éloquente ; imaginative ; débrouillarde ; s'attache facilement -la moindre once de gentillesse, et elle fond pour vous ; fidèle ; mature et responsable; énergique ; imprévisible -si tant est que de ne jamais savoir quelle est la réplique tordue qu'elle va vous sortir est une qualité ; serviable ; aussi adorable qu'elle est étrange ; surprenante ; à du cran -enfin, est tellement inconsciente et distraite qu'elle ne réalise pas les enjeux, et tient tête même au plus dangereux- c'est qu'elle est têtue en plus, la petite.
Défauts :
A côté de la plaque à 90% du temps -les 10% restant étant réservés au sommeil ; sombre ; rêveuse & déconnectée de la réalité -inconsciente, elle se perd trop souvent en oubliant le monde réel ; facilement distraite ; indécise ; solitaire involontaire -ça vous dit vous de fréquenter la folle-dingue de service? ; mauvaise joueuse ; intériorise souvent, cachant le plus sombre et torturé d'elle-même sous son extravagance ; instable ; beaucoup plus fragile qu'elle ne le laisse paraître ; tourmentée ; fort sentiment d'infériorité ; atteinte d'une maladresse chronique ; tête en l'air ; se cherche encore ; mal dans sa peau (et dans sa tête, surtout dans sa tête) ; excessive ; changeante & fantasque ; très superstitieuse ; sans tact ; (semblant) sans gêne ; pessimiste ; facilement distraite ; en mal d'affection et donc assez facilement influençable, jalouse (d'une façon presque maladive).
Préférences :
Marcher pieds-nus ☁ Sa chouette ☁  Les coquelicots ☁ Regarder le ciel, et rêver, oh oui, rêver de tout, de liberté et d'errance éternelle... ☁ Ecouter la pluie tomber sur les vitres, et mieux encore aller marcher dessous ☁ La beauté des mots qui pleuvent et caressent comme la pluie -est une adepte de poésie ☁ Manger ; surtout tout ce qui est mauvais pour la ligne, sucre en particulier -en échange de dragées surprises de Bertie crochus (parce que oui, elle adore ça, pour  l'intérêt de "l'expérimentation") elle ferait n'importe quoi ☁ Les beaux garçons ☁ Tout ce qui lui reste à découvrir. Elle aimerait percer tous les secrets du monde, tous les mystères des hommes et du temps ☁
Antipathies :
Son don ☁ Tout ce qui porte malheur (Un miroir brisé?! Au secouuuuuuuuuur!!!!!!) ☁ Sa malédiction ☁ L'orange brûlé de sa chevelure, qu'elle trouve hideux et qui ne lui rappelle que trop de mauvais souvenirs ☁ Son sort ☁ Le jus de citrouille : elle ne comprend pas comment tout le monde peut adorer ça, elle qui ne jure que par le thé à la menthe et la bièraubeurre ☁ Son fardeau ☁ Penser au futur, à tous les futurs, mais surtout au sien ☁ Etre seule : elle a besoin de se sentir entourée -juste marcher dans un lieu bondé lui suffit- pour éviter ce silence et ce vide qu'elle déteste tant ☁ Tout ce qui est orange ☁ Etre une voyante, une anormalité....

Réputation :
Ceridwen, tout le monde la connaît. Parce qu'elle est classe, incroyablement intelligente, talentueuse, et d'une beauté à couper le souffle.... Ahaha, la blague !! Eh non, Ceridwen est loin de faire partie de ces populaires là. A dire vrai, si elle est connue, c'est parce qu'il est difficile de ne pas remarquer ce feu-follet couleur carotte qui se balade en sautillant et en chantant dans les couloirs de Poudlard, comme si le reste du monde n'existait pas. Oui, tout le monde la connaît, bien qu'elle n'ait rien demandé. Car, dès le début elle s'est illustrée par son comportement détonnant, et sa tendance à être toujours perdue par ce qu'il se passe tout autour. Ceri, elle est vue comme la fille bizarre par excellence, la fille un peu folle, un peu dingue, celle qui sait toujours d'avance quel temps il va faire et sent des choses que personne d'autre ne ressent. Elle est étrange, Ceri, étrange -mais gentille et serviable (trop peut-être)- et dotée d'une maladresse légendaire qui la rend encore plus sujette aux moqueries et mesquineries en tous genres -vous savez, elle est ce type même d'individu qu'on traite de "folle" en privé comme en public. Les rumeurs et mauvaises langues la disent un peu simplette, un peu stupide ; tout ça parce que personne n'y comprend rien, à sa logique (inexistante) et au comment du fonctionnement de l'organe malformé qui lui sert de cerveau.

Ceri est presque une paria, elle est  toujours mise à l'écart, et vue comme une sorte de marginale illuminée et pas très fréquentable -au cas ou sa folie soit contagieuse, vous savez. Sa réputation dit aussi qu'il ne faut jamais se mettre en binôme de potion avec elle, si on tient à la vie -en général, elle est toujours la dernière choisie, pour les équipes ou les groupes- c'est qu'ils ont sans doute trop peur qu'elle se mette à leur prédire leur mort future. Ce qu'elle est très bien capable de faire.

Car Ceri, certes elle fait bien souvent involontairement rire la populace, mais elle la fait fuir aussi. Elle met mal à l'aise les gens, avec ses mystérieuses paroles sans queues ni têtes et ses diverses lubies. Il y a une sorte de distance qui se met naturellement entre elle et autrui, à cause de son "truc de voyante" comme ils disent. C'est difficilement explicable, mais c'est comme ça. Aux yeux des autres, elle n'est que l'illuminée de service qui ne semble guère porter d'intérêt sur sa mise à l'écart ou sa réputation peu reluisante. C'est fou comme les rumeurs sont loin d'atteindre la vérité...
Projets :
Vivre déjà, ce serait pas mal. C'est la seule certitude qu'elle détienne. Quand au reste.... Son futur lui apparaît parfois par brides, mais elle ne veut pas que ce maudit destin décide pour elle. Alors elle continue d'ignorer, perdue et indécise, elle se contente de chercher à remonter ses notes en attendant la fameuse illumination. Mais qu'est-ce qu'elle sait faire, à part voir le futur et provoquer accidentellement bêtises sur bêtises ?  
Famille  :
Officiellement, née-moldue. Ses parents sont de modestes agriculteurs gallois, très croyants et craignant la magie plus que tout au monde. Ils ont légués cette hantise de l'étrange, de la déviante de la famille à ses quatre sœurs et deux frères. Mais en vérité, ses pouvoirs sont hérités de son père biologique, ancien amant de sa mère. Elle ne sait et ne saura sans doute jamais qui était celui qui lui a légué ces maudits pouvoirs : le passé reste impénétrable à son regard.
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MessageSujet: Re: Ceridwen Ó Néill   Ceridwen Ó Néill Icon_minitimeMer 14 Mai - 20:20



« Le temps est disloqué. Ô destin maudit,
Pourquoi suis-je né pour le remettre en place ! »

Le champ de coquelicots s'étendait de la limite de l'enclot des moutons jusqu'à la ferme voisine. Les fleurs aux coroles écarlates poussaient comme le blé dans la région. La mère de Ceridwen disait toujours que ces maudites pourritures étaient comme de la mauvaise herbe, comme un mal contagieux et envahissant qui n'aurait pas même dû exister. Ceridwen rétorquait qu'elle les aimait bien elle, ces jolies fleurs. Sa mère répondait alors que les semblables ne pouvaient que s'apprécier.

Une sortie avait été organisée par la maîtresse pour les enfants du village. Ils devaient marcher dans la forêt, jouer près de la rivière, chanter et danser des chansons folkloriques galloises.
Ce jour là, Ceridwen avait frôlé la crise d'hystérie. Elle hurlait, hurlait à qui voulait l'entendre qu'elle ne voulait pas y aller, qu'il ne fallait pas y aller. Qu'un malheur adviendrait, s'ils s'entêtaient. On lui avait rit au nez, encore. On avait juste cru à un délire supplémentaire de la petite rouquine simplette du village.
La tempête les avaient surpris. La pluie battante n'avait pas tardé à rendre la terre traîtresse et dangereuse. Deux enfants avaient glissés, et étaient tombés à l'eau.
Ils n'étaient jamais remontés à la surface.
Le pressentiment de Ceridwen s'était réalisé, au-delà de tout ce qu'elle avait pu imaginer.
Ce jour là fut le premier où on l'appela sorcière. Mais pas le dernier.


D'aussi loin que sa mémoire remontait, Ceridwen avait toujours su ce que les autres ne savaient pas.
Pour tous les enfants, dormir était synonyme de paix et de tranquillité. Pas pour Ceridwen. Ses parents en avaient passé des nuits blanches par sa faute. De tous les enfants Ó Néill, elle avait été la plus difficile à gérer dans l'enfance. Le bébé qu'elle avait été se réveillait systématiquement en pleurant et hurlant jusqu'à ce qu'une mère acariâtre vienne lui chanter une vieille chanson paillarde pour tenter de la rendormir.
Ceridwen avait toujours eu le sommeil très agité, hier comme aujourd'hui. Les visions qui venaient visiter ses rêves ne lui laissaient pas le moindre répit : nulle nuit sans que des rêves plus vrais que le réel ne viennent la réveiller en sursaut, ou au contraire la plonger dans un sommeil de plomb dont il était impossible de l'éveiller sans un bon sceau d'eau glacée. Il en avait fallu, du temps, avant qu'elle ne réalise que ce qu'elle voyait n'était pas le fruit de son imaginaire. Du temps avant qu'elle ne note que ces scènes oniriques, elle les revoyait après, dans la vraie vie.
Mais il avait surtout fallu du temps pour qu'elle comprenne qu'il était inutile de chercher à faire comprendre aux autres qu'elle n'était pas une menteuse, ni une folle. Ils ne croyaient pas ses récits fantasques. Tous pensaient que Ceridwen était l'enfant ratée de la famille. Sans doute avaient-ils raison. Car si elle aimait sa terre, elle ne s'était jamais sentie à sa place. Ni à la maison, ni à l'école, ni même en marchant dans les rues du village sous le feu des regards méfiants et moqueurs.
Elle se sentait chez elle seulement lorsqu'elle s'asseyait pendant des heures devant le champs de coquelicots, en regardant les nuages danser dans le ciel, et en s'amusant à leur trouver tous des formes extraordinaires. Elle ne s'amusait jamais, autrement que seule. Les autres enfants du village refusaient de jouer avec elle.

A vrai dire, c'était une erreur que de dire que tous refusaient de la croire. La mère de Ceridwen, elle, l'avait toujours cru. Parce qu'elle savait que sa fille n'était pas capable de mentir sans rougir furieusement, elle savait aussi que ce que Ceridwen sentait d'instinct finissait toujours par advenir. Elle était heureuse, que quelqu'un ait foi en elle, même si c'était pour la regarder comme si elle était une étrangère et une anomalie. Ce n'était pas grave, tant qu'il lui restait quelqu'un à qui donner ses infaillibles intuitions sans recevoir en retour rires ou hurlements. "Demain, il fera beau." "L'hiver sera dur, cette année. Les récoltes pourraient ne pas y survivre." "Je pense que c'est une petite sœur." Tant qu'elle se rendait utile, sa mère la tolérait en public. En privé, c'était une autre affaire.
Les choses étaient ainsi faites. Le jour de l'accident mortel de la rivière, Ceridwen perdit le seul avantage qui lui restait : on ne la croyait pas, avant. Maintenant, les rumeurs étaient pires que jamais. Ce terrible drame ne pouvait qu'être l'œuvre du démon, et cette enfant, ne l'avait-elle pas prédit à l'avance ? Elle grandit, la petite Ceridwen. Elle grandit dans ce petit village ou jamais elle ne fut acceptée. Où, plus elle s'acharnait à expliquer, plus elle était vue comme la paria, comme la "sorcière du village".
Elle essayait d'oublier, les regards, les rumeurs, les rires, les brimades qui la poursuivaient ou qu'elle aille. Elle essayait d'oublier que même ses petites sœurs, même ses parents, même les propres membres de sa famille y participaient. Elle essayait d'oublier. Elle n'y arrivait pas. A moins qu'elle ne s'enfuie dans son monde de rêves éveillés, l'esprit perdu loin, très loin de la réalité. Elle n'était pas malheureuse. Pas vraiment. La chaleur humaine lui manquait un peu, mais elle avait apprit à se suffire à elle-même, et il y avait tant de choses possibles pour s'échapper !! Les rêves étaient rassurants, les heures semblaient moins longues lorsqu'elle les passait à penser

Le temps passait, et les coquelicots perdaient de leur éclat.

Un jour, la lettre arriva. Cette lettre, qui en un instant changea tout : d'abord, en faisant des rumeurs une réalité. Elle était une sorcière. Elle avait fini par y croire, tant on le lui avait répété. Mais pour elle, être sorcière était la pire chose qui puisse exister : une femme laide avec des pustules sur le corps, faisant le mal autour d'elle et finissant haïe par tous, et seule. Elle ne voulait pas être détestée. Mais comment étais-ce possible, lorsqu'on se détestait déjà soi-même ?
Cette lettre expliquait tout. Les visions, les pressentiments, les choses qu'elle était seule à savoir, les événements étranges qui se glissaient dans ses pas maudits...  
Il fallait être réaliste : tous étaient contents de cette solution. Enfin, ils étaient débarrassés de celle qui ne leur avait jamais apporté que des problèmes. Ils n'avaient plus à affronter la vérité de la monstruosité de leur fille, d'autres s'en occuperaient à présent. Poudlard : une maison de fous ou ils envoyaient leur fille avec ses semblables, n'étais-ce pas merveilleux ?
Ceridwen avait conscience, le jour ou elle se rendit à la voie 9 3/4, que rien ne serait jamais plus comme avant.

Elle aurait pu trouver une place. Elle aurait pu trouver des frères, des sœurs, une famille l'acceptant pour ce qu'elle était contre son gré. Mais puisqu'elle même ne s'acceptait pas, comme les autres le pouvaient-ils ? Elle avait cru détester Poudlard. L'école représentait tout ce qu'elle avait toujours redouté et méprisé chez elle. Elle avait voulu haïr tout ce qui touchait à la magie, aux balais volants, aux potions.
Elle n'avait pas réussit. Tout la fascinait. Tout était incroyable, surprenant, fantastique, passionnant, magique. Elle aimait que l'ennui n'existe pas dans ce monde là. Elle aimait que l'originalité soit moins durement réprimée que chez les moldus. Elle se sentait comme une enfant qui découvrait le monde pour la toute première fois. Et elle agissait comme tel : les yeux emplis d'étoiles, le curieux feu-follet se prit de passion pour ce nouveau commencement. Il n'y avait pas de jugement, pas de réputation à préserver, plus rien d'autre qui importe à part ce qu'elle désirait faire, librement, volontairement.
Mais tout n'était pas si parfait.
Si tout le monde la croyait lorsqu'elle disait voir l'avenir, on ne la traitait pas si différemment d'autrefois. Ce pouvoir qu'elle haïssait mais qui était indissociable de sa personne, il était loin d'être donné à tous.... Et elle se sentait comme une intruse, comme une étrangère. Le schéma de l'enfance se répétait. Ceridwen évoluait hors du monde commun, elle n'était pas comme les autres, n'arrivait pas à l'être.
Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez elle ?

La guerre. La beauté des coquelicots qui poussaient sur sa terre prenaient une ampleur nouvelle : oh comme éphémère tout ceci était. Ses fleurs favorites étaient les plus splendides le temps d'un soupir, puis elles se rendaient à la terre ; comme si elle n'avaient jamais été là. C'était le destin. Ceridwen le savait, elle en voyait trop souvent des brides, indices effrayants d'un futur qu'elle aurait préféré ignorer. Mais l'ignorance n'avait jamais fait partie de son être. Même lorsque ses frères aînés s'étaient engagés dans l'armée et qu'elle avait commencé à rêver de Sinistros, et à porter ce poids terrible sur le cœur.
Elle n'était pas assez forte pour le porter, en vérité, ce maudit poids.

Mais ses démons n'étaient pas de ceux que l'on pouvait combattre avec des sorts.

" Tout meurt ;
Même les étoiles se consument "


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MessageSujet: Re: Ceridwen Ó Néill   Ceridwen Ó Néill Icon_minitimeMer 14 Mai - 21:59

    J'adore ta fiche et j'adore ton personnage. *^*
    Bienvenue!
    En plus je rêvais d'une illuminée à traiter de folle... =D
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MessageSujet: Re: Ceridwen Ó Néill   Ceridwen Ó Néill Icon_minitimeJeu 15 Mai - 12:19

Ooh merci Mr Grumpy, ça me fait plaisir !! *-*
Et je serais ravie que mon personnage serve de défouloir au tien, si tu y tiens vraiment ! xD

~ Manque plus que mon histoire, et c'est fini ! o/
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MessageSujet: Re: Ceridwen Ó Néill   Ceridwen Ó Néill Icon_minitimeDim 18 Mai - 12:11

<3 Et voilà !!!! o/
Désolée pour le double post, mais ma fiche est enfin terminée !

Bonne lecture ! *va stresser dans son coin en attendant le verdict*
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MessageSujet: Re: Ceridwen Ó Néill   Ceridwen Ó Néill Icon_minitimeDim 18 Mai - 13:56





Bonjour, je suis Tom Marvolo Riddle et fondateur. Je suis également responsable de ta validation.

C'est une fiche très complète que voilà ! J'apprécie ton style et notamment tes expressions qui sont amusantes. :=D:Autrement, tout est en règle au niveau du contenu pour moi.



J'espère que la maison Gryffondor te convient. <3 Amuse-toi bien avec cet adorable personnage !  N'oublie pas de remplir ton profil si cela n'a pas été fait et de poster ta fiche de relations. panda (wééééunlien *meurt*)
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MessageSujet: Re: Ceridwen Ó Néill   Ceridwen Ó Néill Icon_minitimeDim 18 Mai - 15:20

Cette Maison est parfaite ! Merci beaucoup pour les compliments (ohoui du harcèlement en perspective ! *PAN*) je suis contente d'être enfin des vôtres !!! ;D
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MessageSujet: Re: Ceridwen Ó Néill   Ceridwen Ó Néill Icon_minitime

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