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 [Début janvier]Quand est-ce que cet enfer prendra fin? [Marius Ó Ceallaigh]

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MessageSujet: [Début janvier]Quand est-ce que cet enfer prendra fin? [Marius Ó Ceallaigh]   [Début janvier]Quand est-ce que cet enfer prendra fin? [Marius Ó Ceallaigh] Icon_minitimeLun 7 Juil - 12:17



Quand est-ce que cet enfer prendra fin?



Qu’est-ce qu’elle avait fait ? Aeris n’arrêtait pas de se poser cette question depuis ce matin. Plus précisément depuis que Dumbledore était venu à la table des Gryffondor et lui avait appris que le Directeur la demandait. Pourquoi ? Elle n’en avait aucune idée et même si elle essayait de se rassurait en se disant que son professeur avait l’air à la fois gentil et désolée en lui parlant, ça ne voulait sûrement rien dire. Elle allait se faire renvoyer ? Oh mon dieu ! Ce n’était pas possible… Est-ce parce qu’on avait découvert qu’elle avait été plus d’une fois dans la Forêt Interdite ? Non, si ça avait été le cas, elle n’aurait pas été la seule convoquée. Alors quoi ? Ses derniers examens étaient si catastrophiques que ça ?!

« Oh c’est pas vrai, maman va me faire la peau… »

Ça serait même pire si elle était renvoyée. De plus en plus stressée, paniquée et inquiète, Aeris montait très lentement les escaliers vers le deuxième étage où se trouvait justement l’entrée vers le bureau du Directeur. Elle n’était vraiment pas pressée de passer à la casserole. Arrivée devant l’entrée, elle avala difficilement sa salive, s’étouffa presque en annonçant le mot de passe à voix haute et manqua de se manger le sol en trébuchant contre la petite marche. Elle allait mourir avant même d’arrivée à ce rythme-là.

*Respire, tout se passera bien. T’as rien fait de si catastrophique… Enfin je crois… raaah !*

L’angoisse totale, mais Aeris essaya de ne pas trop le montrer, même si ses petites mains n’arrêtaient pas de triturer sa pauvre cape. Dès que le passage fut ouvert, elle s’avança et toqua fébrilement à la porte. Cette dernière s’ouvrit toute seule, lui permettant d’entrée.

« B… Bonjour. »

Elle était si timide et angoissée qu’elle avait du mal à aligner un mot sans buter dessus. Mais qu’elle ne fut pas sa surprise de voir que le Directeur n’était pas seul dans son bureau. Marius. Qu’est-ce qu’il faisait ici ? Là, Aeris était perdue et ne comprenait plus rien. Elle lui envoya un discret regard interrogateur tout en essayant de croiser son regard comme si elle pourrait avoir sa réponse de cette façon. Néanmoins, elle se tourna vite vers le Directeur, s’arrêtant au milieu de la salle et le questionnant poliment.

« V… Vous m’avez demandé Monsieur ? »

« Oui, Mademoiselle Lavender. Asseyez-vous, je vous prie. »

La jeune gryffondor était de moins en moins rassurée, mais obéit et s’assied sur une des deux chaises devant le bureau. Elle était si tendue qu’inconsciemment, elle s’agrippa sur le bord de la chaise.

« Excusez-moi, mais… Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? »

Comme pour se rassurée, Aeris chercha du réconfort et du soutien vers Marius en tournant la tête vers lui. Mais elle reporta vite son attention vers le Directeur.

« Oh non du tout. Vous n’avez pas à vous souciez de cela, vous êtes une assez bonne élève. En fait… Monsieur Ó Ceallaigh et moi-même avons une terrible et douloureuse nouvelle à vous apprendre, Miss Lavender. »

La nouvelle tomba. Il lui annonça, avec tout le tact et la compassion possible, que le ministère leur avait appris la mort de sa mère. Cette dernière avait laissé un mot dans lequel elle expliquait le pourquoi de son suicide –soit disant elle ne supportait plus de vivre sans son mari, la douleur étant trop fort-, qu’elle s’excusait et qu’elle espérait qu’on prenne bien soin de sa fille. Cette nouvelle glaça complètement Aeris. Son cœur s’arrêta de battre quelques secondes. Elle avait les yeux écarquillés, son corps tendu à l’extrême et se membres qui commençaient déjà à trembler.

« Qu… Qu’est-ce que vous venez… de dire ?...No...non... C’est une blague ? »

Mais elle voyait bien que non. C’est pour cela que Marius était-là ? Pour la convaincre que c’était bien réel ? Qu’elle n’était pas en train de faire un deuxième horrible et infernal cauchemar ? Après son père… sa mère ? Elle était  orpheline et… c’était quoi cette histoire de suicide à la con ! Oui à la con ! C’était impossible ! Sa mère n’aurait jamais fait ça !
Tout commençait à se chambouler dans sa tête, elle ne faisait plus attention à ce qui se passait autour d’elle. Elle ne sentit même pas les grosses larmes qui s’écoulaient désormais sur ses joues rouges de colère et qu’elle tremblait de plus en plus. Elle oublia tout, envoya tout balancer et la lionne en elle sortie ses griffes.


« Vous racontez n’importe quoi… Maman n’aurait jamais fait ça… Vous mentez ! Maman ne m’aurait jamais laissé toute seule ! JAMAIS !!!! Je vous interdis d’insinuer le contraire et de la salir ! Elle avait même quelque chose, elle me l’a dit !! J’en ai la preuve !! C’est ça… C’est encore un coup monté c’est ça ?! Vous êtes au service de cette ordure de Lambertson ?!! »

Aeris ignora complètement à qui elle s’adressait et commença à évacuer toute sa colère, sa tristesse, son impuissance, sa douleur, tout. Elle l’agressait et dans cet état elle aurait été capable de continuer et d’y aller encore plus fort. Quitte à commettre l’irréparable. Elle avait sa baguette sur elle et… comment pourrait-elle réfléchir dans un moment pareil ? Dans son état ? Elle en avait déjà trop dit en plus...

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MessageSujet: Re: [Début janvier]Quand est-ce que cet enfer prendra fin? [Marius Ó Ceallaigh]   [Début janvier]Quand est-ce que cet enfer prendra fin? [Marius Ó Ceallaigh] Icon_minitimeVen 18 Juil - 23:50



❝ Quand est-ce que cet Enfer prendra fin?
• with Aeris Lavender. •



Il passa lentement ses doigts le long de son visage et sentit l'os, dur, sous sa peau. Il se tenait debout au centre de la pièce. Les grands meubles chargés et le bureau central lui semblaient projeter des ombres gigantesques dans la lumière dure de l'après midi. Il ne sentait plus l'agréable odeur du bois ciré. Les regards des portraits, eux, ne l'effleuraient même pas. Dehors, à la fenêtre, les flocons voletaient silencieusement. Il était seul.

Il fixait la paume de ses mains tremblantes, tête baissée. Sa respiration lui vint comme un hoquet de noyé : soudaine, tressautante, brûlante et étrange dans sa gorge sèche. Elle lui fit reprendre conscience et il se redressa lentement lorsque d'Armando Dippet entra dans la salle, serrant dans ses mains quelques papiers, et ils s'adressèrent un regard douloureux. Le fauteuil du directeur crissa lorsqu'il s'assit et Marius le rejoint sans un mot, debout, auprès de son bureau, inhabituellement droit. Ils jetèrent un dernier regard aux documents étalés sur la table : la lettre du Ministère était au centre.

Cela faisait trois ans qu'il enseignait à présent. Il pouvait dire sans mal que cette année s'annonçait difficile, et Marius se sentait plus inutile que jamais. Oh, certes... Il fallait apprendre aux jeunes sorciers à voler afin de leur garantir un peu d'indépendance s'ils n'obtenaient pas leur permit de transplanage. Avec de la chance, certains se passionnaient pour le Quidditch. Un beau métier, l'enseignement, songea-t-il maussadement, les yeux posés sur les maigres mains du directeur. Il ravala sa salive en songeant à la lettre qu'il avait reçu au lendemain du nouvel an, le prévenant de l'attaque d'inferi. Il avait prit un moment pour considérer la nouvelle avant de faire ses affaires et d'embrasser les membres de sa famille, calmement. Et il s'était tenu au centre de la grande salle dévastée comme il s'était tenu au centre du bureau, silencieux et impuissant devant le drame. Des enfants avaient été blessés dans l'enceinte de l'école et il n'avait même pas été présent pour les défendre.

On toqua à la porte, et Dippet et le professeur levèrent la tête d'un même mouvement. Le directeur esquissa un geste de sa baguette et la porte s'ouvrit devant une jeune fille, le poing encore levé. Dippet l'invita à s'asseoir et Marius salua Aeris d'un signe de tête, préférant conserver le silence. Il ne pouvait pas faire confiance en sa voix, et moins encore lorsque sa gorge se serra encore un peu plus. Cette jeune fille pâle et anxieuse, aux yeux bleus d'eau, clairs, déjà remplis d'émotion : cette Aeris là, déjà blessée par la vie, celle qu'il avait vu rire et sourire malgré tout, celle dont il se sentait si proche depuis des années maintenant... C'était la dernière fois qu'il la voyait. Cette Aeris là, il en voyait les derniers instants. Bientôt, il lui faudrait lui dire adieu et s'endeuiller de la perte de ce qui était, il y a quelques minutes, encore une petite fille à ses yeux. Bientôt, elle serait changée à tout jamais.

L'embarras de Dippet qui essayait d'amener délicatement le sujet était une torture. C'était à la fois le retardement de la sentence comme la tentative désespérée de ralentir les derniers instants si précieux, ceux que l'on voudrait prolonger à jamais. Marius préféra baisser les yeux lorsqu'il entendit le directeur annoncer ses regrets.

Les premiers mots d'Aeris, hachés, incrédules, incohérents, lui brisèrent le cœur. Il leva sur elle des yeux peinés, n'osant intervenir pour sécher les grosses larmes qui s'échappaient le long de ses joues. Il resta cloué sur place lorsque sa colère éclata.

« Vous racontez n’importe quoi… Maman n’aurait jamais fait ça… Vous mentez ! Maman ne m’aurait jamais laissé toute seule ! JAMAIS !!!! Je vous interdis d’insinuer le contraire et de la salir ! Elle avait même quelque chose, elle me l’a dit !! J’en ai la preuve !! C’est ça… C’est encore un coup monté c’est ça ?! Vous êtes au service de cette ordure de Lambertson ?!! »

« Aeris... » commença-t-il doucement, essayant de l'interrompre. Cela n'avait aucun effet, il parlait dans le vide. Prit par les émotions, il s'avança vers elle, la saisissant par les épaules. « Aeris!! Aeris, Aeris, écoute moi! » ordonna-t-il au dessus des cris.

Ses mains tremblaient et serraient les épaules de la jeune fille. Il fut surpris de son geste et serra les dents alors que ses yeux s'écarquillèrent un peu plus dans une expression de douleur. Ses pouces s'enfoncèrent dans sa peau alors qu'il s'accrochait à elle comme pour essayer de la garder sur terre. Dippet s'était levé de son fauteuil, debout derrière son bureau, grave et silencieux.

« Aeris! » fit-il d'une voix rauque. « J-je sais, je comprends ce que tu veux dire... C'est une situation très compliquée et très douloureuse. Je t'en prie écoute nous, nous voulons t'aider et nous ferons tout notre possible. »

Les larmes coulaient de plus belles sur les joues rougies de la Gryffondor. Les muscles de ses bras tremblaient dans ses mains. Il ne pouvait qu'imaginer combien elle pouvait être brisée. Elle était devenue orpheline du jour au lendemain...

Marius jeta un regard presque affolé au directeur qui lui tendit un mouchoir. Il l'offrit à Aeris en espérant qu'elle l'entendait et le comprenait encore malgré le déchaînement dans ses émotions. Il refusait de la lâcher.

« Aeris. Tu ne seras jamais seule. »

Il n'était pas un héros. Il n'en avait jamais été un, à peine une idole bien vite oubliée lorsqu'il fut prouvé qu'il n'était pas invincible. Il n'avait et ne pouvait sauver personne. Mais il savait qu'il serait présent pour Aeris. Toujours.

•••

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MessageSujet: Re: [Début janvier]Quand est-ce que cet enfer prendra fin? [Marius Ó Ceallaigh]   [Début janvier]Quand est-ce que cet enfer prendra fin? [Marius Ó Ceallaigh] Icon_minitimeDim 27 Juil - 10:38



Quand est-ce que cet enfer prendra fin?



Heureusement que Marius était là. Il intervint avant que la jeune gryffondor commette l’irréparable. Elle en avait déjà trop dit. Le directeur pourrait la prendre pour une folle ou même la sanctionner, mais ce dernier resta silencieux. Il avait certes un air grave et affligé, mais à croire qu’il mettait tout ça sur le dos de la souffrance et du coup de massue qu’Aeris venait de recevoir. Cependant, Aeris ne fit pas attention à lui, car ses yeux se portaient désormais sur Marius qui venait d’hausser la voix tout en la retenant physiquement. Cette action stoppa et attira l’attention d’Aeris qui fixait Marius de ses yeux océans rougis et inondés par les larmes. On pouvait d’ailleurs y lire toutes ses émotions mélangées et chamboulées.

« De… de l’aide ? Je… je ne veux pas de l’aide d’un… ! »

Mais Aeris s’arrêta. Son regard s’était légèrement et discrètement tourné vers le directeur qu’elle croyait maintenant corrompu, mais les paroles de Marius avaient au moins eu le mérite d’empêcher Aeris de dire ce qu’elle pensait à haute voix. Cependant, fidèle à ses pensées elle refusa le mouchoir. Elle baissa son regard et essaya de calmer ses émotions, mais c’était impossible. C’était beaucoup trop frais et elle avait l’impression d’être encore dans un cauchemar. Elle n’assimilait pas encore totalement le fait que ce soit réel. Par contre, elle savait qu’elle pouvait faire confiance à Marius, même sa mère avait confiance en lui et ces derniers mots firent trembler et pleurer un peu plus Aeris.

« Si je le suis. Je n’ai plus personne ! Je… Je suis orph… Et ce n'est pas juste! Ma... Maman n'a jamais rien faire de mal... alors... pourquoi? ... Pourquoi le sort s'acharne comme ça?! Pourquoi?!!! »

Elle cacha alors son visage sur le torse de Marius et comme en décembre dans le jardin potager, elle s’agrippa à lui comme une petite fille et s’effondra en pleurs. Elle n’arrivait pas à le dire. Comment pouvait-elle accepter une telle chose? Encore une fois la mort d'un proche... Qu'on salisse cette mémoire... Que le vrai coupable soit impuni... Elle devait avaler ça, faire profil pas et faire comme si de rien était... Encore?! Et en plus de ça elle se retrouvait seule, orpheline... Comment pouvait-elle assimiler, accepter et supporter tout ça? Non... Ce n'était pas possible... NON!! Aeris avait envie de crier, de tout casser, de crier encore et de pleurer encore et encore. Son emprise sur le haut de Marius se fit plus forte, bloquant sa colère et retenant ses cris et cette envie qu’elle avait de tout casser.

Après de longues et douloureuses minutes dans un semi-silence lourd bercé par les pleurs, Aeris réussit à dire quelques mots. Sa voix était tremblante et basse pour que seul Marius puisse l’entendre.


« Tu… Tu me crois hein ?... tout est faux… je… je le sais… je… »

Elle hoqueta un peu, s’arrêta essayant de se calmer et de récupérer une respiration un peu près normale avant de reprendre. Elle ne devait pas faire de crise d'angoisse, non.

« … Qu’est-ce que… je vais faire maintenant ?... Maman et… ici… je… Je fais comment ? »

Aeris était encore jeune. Elle était totalement perdue et n’arrivait pas du tout à réfléchir dans une telle situation. Elle ne remarquait déjà pas ce qui se passait autour d’elle, sinon elle aurait entendu le petit toussotement du directeur qui regardait Marius d’un air « oui oui c’est tragique et je compatis énormément, mais ne vous éternisez pas. Dépêchez-vous d’expliquer la situation, j’ai d’autres soucis tout aussi complexes à gérer pour Poudlard et d’autres élèves. ». Heureusement qu’elle n’avait pas vu ce regard d’ailleurs, sinon cette fois-ci elle aurait brandit sa baguette et l’aurait expulsé à l’autre bout de la pièce sans remords.

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