[mi-février]Et si tu venais vivre à la maison ?

C'est d'un pas énervé que la jeune femme monta dans le bus double impériale de trois étages violet vif pour commencer sa journée de travail. Comment avait-elle pu être aussi aveugle ! Elle retira son manteau qu'elle accrocha à la paterre à coté de son siège conducteur et engouffra d'un geste rajeure ces valises réduitent dans le vide-poche du tableau de bord. Comment avait-il oser lui faire ça ! La tromper ! Lui mentir ! Il pensait vraiment qu'elle était assez idiote pour croire qu'il s'ajissait de sa.. quoi ? Soeur ! Elle releva ces cheveux chatain et ondulé, les accrocha à l'aide d'une pince ornementé et vissa sa casquette de chauffeur sur la tête. J'aimerai bien voir comment il peut se comporte avec sa cousine s'il est capable de plaquer contre un mur sa soeur et lui rouler le patin du siècle ! Il lui relevait la jupe, par Merlin ! Ajustant enfin ces lunettes de protection, elle démarra en trombe pour sortir du hangar où avait été stationné le magicobus.

Aujourd'hui, Pénélope était énervée. Non, elle était bien plus que simplement énervée. La colère lui empoignait le coeur. Elle sentait des vagues d'émotion négative lui tordre les entrailles, lui donnant envie de hurler. Hurler contre le premier venu pour extérioriser un peu le trop plein de rage qu'elle ressentait. 

Avec de tels ressentiments, cette journée commençait mal. Mais bon, se dit Pénélope, rien n'allait depuis la veille depuis le moment où elle avait découvert que son petit ami, celui  avec qui elle s'était installer depuis presque 6 mois, la trompait allègrement avec tout ce qui portait un jupe dans l'Allée des Embrume.  Elle avait alors commencé à bouillir intérieurement, tournant et retournant les même phrases comme une litanie acide qui la rongeait de l'interieur. Lorsqu'elle l'avait comfronté, il lui avait mentit et elle – pas dupe pour une mornille – avait fait semblant de le croire. Oh!!! Qu'est ce qu'elle aurait aimé lui arracher son sourire suffisant de victoire qu'il avait voulu lui cacher ensuite. Ce sourire lui avait donner envie de vomir et de lui cracher à la figure. Mais elle n'en fit rien. Déjà, ce serait des plus inélégant, ensuite, elle n'était pas une griffondor, merci bien. Mais une chose était sur, elle allait le lui faire perdre se sourire. Et elle y prendrait beaucoup de plaisir.

Car Pénélope avait des défauts, l'un d'eux était la rancune. Et qui dit rancune, dit vengeance. Et Pénélope avait prit beaucoup de plaisir à monter sa petite vengeance. Elle n'avait pu empécher le sourire mauvais lui monter aux lèvres alors que son besoin de vengeance tournait en elle comme un lion en cage, passez lui l'expression. Elle avait alors mit à profit les nombreux maléfices apprient avec sa tendre famille – sans oublier ceux qu'elle avait appris d'elle même... on ne savait jamais quand on pourrait en avoir besoin – et en avait garnie l'appartement qu'elle venait de quitter. Il allait avoir de belles surprises quand il rentrerai de sa nuit de "travail". Surtout ces prochaines conquètes. Qu'est-ce qu'elle aurait aimé être une petite souris pour voir la tête de cet idiot lorsqu'il découvrira que son appartement était beaucoup moins... agréable qu'auparavant.


Mais bon... Ca avait eu le mérite de la calmer momentannément. Elle avait déjà beaucoup apprécier installer ces sorts.  Cependant sa colère était revenue lorsque, tôt ce matin, le jeune femme avait dû rassembler ces affaires - nombreuses - et les caser dans ces valises. Vive les sorts d'agrandissement de l'espace ! Donc oui,  Pénélope restait en colère. Elle était à la rue à cause de cette energumène qui pensait seulement avec ça... Bref. Il était hors de question de rester une seul nuit de plus chez lui. 

Pénélope soupira en s'arrêtant devant l'immeuble de son collègue contrôleur. Il lui faudra prendre une chambre au Chandron Baveur le temps qu'elle trouve autre chose... Mais avant tout il lui faudra se calmer. Elle ne pouvait décemment pas accueillir ces premiers clients avec sa mauvaise humeur du jour.

Comme toujours Jonhson était déjà sous le portique, sont uniforme sans un plie. Elle l'accueillit avec un bonjour un peut brusque. Le pauvre, il était toujours le premier à subir sa mauvaise humeur. Il ne lui lança que son petit coup d'œil signifiant "ah aujourd'hui, ça ne va pas" et la salua. Il posa ces affaire à leur place habituel et partie faire le tour du propriétaire pour voir si tout était en ordre. La routine quoi. Johnson ne s'inquiétait pas davantage, il savait qu'il pouvait compter sur elle pour ne pas négliger son travail à cause de ces états d'âme.  

C'est d'ailleurs ce que fit la jeune femme. Pénélope souffla un grand coup, essayant de faire baisser la tension qu'elle ressentait au fond d'elle. Conduire le magicobus demandait d'avoir tout ces moyens. Elle devait se calmer et se vider l'esprit de tout ces tracas. Le trajet qu'elle a venait de faire pour récupérer son contrôleur n'avait pas été des plus technique. Aucunes "options" de son bus n'avait été employés. En faite c'était comme conduire un bus moldu... Mais de trois étages.

Elle ferma les yeux et fit le vide dans son esprit, elle laissa glisser ces mains le long de toutes les manivelles, manches, boutons et écrans en tout genre qui remplissaient son espace "vital". Elle se sentit tout de suite plus légère, plus libre, plus tranquille. Peut importe qu'elle n'ait pas de toi sur la tête, ici, à cette place, sur ce siège, Pénélope avait son refuge, sa maison, son" chez soit". Et pour Pénélope, ça, ce sentiment, cette chaleur, ça compensait tout les problèmes du monde qui pouvaient lui tomber sur le coin du nez.

C'est donc avec un sourire au bords des lèvres que Pénélope appuya enfin sur le bouton "début de service", prête à démarrer en direction de la prochaine destination qui allait s'afficher. Johnson était de retour de son inspection et elle lui sourit bien plus chaleureusement que précédemment

- Alors prêt au démarrage ? Tu as l'estomac bien accroché ? Dit-elle d'un air moqueur.
Il haussa un sourcil.
- Mais je n'attends que toi, LittlePen.

Leur journée commençait réellement à partir de ces mots. C'était une habitude. Et les premières heures de la matinée défilaient au rythme des arrêts brusques, des virages serrés, des bonds vertigineux et des changements structurales du bus. Pénélope laissait glisser ces doigts le long du volants pelucheux - certains jurait l'entendre ronronner - et actionnait sans cesse des manettes par-ci par-là. Elle était Reine dirigeant son Monde.

"Chemin de Traverse"

Pénélope actionna le levier de frein et s'arrêta brusquement devant le Chaudron Baveux. Les passagers qui avaient "fixé" leur siège valsèrent à moitié de ce dernier. N'avaient-ils toujours pas compris que c'était bien pire de faire ainsi que de laisser le siège bouger ? De toute façon se n'était certainement pas Pénélope qui allait le leur dire... Quelques personnes descendirent sous le "Nous vous souhaitons une agréable journée et espérons vous revoir rapidement" du contrôleur.

Pénélope observait ces nouveaux passagers monter et prendre un ticket, donnant leur destination. Elle adressa à certains quelques salutations chaleureuse et à d'autres des remarques cinglante sous l’œil exaspéré de son contrôleur. Il avait l'habitude.

Il y avait toujours du monde au Chaudron Baveur. Mine de rien, tout le monde ne rattachait pas leur cheminée au réseau, n'appréciant pas que les gens débarquent directement dans leur salon. Et puis il y avait aussi les familles qui préféraient voyager ainsi avec leurs enfants plutôt que de risquer de les perdre dans le réseau... Ça lui faisait plus de clients !

La porte se referma sur Miss. Swanson, enceinte jusqu'au os, à qui Pénélope fit un grand sourire heureux.

- Mais n'est-ce donc pas là, ma couturière favorite ? Ma chère, vous semblez prête à livrer vos précieux paquets d'un moment à l'autre ! Venez donc vous installer dans le rocking-chair  juste derrière moi. Vous m'écoutez bien à la boutique, je peux ben vous rendre la pareil !

Se tournant en direction de ladite assise, Pénélope se rendit compte qu'elle était déjà occupé par un garçon d'une quinzaine d'année qui semblait regarder son environnement avec le plus grand mépris. Encore un qui avait été puni par ces parents. Soit disant que prendre le magicobus était une honte... Vraiment si c'est ainsi qu'ils les punissent, la conductrice ne s'étonnait pas de voir des génération du plus en plus idiote.

- Et bien jeune homme ! Est-ce donc ainsi que l'on traite une femme enceinte ? Ta famille ne t'a donc rien appris ? Ou est-ce ton cerveau grillé par tes hormones qui t'empêche de céder galamment ta place ?

D'un coup de baguette, elle le fit se redresser subitement et enleva le sort qu'avait lancer ce boutonneux pour  fixer le siège à bascule. Le siège prendrait toutes les secousse et le rembourrage qu'elle lança au paroi amortirai le reste.

- Où est ce que je vous dépose ? finit-elle toujours avec le sourire.