Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Charlie Cherrytree
Charlie Cherrytree
Préfet de Poufsouffle
Préfet de Poufsouffle

Date d'inscription : 12/02/2014
Messages : 177

[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitimeMar 3 Juin - 21:40

[J'ai brodé autour du jeu que je vous avais proposé il y a un moment. S'il y a quoi que ce soit, n'hésitez pas à me demander d'éditer.]

« Respire par la bouche, bon sang de sang de troll! On est arrivé! » La voix précéda de peu l’entrée fracassante de deux élèves dans l’infirmerie. Le plus grand des deux, un garçon qu’on identifiait aisément à sa chevelure rousse et à son sourire (du moins d’ordinaire), soutenait la silhouette avachie d’une jeune fille qu’on voyait régulièrement du côté de l’infirmerie.

De la façon dont le préfet de Poufsouffle supportait le poids de sa camarade de maison, la tenant à moitié par l’épaule, à moitié par la taille, la jeune Keira devait avoir du mal à marcher. Ils avaient tout du couple dont la femme, enceinte, s’apprêtait à accoucher, halètements compris. Mais toute comparaison s’arrêtait dès que le regard se portait sur l’appendice nasal de la dulcinée, qui ressemblait pour l’heure davantage à un accordéon qu’à un nez. Violet à force d’être écarlate et plissé à tel point que n’importe quel comptable moldu aurait abdiqué devant la tâche de devoir compter les plis, le nez de Keira avait de toute évidence abandonné toute prétention à porter le nom de « nez ». Quel genre de coup (ou de sortilège, plus sûrement), pouvait transformer à ce point un nez?

Charlie Cherrytree n’avait pas tellement meilleure mine que Keira : son visage rouge dénotait les efforts qu’il avait dû fournir pour traîner la blessée jusque-là, et une partie de sa veste pendait, déchirée là où aurait dû se trouver accroché son badge de préfet, qui brillait par ailleurs par son absence. De toute évidence, une bagarre avait eu lieu et, s’il fallait se fier à l’allure générale des Poufsouffle, la maison du blaireau n’en était pas sortie vainqueur.

Ensemble, ils clopinèrent jusqu’au premier lit, sur lequel, Charlie laissa tomber Keira, le plus doucement qu’il put. Véritable cœur d’artichaut, Charlie sentit à nouveau les larmes lui monter aux yeux en voyant l’état du visage de son amie. Il s’en voulait atrocement de ne pas avoir su lui éviter le pire. Il avait pourtant la réputation d’être rapide, du moins l’était-il sur le terrain de Quidditch avant son accident. Et voilà que quand ça comptait vraiment, il n’arrivait pas à faire mieux qu’un moldu armé d’une fourchette. Le préfet se racla vivement la gorge et s’essuya les yeux l’air de rien du revers de la manche tandis qu’il tournait sur lui-même pour observer les alentours. Pas de traces de l’infirmière.

« Bouge pas », ordonna-t-il à Keira. Il serra brièvement sa main dans la sienne avant de s’éloigner en direction du fond de l’infirmerie, où se trouvait le bureau de Mlle Lecter. Il passa la tête par l’entrebâillement, mais n’y vit personne. Du plat de la main, il donna un coup sec contre le cadre de porte, frustré, puis revint vers Keira en affichant un air désolé. « Elle est pas là. Je vais quand même voir si je peux faire quelque chose pour que tu puisses parler. T’as pas idée quel sort cette limace t’a jeté? » Il leva les yeux au ciel de sa propre bêtise. « Tu peux même pas me répondre. Attends… » Il s’étira en direction d’un bout de parchemin qui traînait sur le lit voisin et le tendit à Keira. « Si jamais tu sais quel sort c’était, écris-le, ça pourrait aider. » D’un soupir profond, il enchaîna : « Mais où elle est? Et franchement, qu’est-ce qui t’a pris d’accepter un défi aussi stupide? Allez espionner le club de duels quand c’est le jour des Serpentard? Bravo. Pourquoi pas le club de bavboules ou des collectionneurs de cartes de chocogrenouilles? Entre espionner des Serpentard et traverser la forêt interdite déguisée en lapin, je choisirais le lapin, personnellement. » Autre soupir, puis un regard inquiet pour la respiration toujours haletante de Keira. « T'arrives à reprendre ton souffle?»

Un élancement douloureux sur sa tempe droite le poussa à se mordiller nerveusement l’intérieur des lèvres, mais il cessa son manège dès qu’il entendit la porte de l’infirmerie s’ouvrir. Il fut sur ses pieds, et la main sur l’épaule de Keira (l’autre sur sa baguette), avant même que la porte ne soit totalement ouverte.
Revenir en haut Aller en bas
Keira Matthews
Keira Matthews
Préfet de Poufsouffle
Préfet de Poufsouffle

Date d'inscription : 28/01/2014
Messages : 309

[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: Re: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitimeJeu 5 Juin - 1:03




Quelle mouche t'a piquée?

On peut dire que j'ai la poisse en ce moment!
Cette journée avait pourtant bien commencé je crois. Avec quelques amies nous avions passé l’après midi à bavarder autour d'un chocolat chaud. C'était la première fois depuis l'attaque du bal que nous avions une conversation tout à fait normal. Depuis des semaines, les gens n'avaient que l'attaque en tête. Les monstres, les mages noir, ce sorcier qui semble vouloir s'en prendre au Professeur Dumbledor.. Tout ça était tellement .. surnaturel. J'étais née moldu, la magie était déjà quelque chose de plus ou moins nouveau, même si depuis quatre ans elle fait parti de mon quotidien, il y'avait toujours quelques détails qui m’échappaient un peu.. comme cette histoire de .. mage noir. La magie des ténèbres? Ou quelque chose comme ça.. Même dans le monde des sorciers, la guerre était présente. Les conflits, le pouvoir.. la mort. Je n'avais pas envie d'y penser pour le moment! C'est pour ça qu'on était toute ici, pour parler d'autre chose, comme de la prochaine représentation de notre chanteur préféré, nos projet de vacances, les garçons aussi.. d'ailleurs c'était certainement un de nos sujets favoris.

Ce matin, certaines d'entres elle m'avaient fait part de leurs petit secret, avoue que sous leurs air prétentieux, les serpentard étaient plutôt jolie garçon. Je ne m'étais pas vraiment prononcé sur le sujet, il faut dire que je n'avais pas vraiment la côte chez eux.. Et c'est réciproque! C'est pourquoi c'est moi qui ai accepter d'aller espionner ces messieurs pendant leurs duels, juste au cas ou l'un d'entre eux laisserait échapper le nom de l'une d'entre nous. Un défis stupide, mais c'était tout moi ça!
Ce qu'il faut pas faire vraiment...

Mais voila. La rencontre, ou du moins.. l’espionnage, c'était finit de façon assez catastrophique. Un sort lancé par maladresse, ou du moins c'est ce qui m'avait semblé le plus logique.. Me percuta de plein fouet.. Je ne sais pas si c'était une sorte d'avertissement pour les avoir honteusement espionné ou si ce n'était qu'un accident.. mais quoi qu'il en soit.. Bon dieu que ça faisait mal! Je n'avais pas bien compris ce qui s'était passé ensuite. Je me souvient juste d'un Charlie audacieux, quelques mots échangés, des cris, quelques bousculades. Une bagarre? Ma tête s'était mise à tourné trop violemment pour que je me souvienne de tout les détails.
Complètement sonné! Heureusement que notre Préfet adoré avait volé à mon secours en me traînant lamentablement jusqu’à l'infirmerie. Le pauvre, je crois qu'il était aussi paniqué que moi. Ma respiration était bruyante, presque difficile d'ailleurs ce qui n'arrangeait pas les choses. Il me soutenait du mieux qu'il pouvait en essayant de ce montrer réconfortant, ou rassurant.. mais il avait plutôt l'air très inquiet! Ce que je trouvais tout à fait charment et vraiment amusant. Malgré la douleur au visage et mon nez devenu aussi gracieux qu'un tubercule mal formée, je m'étais mise à rire, m'étouffant à moities par la même occasion.

« Mais je fais que ça respirer par la bouche! Ne me fais pas rire! »

Un mot sur deux était totalement incompréhensible, entre la voix de canard que j'avais a cause de mon nez et de mes éclat de rire, je crois qu'il n'avait pas saisi grand chose à ma réponse.. je m'étais donc contenté de m'accroché à lui jusqu’à ce qu'il franchisse les portes de l’infirmerie. Enfin! La douleur commençait à me donner mal à la tête. Délicatement, le gentil rouquin me déposa sur un lit avant de poser ses yeux triste sur moi. Il va me faire culpabiliser! Je me sentais un peu mal et complètement désolée. J'aurais bien exprimé toute ma gratitude en lui offrant une étreinte spécial remercient, mais il était parti plus vite que l'éclaire. Décidément, il était au petit soin! Peut être que je devrais me faire attaqué plus souvent.. Cet idée était ridicule je sais, mais les filles aiment bien être secourus, c'est dans nos gênes! Mademoiselle Lecter n'était visiblement pas là, pas de chance pour moi.. ces temps ci j'étais devenus une habitué des lieux. Une cheville foulé dans l'escalier, une pille de livre qui s'écroule sur ma tête, une tasse de thé bouillante qui ce renverse.. J'étais d'une maladresse sans nom! A croire que j'avais la poisse!

Charlie, mon sauveur à la chevelure flamboyante, était finalement revenus après avoir trouvé un bureau vide. paniqué au possible, il ce mit à débiter tout un tas de paroles à une vitesse dingue. Je n'avais même pas le temps d'ouvrir la bouche, de toute façon ça n'aurait pas servie à grand chose étant donné que j'arrivais à peine à respirer normalement... et ça n'allait pas s'arrangé s'il continuait de me faire rire comme ça. Mon nez s'était mis à sifflé comme une vielle baudruche dégonflé au moment même ou je m'étais mis à ricaner. J'avais l'air ridicule je crois, mais ce n'était pas important, je savais que Charlie ne m'en tiendrait pas rigueur.

« Tu serais adorable en lapin! »

Comme il n'avait certainement rien compris à ce que je venais de dire, j'avais saisie son morceau de parchemin ainsi qu'une plume pour mettre tout ça par écris. J'avais à peine entendu la porte s'ouvrir et n'y préta pas plus d'attention que ça. Je préférais remercier Charlie pour sa bravoure et son secours.

" Ne t'en fais pas! Je respire simplement comme une vieille asthmatique, je ne suis pas agonisante.. enfin pas encore! Détend toi! Tu vas finir par nous faire une attaque! Ne vas pas donner plus de travail à Miss Lecteur! Merci de ton aide, je crois que j'aurai eu du mal à ramper jusqu'ici. Tu fais un très bon sauveur! Le héro des blaireau! Bon dit comme ça c'est peut être pas très flatteur, même si j'ai jamais autant aimé les blaireau que depuis mon arrivé ici. "

J'écrivais encore et encore sans lever le nez de mon bout de papier. Je m'étais contenté de lui fourré dans les mains dans un sourire qui ce voulait radieux mais que la douleur avait changé en grimace étrange.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: Re: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitimeJeu 5 Juin - 16:10



Infirmière Angel ♥

"J'ai toujours su que je soignerai des gens. C'est ma passion, je dois le faire. Aider les autres les autres est plus qu'une vocation, c'est mon destin. Mais une chose est sûre, la vengeance est un sacré poison, mais je ne pardonnerai jamais ce que vous avez fait à ma famille."


Angélica venait de plus en plus tard au travail. Le matin, elle n'était pas à l'infirmerie avant neuf heures, et après sa pause déjeuner, elle ne rentrait qu'après quatorze heures. Mais la raison était claire : Sa blessure à la hanche ne se guérissait pas aussi facilement qu'elle l'aurait aimé. Mais elle voulait être patiente et n'affoler personne, alors elle s'accordait quelques minutes de plus dans sa chambre, tous les jours, pour s'appliquer à désinfecter et à faire les pansements.
Si seulement les moldus pouvaient savoir à quel point cela peut être simple de soigner une plaie, plutôt qu'un sort de magie noire, ils cesseraient de se plaindre. Cependant, ils ne pouvaient pas, et ne pourraient jamais. L'infirmière de Poudlard répétait, toutes les cinq heures, le même geste : retirer le bandage de sa plaie, la désinfecter, passer une pommade et enfin bander à nouveau soigneusement. Heureusement, l'hiver était encore là, et surtout très rude cette année, les couches de vêtements que portaient la jeune femme aux cheveux violets cachait parfaitement sa blessure aux yeux de tous. Seulement les adultes de l'établissement étaient au courant, il fallait dire qu'elle ne voulait pas affoler ses élèves.
Ce jour là, comme les autres, Angélica avait pris du temps pour elle après le repas. Elle avait terminé tard, aux environ de treize heure trente, le temps de soigner les petits bobos, de remplir les différents dossiers et de faire le tour de cas qu'elle avait vu récemment, l'heure du repas avait donc été rapidement décalée. L'infirmière n'arriva à son poste qu'un peu avant quinze heure. Elle tenait un manteau dans sa main au cas où elle doive sortir quand elle poussa les portes de son lieu de travail. A peine eut-elle poussée la porte qu'un jeune garçon aux cheveux roux lui faisait face, baguette pointée dans sa direction. Elle ne mit pas bien longtemps à la reconnaître avec ses jolis cheveux roux. C'était Charlie, le préfet des Poufsouffles. Elle regardait fixement sa baguette, un léger air sévère sur le visage.

« Allons jeune homme, ce n'est pas un comportement dans une infirmerie, veuillez baisser votre baguette s'il vous plaît. »

Angélica tourna ensuite les yeux vers le lit juste à la droite du jeune garçon. La jeune Keira, en quatrième année, y était posée, le nez en patate, d'un rouge foncé tirant sur le violet, le visage grimaçant. A cet instant, le comportement du jeune préfet n'était plus la priorité de la jeune infirmière qui comprenait que ce n'était qu'un geste de défense. Elle s'avança rapidement vers la jeune fille, déposa son manteau juste à côté d'elle et s'accroupit en face de son énorme nez. Elle le regarda sous toute ses coutures jusqu'à vouloir demander une explication :

« Keira, ma grande, que s'est-il passé ? Qui t'a jeté ce sort ? »

L'infirmière n'était pas dupe. Elle savait faire la différence entre un coup de poing et le ravage d'une baguette magique. Ce n'était rien de grave, son nez serait réparé en deux tant trois mouvements, mais il était formellement interdit, hors pendant les cours prévus à cet effet, de se lancer des sorts entre élèves. Angélica avait été élève avant eux et savait pertinemment que bien que c'était prohibé, certains se prêtaient à ce genre de joute, mais elle ne comptait pas laisser passer cela. La sécurité des élèves était en jeu, surtout en ce moment. L'espace d'un instant, elle pensa que les jeunes prenaient peur, ou alors, n'avaient plus assez confiance en l'établissement et décidaient de chercher à se défendre de par eux-mêmes.
Mais elle devait sûrement chercher trop loin. Elle se releva donc et se dirigea vers son étagère à potion d'un pas calme, une fois la potion qu'elle désirait en main, elle revint vers les deux adolescents.

« Je veux une explication claire et sincère tous les deux. »

Puis elle avait tendu une petite fiole à Keira, précisant qu'elle devait n'en boire qu'une gorgée. Elle servirait à réduire la douleur du sort qu'elle avait lancé afin de régler ce petit soucis physique. Angélica attendit que la quatrième année s'exécute puis, d'un geste délicat de la main lança un sort sur le nez enflé, qui retrouva son apparence normale quelques minutes plus tard.

« Ne t'inquiète pas si ça te gratte quelques jours, c'est tout à fait normal ma grande. »

L'infirmière avait retrouvé son sourire maternel et se tenait maintenant assise sur un tabouret, attendant avec impatience le récit des deux ados.

© Lady sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas
Charlie Cherrytree
Charlie Cherrytree
Préfet de Poufsouffle
Préfet de Poufsouffle

Date d'inscription : 12/02/2014
Messages : 177

[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: Re: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitimeVen 27 Juin - 21:42

[J’avais pas vu vos réponses, oh non! Me voilà maintenant. T_T]

L’inquiétude palpable qui sourdait de tout le corps du préfet aurait eu de quoi alimenter un feu généreux sous un chaudron. Charlie n’y pouvait rien, c’était un cœur tendre qui ne supportait pas que ses amis souffrent (les blessures sur le terrain de Quidditch étant évidemment une classe à part, surtout quand il s’agissait d’adversaires qui pouvaient, hélas oui, être des amis en dehors du terrain).

Voir Keira dans cet état et l’entendre produire des sons aussi inquiétants que ce sifflement de baudruche lui tordaient suffisamment le cœur pour qu’il repousse loin au fond de sa conscience tout le reste : la douleur au côté droit de son cerveau et le petit remord qu’il ressentait à avoir assené un solide coup de poing à la mâchoire trop carré d’un 7e année ou à avoir fait disparaître les cheveux d’un 4e année aux dents trop droites. Il risquait probablement de subir les représailles de Serpentard plus baraqués que lui dans les prochains jours, mais cette idée ne lui effleurait même pas l’esprit, tant il se concentrait sur ce nez affreusement enflé. Puis bon, l’occasion serait belle pour rappeler aux élèves vert et argent qu’il n’était pas premier de classe pour rien et savait parfaitement se servir de sa baguette magique quand le besoin s’en faisait sentir. Les Poufsouffle étaient peut-être moins prompts à se jeter dans une mêlée, mais ils n’étaient pas froussards pour autant. Il regrettait cependant d’avoir laissé Baltazar MacLachlan l’agripper par le revers de la veste pour lui arracher son badge de préfet. Cet imbécile se baladait sûrement avec, comme un trophée, à l’heure qu’il était.

Keira noircissait, elle, son morceau de parchemin. Comment parvenait-elle à écrire aussi vite? Et, plus intrigant, qu’avait-elle tant à lui dire pour écrire à ce point? Mais Charlie n’eut même pas le temps de jeter un œil au parchemin que la jeune fille lui fourra dans la main, ni de s’inquiéter du sourire franchement effrayant qu’elle lui offrit, car la porte s’ouvrit au même moment pour laisser passer l’infirmière. Charlie sentit le rouge lui cuire les pommettes lorsque la (séduisante, il fallait le reconnaître) sorcière le réprimanda vertement pour sa baguette tendue. Confus, Charlie la renfonça illico au fond de sa poche, tandis que l’infirmière s’avançait rapidement dans leur direction pour examiner sa patiente. L’inquiétude de Charlie se relâcha d’un cran, et il se recula pour laisser toute la place à Miss Lecter.

Sa pomme d’Adam monta et redescendit presque bruyamment lorsque l’infirmière exigea des explications une première fois. Heureusement, elle s’occupa ensuite d’aller chercher une potion et de la tendre à Keira, ce qui laissa quelques précieuses secondes à Charlie pour réfléchir à ce qu’il pouvait ou ne pouvait pas dire à une adulte, sur les conséquences de chacun des choix qui s’offraient à lui, et sur la possible volonté de Keira de taire les raisons de sa énième visite à l’infirmerie. Comment présenter la situation sans dévoiler le secret de l’existence d’un club de duels? En bon Poufsouffle, le cœur de Charlie balançait entre l’envie d’assurer la sécurité de ses amis et celle de rester fidèle à tous ses autres camarades, qui comptaient sur ce club secret pour pratiquer leur magie. De toute façon, Charlie n’était pas dupe : la plupart des professeurs devaient déjà connaître l’existence du club, mais personne n’en parlait. C’était ainsi. Ce n’était probablement pas à lui de briser ce tabou.

Le regard du préfet alla de l’infirmière sur son tabouret à Keira dont le nez était redevenu normal. Il lui adressa un large sourire soulagé. Inconsciemment, il porta la main à sa tempe droite douloureuse, tandis que, très consciemment cette fois, il alla poser l’autre main sur le revers de sa veste, comme pour dissimuler le badge arraché.

« Hum. Keira a surpris un groupe de Serpentard, qui a cru qu’elle les espionnait. » Ça se tenait jusque-là. Prudence. « Elle a pris peur et sorti sa baguette, mais vous la connaissez, maladroite, elle a trébuché et lancé un sort par accident. Un Serpentard a cru qu’on l’attaquait et il a répliqué, et voilà. J’ai dû intervenir pour les arrêter. Je ferai retirer 5 points à chaque maison, bien sûr. » Il fronça un sourcil en direction de Keira, dans ce qui ressemblait fort à une tentative pour paraître menaçant, mais qui, sur Charlie, ressemblait plus à l’expression d’un enfant de 6 ans disputant ses peluches.

L’infirmière accepterait-elle cette version? Charlie espérait surtout qu’elle les laisserait partir rapidement; il n’aimait pas se retrouver en ces lieux ni en présence de Miss Lecter. Cela lui rappelait toutes les visites médicales qu’il devait faire et l’interdiction qui l’empêchait toujours de jouer au Quidditch ou à tout autre sport exigeant. À leur dernière rencontre, un mois plus tôt, Charlie avait même laissé sèchement tomber qu’il songeait à se mettre aux bavboules « pour-passer-le-temps-si-ce-n’était-pas-trop-violent-hein ». Ce qui expliquait sans doute pourquoi il regardait davantage sa camarade Poufsouffle que l’infirmière.
Revenir en haut Aller en bas
Keira Matthews
Keira Matthews
Préfet de Poufsouffle
Préfet de Poufsouffle

Date d'inscription : 28/01/2014
Messages : 309

[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: Re: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitimeSam 28 Juin - 20:47




Quelle mouche t'a piquée?

Pauvre Charlie, je crois qu'il prenait tout ça vraiment trop à coeur.. Ou alors c'est moi qui ne m'inquiète pas trop de toute ça. Les bagarres j'en avait vus des tonnes, pour moi c'était presque habituel je dois dire, mais il est vrais que certain sont plus vite inquiété par un peu de sang et quelques coup dans le visage. Quoi qu'il en soit le grand préfet semblait légèrement regretté son geste, peut être qu'il avait été trop téméraire sur le moment, ou juste chevaleresque, mais ce geste ne resterait certainement pas impunie. Non. Pas avec des serpentard, ils sont même du genre à concocter leurs vengeance dans leurs coins, attendant le bon moment pour agir et s'assure que leurs victime ce souvienne de ces représailles le reste de leurs vie. Monde cruel! Je m'étais fais la promesse d'aller aider Charlie dans l'éventualité ou celui ce ce ferait agressé par une horde de serpents venimeux au détour d'un couloir. Je savais très bien jouer de la baguette quand je voulais!

Il avait simplement posé les yeux sur le morceau de papier, interrompus par l'arrivé de la gentille infirmière. Comme un réflexe naturel à toute cette pression, il avait brandit sa baguette dans sa direction, ce à quoi la jeune femme rétorqua par un regard sévère qui la changeait tellement de son habituelle douceur. Le jeun poufsouffle abaissa rapidement sa baguette pour la glisser dans sa poche, une fois de plus il semblait légèrement confus avec ses joues rouges mais Mademoiselle Angélica n'y préta pas grande attention, elle s'était avancé vers moi, m'observant d'un regard silencieux comme si elle essayait d'analysé cette horreur qui me servait de nez. Elle ne disais rien ce qui, je l'avoue, m'inquiétait un peu. L'espace d'une seconde je 'lavais imaginé m'annoncer qu'elle ne pourrait pas inverser le sort et que je serais à jamais affubler de ce nez ridicule. Je crois que je me serait précipité sur ce Serpentard pour le lancer du toit de la tour d'astronomie si c'était le cas.. Calmement, elle me demanda ce qui avait bien pus causer ça, elle n'étais ps stupide, loin de la, elle avait dus comprendre que ce n'était due pas une chute ou quelque que chose comme ça. Naturellement, je m'étais mise à parler à toute allure, cherchant à expliquer.. Mais voilà, la seule chose que lm'on pouvait entendre était un discours couvert par le bruit affreux d'une trompette mal accordé et beaucoup trop aiguë. Je renonce.. mon regard, légèrement désespéré, s'était tourner vers Charlie dans l'espoire qu'il puisse expliquer à la jolie jeune femme toute l'histoire.

Je crois qu'il n'avait pas très envie de parler de la bagarre.. Je le comprenait, en tans que Préfet ça devait être assez gênant comme situation, je me sentais un peu coupable de l’entraîner dans cette histoire d'ailleurs. L'infirmière était parti chercher de quoi s'occuper de ce nez. Une potion au gout tout fait immonde.. mais ce n'étais rien comparé à l'idée de vivre éternellement avec ce nez. Une  gorgée, une seul, mon regard croisa celui de Charlie tandis qu'elle lançait un sort pour désenflé le nez difforme, louchant légèrement, je le vis ce dégonfler lentement, jusqu’à reprendre une taille normal. Je n'avais pas pus contenir un bref éclat de joie à la vus de cette guérison miraculeuse, si je m'étais écouté j'aurais certainement sauté au cou de la demoiselle pour lui prouver ma gratitude et tout le reste.. mais le moment était mal choisi peut être..
Oui.. ce n'était pas le moment.

Charlie s'en était brillamment sorti je dois dire! Je crois que j'avais bien fait de ne pas ouvrir la bouche et de le laisser faire! Il ce permis même de m'adresser un regard dure qui voulait certainement me faire comprendre qu'il me reprochait mon attitude et les points perdu. Sur le moment j'avais trouvé ça assez professionnel, ce qui me décrocha un léger sourire. Mais la situation n'avait rien de drôle! Rapidement je pris un air air coupable en détournant le regard vers Angélica. Je devais dire quelque chose..

- Je suis tellement maladroite en ce moment! Vous avez surement remarqué ce détail d'ailleurs, je commence à être une habituée des lieux! Je sais pas... On m'a peut être lancé un mauvais sort qui sait!

Petit rire de circonstance dans le but de détendre l'atmosphère. Charlie n’arrêtait pas de me fixé, surement qu'il avait peur de ce trahir au premier regard avec l'Infirmière.. Bon et puis on s'est battue c'est pas si grave que ça non? Quelques petits sort par ci par là.. ce n'est pas .. tellement important?... Ou peut être que si.. le règlement est très claire, les lois aussi. Finalement nous étions peut être dans une situation plus délicate que ce que je pensais..

- On est désolé! Enfin surtout moi... on vous cause tellement de soucis .. Surtout que.. vous devez êtes débordé en ce moment non?

Mon regard rebondissait de l'infirmière vers Charlie à chaque mots que je prononçais. J'étais pas faite pour la pression. Je craquais presque instantanément ou alors je me mettais à raconter toute un tas de choses sans interet dans l'espoir de changer de sujet, mais je crois que cette fois ci j'avais réussis à limité les dégâts... légèrement.

- Vous allez pas nous mettre une retenus hein... S'il vous plait?...

Je triturais nerveusement mes doigts en me mettant à sourire à la jeune femme, comme si un simple "s'il vous plait" allait régler la situation et nous permettre de sortir d'ici comme si de rien était.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: Re: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitimeMer 23 Juil - 14:11



Infirmière Angel ♥

"J'ai toujours su que je soignerai des gens. C'est ma passion, je dois le faire. Aider les autres les autres est plus qu'une vocation, c'est mon destin. Mais une chose est sûre, la vengeance est un sacré poison, mais je ne pardonnerai jamais ce que vous avez fait à ma famille."


Angélica écouta patiemment les explications du jeune préfet, cependant, elle remarqua son regard déviant. Mais elle ne le prenait pas mal, au contraire, elle le comprenait. Ce garçon devait un peu lui en vouloir, c'était elle qui avait pris la décision de lui interdire de pratiquer le Quidditch suite à un accident. Il était normal de vouloir trouver un coupable à ses malheurs, sinon, on ne peut pas se reconstruire. Et puis Charlie était jeune, il devait apprendre. Mais l'infirmière ne culpabilisait pas, loin de là, elle savait que sa décision était la meilleure. Continuer à pratiquer le détruirait encore plus que ce qu'il n'était désormais.
Alors, Angélica décida de ne pas relever ses yeux fuyards et se contenta de l'écouter tandis qu'elle observait le nez de la blondinette qui dégonflait doucement.
Le préfet des ratons expliqua une histoire avec des Serpentards. Keira les avait surpris, croyant qu'ils l'espionnaient, avait dégainé sa baguette, lancer un sort par mégarde et bien entendu, les Serpents aux sang étrangement chaud avait répliqué sans attendre, donnant une explication au nez déformé de l'adolescente. Il ajouta ensuite qu'il avait dû intervenir pour les arrêter, et que bien entendu, il retirerait cinq points à chacune des deux maisons. Le rouquin avait joué son rôle à merveille, de toute évidence, bien que jeune, il était un préfet exemplaire. Ses grands yeux verts s'étaient ensuite braqués sur ceux de sa camarade, légèrement coléreux.
Keira avait ensuite enchaîné après une moue coupable. Elle s'excusait et se justifiait, bien entendu, mais elle demandait aussi les conséquences de leurs actes, la punition qu'ils auraient, la physique, pas seulement les points en moins.
Mais Angélica sentait qu'ils lui cachaient quelque chose, mais elle savait que la manière forte, qui n'était de toute façon pas son genre, ne leur ferait pas cracher le morceau ! Alors, quand elle eut fini d'examiner la jeune fille, elle laissa un léger sourire étendre ses lèvres.

« Je ne suis que l'infirmière scolaire, pas un professeur. Je soigne simplement les blessés, quoi qu'il se soit passé, mettre des retenus n'est pas une obligation pour moi. »

Angélica leur fit un léger clin d'oeil puis se mit à ranger ce qu'elle avait sorti pour soigner la blondinette. Elle les laissa à l'autre bout de l’infirmerie seuls pendant trois grosses minutes et revint vers eux, un plateau sur lequel reposait trois tasses de thé fumantes. Elle s'assit sur le lit en face d'eux et leur tendit les tasses, faisant attention à ne pas lancer sa blessure au côté.
Pour les pousser à se détendre, elle trempa ses lèvres dans la boisson fumante et en but une longue gorgée avant de reprendre la parole.

« Les Serpentards n'étaient pas aussi vifs quand j'étais à votre place ... Cependant, leur caractère conquérant a dû se renforcer en dix ans. Cependant, l'utilisation de sort reste formellement interdit en dehors des cours. Vous avez de la chance de ne pas être tombé sur un professeur ou un Auror. Une chose est certaine, les jeunes gens qui t'ont fait ça n'auraient pas dû répliquer, même si tu les avais réellement attaqué. Un bon sorcier ne réplique pas de la sorte et respecte les règles de son cadre de vie. Particulièrement quand on est encore à l'école. »

Sa voix avait le ton d'un sermon léger, cependant, son visage était très décontracté et amical. Angélica ne voulait que le bien être des élèves, mais pour ça, ils devaient lui raconter la vérité, plus par équité de justice que pour les punir tous et leur faire comprendre que mentir et jeter des sorts n'étaient pas une solution de facilité. Ses grands yeux violets s'étaient perdus dans le tourbillon de sa tasse, regardant le liquide ambré tourner lentement au rythme de sa cuillère.

« Je compte sur vous pour faire attention la prochaine fois. Et surtout, prévenez le professeur en chef de la maison des Serpentards. Il se doit d'être au courant pour gérer et recadrer ses troupes. »

Le ton était le même que précédemment, son sourire était moins prononcé, mais aucune trace de déception ou de remontrance sur son visage perlé.

© Lady sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas
Charlie Cherrytree
Charlie Cherrytree
Préfet de Poufsouffle
Préfet de Poufsouffle

Date d'inscription : 12/02/2014
Messages : 177

[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: Re: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitimeLun 4 Aoû - 18:56

L'histoire qu'il venait de tricoter à partir de la réalité parut tenir suffisamment la route pour que l'infirmière l'accepte, ou à peu près, d'un clignement de paupières. Il aurait été difficile à Charlie, pas expert en langage corporel, de deviner si la femme le croyait complètement, mais à tout le moins, elle ne l'accusait pas ouvertement de mentir. À ses côtés, Keira, dont le nez retrouvait peu à peu une dimension normale, semblait avoir compris ce qu'il cherchait à faire et ne se mit pas les pieds dans la bouche. Sa réaction surprit néanmoins Charlie, alors que plus rien n'aurait dû le surprendre venant d'elle.

Pourquoi, par la barbe de Merlin! l'infirmière leur donnerait-elle une retenue? Charlie avait peine à capter le regard de sa camarade, dont les yeux valsaient de lui à Miss Lecter, comme soudain pris par la bougeotte. De toute évidence, l'inconscient de Keira mourait d'envie de tout déballer tout de suite et ici. Heureusement, l'infirmière lâcha une phrase qui allait sûrement soulager Keira de cette pression interne. Charlie, lui, ruminait sa propre nervosité en allant titiller une canine du bout de la langue.

Il suivit la femme des yeux tandis qu'elle s'éloignait d'eux, repêchant son regard qui eut soudain l'impulsion de descendre vers le postérieur féminin, et reporta son attention sur la patiente. Il se massa l'arête du nez en espérant vainement chasser le début de migraine. "Calme-toi", chuchota-t-il tant à la Poufsouffle qu'à lui-même. "Tout se passe bien et tu as retrouvé ton nez. Tu as mal ailleurs?"

La tasse fumante que lui tendit ensuite Miss Lecter trouva son chemin jusqu'à sa paume, mais il ne fit qu'y tremper les lèvres. Trop chaud, et il n'était pas amateur de thé. Il déglutit vivement au sermon de l'infirmière, mais estimant qu'il n'avait fait que calmer le jeu, certes avec un coup de poing et un sortilège, mais pour arrêter un train en marche, il n'y avait parfois pas d'autres solutions. L'important était que ses parents n'entendent pas parler de l'incident.

"Nous serons plus prudents. N'est-ce pas, Keira?"

Quant à lui, il garderait quand même sa baguette tout près, au cas où des Serpentard voudraient se venger. Prévenir M. Slughorn lui paraissait parfaitement inutile, puisque les questions de discipline lui passaient généralement bien au-dessus de la tête, mais il en toucherait un mot aux autres préfets lors de leur prochaine réunion.

Charlie soupira intérieurement, il allait encore devoir leur forcer la main pour une rencontre. Un flash de lumière et un élancement particulièrement douloureux derrière l'oeil droit lui indiquèrent qu'il était plus que temps de vider les lieux. Il fit mine de prendre une autre gorgée de thé brûlant et reposa la tasse sur une table en se levant. "Merci beaucoup pour votre aide. J'ai un travail important à remettre demain, alors je vais y aller." Et puis, il y avait ce blason à récupérer de la main d'un Serpentard.
Revenir en haut Aller en bas
Keira Matthews
Keira Matthews
Préfet de Poufsouffle
Préfet de Poufsouffle

Date d'inscription : 28/01/2014
Messages : 309

[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: Re: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitimeSam 9 Aoû - 14:11


Quelle mouche t'a piquée?

J'y peut rien.. La pression je supporte pas ça! Je fais une très mauvaise menteuse, du moins.. quand un adulte le mêle de tout ça. On m'a pas habitué à mentir, et puis je crois que les adultes on ce quelque chose d'assez intimident qui vous forcent à dire la vérité.. même Mademoiselle Lecter qui était la douceur incarnée n'échappait pas à la règles! Puis soyons honnêtes.. ce n'était pas si grave.. Non? Charlie et moi n’étions pas des fauteur des troubles après tout.. Bon surtout Charlie en faite.. mais même si j'avais eu quelques .. accrochages, avec des Serpentard, on peut quand même dire que j'étais une fille gentille et sans histoire! Charlie lui était même préfet! et je peux dire sans gêne qu'il était de loin le meilleur préfet de cette école et peut être même le seul à véritablement mériter cet insigne! Du coup je me sentais deux fois plus coupable pour cette histoire.. Mais les vrais responsables.. ce sont ces fichus serpents de malheurs... Je n'ai pas pour habitude de jeter la faute sur quelqu'un de cette façon.. ni même de me ranger du coté des cliché.. mais la je dois bien avouer qu'ils ne faisaient pas grand chose pour donner une bonne image d'eux.

J'attendais d'ailleur la punition de l'infirmière ainsi que la foudre de Charlie.. Après tout je le mérite.. Mais à ma grande surprise, ou pas tans que ça finalement.. L'infirmière s'était contenté de quelques mots en guise de sermons.. pas de retenus.. c'est vrais que quand j'y pense.. je vois pas pourquoi elle aurait fait ça.. mais elle aurait très bien pus en avertir notre directeur de maison! Heureusement qu'elle était gentille et compréhensive cette femme là. Bon nombre d'élèves devaient lui en être reconnaissant. Soulagement! Je crois que Charli lui était plutot au bord de la crise... Il n'avit pas l'air dans son assiette à fixé comme ça le demoiselle, je crois même qu'il l'avait même un peut trop observé. Les garçons et leurs hormones .. ils sont mignon vraiment. Affichant un léger sourire amusé, j'essayais de ne pas lui faire la réflexion étant donné qu'il s'était de lui même rendu compte que son regard avait légèrement "dévié"...

- Oh j'ai un peu mal .. au derrière... a cause de la chute. Mais ça va t'en fait pas.

Large sourire. Ce n'était pas pour me moquer.. ou si en faite c'était le cas mais c'était fait de façon gentille et presque innocente. J'espère qu'il n'allait pas s'offusquer de cette remarque.. ces temps ci les gens n'ont aucun sens de l'humour c'est presque dépriment! Rapidement, Mademoiselle Lecter réapparu à nos coter munis d'un plateau et de tasse de thé fumant. Quand je dis que cette femme est un ange... Je lui rendis un sourire chaleureu en guise de merci avant de m'emparer d'une tasse. Charlie quand à lui ne semblait toujours pas dans son assiette. J'avais envie de lui demander ce qui n'allait pas.. mais n'osais pas vraiment interrompre l'infirmière dans son sermon.. Ce serait mal polis et surtout, je crois que j'avais assez inquiété et tourmenté le pauvre préfet pour le moment.

Elle nous avait donné de bon conseil, je crois.. d'habitude je ne suis pas du genre à chercher la bagarre, mais j’avoue que j'ai du mal a me laisser faire.. Nous somme encore jeunes, certain semblent même mieux savoir que les adultes! Peut être qu'une fois grandit, notre comportement d'enfants nous paraîtra bien ridicule. L'avenir nous le dira, pour l'instant, je m'étais contenté de baisser les yeux un peu honteuse mais esquissa tout de même un sourire.

- Je suis certain que leurs Directeur fera tout ce qu'il peut oui.. mais bon.. à cet âge là on est buté comme un âne. Mais on promet de faire attention.. la prochaine fois y'aura pas de témoins!

Je m'étais mi à rire à cette blague qui ne faisait certainement rire que moi. mon regard glissa sur Charlie qui semblait ce dépêché de boire son thé avant de s’arrêter sur l'infirmière.

- Je plaisante bien sûr... Mais ce n'est peut être pas le moment de faire ce genre de blagues... désolée.

Moi qui voulais détendre l'atmosphère.. je crois que c'était bien raté. Charlie s'était même dépêché de finir avant de sortir d'ici à toute vitesse, prétextant un devoir ou je en sais quoi. Il avait vraiment l'air étrange..  ou alors ce n'est qu'une impression peut être.. Une inquiétude grandissait lentement au creux de mon ventre tandis que le jeun préfet ce levait pour mettre les voiles.

- Est ce que.. j'ai dis quelque chose de mal?..

La tasse toujours à la main, je crois que je m'adressais plus à l'infirmière qu'au garçon qui avait vraisemblablement décidé de partir... Tout ça est étrange, et j'avoue que la culpabilité ce faisait de nouveau sentir.. J'espérais vraiment me tromper sur ce coup là..

Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité


[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: Re: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitimeMer 12 Nov - 14:32



Infirmière Angel ♥

"J'ai toujours su que je soignerai des gens. C'est ma passion, je dois le faire. Aider les autres les autres est plus qu'une vocation, c'est mon destin. Mais une chose est sûre, la vengeance est un sacré poison, mais je ne pardonnerai jamais ce que vous avez fait à ma famille."


Angélica esquissa un sourire à la boutade de la blondinette. Les deux adolescents s'étaient emparés de leurs tasses, mais tandis que la jeune fille prenait son temps, le garçon se mit à boire plus rapidement, ou alors, il en but beaucoup moins.
La petite Keira s'était inquiétée de savoir si ça blague était la bienvenue, gentiment, l'infirmière lui avait souri, tentant de la rassurer :

« Ne t'inquiète pas, on dit bien qu'il faut rire de tout. »

La jeune femme fut alors à demi-surprise de voir se lever le rouquin. Effectivement, il avait bien pressé depuis qu'ils étaient arrivés à l'infirmerie, et partir si soudainement, prétextant un devoir, n'était en rien étonnant. Son amie, quant à elle, était encore une fois confuse, demandant à l'adulte si elle avait fait quelque chose de mal. Angélica, en bonne mère pour tous ces petits sorciers, la rassura d'un signe de tête négatif et l'encouragea à le rattraper d'un geste délicat des mains.

« Vas le voir, peut-être que tu pourras faire quelque chose. »

L'infirmière lui fit un signe d'encouragement et la regarda partir en direction de la porte pour rejoindre son camarade, cependant, elle trouva essentiel d'ajouter (une fois encore) autre chose :

« Et Keira, faites attention la prochaine fois, les Serpentards sont quelques fois ... Comment dire ... Ils n'aiment pas trop qu'on leur tourne autour. »

Une dernière fois, elle lui avait souri. Elle avait attrapé les tasses de thé, plus ou moins vide, les avait mis dans l'évier de l'infirmerie, et avait décidé de finir la sienne au coin du feu, faisant bien attention à sa blessure, de ne pas la rouvrir ou quoi que ce soit qui ralentirait encore le processus de guérison.

© Lady sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Empty
MessageSujet: Re: [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?   [Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée? Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[Janvier 1943] Quelle mouche t’a piquée?
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Janvier 1943] The bitch is back ! (pv.Kay)
» [Janvier 1943] Raid à la bibliothèque
» [1943 - Mi-janvier] Pourquoi tu me trompes ?
» [Début Janvier 1943] Rencontre percutante
» [Début Janvier - 1943] Let me see the sunshine (Timothy Hardy)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felix Felicis 1942 :: Le Chaudron Baveur :: Rp Abandonnés-
Sauter vers: