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 [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]

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MessageSujet: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeLun 27 Avr - 13:49


Never Look Back.
Merci.

L'infirmière récupéra le sac avec les affaires pour la petite Zoey. Edward avait fait tout le trajet à pied pour les lui apporter, mais apparemment elle était déjà en visite avec quelqu'un, et il ne voulait pas s'incruster dans sa vie déjà bien décousue. Il avait donc laissé tout ce qu'il avait pris et était reparti rapidement. Depuis la veille, sa tête maussade faisait la Une de la Gazette, et on le considérait presque comme un Héros.
Youpi.

Il ne se sentait pas à l'aise devant les flashs, et il détestait tout particulièrement l'attention que le monde sorcier avait soudainement décidé de lui donner le temps d'une semaine. Un journaliste avait voulu l'interroger plus longtemps, pour un article spécial, mais il avait refusé. Il avait l'impression qu'on lui avait dessiné une cible à la peinture rouge et fluo dans le dos, et qu'il clignottait monstrueusement dans tout Londres. Avec cette folle furieuse d'Auror qui devait probablement le chercher et Sam... il n'était pas dans la merde. Il avait l'infime espoir qu'elle n'ait rien dit à personne pour ne pas mettre son ami en danger - après tout, il avait recueilli un Partisan chez lui et l'avait laissé s'enfuir. Il l'avait même aidé à s'échapper de Gringotts... tout ça était bien trop risqué pour sa carrière. C'était son seul espoir. Il ne trainait plus dans les rues Sorcières, ou très peu. Il avait juste envie de disparaitre. Il avait emprunté un hibou à une connaissance pour pouvoir envoyer un message à Oswin via un système bien précis qui minimisait les risques d'interception du courrier, l'informant brièvement qu'il allait disparaitre quelques temps et se faire oublier. Il n'avait pas eu de réponse. Il espérait que tout allait bien. Il pouvait rester planqué chez Nathan, le frère de la petite Zoey, en remerciement pour ce qu'il avait fait pour elle. Il avait réussi à lui faire comprendre qu'il avait des soucis, sans s'attarder sur le sujet. Ils étaient des gens très serviables, surtout considérant les évènements.

Les mains enfouies dans les poches de sa longue veste, il marchait d'un pas rapide. Il fallait qu'il fasse un petit tour dans le Londres Moldu - sans trop se faire remarquer après avoir tué un type... - et qu'il essaye de se trouver une autre planque pour disparaitre quelques mois. Son bras lui faisait encore mal, mais il avait refusé de rester trop longtemps à Ste Mangouste, harcelé par des journalistes, il craignait qu'on s'intéresse trop à lui. Un type de la sécurité sorcière était brièvement venu l'interroger, mais il avait réussi à lever les soupçons sur sa trop grande implication : après tout, il était vu comme un héros de la part de Zoey et des journalistes. On ne pouvait décemment pas briser ainsi cette image rassurrante qu'il envoyait à la societé. Il avait conservé le strict minimum sur lui : un couteau dans la poche intérieure de sa veste, ses chaussures légèrement renforcées, une veste et une paire de mitaines trop chaudes pour la saison, mais qui le protègeraient un minimum.

Il était peut-être trop perdu dans ses pensées : au détour d'une rue, une masse s'abbatit sur lui soudainement, le faisant perdre l'équilibre alors qu'il se demandait ce qui l'avait ainsi frappé, si brusquement. Il se débattit par réflexe, mordant ce qui pouvait passer à portée, l'adrénaline donne des aîles.

Lach-m...  !



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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeDim 3 Mai - 15:52

J’étais en chasse. Ce n’était pas quelque chose que j’avais décidé, le fruit d’une pensée réfléchie et rationnelle, d’un choix. Non, j’étais en chasse parce que mon instinct me disait que je l’étais, parce que les signes habituels de la traque s’étaient manifestés en moi quand j’avais quitté la maison de Mrs Valentyne pour remplir le but que je m’étais fixé, rien de plus. C'était un constat, tout simplement. Je dois d'ailleurs dire que j’en étais un peu surpris, pour être franc : la battue d’aujourd’hui ne s’annonçait a priori ni excessivement longue, ni particulièrement difficile, il y avait donc peu de raisons que mes réflexes se mettent en alerte. Or, s’il y a une chose que j’ai apprise dans mes longues aventures, c’est faire confiance à mon instinct. Tout comme mon intellect, il était parfaitement faillible… mais de façon générale, il m’avait plus souvent sauvé la mise que collé dans la merde.

Pourquoi étais-je en chasse ? Une histoire assez pathétique, quand on y repensait : je faisais ça pour un ami. Bon, je vais résumer l’affaire pour ne pas trop vous ennuyer, d’autant que, pour être franc, je n’en ai moi-même toujours pas compris tous les éléments. Enfin, en gros, tout venait de Sam MacKenzie. Sam est le fils de Clyde et Moira, un couple d’éleveurs magiques que j’ai rencontré dans les années 20 ; sans rentrer les détails, disons que je suis encore reconnaissant à Moira d’avoir pris soin de moi comme elle l’a fait, et que son mari et elle sont probablement la chose qui, pour moi, se rapproche le plus d’une famille… considération qui s’étend également à leurs quatre enfants, en particulier Sam, que j’ai vu grandir. Donc, s’ils se foutent dans la merde d’une façon ou d’une autre, je considère qu’il est de mon devoir de leur venir en aide.

Or, pour ce qui s’agissait de se foutre dans la merde, mon filleul avait fait fort, très fort : sans que je sache trop comment il s’était débrouillé, il m’avait contacté quelques semaines plus tôt pour m’expliquer qu’il avait été embarqué dans une sombre histoire mêlant un partisan de Grindelwad, une consœur furieuse, un assassin psychopathe et je ne sais quoi trop d’autre encore… Tout ce que j’avais compris, c’est qu’il avait hébergé un mage noir (qui n’en était en fait pas un puisque c’était un cracmol, vous pouvez croire ça, vous ?) blessé dont il avait pris pitié (c’est bien lui, ça,  tiens…) et que le bougre l’avait remercié en se carapatant dans la nature sans donner de nouvelles… Par conséquent, mon neveu adoptif, auror de son état, s’était donc compromis avec un fugitif recherché par tous ses collègues, fugitif qui maintenant pouvait se trouver n’importe où et raconter ce qu’avait fait Sam à qui bon lui semblait… Autant dire que le petit poil de carotte était dans une belle merde. Et moi, mon rôle de parrain, c’est précisément de le sauver de la merde. J’avais donc résolu de prendre les choses en main.

Je n’avais rien de particulier à reprocher à ce crétin de mage noir, hein. S’il était assez bête pour donner dans les idées du vieux Grindy alors que lui-même n’était qu’un pauvre cracmol, ça le regardait. De toute façon, il ne risquait pas de faire de vieux os, et ce n’est pas moi que ça allait émouvoir. Mais le problème, c’est qu’entre le moment présent et celui où il se ferait dessouder, soit par les aurors, soit par ses propres copains, il avait le temps de balancer vingt fois sa petite histoire. Il fallait donc le neutraliser au plus vite. Le souci, c’est que Sam n’avait rien su – ou voulu- m’indiquer d’utile, et que je devais me débrouiller tout seul, c'est-à-dire sans la moindre piste de départ, pour retrouver le jeune idiot. J’avais réveillé tous mes contacts dans les bas-fonds pour leur dire de me signaler le moindre mouvement suspect, passé des heures dans les barres et les tripots magiques les plus louches d'Angleterre... en vain. Ce type était plus fort qu’il n’y paraissait, ou alors il avait des alliés puissants… Toujours est-il qu’il n’avait pas donné le moindre signe de vie pendant des semaines.

Fort heureusement, dans ma longue vie de poissard, j’ai eu plusieurs éclaircies, de brefs mais bien utiles moments où la fortune m’a souri, ou le hasard, pour une fois, a bien fait les choses. C’est l’un de ces moments qui me permit de retrouver la trace du cracmol noir égaré. Un matin, j’étais en train de feuilleter la Gazette du Sorcier dans un coin de la maison des Valentyne, pendant que la petite Faith prenait son petit-déjeuner, quand je tombe soudain sur un bref article racontant la façon dont un jeune homme s’était retrouvé hospitalisé à Ste-Mangouste après avoir sauvé une étudiante de Poudlard d’une agression commise par des Moldus. L’histoire, je m’en tamponnais le derrière avec une massue de troll, mais ce qui attira mon attention, ce fut la photo : en effet, je m’étais procuré une image de ce type, ce Green, pour faciliter mes recherches, aussi savais-je quelle tête il avait. Et cette tête, justement, c’était celle qui s’affichait en grand, vaguement souriante et l’air de se demander ce qu’elle foutait là, sur l’illustration qui accompagnait l’article.

Incroyable, d’ailleurs, cet article. C’était à croire qu’il avait été écrit spécialement pour moi : tout y était mentionné. Identité, numéro de chambre, date de sortie… Pour un peu, ils auraient également précisé les heures auxquelles il allait aux toilettes. Tout cela était parfait, absolument rêvé, je n’avais plus qu’à cueillir la fleur quand elle serait éclose. Bon, pas question de tenter quoi que ce soit à Ste-Mangouste, cet endroit était une place-forte, et puis il y avait en permanence des dizaines de témoins gênants. Non, ce qu’il fallait, c’était attendre que le bougre mette les bouts de l'hôpital et lui sauter dessus dès qu’il serait dehors. Agir vite était essentiel, car je n’étais sûrement pas le seul à lui courir après. Quant à savoir ce qu’il adviendrait de lui une fois en mon pouvoir, là, j’improviserais.

L’opération était facile à mener, pour moi, je m’y étais déjà livré quelques fois en Afrique du Sud et en Hongrie, et sur des clients autrement plus sérieux qu’un malheureux cracmol à peine remis de ses blessures. J’avais prévu, une fois enlevé, de l’emmener dans un petit appartement situé dans un immeuble en ruines du West End que j’avais repéré : l’endroit était aussi désert que le cerveau de Griff un soir de beuverie, et j’avais pris soin d’y jeter un sort de repousse-moldus quelques jours plus tôt qui m’assurerait une totale tranquillité de ce côté-là. Restait plus qu’à espérer que j’arriverais le premier, maintenant.

A 11h ce jour-là, je me tenais donc face à Ste-Mangouste, engoncé dans mon imper, fumant une clope et attendant que Green veuille bien montrer sa petite gueule d’amour. Il était peu probable qu’il me repère, mais dans le doute, j’avais pris position depuis dix minutes dans une cabine téléphonique judicieusement située. Une grosse bourgeoise moldue était venue frapper sans ménagements à la porte, me disant de libérer la place, mais je l’avais fait taire d’un seul de ce que j’appelle mes « regards de loup ». Elle avait filé sans demander son reste. Donc j’attendais. J’étais en train d’allumer ma troisième cigarette quand je vis un corps émerger de la fausse vitrine qui marquait l’entrée de Ste-Mangouste. Pas de doute, c’était bien lui : l’emmerdeur qui avait foutu mon Sam dans la merde. A peine en retard. Un sourire carnassier se dessina sur mes lèvres. La chasse débutait.

Green devait se douter qu’un sale tour se préparait, il marchait d’un pas vif et alerte, visiblement peu désireux de s’attarder à découvert. Pas assez vif et alerte pour me semer, cependant. Ce n’était encore qu’un gamin, moi, j’avais trente ans d’expérience dans les dents. Il  allait lui en falloir plus. Nous finîmes par arriver dans une ruelle abandonnée, où les poubelles et les ordures le disputaient aux gravats. Grossière erreur, de s’éloigner des artères fréquentées. Voyant une opportunité se dessiner, je tirai ma baguette, accélérai le pas silencieusement pour me mettre à sa portée, et, rassemblant ma concentration, lançai un muet maléfice de croche-patte. Le jeune homme s’effondra comme une souche, mais il réagit avec plus de vivacité que je ne l’aurais cru, portant sa main à poche pour en sortir un tranchant et se débattant en tous sens pour essayer de répérer son agresseur. Réflexes affutés, pas mal pour un cracmol. Je coupai court à ses tentatives en pointant sa main droite et en m’écriant : « expelliarmus ». Le surin lui échappa et alla tinter un peu plus loin. Puis, d’un mouvement sec de baguette, je lançai un sort qui l’immobilisa pour de bon. Il dut se contenter de me regarder approcher d’un air à la fois défiant et apeuré. Je m’accroupis et lui lançai un petit sourire.

- Pas de panique, mon vieux, je ne te veux aucun mal, lui dis-je d’une voix douce rendue sifflante par mon accent gallois. Juste taper un brin de causette avec toi. Tu excuseras les artifices, hein, il faut que je sois sûr que tu te tiennes tranquille, ce que j’ai à te dire est un peu pressant. Voilà ce qui va se passer : on va aller discuter dans un petit coin pépère, un joli pied-à-terre pas loin d’ici, et là, je te laisserai te dégourdir les pattes à nouveau. Mais pour être sûr que tu ne me fausses pas compagnie et qu’on ne me pose pas trop de questions, je vais d’abord te transformer en gerbille, te lancer un sort de pétrification et te fourrer dans ma poche, d’accord ? Pas de panique, je me doute que c’est assez inédit, pour toi, mais je t’assure que ça ne te fera pas mal. Et comme ça, nous serons tous les deux peinards. Ca te va ? Allez, j’y vais.

Je me relevai et pointai ma baguette vers le gamin qui me regardait avec des grands yeux, essayant vainement de se débattre. La métamorphose humaine n’étant pas de la tarte, je me concentrai profondément, faisant le vide total dans mon esprit. Je visualisai la gerbille, j’agitai ma baguette… et quand je rouvris les yeux, je vis un petit rongeur qui essayait de se carapater sous une pile de gravats.

- Immobulus, lançai-je sans pouvoir retenir un sourire narquois.

Je ramassai la petite bestiole pétrifiée et la posai délicatement dans la poche intérieure de mon imper.

- Tu vois, pas de raison de s'inquiéter, lui dis-je d’une voix apaisante. Maintenant, on y va, et dans dix minutes, tu es à nouveau toi-même.

Je me mis en route pour l’appartement en ruine, satisfait que la première partie du plan se déroule aussi bien.
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeMar 12 Mai - 14:11




Never Look Back

Ce que la voix peut cacher, le regard le livre



Dire que ma vie était un peu compliqué en ce moment était vraiment un euphémisme. Je m'étais tellement embarqué dans des histoires pas possible que je voyais même pas comment en sortir.. pire, à chaque fois que je me disais qu'il me fallait de l'aide ça ce finissait en catastrophe sans nom. D'abord Lyrah... Je sais que c'était en principe pour m'aider qu'elle avait fait tout ça mais au final ça m'avait simplement enfoncé un peu plus dans les ennuies.. Ensuite il y'a eu Ysengrim , là encore peut être que j’aurais dus m'abstenir mais c'était vraiment la seul personne en qui j'avais assez confiance pour raconter tout ça, enfin autre que ma mère mais .. non je pouvais pas lui dire tout ça, je crois qu'elle en serait certainement morte d'une crise cardiaque ou un truc dans le genre.. Je voulais pas l'inquiéter surtout que normalement y'a pas trop à s'en faire.. enfin.. Plus maintenant.. tout ça était finit non ?
Hé bien non.. quand je pensais que tout ça était définitivement derrière moi, une fois de plus tout ressurgit aussi brusquement qu'un cognard sauvage en plein match de Quidditch.. et ça a aussi à peut prêt le même effet. On ce sent sonné et on a du mal à ce remettre du choque. Est ce que c'est Edward en première page de la Gazette ? Oui... c'est lui. Par Merlin qu'est ce que cet idiot à encore bien put fabriquer ?! J'étais resté bien deux minutes à simplement fixé le morceau de papier entre mes mains, essayant de trouver un détails qui viendrait me prouver que je me trompe.. mais non c'était bien la même tête, les même yeux et le même air de chien perdu. Bordel. Qu'est ce que c'est que cette histoire ? D'un coup d'oeil rapide j'avais vaguement parcouru l'article pour savoir exactement ce qu'il avaient encore put déclenché comme cataclysme. Sauver une sorcière des moldu ? Ça semblait presque surréaliste et pourtant quelque part je crois que ça lui ressemblait bien..
Bon maintenant qu'il avait sa face en première page du journal le plus lus des sorciers de Grande Bretagne.. c'est certain que ça allait encore mal finir. Et si quelqu'un du ministère a des soupçon et décide de le chopper.. et s'il venait à mentionner mon nom ou ce que j'ai fais.. je crois que je pouvais dis adieux à ma carrière .. je crois même que je pouvais faire quelques jours en cellule pour ça.. Je pouvais pas prendre ce risque.. et j'avais pas envie de le prendra. Je crois que je vais regretter toute ma vie d'avoir sauvé les fesses de ce mec... Enfin j’essayai de m'en convaincre mais dans le fond je savais que même en sachant ce qui ce serait produit, je n'aurais jamais put laisser mourir quelqu'un sans rien faire... Je me déteste.. mais en même temps je suis quand même assez fier de ma connerie aussi. Je vais en crever un jour j'en suis certain.
Le matin même ce cette nouvelle, mes pires craintes s'avéraient être exacte. On soupçonnait Ed d'être très louche, la seul chose qui les avaient retenus d'aller le cueillir directement c'était son statu de Cracmol. Difficile à croire que ce genre de personne pouvait être impliqué de prêt ou de loin avec une organisation de mages noirs ... Mais pourtant, en ce moment, on soupçonnait tout le monde.. Alors quand j'ai compris qu'ils allaient mettre quelqu'un en surveillance ... évidemment je me suis porté volontaire ! J'étais le seul d'ailleurs.. et peut être même que j'y mettais un peu trop de bonne volonté d’ailleurs mais .. tans pis.. au moins j'étais certain que personne d'autre lui tomberait dessus... maintenant, restais juste à la trouver...

Il traînait beaucoup à l’hôpital forcément, du moins c'est là qu'on l'avait vus la dernière fois... et c'est la que je m'étais rendu. J'étais juste supposé le suivre jusqu’à ce que je soupçonne quelque chose de louche, ensuite je devais en informer mes supérieur qui décideront de l’arrêter ou pas.. J'espère vraiment qu'il va pas faire de conneries sinon je sais vraiment pas comment je vais m'en sortir.. Peut être que je pourrais lui parler, ouais.. cette idée m'avait traversé l'esprit quelques secondes.. mais pour lui dire quoi ? Salut, tien c serait bien que tu n'évoque jamais mon nom ou ce que j'ai fais pour toi quand je t'ai sauver de la banque.. Tu parle.. J'étais sa carte « sorti de prison » je vois même pas pourquoi il s'en priverait... Le séquestrer une nouvelle fois ? C'est flippant à dire mais c'était peut être ma meilleur option. C'était tellement compliqué que je finissais par en avoir mal au crâne tien. Bon. Je devais déjà le trouver avant de réfléchir à ce que j'allais faire de lui une fois que je l'aurais.. En arrivant à l’hôpital je m'étais discrètement renseigné pour savoir quand est ce que le garçon avait été vus.. Enfin un peu de chance.. il venait de partir. C'était parfait, quoi que je m'étais pas vraiment attendu à ce que ce soit si rapide mais fallait bien faire avec.

Je m'étais précipité vers la sorti pour essayer de le rattraper, ou du moins simplement l'avoir dans mon champs de vision. Il y avait du monde dehors, et j'étais sérieusement handicapé par mon champs de vision pour le moins restreint... c'est dans des moments comme celui là que je me dits que cette prothèse sera vraiment utile.
A gauche, à droit, je ne voyais pas Ed, je me risquais donc à faire quelques pas dans la rue en scrutant le moindre recoins dans l’espoir de le trouver. Rien, pas l'ombre d'un cheveux d'Ed, j'allais finir par me résigner, je l'avais simplement loupé, dommage.. mais j’entendis une voix plutôt familière, justement, celle que j'avais envie de trouver. Mon regard ce tourna immédiatement vers l'origine de l'éclat de voix. J’eus simplement le temps de distingué une silhouette qui en agrippait une autre. Je sais pas pourquoi .. même cette autre me personne me semblait affreusement familière.. ça n'a duré que quelques secondes mais... j'ai très bien vus son visage, et son regard. Y'a qu'une personne au monde qui pouvait être « comme par hasard ».. ici. A cet instant, avec ce mage noir.
Ys....

Évidemment, il a fallut que je lui en parle, et je suppose qu'il s'est dit que s'il réglait le problème lui même je n'aurais plus de soucis à me faire. Bon.. je lui en était reconnaissant de me sortir de la merde quand j'en avait besoin mais bon.. quand même ! Fallait que j’intervienne.. mais le temps d'arriver à la ruelles, ils avaient disparue... évidement sinon ce serait vraiment trop simple pour moi... et puis quand c'est simple c'est chiant. Bordel. J'avais aucune idée d'ou ils avaient put passé, alors je devais réfléchir, et vite, sinon c'était une fois de plus la catastrophe assuré. La seule idée qui m'était venus à l'esprit c'était de le suivre à la trace... Littéralement.
En forme de belette c'était plus simple de renifler une trace, et c'est pas pour être méchant avec mon parrain mais on peut clairement dire qu'il sens le fauve ! Et avec mon petit nez de rongeur c'était mille fois pire ! Mais l'avantage c'est que je savais par ou ils étaient passé, ce qui est bizarre c'est que je sentais que son odeur. J'espère qu'il a rien fait de stupide. Je bondissait à travers les ruelles interminables jusqu’à déboucher sur ce qui semblait être un vieux bâtiment abandonné, ou simplement très miteux. Il était là. Je reniflait son odeur, m'engouffrant dans la bâtisse jusqu'a ce que ma piste me conduise devant un vieil appartement en ruine. C'était calme, peut être un peu trop calme même, oppressant et sinistre. En me faufilant entre les gravas et les montagnes de poussières,  j'avais finalement mis la main sur la grande silhouette sombre de ma « proie ». Je ne vouais que lui mais ça me suffisais pour le moment.

- Ysengrim !

Je m'élançais vers lui à toute jambe en oubliant totalement que j'étais une belette bondissante qui couinait bruyamment en ce précipitant sur l'homme... Je suis même pas certain qu'il m’ait remarqué du coup.




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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeMer 13 Mai - 21:55


Never Look Back.
Non. Non. Non. Non. NON ! Son arme s'était envolée, et il avait été immobilisé. Deux sorts. C'était la limite absolue qu'il pouvait se prendre face à un adversaire qui répugnait à utiliser un Impardonnable. Parfois, un seul était même suffisant. Et lui avec ses armes, il avait l'air d'un enfant qui agitait ses jouets. La colère, autant que la peur, faisait battre son coeur comme un tambour. Il ne put rien faire pour échapper à son agresseur. Pétrifié, coincé, il passa un temps interminable à cogiter, au bord de la panique totale.

Qui était ce type ? Un Auror ? Il voulait l'interroger d'abord et le livrer ensuite aux Détraqueurs, c'était ça ? Et s'il en était tout autre ? Ca se trouve il était un Partisan comme lui, et il voulait juste se débarasser de lui. Ouais. On pensait que c'était un traitre, maintenant. Le vrai traitre devait se réjouir. Peut-être même qu'il devait danser la salsa en entendant parler de lui. Il attérit rudement sur le sol quelques minutes plus tard, reprenant tardivement ses esprits et sa forme humaine. Il se tortilla légèrement pour reculer, hagard, se cognant à quelques gravats qui formaient un tas derrière lui. Il était complètement désarmé, il n'avait aucune chance de sortir de là. Un regard rapide sur la pièce l'informa que sauter par le trou béant dans le mur était une mauvaise idée. En bas, c'était la mort assurée, et s'il avait de la chance, il se briserait seulement une jambe.

Qu'est-ce que tu m'veux ?

Edward était clairement sur la défensive. Rien de plus hargneux qu'un chien pris au piège, et qui se sent menacé. Il ne connaissait pas l'endroit,  mais il savait à peu près ce que c'était : encore des bâtiments détruits par cette guerre des moldus. Il referma ses doigts sur un morceau de mur brisé, sans quitter l'autre des yeux. Tous ses membres picotaient encore de la métamorphose qu'il avait subit, et bon sang, qu'il détestait ça. C'était quoi d'abord ? Une méthode transmise d'Auror en Auror ? La transformation des Cracmols en Gerbille, ça s'enseignait à Poudlard ou bien ils avaient tous pris des cours par correspondance ? Quitte à être transformé en animal, il aurait quand même préféré quelque chose d'un peu plus... majestueux, quoi. Et en parlant d'animal qui aurait failli être majestueux, une belette rousse sauta vers le type, comme ça, sans prévenir, en lui passant devant comme s'il n'était qu'un foutu lampadaire.

Le Cracmol n'était pas du genre à penser aux coïncidences. A sa connaissance, Sam se transformait en belette. Sam était un Auror. Ce type louche l'avait aussi transformé en gerbille. Sam était un idiot au grand coeur. Mais il lui donnait là la solution, toute trouvée. Une bonne diversion. Il balança la roche dans ses doigts à la tête du type, juste au moment où l'animal reprenait sa forme de stupide auror borgne, et il se carapata par la première ouverture qu'il trouva, esquivant de justesse un sort qui aurait pu être dangereux. Il n'attendit pas de savoir s'il était poursuivi : il courrait à toute allure dans le couloir. Il tourna dans le premier recoin qu'il trouva, et dévala d'une traite les marches défoncées d'un escalier, qui fort heureusement, ne céda pas sous son poids et son élan. Il se précipita sur la première porte intacte, et força sur la poignée. Sans succès.

Il longea en courrant le second couloir, et il trouva une porte qui ne fermait plus. Il la claqua sans douceur, et se précipita sur le premier meuble qui semblait lourd, le tirant et le poussant pour bloquer ses poursuivants. Il ramassa une sorte de brique et continua sa course, utilisant sa brique pour briser une fenêtre et la traverser. Il était au deuxième étage, mais en se suspendant par les mains à la fenêtre, il n'y avait qu'une chute de trois mètres environ : largement faisable. Le rebord de la vitre brisée lui entailla les mains, mais il serra les dents et se laissa tomber au sol. La ruelle était déserte. C'était une sorte de... de suite d'immeubles en ruines, au milieu de nulle part. Ils étaient vraiment à dix minutes de marches de Ste. Mangouste ?

Mais ce n'était pas le moment de se faire surprendre, il se précipita sur le premier trou pour s'y glisser. Heureusement, il n'était pas très large et pouvait se faufiler à peu près partout. Malheureusement, Sam-la-belette pouvait encore plus facilement se glisser par-là. Il enjamba une sorte de comptoir, et eut le temps d'admirer rapidement l'esthétique anarchique de la pièce, qui autrefois aurait pu être un genre d'hotel. Il grimpa par les escaliers qui craquaient, et il finit par ralentir le pas, baissant son centre de gravité pour mieux contrôler le bruit qu'il faisait. Il n'entendait rien autour de lui, comme si ses poursuivants avaient abandonné. Il savait parfaitement qu'aucun des deux ne comptait le laisser filer maintenant qu'ils avaient la main sur lui - ou presque. Il essuya ses doigts plein de sang sur sa veste, grimaçant, et il continua son chemin, se glissant sous une poutre brisée en plein milieu du passage. Que faire maintenant, où aller ? Il n'eut pas longtemps l'occasion de se demander par où filer : du bruit dans l'escalier. Il se précipita dans la première chambre qu'il trouva. Le lit avait été brisé en deux, et il avait écrasé tous les autres meubles contre le mur. La poutre dans le couloir explosa en mille morceaux, et Edward s'élança vers la fenêtre, avec la ferme intention de s'utiliser comme brise-vitre.



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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeLun 18 Mai - 23:18


Je finis par arriver devant l’immeuble en ruines que j’avais repéré quelques jours plus tôt. L’endroit était idéal : calme, isolé, loin de tous les lieux fréquentés par les sorciers à Londres… et en plus, ces décombres formaient un véritable labyrinthe dont j’étais à peu près sûr que mon prisonnier ne parviendrait jamais à sortir tout seul. Tout bénef.

Je gravis quatre à quatre les marches qui menaient à l’appartement que j’avais choisi, une piaule au troisième étage dont le mur extérieur avait été éventré par une bombe allemande. Je sortis la gerbille gigotante de ma poche et, la tenant fermement, pointai ma baguette sur elle. Un instant plus tard, je la laissai tomber au sol, où elle se convulsa quelques instants avant de se mettre brusquement à grandir et prendre l’apparence d’Edward Green. Celui-ci jeta des regards vifs et effrayés autour de lui, découvrant son nouvel environnement, et alla se réfugier dans un coin de la pièce, les jambes repliées, comme une bête traquée. Je sais de quoi je parle, j’ai suffisamment chassé et été chassé : Green avait peur, je le sentais. Mauvais, ça, la peur est ce qui pousse votre cible à commettre les pires conneries ; on ne peut jamais savoir ce qu’elle va leur faire faire, elle les rend imprévisibles. En même temps, je pouvais difficilement le blâmer d’être un peu paniqué : ce n’était encore qu’un gamin, il n’avait jamais dû se retrouver dans une telle situation, il ne savait pas comment la gérer.

Il ouvrit la bouche et, avec un regard noir comme le fion d’un détraqueur, me lança d’un ton sec :

- Qu'est-ce que tu m'veux ?

Un sourire flotta sur mes lèvres. Le pauvre garçon, s’il s’en doutait… Comme répondre « te trucider, te découper en morceaux, les brûler et balancer tes restes au fond de la Tamise pour te faire taire » l’aurait probablement effarouché, je me contentai de répliquer par un sibyllin :

- C’est une longue histoire, petit. Disons simplement que tu représentes un gros tas d’emmerdes pour un ami à moi, et que j’aimerais m’assurer que ça ne lui dégringole pas sur la tronche.

Je m’approchai de l’ouverture sur l’extérieur et jetai un regard aux immeubles ravagés alentour, puis à la rue en contrebas. Pas âme qui vive. Parfait. Je me retournai et m’approchai du soi-disant mage-noir. Et là, première erreur, me croyant en sécurité, je m’accroupis pour me mettre à sa hauteur.

- Ecoute, garçon, commençai-je, je n’ai rien contre…

A ce moment, mon instinct me hurla sans crier gare que quelque-chose de pas normal se produisait. Me retournant brusquement, je n’eus que le temps de voir une belette rousse de belle taille qui se jetait sur moi toutes pattes dehors. Je ne pus rien faire pour l’éviter, et comme j’étais accroupi, le choc me fit basculer sur les fesses. Faisant à nouveau la preuve de ses réflexes décidément plus affutés que prévu, Green en profita pour se lever d’un bond et se barrer à toute berzingue par la porte.

- Ah, merde ! gueulai-je en virant la belette de mon torse de la main gauche et en sortant ma baguette de la droite.

Je pointai la fine tige dans la direction du fuyard et m’exclamai : « stupéfix », mais je n’avais pas eu le temps de vraiment viser, et le rayon rouge, manquant de peu sa cible, alla faire exploser le linteau de la porte. Putain, manquait plus que ça ! Je me relevai et regardai autour de moi, bien décidé à identifier ce qui m’avait attaqué. Mon regard tomba sur le petit animal roux qui agitait la tête en tous sens, essayant de secouer la poussière qui lui recouvrait le museau.

- Sam ? fis-je d’une voix incrédule. Mais qu’est-ce que tu fous là ?

Bonne question, mais pas précisément posée au moment le plus judicieux. La discussion supporterait bien d’être différée de quelques minutes.

- Bon attends, c’est pas le moment, aide-moi d’abord à rattraper cet abruti, on causera après. S’il s’échappe, on est tous les deux dans la merde. Suis-le, moi, je vais essayer de l’attraper à la sortie de l’immeuble !

Tandis que Sam se lançait sur la piste du gamin, je me dirigeai vers le trou du mur, passai les jambes à l’extérieur, pris appui sur le rebord de la fenêtre d’en dessous, puis, m’agrippant fermement à toutes les aspérités que je pouvais trouver, descendis promptement la façade en rappel. J’atterris souplement (enfin, à peu près souplement, je n’ai plus vingt ans, moi) sur le sol et tirai ma baguette. Bon, Green ne sortirait pas par là, j’en étais maintenant sûr. Je m’avançai dans l’immeuble et, prenant couvert dans la loge du concierge qui jouxtait la porte d’entrée, tendis l’oreille, bien décidé à l'attraper quand il voudrait s'enfuir par là. Plus un bruit. Etrange. Normalement, le cracmol qui court est un animal bruyant. Celui-ci avait dû se terrer dans une tanière en attendant que la meute passe. Ce n’étaient pas les endroits où se planquer qui manquaient, ici, la moindre pile de gravats pouvait cacher un trou assez grand pour l’accueillir. Sale affaire. Ou alors… Merde, la ruelle des poubelles. Ce con était suffisamment agile pour s’y faufiler. Je bondis sur mes pattes et traversai le corridor au pas de course, démolissant d’un coup d’épaule le panneau qui en barrait l’autre extrémité. Je me retrouvai dans une venelle sombre et puante, si étroite que j’étais obligé de me mettre de biais pour avancer. Des poubelles défoncées et des ordures me barraient la route, je les expédiai de l’autre côté du pâté de maison d’un coup de baguette. Bon, où était-il, l’abruti ? Probablement dans l’un des bâtiments qui bordaient la ruelle, mais lequel ? Merde, il allait falloir que je les passe au peigne fin un par un…

A ce moment, je sentis une présence au-dessus de moi et levai la tête : Sam était là, sous forme humaine, penché à une fenêtre du troisième étage, qui pointait du doigt un bâtiment un peu plus loin dans le passage.

- Tonton poilu ! Il a sauté, il est dans cet immeuble !

Brave Sam. Il allait peut-être se racheter de sa connerie de tout à l’heure. Je repris immédiatement ma course, lui lançant au passage :

- Je le suis ! Toi, fais le tour du bâtiment et essaie de bloquer l’autre côté ! Surveille les étages !

Je m’engouffrai dans l’immeuble et me retrouvai devant un escalier en bois à moitié pourri qui partait vers le haut. Je grimpai les marches à la volée et parvins au troisième. Un bruit à l’extrémité du corridor me fit tourner la tête, et j’aperçus la fine silhouette de Green qui s’engouffrait dans une chambre. Je lançai un stupéfix à la va-vite, qui fit exploser une poutre en un millier d’échardes tranchantes. Vérole de dragon, encore raté ! Il n’y aurait pas de troisième fois. Je me lançai à sa suite dans la pièce et là, je vis le cracmol qui courait à toute vitesse vers la fenêtre, apparemment bien décidé à s’utiliser comme bélier humain pour passer à travers la vitre et atteindre le bâtiment d’en face. Il était très con, mais je dois reconnaître qu’il en avait une plus grosse paire que je l’aurais cru.

- Hoy ! m’écriai-je en pointant pour la troisième reprise ma baguette sur son dos.

Le sort partit au moment où Green percutait la vitre de plein fouet. L’air se transforma en un amas flou de bouts de verre qui volaient en tous sens. Je n’avais pas la moindre idée de si mon stupéfix avait touché sa cible ou pas. Quand je pus distinguer quelque chose, le partisan était sorti de mon champ de vision, et je ne savais absolument pas s’il avait réussi à atteindre l’immeuble de l’autre côté ou s’il s’était crouté dans la rue en bas.

- SAAAAAM ! hurlai-je, IL EST A TOI !
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeMer 20 Mai - 18:19




Never Look Back

Ce que la voix peut cacher, le regard le livre



Je pouvais pas le laisser faire n'importe quoi, surtout maintenant que ce cracmol était surveillé. J'étais supposé rapporter tout ce qui ce passait de suspect.. Et ce faire kidnappé par un vieux type étrange ça faisait certainement parti de ces truc qu'ils aimeraient bien savoir. J'ose même pas imaginé ce qui ce serait passé si c'était quelqu'un d’autre qui avait eu cette affaire là. Je serais mort.. Si pas pire.. renvoyé !  C'était donc une chance d'être ici, mais rien n'était encore gagné, je crois qu'ils n'allaient pas être content de me voir, ou peut être simplement surpris.. d'ailleurs mon arrivé s'était fait remarqué. Ysengrim s'était tourné vers moi en tombant presque sur les fesses après ma bondissante apparition... évidement le partisan en avait profité pour détaler.. peut être que c'est mieux comme ça non ? Non.. je savais trés bien qu'il n'allait pas ce contenter de le regarder partir et oublier tout ça simplement parce que je lui demande gentiment, ce serait trop simple, la simplicité c'est chiant. Mon parrain me regardait avec des yeux rond à chemin entre la surprise et la colère, il m'avait envoyé valsé plus loin sous le coup de la surprise avant de ce rendre compte que c'était moi.
Qu'est ce que je fais ici ? Bah et toi alors !
Je couinais toujours, oubliant encore que j'étais une petite belette et pas vraiment Moi. Ouais on va pas aller loin comme ça. Je repris ma forme normal avant que le loup garou ne disparaisse à travers les couloirs. J'ai pas eu le temps d'en placer une, simplement de tendre la main en ouvrant la bouche pour essayer de le retenir dans un léger « attend ».. ça servait à rien. Il allait le poursuivre et j'essayais de me convaincre que c'était la meilleur chose à faire.. Surtout que je viens de lui faire foirer son plan donc la moindre des choses c'est de l'aider non ? Sinon il va vraiment finir par me passer un savon..  C'est pas parce que je suis Auror que ça a l’empêcher de me botter les fesses.

Je devais attraper Ed avant qu'il arriver quelque chose. Je m'étais lancé à sa poursuite, Ys lui avait disparue je ne sais ou, il essayait sûrement d'attraper le fuyard avec une embuscade ou quelque chose comme ça. Le problème c'est qu'il courait vite et qu'il a put passé n'importe ou, l'endroit était grand il y'avait assez de bâtiments et de couloir pour ce plaquer, quoi que j'étais presque certain qu'il allait pas prendre la peine de trouver une cachette.. Il va courir quitte à défoncer les mur pour sortir d'ici. C'est dans des moments comme ceux ci que je me dis que cette prothèse d’œil sera vraiment très utile. Voir à travers les murs, je suis certain que c'est possible, d'ailleurs je l'ajoutais sans tardé à ma liste d'option.. à ce rythme la mon œil allait aussi faire la vaisselle tout seul ! Enfin, pour le moment je devais me contenté de mon unique œil et de mon instinct. Baguette à la main, je tendis l'oreille tout en continuant d'avancé vers les bruit de pas que j’endentai. Il était là, pas loin peut être même tout prêt. J’accélérais jusqu’à un escalier de bois qui grinçait sous les pas de quelqu'un. Il était monté ? Ou très certainement. Je le suivais prudemment en gardant la baguette tendu devant moi. Je sais pas s'il est armé et je me souviens très bien qu'il est plutôt doué pour les effets de surprise alors autant pas foncé tête baissé. Je progresse prudemment, je finis même par me dire que je l'ai perdu jusqu’à ce que sa silhouette ce dessine un peu plus loin dans un autre bâtiment. Il a carrément sauté ! Fallait que je prévienne Ysengrim pour par qu'il ce fasse avoir, par chance je sens sa présence et me penche à la fenêtre pour lui crier de chercher par là bas.

« Tonton poilu ! Il a sauté, il est dans cet immeuble ! »

Il ce lançais à ma poursuite. Je devais faire le tour pour tenter de l'attraper cette fois. Sans attendre une seconde de plus je m'étais mis à courir le plus vite possible jusqu’à ce point là, espérant ne pas tomber sur une planché moisit qui ce serait écroulé sous mon poids.. Avec ma chance je suis certain qu'un truc comme ça allait arriver.. J'entrais dans une ruelle, ou une cours j'en sais rien, mais c'était assez vaste ,en face de moi  un peu plus haut ce tenait une fenêtre et de l'autre coté de cette fenêtre il y'avait Edward qui tentait désespérément d’échapper à Ysengrim. Il va quand même pas faire ça...
Si.. Il va le faire. Il m'avait déjà prouvé qu'il était pas soucis de sa propre vie et que de ce jeter dans le vide quitte à mourir ne lui pausait aucun soucis. Je vis un éclair silluminer l'endroit avant que la fenêtre ne vole en éclat sous la masse noir qui l'avait traverssé, j'avais simplement eu le temps de bondir en arrière pour éviter de me prendre le fuyard en pleine tête, par réflexe, j'avais levé ma baguette en entendant la voix grave me crier de l'attraper. C'est un peut trop tard  là !

« Impedimenta ! »

Cette fois il avait peu de chance de s'en sortir. Le fracas du corps et de la course avait presque fait tremblé les murs du bâtiment tout entier.. ça va nous tomber sur le coin de la gueule que ça m'étonnerait pas ! La poussière de débris piquaient presque les yeux jusqu'a ce qu'elle retombe au sol en salissant un peu plus nos vestes et nos cheveux. Est ce qu'Ed était encore vivant dans tout ce merdier ? Si ça ce trouve il s'est empaler sur un reste de fenêtre ou je ne sais quoi.. il en serait capable. Je couvrais ma bouche de mon bras en avançant prudemment vers le gros tas de débris juste en face. Vus la chute il a due ce faire mal, il ne pouvais plus courir bien loin dans cette état.

« Je crois que je l'ai.. mais je suis pas sûr qu'il soit entier.. »

Soit pas mort, c'est tout ce que je demande.




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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeSam 23 Mai - 19:18


Never Look Back.
Hoy !

La fuite avait été de courte durée, hélas. Il était déjà rattrappé, et avec deux poursuivants, il ne risquait pas de s'en sortir facilement. Il était complètement désarmé maintenant, inoffensif... La vitre se brisa sous l'impact et il calcula sa chute du mieux qu'il le put. Le sort de l'inconnu l'avait frôlé encore une fois, et il ne devait son esquive qu'à la chance, et une bonne dose de courage. Ou de désespoir. Il apperçut Sam du coin de l'oeil au moment où il lui jetait un sort. Il ne savait pas trop ce qui se passait, tout à coup, mais il se rattrappa mal sur le tas de débris. Il mit son bras en protection pour éviter de se fracasser le crane, et tenta une roulade. Il sentit son bras atterrir en premier sur les pierres et les briques brisées, dans un crac dégoutant qui ne présageait rien de bon. Il roula sur le dos et dévala la minuscule coline de gravats jusqu'au sol.

Je crois que je l'ai.. mais je suis pas sûr qu'il soit entier...

La douleur lui rappella qu'il était toujours vivant. Il se redressa un peu en titubant, sonné par l'impact, et il saisit son bras en étouffant un cri de douleur. Il bougeait trop lentement, sans comprendre tout à fait que c'était à cause de l'Auror. Il l'entendit marcher dans son dos, et il se retourna brusquement, entravé par Merlin-sait-quoi. Il avait la tête qui tournait, mais il essayait de se ressaisir histoire de ne pas finir à Azkaban. L'énergie du désespoir, dirons-nous. Il recula prudemment, à moitié accroupi, son bras gauche serré contre sa poitrine pour éviter que la blessure s'aggrave. C'était probablement une fracture, tant la douleur était violente. Avec le bras droit relevé devant lui comme s'il allait pouvoir dévier un sort avec, il avait l'air absolument misérable et terrifié. Aucune chance que ça fonctionne, mais ça pouvait lui donner l'illusion d'avoir encore un peu de vie devant lui. Ses doigts gouttaient encore du sang des coupures qu'il y avait dessus, et il était probablement couvert d'ecchymoses. Il ne parvenait pas vraiment à sentir d'autres blessures, comme si tout était concentré sur le bras. Décidément. Entre le coup de couteau de l'autre jour - saloperies de Moldus - et ce coup-là... pas étonnant que son bras soit en mille morceaux. Il sentit une goutte de sang couler le long de sa tempe. Il avait du s'errafler en passant à travers la vitre.

Dégage Sam ! M'approche pas !

Tous les poils de sa nuque se dressaient, et il le sentait. Il aurait été un animal sauvage, il aurait feulé. Son dos heurta finalement un mur de briques, la façade des immeubles d'en face, et il ne lâcha pas l'Auror des yeux. Sam lui avait dit à Gringotts, il s'en souvenait, qu'il le sauvait une fois, mais qu'il n'hésiterais pas à le coffrer s'il retombait sur lui. Certaines choses avaient changé depuis, mais il craignait que cela ne suffise pas.

Tu peux pas m'coffrer, t'as prêté serment. J'ai mis ma PUTAIN de tête en jeu pour que la tienne saute pas !

Il avisa que son copain louche se pointait aussi, et il resta livide, coincé contre son morceau de mur, regardant autour de lui dans l'espoir d'une nouvelle fuite, mais cette fois il n'avait plus vraiment d'espoir. A moins qu'un miracle se pointe soudainement et décide de distraire les deux champions jusqu'à-ce qu'il soit hors de portée... non, cette fois-ci, il était cuit. Il regardait les deux comme s'ils étaient eux-mêmes les geoliers d'Azkaban.



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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeVen 17 Juil - 15:03

La chute de Green avait été de toute beauté, une véritable œuvre d’art : le sortilège de Sam l’avait frappé en plein vol et envoyé se ramasser sur les débris en contrebas dans une cascade qui n’était pas sans rappeler un Eruptif s’essayant au ballet classique. Comme le fit remarquer Sam, il aurait été étonnant qu’il en ressorte intact, voire qu’il en ressorte tout court. Ce fut pourtant bel et bien le cas, et nous vîmes avec un certain étonnement le cracmol émerger des gravats tremblant, saignant, titubant, couvert de poussière… mais bel et bien vivant ! Ce garçon était décidemment plus costaud qu’il en avait l’air, pour un peu, j’en aurais été impressionné.

Un peu, mais pas suffisamment. Je n’étais pas là pour rire, mais pour faire un boulot, et puisque Green était de nouveau à ma merci, je pouvais maintenant le mener à son terme. Tenant ma baguette à bout de bras, je m’approchai d'un pas tranquille de Sam et de son « mage » noir (cracmol noir ?). Sam… Du diable si j’avais la moindre idée de ce qu’il foutait là, lui, mais les explications attendraient. Nous allions en finir tout de suite, maintenant. Un élément perturbateur était déjà venu se mêler à mon plan en la personne de mon filleul, il n’y en aurait pas de deuxième. Je ne voulais prendre aucun risque supplémentaire.

Arrivé au niveau des deux jeunes hommes, j’entendis Green s’exclamer d’un ton paniqué :

- Tu peux pas m'coffrer, t'as prêté serment. J'ai mis ma putain de tête en jeu pour que la tienne saute pas !

Un serment ? Quel serment ? Nom d’un niffleur, j’allais avoir un sacré paquet de questions à Sam quand j’en aurais fini avec l’autre idiot… Ce dernier exsudait la peur par tous les pores de la peau. Rien de déshonorant à ça, tout le monde aurait eu peur dans un moment comme celui-là, tout le monde sauf les cinglés. Après, il faut savoir gérer cette peur, et là, clairement, Green s’était laissé totalement submerger par elle. Tant pis, il serait délivré de tous ses soucis dans quelques instants…

Je poussai Sam sur le côté sans ménagements particuliers, me campai fermement devant le cracmol, lui plaquai la main gauche contre la bouche pour le faire taire et le soulevai d’un seul bras le long du mur, jusqu’à ce que ces pieds touchent à peine le sol. Je pointai ma baguette droit sur son visage.

- On ne t’a jamais appris à surveiller ton langage, petit Anglais ? grognai-je. On ne parle pas comme ça à mon filleul. Allez, assez ri, j’espère que tu as fait tes prières, parce que je n’ai plus la patience de jouer les délicats, là.

Je m’apprêtai à prononcer la formule qui mettrait fin aux emmerdes de tout le monde quand un nouvel évènement inattendu se produisit…
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeVen 17 Juil - 21:55




Never Look Back

Ce que la voix peut cacher, le regard le livre



Mon cœur avait cessé de battre l'espace d'un instant. « Et s'il était mort ? » qu'est ce que j'allais dire au bureau pour justifier ça ? Et surtout, pour éviter à mon parrain un tas d’ennuis.. j'étais supposé surveiller Edward, pas le tuer. Je me pardonnerai jamais de l'avoir tuer après tout ce que j'ai fais pour essayer de le garder en vie ! Toutes ces galères pour rien ! Hors de question. T'as intérêt à être en vie sinon je jure que je t'achève Green ! J'approche doucement vers les décombres, Edward finissait par remuer sous le tas de gravas qu'avaient entraîné sa chute. Au moins il était vivant, j'en aurais presque soupiré de soulagement si la situation n'avait pas été aussi critique. Le garçon reculait misérablement en ce tenant le bras, le bras tendu devant lui comme s'il voulait ce protéger d'on ne sait quoi, sûrement le prochain sort que mon parrain allait lui lancer. Comment on en est arrivé là déjà ? Je sais pas mais fallait régler ça ... Ed me criait de pas approché, il avait peur, en faite il ressemblait à un animal blessé qui essai tans bien que mal de survivre face aux prédateurs. On allait pas lui faire de mal.. Enfin.. Moi j’allais pas lui faire de mal, je pouvais pas en dire autant d'Ys..

«  Arrête je vais pas...»

Je n'avais pas vraiment eu le temps d'achever ma phrase, le loup garou s'était précipité vers le cracmol en me poussant au passage. Je crois qu'il était décidé à en finir avec Edward, et de manière définitive, je comprenais pas pourquoi, enfin je je crois que je commençais à comprendre mais je voulais pas que ça ce finisse comme ça, ça n'arrangerais rien pour moi, ça allait attiré un tas d’emmerdes à Ys, et Ed.. hé bien il n'aurais plus jamais l'occasion de faire la moindres conneries.. ou quoi que ce soit d'autre. Il l'attrape par la gorge, le soulève contre le mure avant de lui cracher une dernière menace au visage. Il va le tuer. Je le sentais au fond de moi, quelque part je crois que ça m’horrifiait de le voir comme ça, je savais qu'il avait pas toujours était tendre, mais c'est véritablement la première fois que je le voyais en action.
Je peux pas le laisser faire ça. D'abord parce que c'est mon parrain, et que je voulais pas qu'il aille en prison pour avoir fait taire un suspect.. et aussi parce qu'Ed ne méritait pas de mourir comme ça, je pouvais l'amener devant la justice, mais le tuer.. c'était simplement pas possible.

« Expelliarmus ! »

Je n'avais pas le choix. Mon cœur ce déchirait littéralement à ce simple geste. C'était comme de la famille pour moi et c'est pour ça que je peux simplement pas le laisser faire ça sans rien dire. Je l'avais désarmé, ma baguette était toujours tendu dans sa direction et je me pressais de l'abaisser, je pouvais pas le menacer comme ça de ma baguette, j'en tremblait presque. Mon regard croisa le sien, je savais qu'il n'allait pas comprendre, qu'il allait peut être ce senti blessé ou trahis, il faisait ça pour moi finalement, pourquoi est ce que je pouvais pas juste le laisser faire et le remercier ? Aprés tout c'est vrais, avec Green hors d'état de nuire je n'avais plus à m'inquiéter de rien. Par moment je me maudissait d'avoir une conscience et de laisser ma moral et ma loyauté balayer le reste. Je pourrais plus jamais me regarder en face s'il assassinait Edward sous mes yeux.. ça je le savais, tout comme je n'avais pas pue laisser Edward mourir dans une ruelle à la sorti de Gringotts. J'aimerais être plus fort.. Ou plus faible ça dépend comment on considère les gens capable de tuer sans remord.

« Fais pas ça.. s'teuplais... tu peux pas faire ça. »

Je m'étais approché de lui, essayant d'avoir l'air assuré même si je me sentais incroyablement mal. J'osais à peine regarder Edward, la honte et le remord certainement, je commençais à me dire que cette histoire ne pourrait pas ce finir bien. Depuis le jour ou j'ai choisi de l'épargner, tout ça ne m'avait causer que des ennuies, et cette fois, ça touchait directement ma famille. Quand il ne s’agissait que de moi, je pouvais vivre avec, je ne voulais pas qu'ils payent pour moi les erreurs que j'ai put faire.

« Laisse le ! Ça changera rien de le tuer ! Ça fera que te créé des problèmes ! »

Pourquoi est ce qu'il m'écouterait ? .. Je sais pas, mais pour une fois j'avais envie qu'il m'écoute et qu'il me traite comme un adulte.. ce qui était encore compliqué de temps en temps.




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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeMar 21 Juil - 1:11


Never Look Back.
Le souffle court, Edward fixait Sam sans rien ajouter de plus. La poussière commençait à retomber, et l'autre type s'approcha finalement, le surplombant d'un bon mètre au moins, vu qu'il se trouvait debout et lui, assis. Il l'empêcha de prononcer le moindre mot, et le souleva à bout de bras comme s'il n'était rien. D'accord, sans son équipement, Edward n'était pas vraiment lourd, mais tout de même. Ce type, c'était musclor ?

On ne t’a jamais appris à surveiller ton langage, petit Anglais ? On ne parle pas comme ça à mon filleul. Allez, assez ri, j’espère que tu as fait tes prières, parce que je n’ai plus la patience de jouer les délicats, là.

Ses yeux s'écarquillèrent en comprenant que l'autre comptait le tuer, tout simplement. C'était bien la peine de s'approcher avec ses je ne te veux aucun mal ! Impuissant, il essaya de se débattre un peu pour essayer de lui échapper, mais il était aussi efficace qu'un petit asticot. Son bras lui faisait atrocement mal, et il n'arrivait qu'à peine à le remuer, non sans douleur. Son autre bras était aggripé à celui de l'homme, plantant ses ongles dans sa manche pour le pousser, mais sans succès. Il tendit la main pour essayer de repousser la baguette, mais il la vit s'envoler d'elle-même, avant de comprendre que Sam venait, pour la troisième fois de son existence, de lui sauver la vie. Son petit coeur qui tambourinait dans sa poitrine lui en était intensément reconnaissant. Le fait qu'il vienne de s'ajouter une nouvelle dette de vie envers l'Auror ne le mettait que moyennement de bonne humeur.

Laisse le ! Ça changera rien de le tuer ! Ça fera que te créer des problèmes !

Il sentit un peu de sang couler dans son cou, sans doute la blessure à sa tempe qui continuait de saigner. L'immense main sur sa bouche serrait encore et brouillait sa respiration, et il avait dépensé presque toutes ses forces dans cette fuite désespérée. Son coeur bondissait si fort qu'il avait l'impression qu'il allait finir par lui trouer la cage thoracique, et il sentait à peine ses jambes tant la peur de mourir l'avait pétrifié. Il laissa retomber les deux bras le long de son corps, sans se débattre. Sam allait l'empêcher de mourir, et il ne pouvait plus s'enfuir. Il avait besoin de soins, au moins pour ne pas s'effondrer dans la ruelle. La dernière fois, il s'était reveillé menotté chez Sam. Où attérirait-il s'il perdait connaissance ? Il ne voulait pas savoir.

Foutez moi la paix putain... marmonna-t-il dès qu'on libéra sa bouche.

Il s'appuya contre le mur, et se laissa glisser jusqu'au sol, incapable du moindre mouvement.



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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 18:01

Je m’apprêtais à prononcer la première syllabe de l’incantation qui mettrait à cette situation ridicule (vous savez, elle commence par « Av » et se termine par « ada Kedavra »…), quand je sentis brusquement ma baguette s’envoler de mes mains. Elle alla percuter les pavés un peu plus loin. Reconnaissant instantanément les effets du sortilège de désarmement, et mû par mon instinct, je jetai violemment Green à terre (histoire qu’il ne se relève pas trop vite) et, prenant une position de défense classique, me retournai vers la ruelle pour découvrir qui m’avait désarmé, prêt à lui décocher un bon crochet droit dans la mâchoire.

Sauf que je m’aperçus vite fait qu’en guise de menace, tout ce qui se présentait face à moi, c’était ce brave Sam. Ce brave Sam, la baguette pointée dans ma direction, l’air de ne pas comprendre ce qu’il venait de faire. Moi non plus, je ne comprenais pas, pour être honnête. Sam venait de me balancer un sort. Sam venait de me balancer un sort. On m’aurait demandé de parler un peu de ma vie un instant auparavant, j’aurais dit sans trop d’hésitation que j’avais un peu tout vu, tout fait, que plus rien ne pouvait m’étonner, que bien des années s’étaient écoulées depuis que je m’étais retrouvé stupéfait par quoi que ce soit. Mais là… … Je dois bien avouer que c’était une chose que je n’aurais jamais cru voir arriver, une chose à laquelle je n’avais tout simplement jamais pensé. Je n’avais déjà plus beaucoup d’illusions, je croyais même ne plus en avoir du tout, en fait, mais là, force m’était de reconnaître qu’inconsciemment, j’en couvrais encore une, et elle venait de s’envoler sans tambour ni trompette. C'était... déplaisant.

L’étonnement ne dura cependant que quelques secondes ; quand j’eus fini de réaliser ce qui venait de se produire, il laissa la place à une colère sourde. Nous échangeâmes un regard, et Sam baissa sa baguette, visiblement honteux. Pas suffisamment à mon goût. Je m’avançai vers lui sans chercher à dissimuler ma fureur. Il bégaya :

- Laisse-le ! Ça changera rien de le tuer ! Ça fera que te créer des problèmes !

- Des problèmes ? Des problèmes ? Tu te souviens à qui tu parles, Sam ? Je dois te rappeler qui je suis ? Ce que j'ai vécu ? Boucle-la deux minutes et laisse-moi juger de ce qui peut m’apporter des problèmes ou pas, tu veux ?

D’un revers de la main, je lui collais une baffe. Pas suffisamment forte pour le mettre à terre, mais bien méchante quand même, qu’il comprenne que je n’étais vraiment pas content.

- Ca, c’est pour t’apprendre à lever la baguette sur ton parrain. Si ta mère avait vu ça, elle aurait dit quoi, à ton avis ?! Et ton père, il serait content de voir son fils faire copain-copain avec des mages noirs ?!

A ce moment, Green, que nous avions tous oublié, jugea bon de pousser un gémissement plaintif derrière mon dos :

- Foutez moi la paix putain...

- Toi, ta gueule, l’interrompis-je. Quand on voudra ton avis, on te le demandera.

Par prudence, j’allai récupérer ma baguette, puis, sans la pointer de nouveau vers le gamin au sol, je me tournai vers Sam.

- Et si je ne le bute pas, ce petit con, tu proposes qu’on fasse quoi, au juste ? Qu’on le laisse se balader dans la nature, la gueule enfarinée, prêt à raconter ce que tu as fait au premier venu ? Un petit coup de doloris, et hop ! le moindre détail de sa vie de cracmol n’aura plus de secret pour personne ! Alors si tu veux qu’on parle d’ennuis, Sam, parlons plutôt des tiens.
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeMer 26 Aoû - 14:07




Never Look Back

Ce que la voix peut cacher, le regard le livre



J'ai aucune idée de comment j'allais nous sortir de tout ça. Tout s’enchaînait beaucoup trop vite pour que je puisse réfléchir calmement, et de toute manière je ne suis pas certain que ça aurait changé grand chose, le problème étant qu'il n'y avait simplement pas de solution en ce qui concernait Edward. Je ne pouvais plus le laisser vagabonder à sa guise, je ne pouvais pas le laisser ce faire tuer, je ne pouvais pas le livré.. quoi que ça restait certainement ma meilleur option même si je suis certain que ça allait m’attirer tout un tas d’ennuis. Je savais pas quoi faire, mais j'étais au moins certain que le tuer n'était pas une solution. Mon parrain lui ne semblait pas du même avis... Et je crois que j'allais pas réussir à le convaincre si facilement, c'était peut être même peine perdu..

Il avançait vers moi en me hurlant dessus. Je crois que je ne l'avais jamais vus aussi en colère, l’expression de son visage, ses trait tiré par la rage m'avait presque tétanisé. Je n'étais pas fier de ce que j'avais fais, et je l'étais encore moins en le voyant réagir ainsi.. Il avançait vers moi, je me forçais à rester là ou j'étais même si j'avais envie de reculer un peu par simple précaution. J'assumais mon geste quoi que ça m'en coûte, et pour le coup j'eus le droit à un revers de la main directe dans la tête. Le coup était brutale, pas tans physiquement en faite .. c'était plutôt le reste. Il avait levé là main sur moi. Je savais même pas si mes propres parents avaient déjà fais ça... Il me sermonnait encore, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que quelque part il avait raison, je crois que mes parents auraient eu beaucoup de choses à dire sur cette histoire .. c'est pour ça que je leurs ai rien dit et que j'évite de parler de tout ça. Dans l'esprit de ma mère je passais certainement plus de temps derrière un bureau qu'à chasser des mages noir au péril de ma vie. Elle n'aurait pas aimé ça.. Mais il y'a autre chose qu'elle l'aurait certainement pas apprécié... Voir Ys ce comporter comme ça.

Green était toujours au sol, il gémissais qu'on lui foute la paix, n'essayant même plus de s’enfuir.. et vus son état c'était plus sage qu'il reste là oui. Ys lui hurla de nouveau dessus avant de retourner récupérer sa baguette, machinalement je m'étais approché du cracmol pour m'assurer qu'il allait bien, et aussi pour éviter à mon parrain de finir ce qu'il avait commencé. Il n'avait pas lâché l'idée de le tuer.. un doloris ?! Mais il perdait complètement la tête ! Je le regardais dans les yeux, le visage encore rougit de sa gifle, j'étais bien décidé à lui faire entendre raison.

« Un doloris ! Tu te rend compte de ce que tu dis ! Tu vas finir à Azkaban ! C'est ce que tu veux ?! »

Si je n'avais pas été là je suis certain qu'Ed serait mort depuis longtemps. Quelque part mon esprit ne pouvait pas s’empêcher de me souffler que ça aurait réglé bien des choses, si seulement je n'avais pas été au courant de tout ça. Mais là je le sais, et je peux simplement pas laisser faire ça.

«  Je sais que je me suis planté ! Je sais que j'aurais dus le livrer directement.. mais j'avais une dette envers lui... et ça devait pas ce finir comme ça.. tout s'est enchaîné beaucoup trop vite.. mais je vais le livrer ! Si j'arrive à le convaincre de coopéré... tout ça finira peut être... pas trop mal.. »

Dire que ça finira bien.. c'était peut être un peu optimiste... je savais qu'Ed n'allait simplement pas accepté que ça ce finisse comme ça.. mais honnêtement j'étais au pied du mur et je ne voyais pas de solution à ce problème.. sauf celle ci. J'espère qu'il allait comprendre, et puis c'est vrais, s'il coopère, qu'il nous donnes des informations ou des nom, je suis certain qu'on pouvait trouver un arrangement.. Il le fallait.




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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeMar 8 Sep - 21:50


Never Look Back.
Toi, ta gueule. Quand on voudra ton avis, on te le demandera.

Le type aurait pas tenu sa vie entre ses doigts, il lui aurait craché dessus. On parlait un peu de lui, de sa vie et de son avenir, alors il avait clairement l'intention de donner son avis. Et c'était pas ce psychopathe qui allait venir lui faire la leçon. Il avait essayer de le buter, merde ! Mais surtout. Merde. Il avait retourné une baffe à Sam. Il avait cogné Sam. Et ça le foutait en rogne sans qu'il comprenne pourquoi.

Et si je ne le bute pas, ce petit con, tu proposes qu’on fasse quoi, au juste ? Qu’on le laisse se balader dans la nature, la gueule enfarinée, prêt à raconter ce que tu as fait au premier venu ? Un petit coup de doloris, et hop ! le moindre détail de sa vie de cracmol n’aura plus de secret pour personne ! Alors si tu veux qu’on parle d’ennuis, Sam, parlons plutôt des tiens.

Un doloris ? Non. Edward était presque certain de pouvoir la boucler sous la torture, même avec ce sort-là. Ouais. Oswin l'avait préparé pour ça. Ca, c'était pas si difficile. Nan. Ce qui lui serait fatal serait plutôt un Legilimens. Ca. Il ne pouvait pas y résister. Jamais.

Je sais que je me suis planté ! Je sais que j'aurais dus le livrer directement.. mais j'avais une dette envers lui... et ça devait pas ce finir comme ça.. tout s'est enchaîné beaucoup trop vite.. mais je vais le livrer ! Si j'arrive à le convaincre de coopéré... tout ça finira peut être... pas trop mal..

Finalement, il craqua. La douleur, la fatigue, l'énervement : que tout ça aille bien se faire foutre.

VOS GUEULES PUTAIN ! Tous les deux !

Il fronça les sourcils, collé contre son mur sans pouvoir en bouger sans grimacer. Ah. Il pouvait faire le fier, faire le malin, hein... c'était très utile. Et maintenant qu'il avait parfaitement leur attention, avec ce qu'il venait de brailler, il était presque sûr qu'il allait s'en prendre une.

Sam n'avait rien à craindre tant que tu venais pas fourrer tes sales pattes dans ses affaires ! Tu crois que si tu me butes, mon Maitre va rien faire en représailles ? Il a juré de ne pas prendre Sam comme cible, un putain de serment inviolable ! Alors Sam a rien à craindre. Et il aurait eu encore moins de problèmes s'il avait pas TRAHI SA PUTAIN DE PROMESSE, DEUX FOIS !

Reprenant son souffle, le cracmol commençait à avoir la tête qui tournait. A gueuler comme ça sur ces deux abrutis de sorciers, il était en train de perdre complètement les pédales.

C'est quoi votre problème à la fin, merde ! Si t'as la trouille que j'tienne pas parole, déjà sache que de nous tous je suis le seul qui n'ai encore jamais failli à ce qu'il avait dit. Entre monsieur j'parle de toi à personne et l'autre je veux juste te parler hein !

Il toussa en essayant vaguement de se redresser, sans succès. Il glissait, bordel. Pouvait-il être dans une position plus ridicule encore, pour leur brailler dessus, s'il vous plait ?

J'peux faire... un serment inviolable. Si t'as la trouille, tu peux le sceller toi-même. Comme ça, pas d'embrouille. Et vous me foutez définitivement la paix, tous les deux.




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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeMer 16 Sep - 17:50

Sam faisait des difficultés, décidément. Il ne comprenait rien à rien, ce petit, il fallait tout lui expliquer ! Je commençais à perdre patience.

- Un doloris ! Tu te rens  compte de ce que tu dis ! Tu vas finir à Azkaban ! C'est ce que tu veux ?!

- Je préfère que ce soit moi qui y aille plutôt que toi ! m'énervai-je. De toute façon, si tu le livres on ira tous les deux, alors au stade où on en est, hein, laisse-moi au moins te sauver la mise !

- Je sais que je me suis planté ! Je sais que j'aurais dû le livrer directement... Mais j'avais une dette envers lui... et ça devait pas ce finir comme ça... tout s'est enchaîné beaucoup trop vite... mais je vais le livrer ! Si j'arrive à le convaincre de coopérer... tout ça finira peut être... pas trop mal...

- « Si », « peut-être »… Tu as toujours été beaucoup trop naïf, Sam ! grognai-je en levant les yeux au ciel. Déjà quand je devais aller te chercher à moitié écrasé dans l’enclos des hippogriffes  parce que tu croyais que ce n’étaient que des gros chevaux emplumés tout gentils, je te le disais, et tu n’en as jamais rien eu à foutre ! Tout le monde n’est pas comme toi, tu ne l’as toujours pas compris ?! Tout le monde ne va pas donner sa vie pour une noble cause, protéger ses amis, sauver la veuve et l’orphelin ! Tu n’as jamais remarqué que tu as rencontré plus de connards que de héros, dans ta vie ?! Et ben figure-toi qu’il n’y a pas de raison que ce petit merdeux, là, vaille mieux que les autres ! Alors si tu ne veux pas m’écouter, tu vas au moins…

A ce moment, j’eus la surprise d’être justement interrompu par le petit merdeux en question :

- VOS GUEULES PUTAIN ! Tous les deux ! hurla-t-il si fort qu’un chat dans une poubelle voisine prit la fuite. Dans le doute, je lui lançai un éclair de stupéfixion, on ne savait jamais, c’était peut-être un animagus. Il s'effondra au sol sans se transformer. Ce n'était pas un animagus. Tant pis.

- Dis donc, toi… commençai-je en fronçant les sourcils, mais il continua à déblatérer sans me prêter attention :

- Sam n'avait rien à craindre tant que tu venais pas fourrer tes sales pattes dans ses affaires ! Tu crois que si tu me butes, mon Maitre va rien faire en représailles ? Il a juré de ne pas prendre Sam comme cible, un putain de serment inviolable ! Alors Sam a rien à craindre. Et il aurait eu encore moins de problèmes s'il avait pas TRAHI SA PUTAIN DE PROMESSE, DEUX FOIS ! C'est quoi votre problème à la fin, merde ! Si t'as la trouille que j'tienne pas parole, déjà sache que de nous tous je suis le seul qui n'ai encore jamais failli à ce qu'il avait dit. Entre monsieur j'parle de toi à personne et l'autre je veux juste te parler hein !

Il sembla hésiter et ajouta dans un grognement :

- J'peux faire... un serment inviolable. Si t'as la trouille, tu peux le sceller toi-même. Comme ça, pas d'embrouille. Et vous me foutez définitivement la paix, tous les deux.

Je ne pus m’empêcher de pousser l’un de ces grognements qui me servent d’éclat de rire. Beau discours ! Ce gamin avait décidément plus de ressources que je l’aurais cru ! Il s’imaginait vraiment que j’allais croire un mot de ce qu’il racontait ? A l’entendre, il arrivait juste derrière Jeanne d’Arc en termes de sainteté ! Quelle blague ! C’était bien un anglais, tiens. Je m’agenouillai pour me mettre à son niveau et le regardai droit dans les yeux.

- Tu sais que tu n’es pas tout-à-fait aussi con que tu en as l’air, toi ?

Soyons francs : le contraire aurait été difficile, en même temps.

- Tu es un petit futé, hein ? Je parie que tu t’es retrouvé dans tellement de situations de merde que t’as eu le temps de penser à tout… Ca se respecte, tu sais, surtout chez un cracmol. Par contre, si tu t’imagines que je vais te faire confiance, tu t’enfonces le doigt dans l’œil si profond qu’il ressort par ton trou du cul. Quant à ton maître... Un type suffisamment con pour engager une branque dans ton genre ne me fait pas peur, vois-tu.

Je me relevai et le fixai encore quelques instants, sans rien dire. Il aurait fait pitié à beaucoup, mais pas à moi ; j’en avais trop bavé pour encore éprouver ce sentiment. Mon envie de le tuer n’avait en rien diminué, au contraire, il me paraissait encore plus dangereux, plus retors, qu’avant : d’une part, il avait su machiner ce plan tout seul, d’autre part, qui me disait qu’il n’était pas suffisamment doué pour contourner les termes du serment qu’il proposait de prêter ? Si on en arrivait là, j’allais lui faire engager la promesse la plus complexe et la plus incontournable depuis la Grande Guerre, vous me pouviez me croire ! Je poussai un soupir et me tournai vers Sam.

- Sam, c’est toi qui décides. Je le tue maintenant, ou on le laisse partir avec un serment inviolable. Ton choix.

Je savais bien comment ça allait se terminer, mon adorable imbécile de filleul allait le libérer, mais je voulais que la décision vienne de lui. C’était sa merde, après tout, et puisqu’il ne voulait pas que je l’aide à en sortir, il assumerait ses choix tout seul. Comme ça, le jour où Green lui planterait un couteau dans le dos, il aurait compris la leçon. Moi, je ne craignais plus rien depuis longtemps, le seul pour lequel je me faisais du souci, c’était Sam. Mais s’il refusait de m’écouter, alors il en paierait le prix : il allait apprendre à la dure.
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MessageSujet: Re: [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ]   [1943 - Mi-Août] Never Look Back [ Ysengrim & Samuel ] Icon_minitimeLun 21 Sep - 13:10




Never Look Back

Ce que la voix peut cacher, le regard le livre


Mon parrain avait le don de toujours appuyer là ou ça fait mal et de le faire sans grand ménagement en plus du reste. Mon corps entier s'était crispé de colère et de culpabilité. Il avait en grande parti raison, comme tout ceux qui s’évertuent à me dire que je vais rapidement déchanté en faisant ce métier et qu'il fallait que je soit plus réaliste vis à vis de tout ça. Je suis trés réaliste je veux juste pas partir du principe que tout le monde va forcément ce révélé être un connard. Mais il avait raison y avait rien qui me disait que Green méritait que je m'acharne comme ça. Mais j'avais pas le choix, je pouvais rien faire d'autre que lui sauver les fesses sinon ça risquait de très mal finir pour tout le monde. C'était pas difficile à comprendre ça quand même ? Peut être que ci. Tout ça était devenus beaucoup trop compliqué et je perdais un peu plus le contrôle  à chaque fois.

«  Je vais... trouvé .. »

Je parlais plus pour moi même qu'autre chose. Le loup garou continuer de me faire là leçon en me criant ses reproches. Je n'avais rien à dire contre ça et me contentais de subir ce moment jusqu’à ce que le cracmol ne ce mette lui aussi à crier ce qui étonna le sorcier quelques seconde au point de balancer un sort sur un pauvre chat qui essayait juste de fuir la situation.. Même lui avait pas réussit. Edward ce traînait contre le mur pour s'y appuyer, visiblement excédé par tout ça. Il avait du mal à digérer que j'ai mis des gens dans la confidence, mais il comprenait pas que j'avais simplement pas d'autres options ! Il crois peut être que c'est simple et qu'il suffit de faire comme si rien ne s'était passé ?!

« J'avais pas le choix ! »

Il écoutait rien de toute façon, lui aussi ce contentait de crier en essayant de ce faire entendre et comprendre. Ysengrim lui riait au nez, visiblement les effort que déployait le gamin pour survivre le faisait bien marrer. Il s'agenouilla prêt de lui, par réflexe je m'étais avancé à mon tour des fois qu'il ai envie de finir ce qu'il avait commencer... Contre toute attente il ce contenta de le railler encore un peu avec méprit comme il savait si bien le faire. Il le menaçait encore, l’insultant lui et son maître, je crois que s'il avait put avoir l'homme en face de lui il n’aurait peut être pas tenus de tel propos.. Quoi que.. j'avais du mal à savoir lequel des deux homme était le plu effrayant. Quand il ce mettait en colère Ys valait tout autant que ce mage noir.. C'est aussi pour cette raison que je lui avait tout dis, parce qu'il n'irait pas le répéter, parce qu'il avait plus d’expérience que moi en ce qui concerne les coups durs de la vie et toutes ces merdes qui nous tombent dessus, parce qu'il ce laissait plus intimider par rien. A 21 ans y'a des choses qu'on peu pas savoir ou apprendre simplement en ouvrant un livre. J'avais espéré qu'il me conseil... pas qu'il ce mette à traquer la source de mes tracas pour régler définitivement le problème !
La tout de suite.. Je ne savais vraiment plus quoi faire.

Un serment inviolable ? Encore un ? Je sais pas pourquoi mais j'avais l'impression que c'était un peu la solution miracles à tout les soucis qu'on pouvait croiser. Ca m'étonnait qu'il propose quelque chose comme ça, mais en même temps ça semblait aussi assez logique. Il savait que c'était une des rares solutions qu'il aurait à porté de main. S'il voulait vivre et partir d'ici libre et non menotté il n'avait que cette solution.. Solution qui ne semblait pas plaire à mon parrain qui pestait encore plus en ce relevant. Il y avait de la haine dans son regard, de la colère aussi, noyé dans un flot de méprit. Il ce tournais finalement vers moi et cette fois c'était simplement la déception que j'y lisais. Je sais que j’agis pas vraiment comme il l'aurait aimé, j'étais trop téméraire, peut être un peu têtue aussi, mais je pouvais pas faire autrement. Mon regard ce posa finalement sur Edward, cherchant peut être à évaluer sa sincérité et sa détresse.

« Tu serais prêt à faire ça ? ... Et toi.. tu serais prêt à accepter de le laisser ensuite ? »

Mon regard glissa vers Ysengrim de nouveau, je me doutais qu'il allait ce désintéresser de ce problème et certainement me tourner le dos en me laissant me débrouiller seul. C'était peut être mieux comme ça, pourtant j'aurais simplement aimé pouvoir lui dire merci de s'inquiéter autant, même si ça crée deux fois plus de problème. Je savais que ça ne partait pas d'une mauvaise intention et je ne put m’empêcher de me sentir un peu coupable une fois de plus.

« .. Je suis d'accord.. Si tu l'es.. »





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