Onyx G. Williams

Certains pessimistes disent que la vie ne vaut pas la peine d’être vécu, ou qu’il vaut mieux penser à soit avant tout.  C’était ce que pensait la mère d’Onyx avant que ce dernier vienne au monde. Elle avait épousé un homme qui n’était jamais présent, et même si elle l’aimait tendrement elle se sentait seul, abandonnée. Quand elle avait appris qu’un petit être lui faisait sous le nombril, elle se dit que sa vie prenait un tournent, et qu’elle ferait passer les besoins de son fils avant les siens. Et c’est ce qu’elle fit. Le jeune américain n’avait aucun problème au contraire. Tout le monde prenait soin de lui, si bien qu’il devenait le centre d’intérêt des discussions de salon de thé ou allait sa mère et ses amies.

Un enfant gâté ? Oui. C’est ce qui à surement causé sa vanité. Mais personne n’est parfait, même Onyx.  Reprenons. Depuis très jeune le garçon n’avait pas de lien avec son père. Ce dernier ne rentrait pas les weekends, sa mère disait qu’il avait un travail très prenant. Onyx n’y prêté pas une réelle attention. Il n’était pas là et c’était pareil avec ou sans. Même s’il essayait d’être gentil avec son fils, ce dernier avait d’autres choses à faire. Eh oui, parce qu’un jour, le petit orgueilleux devint grand frère. Et mesdames et messieurs quel grand frère.

On aurait pu lui donner une médaille, tellement il faisait attention à ses deux petits frères. Il avait compris que ce ne serait plus lui le centre de l’attention… et quelques part il s’en moquait. Il aimait tellement ces deux démons qu’il aurait pu s’auto-rabaisser pour eux, et c’était là une grande preuve d’amour chez Onyx.  Restant chaque soir à se lever pour vérifier si les deux monstres dormaient paisiblement.

Cependant, depuis l’accouchement des jumeaux, la mère d’Onyx allait de plus en plus mal. Sa maladie prenait le dessus et le jeune garçon à peine âgé de 7ans devait déjà faire certaine tache à la maison pour sa mère et ses petits frères.
Il en voulait à son père, lui reprochant de ne rien faire pour eux si ce n’est envoyer de l’argent. Aucune visite pendant des mois, si ce n’est pour voir une fois Aaron et Jason, ses petits frères.  Ce jour-là, il lui avait piqué une colère noire, encore enfant il ne comprenait pas.

« L’argent, c’est juste des trucs ronds en métal… C’est pas comme de l’amour… Maman elle a besoin d’amour, et toi... toi tu-tu-tu la laisse toute seul avec les bébés et moi.  J’te déteste ! »

C’était aussi ce jour-là que les pouvoirs du jeune sorcier s’étaient manifestés. Certaines bougies de la maison s’étaient allumées et son père félicita le garçon tout en le grondant.
Quelques années passèrent et la mère d’Onyx allait de plus en plus mal. Si bien qu’il du partir vivre avec sa tante à Londres un mois avec ses petits frères. C’est là-bas qu’il reçut sa lettre pour Salem. Cependant ne sachant pas s’il pouvait rentrer aux Etats Unis à temps, On demanda une dérogation pour le jeune garçon qui, commença sa scolarité magique à Poudlard, puis s’y étant plu il ne voulait plus quitter son école.
Les premières années Onyx était comme un poisson dans l’eau. Il se dissimulait dans la masse d’élève, s’était fait bon copain avec un garçon du nom de Lian et quelques gryffondors.

En 4ème année le jeune garçon eu une poussée de croissance fulgurante, et commençait peu à peu à se démarquer du lot, souvent mis en avant par les autres membres de sa maison. En cinquième année il avait décidé de tenter sa chance pour rentrer dans l’équipe de Quidditch, et depuis il n’en a plus sorti.

Il eut cependant une nouvelle tâche sur le tableau. Lors de sa sixième année, pendant une semaine avant les vacances d'hivers, alors qu’il avait pris un billet sur un ferry pour rentrer chez lui, Onyx fit une curieuse rencontre.sortant de Poudlard lors d'une lune pleine, il prenait le sentier habituel qui menait aux train lui permettant ainsi de prendre son bateau à temps. S’arrêtant en pleins chemin pour replacer ses valises et autre bagages qui n’arrêtaient pas de tomber de son épaule.

Il avait vu se dessiner une silhouette animale tapis dans l’ombre. Instinctivement, il sorti sa baguette et alla s’approcher de l’animal, pensant qu’il devait s’agir du chien de garde des voisins. Horrifié, il découvrit une bête, monstrueuse, sanguinaire à l’allure canine. Un loup ? Non. Les loups vivent loin des habitations.  Il n’avait pas eu le temps de réfléchir plus que la bête lui sauta au cou. Protégeant instinctivement son visage, le canin lui mordit le bras droit. Onyx n’avait pas eu le temps de réagir et ne se souvint pas de la suite. Il se réveilla seulement dans sa chambre, quelques jours plus tard, faible et en sécurité.
Sa mère lui avait dit qu’il avait eu beaucoup de chance. Qu’on ne sortait généralement pas vivant d’une attaque d’un Loup Garou et qu’elle remerciait le ciel que son fils soit en vie.
Il avait compris par déduction qu’à son tour il était devenu un loup garou. Mais pour lui, pas question d’abandonner sa scolarité ! Il ne voyait pas une bête qui sommeille en lui, non. Il y voyait un pouvoir à exploiter, même si il était incontrôlable.
La première nuit fut la plus éprouvante. Prévoyant le coup, il s’était éloigné dans une forêt assez loin des habitations. Et il attendit… Quelques choses.

Ce n’est qu’a 23heures qu’il perçut un changement étrange qui se produisait. Son pou était rapide et il se sentait stressé. Puis la colère et la frénésie l’emporta. Onyx était incapable de reconnaitre quelqu’un en cet instant. Ses poils s’hérissaient pour se transformer peu à peu en une épaisse fourrure. Il sentait ses os s’allonger, sa colonne se courbait pour donner cet aspect animal. Ses muscles se déchirer et il hurlait de douleur, poussant des cris qui se mutaient en aboiement.
A Poudlard les crises d’Onyx sont prises en charge par un professeur. Personne à part lui ne sait qu’il est loup garou.

 Enfin bref. Onyx est maintenant en 7ème année. Il rentre chez lui toutes les vacances pour rendre visite à sa mère et ses frères.  Ses relations avec son père sont toujours aussi froides mais le jeune lion ne prête pas plus attention à cela et préfère trainer dans les couloirs du château.