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 [1944 - Janvier - Le 14] Un problème baveux [Echlin]

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MessageSujet: [1944 - Janvier - Le 14] Un problème baveux [Echlin]   [1944 - Janvier - Le 14] Un problème baveux [Echlin] Icon_minitimeVen 29 Jan - 15:53

Tu as intérêt à ne pas m'embêter d'ici là !

Etrangement, cette terreur de Fark avait su se tenir. Néanmoins, juste par précaution, Una avait rabattu sur sa tête la capuche fourrée de ses vêtements d'hiver. Il n'était plus question de laisser ses cheveux, même nattés, à la merci de toutes sortes de projections gluants et autres substances désagréables. Depuis la rentrée – peut-être que ce petit démon s'était ravitaillé pendant les vacances – elle était la victime de bon nombre de supposés incidents. Trop, à son goût, pour que le hasard en eût été  seul responsable. Aussi avait-elle décidé de subtiliser l'instrument de ses désagréments, ce qui n'avait rien de difficile, tant son monstrueux camarade était agité en cours. Malheureusement, l'opportunité de le faire en toute discrétion s'était présentée en cours de botanique et quitte à ne pas écouter un instant, elle aurait préféré que ce fût dans un domaine dans lequel elle avait des facilités. Aussi s'était-elle attiré les foudres de son professeur, agacé – bien que surpris – par son manque d'attention.

Je ne fais pas de sélection entre les matières, n'importe quoi !

Depuis, une semaine s'était écoulée, et entre temps, les correspondances des deux premières années,  négociant le retour des fameuses bulles baveuses. Depuis l'envol de sa propre lettre, Una était quelques peu nerveuse. Elle n'était pas une voleuse, mais elle ne voulait pas être une victime. Ceci dit, elle était passée par tous les états d'âme. Une partie d'elle n'en voulait pas tant à Fark-le-rouge, mais elle ne pouvait pas le laisser penser qu'elle n'était pas en colère. Puis, non ! Ces friandises n'étaient simplement pas faites pour atterrir sur sa chevelure ! Elle avait passé des heures à essayer de les enlever par elle-même et de la manière la plus ancestrale possible, à coup de brosse, se refusant à risquer un mauvais sort ou une potion qui aurait des effets secondaires indésirables sur ses cheveux dont elle était si fière. Elle n'était pas non plus encline à demander de l'aide aux autres élèves, presque convaincue de devenir la risée de ses camarades. L'idée l'avait traversée un instant de se rendre à l'infirmerie, mais elle s'était ravisée, se disant que ce n'était pas un problème suffisamment grave pour s'y rendre et que le jour où elle en aurait réellement besoin, on ne la prendrait plus au sérieux.

Et puis, j'y suis arrivée toute seule, au final.

En attendant au point de rendez-vous - moment qu'elle avait quelques peu redouté, en se repassant des histoires plus ou moins vraisemblables à ce sujet durant tout le cours de botanique - elle jetait des coups d'oeil rapides autour d'elle, craignant une nouvelle farce et espérant être assez rapide pour y échapper. Une fois de plus, donc, elle n'avait pas écouté en cours et deux semaines d'affilées commençaient à faire beaucoup et creusait ses difficultés dans cette matière. Si elle continuait sur cette lancée, ce ne serait plus un P qui l'attendrait au prochain devoir mais un bon gros T, ce qui serait terriblement honteux. Elle avait beau étudier, elle n'y arrivait pas, elle aimait les plantes, mais les plantes ne l'aimaient pas, elle était pourtant sûre de suivre les instructions de son livre à la lettre !

Etait-elle seule derrière cette serre depuis cinq minutes ou depuis une heure ? Elle ne pouvait pas se permettre de se plonger dans un livre ou même un puzzle, car elle était sûre que quelque chose allait lui arriver sous peu. Ah il avait bien réussi à la rendre paranoïaque, ce petit farceur ! Mais il était aussi possible pour autant que le Gryffondor eût décidé de ne pas venir. Auquel cas, il allait le regretter. Non. A présent qu'elle lui avait avoué posséder ses bulles baveuses, elle ne pouvait plus s'en débarrasser en douce. Une petite voix en elle lui suggérait de se venger, mais Una était bien trop timide pour ça. Un jour, elle en trouverait le courage, mais si ce jour se faisait trop attendre, Fark ne risquerait pas de comprendre sa colère. Ce serait inutile, alors.

Enfin, d'ici là, il fera autre chose. Pourquoi moi d'ailleurs ?
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