[1944 - Fin janvier] Happy New Year... they said. [ Sam ]

Invité

Happy New Year... they said.

The cake is a lie.

Il soupira doucement, sa couverture sur les épaules, assis au fond de sa cellule. Edward commençait à s'habituer à l'ennui, à ressasser ses pensées sans pouvoir agir. Depuis les interrogatoires, il était resté ici. Il avait deux repas par jour au moins, et il s'efforçait de les avaler sous le regard agacé d'un Auror - depuis qu'il avait perdu connaissance, trois fois, à cause du manque de nourriture, on ne le laissait pas en paix. Il ferma les yeux quelques minutes. Les semaines passées ici avaient fini par lui faire accepter un peu. Il arrivait à rester calme, à ne plus paniquer sans raison. La routine s'était installée. Elle avait ce côté terrible, immuable... mais aussi, quelque part, rassurant. Il faisait plutôt froid maintenant. Janvier était très bien entamé, et ils avaient fini par avoir un vêtement supplémentaire pour supporter la nuit.

La colère, la tristesse, l'angoisse... si elles refaisaient surface de temps à autres, c'était surtout une morosité extrême qui l'habitait. Depuis l'altercation avec Stephan, il n'avait plus eu aucune nouvelle de lui. Rien. Il s'était inquiété bien sûr, mais que pouvait-il faire de plus ? Stephan n'avait plus envie de le voir - et il le comprenait bien - et il ne pouvait pas l'obliger à lui envoyer des lettres. Quand à Ethel, visiblement, il n'avait jamais existé à ses yeux... Encore une fois : il ne pouvait rien y faire.

En ruminant tout ce qui dépassait son contrôle, il entendit des pas dans le couloir. C'était plutôt courant, mais ceux-ci... ceux-ci avaient un son bien particulier. C'était difficile de dire pourquoi, mais il reconnaissait toujours cette démarche. Il dissimula un petit sourire dans sa couverture. Il était content de le voir. C'était très, très étrange pour lui. Samuel ne venait pas souvent, mais il apportait un peu du monde extérieur avec lui. Et puis... Sam avait été quasiment le seul à se préoccuper de lui. Wright avait juste fait son boulot - et rendu un service à Sam. Quand aux autres... ce n'était même pas la peine d'en parler.

« C'est rare que tu viennes me voir... je te manquais ? »

Le cynisme était sa nouvelle arme. Il n'avait pas grand chose pour se défendre ici-bas. Alors il provoquait, sans aucune honte. Après tout, ça ne lui faisait pas de mal. C'était comme prouver qu'il avait encore du mordant, qu'il pouvait se défendre, même enfermé dans une petite cellule...

« ... bonne année, Sam. Quand même... »

Auror Date d'inscription : 09/09/2014 Messages : 381

Happy New Year... they said

Hello darkness my old freind

Ça faisait une éternité que je n'avais pas remis les pied ici. Les prisons du ministère, là ou on enfermait ceux en attente de jugement, là ou j'avais enfermé Ed depuis des mois déjà. J'aimais pas tellement cet endroit mais je devais bien avouer que je le préféré quand même à Azkaban. Rien que de penser à cet endroit horrible j'en avais des frissons d’effrois. J'étais content qu'Ed n'ai pas finit là bas, personne ne devrait jamais finir dans un endroit comme celui là, ça n'avait rien d'humain même pour les pires ordures.. pourtant j'ai du m'y rendre quelques fois déjà, mon métier m'y oblige et avec toutes les arrestation de ces dernier mois, on y échappait pas.. Alors ce promener dans les sous sols du ministère pour rendre visites aux détenue à coté ce ça c’était presque une parti de plaisir.
Presque.

J'étais toujours assez mal a l'aise de le voir maintenant. Y'avait cette culpabilité, mais aussi cette colère que j'avais contre lui. J'essayais de me dire que tout allait bien ce passer mais j'avoue que je ne savais plus tellement quoi en pensé. Plus on en apprenait sur cette histoire plus le portrait que je m'étais peint du cracmol s'assombrissait. J'aimais pas ça.. j'aimais vraiment pas ça. Je savais plus tellement comment je devais pensé de lui ou même simplement réagir face à tout ça. Peut être que c'est pour ça que j'avais retardé ma venu, pour éviter les regard vide et le long silence. Mais ça faisait des semaines, trop de semaines, il fallait bien que je me décide, alors je me retrouver à arpenter les couloirs sombre. Le brigadier à l'entrer me laisse entrer sans un mot, même si je n'étais pas venus depuis longtemps j'étais peut être le seul qui rend visite à Edward, ou qui prend la peine de venir ici lui même. J'étais un cas un peu différent, mais c'est surtout parce que je m'inquiétais vraiment de cette situation.

Et puis c'était la nouvelle année. J'avais des choses à lui dire sur ses frères, et sur le reste. Bien entendu j'étais passé chez mes parents avant, j'étais supposé être en congé mais même comme ça je finissais ici, et puis comme ça je pouvais lui apporter un peu de bouffe et deux trois truc.. Parce qu'il doit tellement s'ennuyer ici que j'en serait mort à sa place, et la nourriture je veux même pas imaginé. Je pouvais quand même faire ça, même si j'étais pas certain d'avoir le droit, de toute façon qui est ce que ça va gêner ? Et personne le saura vus que personne met les pieds ici.

J'approche de sa cellule, je crois qu'il m'a vus arrivé, ou du moins reconnus car il me saluait déjà. Di sarcasme, c'était nouveau ça, c'était peut être un peu normal vus la situation mais j'avoue que ça me faisait culpabilisé, et ça m'énervais aussi un peu, même si c'est moi qui l'est mis là, ça reste basiquement sa faute. Je soupir un peu en passant une main dans mes cheveux et avance vers lui.

« Ouais.. bonne année... Alors.. comment ça va ? »

C'était nul comme question mais bon, j'avais pas grand chose de mieux de toute manière et puis fallait bien commencer par quelque chose de toute manière. Je lui fais un sourire, même si ça manquait un peu de motivation ou de joie. Mais il avait l'air en forme, du moins autant qu'on puisse l'être en étant derrière des barreaux depuis des mois..

codage par greenmay. sur Apple-Spring

Invité

Happy New Year... they said.

The cake is a lie.

« Ouais.. bonne année... Alors.. comment ça va ? »

Difficile alors de comprendre ce qui se passait dans la tête de Sam. Oui, Edward était un peu amer. Qui ne le serait pas ? Il commençait à perdre la tête dans cette cellule. Et il en voulait à Sam de ne venir le voir que lorsqu'il avait de mauvaises nouvelles. Et sa gentillesse n'était pas une chose qui faisait plus facilement passer la pillule. Il se regardèrent un moment en chien de faïence, puis Edward décida de briser le silence nouvellement installé :

« Je n'ai jamais été aussi reposé de ma vie. Je n'ai rien à faire, je ne peux rien faire. Je crois que je m'ennuie un peu. Et la bouffe est dégeulasse. Mais un médicomage passe régulièrement voir si je suis toujours vivant et depuis que tu l'a signalé, un type me surveille à chaque repas pour être sûr que je ne me laisse pas mourir de faim. Je suis en parfaite sécurité... »

Chaque mot transpirait la colère, mais le regard d'Edward était plutôt résigné. Il n'avait pas d'autre défense qu'une tirade acerbe et ne pouvait rien faire d'autre. C'était sa dernière défense, oui. On lui avait tout pris, et tous ceux qui passaient dans ces couloirs - ou presque - savaient pertinemment qui il était, ce qu'il avait fait... Ses motivations, et même ses doutes. Oui, il avait tout donné. Il avait donné tout ce qu'il avait. N'était-ce pas ce qu'il avait promis à Sam ? Il tenait ses promesses...

« Mais je suis quand même content de te voir... ce n'est pas comme si j'avais beaucoup de visites... Et tu m'as un peu manqué. »

Il pinça les lèvres, conscient qu'il n'avait de toute façon rien à exiger de lui, et que Sam était déjà bien sympa de passer le voir. Mais quand même. Il était déçu. Et mentalement épuisé.

« Je suppose que je n'ai de toute façon plus beaucoup de secrets pour toi. » Il tiqua, d'un léger bruit de langue pour marquer sa désapprobation. « Ni pour le reste de tes collègues. »

Il passa ses doigts dans ses cheveux, déliant une mèche emmêlée, essayant de se calmer. Sam n'aimait pas trop quand il s'énervait, après, l'auror aussi s'énervait et il partait bouder ailleurs, et Edward restait désespérément seul.

« Tu es venu discuter un peu ? » Le ton n'était plus aussi sarcastique.

Auror Date d'inscription : 09/09/2014 Messages : 381

Happy New Year... they said

Hello darkness my old freind

Bon. Je crois que je m'attendais pas trop à autre chose de toute manière. Je pense que n'importe qui serai remonté après tout ce temps passé ici à rien faire. La colère et le sarcasme c'était les seules armes qui lui restait. Une façon de montrer qu'il était toujours vivant. J'en soupir un peu, l'espace d'une seconde je regrette même d'être venu, c'était peut être stupide comme idée. Mais fallait bien que je vienne un jour ou l'autre.. j'allais pas l’ignorer le reste de mon existence en espérant oublier tout ça. C'était difficile mais c'était comme ça, et quelque part Ed était ma croix, j'allais vivre avec toute ma vie alors autant s'y habituer maintenant.

Je le regarde dans les yeux, j'avais caché ma prothèse pour plus de confort et pour pas trop lui donné l’impression d’être épié sous toutes les coutures. J'encaissais ses remarques, elles attisaient un peu plus ma culpabilité jusqu'à m'en faire serrer les dents. Mais c'était légitime, du moins c'est ce que j’essayais de me dire pour faire passer ce sentiment. J'avais pas eu le choix, et je le regrettais pas même si je me sentais quand même affecté par le fait de détruire une vie, même si celle ci en a prit d'autres. J'aurais peut être du passé plus souvent. Mais à chaque fois on en arrivait au même point. Il finissait par m'énerver et me mettre hors de moi. Je détestait ça et j'avoue qu'ed était un des rares qui arrivait à me foutre dans des états pareilles. Mais je l'ai enfermé, je lui ai promis que tout irait bien, au finale il était là derrière des barreaux. Si seulement quelqu'un avait été là pour lui plus tôt, on aurait évité ce carnage.
La vie c'est chiant quand ça veux.

« J'sais.. j'aurais du passé un peu plus souvent .. mais bon.. c'est compliqué.. »

pas seulement ce qui ce passait dans ma tête. Le boulot, les promesses et le reste. Essayer de garder la tête hors de l'eau quand tout nous submerge. Mais j'y arrivais lentement et c'était aussi parce qu'Ed n'était plus dans le tableau. Je m'en rendais compte maintenant que je l'avais sous les yeux. J'ai passé tellement de temps à essayer d'aider les autres que je m'étais oublié dans l'équation. Mais ça allait mieux maintenant, alors j'étais là en face de lui. J'essaye de sourire malgré la situation. J'approche de la porte et me change en belette pour me glisser à l’intérieur. On allait pas parler comme ça chacun derrière notre grille. Je me voyais pas faire ça, et puis Edward avait mérité de la vrais compagnie, pas juste un visage derrière des barreaux.

Je reprend ma forme normal et m'étire un peu. Ça fait longtemps que je l'avais pas fait tien... Avec tout ça j'ai plus tellement le temps pour ce gern de distraction. J'avais pas le droit d'être la dedans mais je m'en fichais un peu. Ed allait rien me faire, ed ne pouvait rien me faire, il n'avait pas d'arme, pas de baguette de toute manière il est incapable de magie.. Alors je me permet d’enfreindre un peu le règlement.

« J'suis là si tu veux bien de moi ouais. Je me suis dis que ce serait bien de parler un peu. Ça fait longtemps et la dernière fois.. enfin.. peut être qu'on peu faire en sorte que ça ce finisse un peu mieux non ? »

Donc, essayer de ne pas ce disputer. Éviter le sujet « Oswin » à tout prit sinon j'allais juste le tuer à force. Ce contenter de parler un peu de tout et de rien, lui donner des nouvelles de dehors, de ses frères, ce genre de choses.

« Je t'ai apporté deux trois truc, tu les veux tout de suite ? »

codage par greenmay. sur Apple-Spring

Invité

Happy New Year... they said.

The cake is a lie.

Il semblait s'excuser de ne pas être passé plus souvent. Edward haussa simplement les épaules en marmonnant quelque chose du genre « tu travaillais » et soupira. Mais quand Samuel s'approcha des barreaux, se transforma pour passer à l'intérieur, et le rejoint, il resta simplement estomaqué. Ce typé était... le crétin le plus courageux... ou le plus inconscient... mais... il était pas possible ?! Face à face sans aucune protection des deux côtés, Edward dévisageait Samuel comme s'il avait vu Merlin en personne. Sam finit par ouvrir la bouche :

« J'suis là si tu veux bien de moi ouais. Je me suis dis que ce serait bien de parler un peu. Ça fait longtemps et la dernière fois.. enfin.. peut être qu'on peu faire en sorte que ça ce finisse un peu mieux non ? »

Cela le sortit un peu de sa torpeur, et il s'écarta un peu de la banquette pour l'inviter à s'y asseoir. Il s'y installa, et ils restèrent silencieux pendant quelques minutes. Edward sentait comme une énorme chape de plomb sur ses épaules, il en avait presque le souffle court. C'était étonnant comme le contact humain - le vrai - lui avait manqué. Il s'en rendait compte maintenant. Il n'avait pourtant jamais reçu vraiment de marques d'affections, ou du moins, très peu... mais les accolades d'Oswin... les tapes sur le haut du crâne, le regard simple de William, l'énergie bouillonnante d'Ethan, et la chaleur de Sam... Il frissonna d'un seul coup, et enfouit sa tête contre l'épaule de l'auror, cherchant juste un contact réconfortant. Il ferma les yeux quelques secondes, savourant cet instant plus qu'il ne l'aurait pensé.

Puis il s'écarta, comme s'il avait reçu une décharge. Il s'écarta juste un peu, juste pour qu'on ne le trouve pas affalé dans les bras de l'auror. C'était... pas une image terrible à ses yeux. Ils pourraient être embêtés tous les deux. Et puis il n'était pas comme ça, fallait pas déconner.

« Tu... tu m'as apporté des cadeaux de Noel ? C'est gentil. »

Il eut un demi-sourire, et il essaya de faire comme si tout était normal. Comme s'il allait super bien. Comme s'il n'était pas en train de faire le tri dans sa tête. Comme s'il n'avait pas l'impression d'être complètement vide. Comme s'il avait besoin d'exister dans ses yeux.

« Je crois... que je te dois des excuses aussi. Pour... tout un tas de trucs... »

Auror Date d'inscription : 09/09/2014 Messages : 381

Happy New Year... they said

Hello darkness my old freind

Ed me fit de la place sur sa banquette. Je m'y étais assis sans tellement réfléchir. Je suis peut être un peu fatigué et un peu perdu par tout ce qui ce passait en ce moment, tout ce qu'on avait à ce dire, ou à ce cacher. Jusqu'ici on ce cachait plus de choses qu'on ne l'es avouait. C'était peut être ça le problème, mais en même temps j'étais pas certain d'avoir très envie d’entendre tout ce qu'il avait à confesser. Ne pas y penser. Laisser les choses venir, laisser du temps peut être. Ed avait l'air content que je soit la en face de lui, peut être un peu étonné de mon audace aussi. Il n'avait rien dit il avait simplement posé sa tête sur mon épaule. Je me sentais un peu gêné de ce geste, parce que j'étais pas certain de l'accepter de sa part mais en même temps je pouvais simplement pas lui refuser ce contacte. Le seul contacte humain qu'il avait depuis des mois. Je pouvais faire cet effort, c'était pas grand chose. Je lui jetais un regard en coin jusqu'à ce qu'il s'écarte brusquement. Il s'était peut être rendu compte que c'était délirant tout d'un coup. Si quelqu'un avait vus ça je crois que j'en aurait entendu parlé des mois entier.

On voulait que j'évite de trop m’impliquer. Me retrouver ici à coté de lui était pas exactement ce qu'on sous entendait dans « trop s’impliquer ». Mais je faisais des efforts pour garder une certaine distance, aujourd'hui c'était exceptionnel, et puis il fallait bien que je vienne quand même un peu. Il sourit. Il a l'air brisé mais il essaie de le cacher, il faisait cet effort lui aussi. Je lui rend un sourire histoire de briser un peu cet ambiance sinistre. On peu laisser le sujet qui fâche pour plus tard.

« Tu veux qu'on commence par les excuses, ou parce que je t'ai apporté ?»

Machinalement je m'étais mis à fouiller dans mon sac à la recherche de ce que ma mère m'avait donné en plus. Au moins il aura quelque chose de bon à manger pour une fois, je crois que ce sera son plus beau cadeau depuis longtemps. Je lui dépose sur la banquettes ou simplement là ou y'avait de la place.

« Y'a de blanquette, gratin de pomme de terre, je crois que ces machin vert c'est des haricots, puis y'a de la tarte aux pommes et je t'ai volé la dernière tablette de chocolat. Je me suis dis que ce serait meilleur que ce qu'on te donne ici. Puis après je savais pas quoi te prendre pour t'occuper .. Alors je t’ai pris des bouquin. Et des truc pour écrire. Si tu veux écrire à tes frère ou je sais pas... »

Je sortais tout de mon sac sans fond, mon bras entier avant finit par y disparaître, je cherchais les dernières affaires au fond, un jour faudra que je trie le merdier qu'y'a dedans parce que ça m'aide pas du tout là. Ma main finit par frôler une couverture que j'extirpe de la avant de lui poser sur la tête. Elle était plus grande et plus chaude que celles qu'on leur donne ici, ça non plus c'était pas du luxe d'avoir chaud pour dormir.
Je lui souris et chercher ses yeux sous la couverture, j'espère que ça lui fera plaisir. C'était pas exclus qu'il soit quand même fâché.

codage par greenmay. sur Apple-Spring

Invité

Happy New Year... they said.

The cake is a lie.

« Tu veux qu'on commence par les excuses, ou parce que je t'ai apporté ? »

Il ne répondit rien, le laissant fouiller dans le sac qu'il avait apporté. Quelque part bien au fond de lui, il espérait y voir quelque chose de familier, comme son vieux blouson ou un couteau... Mais il n'avait pas encore complètement perdu la tête. Et Sam non plus. Il déballa tout ce qu'il avait apporté, principalement de la bonne bouffe, et Ed en avait déjà l'eau à la bouche. Il ne pensait pas que la nourriture aussi lui manquerait. En fait... il ne pensait pas que quoique ce soit lui manquerait. Il glissa le livre sous la banquette pour l'avoir à portée de main quand il aurait envie, et il dissimula un petit sourire dans la couverture en s'enroulant dedans. Ah. C'était un bonheur sans pareil dans sa situation. Il se recroquevilla pour en profiter au maximum.

Il leva les yeux vers Sam qui semblait chercher son regard. Il était content d'avoir un peu plus de confort. Il lui en voulait quand même, bien sûr... mais là, il était surtout un peu mieux dans ses bottes. Enfin, façon de parler.

« M... Merci. T'étais pas obligé alors... merci. C'est vraiment bien... »

Il observa les parchemins et la plume, se demandant s'il pouvait écrire à Stephan ou à Ethan... Il aurait aimé. Mais que pouvait-il leur dire ? Et Ethel ? Et pour changer quoi ? Ils ne voulaient assurément plus entendre parler de lui. Il vallait mieux qu'il ne fasse rien, qu'ils l'oublient. Ils en vivraient beaucoup mieux.

« Je suis pas très doué pour les excuses... mais je suis désolé. Tu t'es mis dans la merde pour moi et je t'ai énormément détesté pour ça... y a encore plein de trucs que je comprend pas et... je sais que j'ai fait beaucoup de conneries... même si c'est pas facile pour moi de m'en rendre compte. Alors je vais juste te dire que je suis désolé... pour l'instant. »

Il fixait ses pieds sous la couverture toute enroulée autour de lui. Il ne savait pas quoi lui dire d'autre. Il se frottait les bras pour accélérer le réchauffement de son corps tout entier. Ca faisait du bien...

« Est-ce que... mes frères vont bien ? Et Ethan ? Tu te souviens d'Ethan ? J'adorais ce gamin... quand j'ai eu... hem. Quand j'ai un peu perdu la mémoire... il avait été si triste... »

Auror Date d'inscription : 09/09/2014 Messages : 381

Happy New Year... they said

Hello darkness my old freind

Je crois que j'avais réussit à entamer la discussion sans que ça tourne au drame. Ed avait l'air sincèrement content de tout ce que je lui avait apporté ça lui fera au moins un peu de réconfort pour quand je serais parti. Il restait calme, il souriait un peu même si ça semblait assez vide. Au moins il faisait des efforts, tout comme il en faisait pour s’excuser. C'était maladroit mais ça avait l'avantage d'être sincère. Il s'en voulait, il m'avait détesté pour l'avoir enfermé ici même s'il avait décidé de ce rendre, je pouvais comprendre, je ne lui en voulais pas tellement d'avoir ce genre de réflexion ; je crois même que c'était légitime. Je souris un peu en le laissant s'emmitoufler dans la couverture que je lui avait apporté et m'étend un peu plus confortablement sur le banc.

« J'accepte tes excuses, je t'en veux pas t'en fais pas, la situation est compliquée.. »

C'était peu de le dire. Puis j'étais pas là pour me disputer avec lui de toute façon mais je me sentais un peu plus confiant et détendu qu'en arrivant. Voir Ed m'aidait peut être a fixé mes idée vis à vis de lui. Il s'inquiétait pour ses frères une fois de plus, je pris le temps de réfléchir à ce que j'allais lui dire. Il n'avait certainement eux aucunes nouvelles depuis la dispute avec Stephan, presque deux mois s'étaient écoulé depuis.. c'était beaucoup, beaucoup de choses s'étaient passé, aussi, je décidais de lui raconter et d'aviser. Et puis ça reste ses frères aprés tout non ?

« Stephan va bien, il a passé les vacances chez ma mère, son ami Ethan est venu le rejoindre pour la nouvelle année, ils avaient l'air content. La rentrée s'est plutôt bien passé pour lui je crois, il avait l'air d'aller mieux et je crois qu'il a définitivement accepté les sentiments de son amis. Par contre il s'est disputé avec Ethel. A cause d'Ethan justement. J'ai pas tout les détails mais visiblement Ethel compte emprunter le même chemin que tes parents. Il a attaqué Ethan, Stephan a réagit , ils ce sont battus d’après ce qu'il m'a écrit mais depuis je crois qu'ils ne se parlent plus. Je vais aller lui parler bientôt, j'ai un peu de temps libre... tu veux que je lui dise quelque chose de ta part ? »

Je suis pas certain que Stephan soit prêt à entendre quoi que ce soit venant de son frère. J'évitais d’ailleurs de lui parler de cette histoire de famille. Même s'ils ce sont disputé les propres qu’avaient écris Stephan sur lui et ses parents. J'étais flatté qu'il me considère comme ça famille mais ce n'était certainement pas le cas d'Ed.

codage par greenmay. sur Apple-Spring

» [Fin Janvier 1944] Un peu de vie social? {Gail MacKenzie}
» [1944 - Janvier - Le 15] Smashing pumpkins ( Zachy )
» [1944 - Janvier] Vivement la maison !
» [1944 - Fin janvier] Après la pluie...
» [1944 - Janvier - Le 14] Un problème baveux [Echlin]