[Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion

Bienvenue à Oxford

Aigries, déprimée et triste, Sally déplace lourdement sa carcasse sur le quai de la gare de Pré-au-lard, prête à embarquer dans le Poudlard express pour Londres.
Va-t-elle rejoindre ses parents pour une période de fête festive et familiale ? Hé bien non, justement.
Car elle le sait depuis un moment, que ses parents auront des obligations à noël et qu'ils ne seront pas là les trois quarts du temps, et pour ça, elle ne peut pas les rejoindre.
Abattue, Sally a dû se faire à l'idée que c'était fois-ci, si elle se rendait à Londres, ce n'était pas pour un réconfort estival dans le cocon familial, mais juste pour renouveler sa valise.
Génial.
Quand on sait ça, on ne se demande plus pourquoi elle est grognon.

Le train arrive.
Elle s'assoit nonchalamment sur le siège d'une cabine. D'un seul coup cet environnement lui semble bien moins amical, et elle a le sentiment qu'elle pourrait sauter à la gorge de toutes personnes qui pourrait lui souhaiter « de bonnes fêtes en famille. »

Alors elle est là. Triste et affalée, à grignoter des baguettes à la réglisse.
Elle revoit son emploi du temps. Peut-être aura-t-elle le temps de passer voir Priam et les autres, mais elle a peur que la joie d'une véritable réunion de famille aimante ne la mette encore plus mal à l'aise, et donc, encore plus en rogne.

Je t'en ficherais moi, des chargés de relations publiques aux moldus. Bien sûr que le travaille de sa mère était important, encore plus dans cette période sombre pour tout le mondes , Moldus et sorciers, mais des fois il lui semblait que sa mère aimait plus ses moldus que sa propre fille.
Et son père. Son père, encore en vadrouille on ne sait où, en train de coffrer les vilains sorciers. Pour lui elle se faisait vraiment du soucis, mais elle n'en parlait pas. Ils se voyaient si peu souvent que quand c'était le cas, ils refusaient de parler de travaille ensemble.

Elle replia ses genoux pour se mettre en tailleur sur la banquette.
Elle recouvrit ses jambes avec sa capes et fit basculer sa tête sur la vitre glacée qui donnait sur les voies du train.
Elle n'avait jamais aimé le froid, et ça lui semblait encore plus insoutenable lorsqu'elle était mélancolique.

Bienvenue à Oxford

Sally fut sortit de sa rêverie par une petite voix venue la porte de sa cabine.
A peine avait-elle eut le temps de reconnaître Adeline Lion que celle-ci lui posait une main plus fraîche que fraîche sur le front.
La rouquine sourit et invita la jeune fille à se joindre à elle avec plaisir, mais très vite, elle voulut dissiper le malentendu, en secouant sa main devant son visage, comme pour chasser des mouches.


Il lui fallut peu de temps pour se rendre compte qu'elle avait trop dit pour faire croire que tout allait pour le mieux.
Mais elle afficha tout de même un sourire qui se voulait rassurant pour sa vis-à-vis avant de se reprendre en se remettant en place comme il faut sur son siège, replacer sa robe et sa jupe, se recoiffer. Un reniflement.


Distraitement, Sally fit passer une baguette à la réglisse devant Adeline, la lui proposait de façon sous-jacente.
Il ne s'agissait pas d'une façon détournée de faire dévier la conversation, même si ça l'aidait assez en effet, mais la petite, pardon, jeune fille qu'elle avait d'abord rencontré dans un cours de métamorphose, elle ne la connaissait pas vraiment, et quoi de mieux qu'un voyage en train pour apprendre à connaître quelqu'un. Et ici, en dehors de Poudlard, il n'y avait plus aucune barrière de maison, et si elles se dirigeait vers un monde bien plus terrible, le vrai monde, elles avaient, au moins le temps de ce voyage en train vers Londres, la certitude qu'elles étaient tranquilles.

Bienvenue à Oxford

Sally acquiesça silencieusement. C'est vrai qu'elle aurait préférée se morfondre dan son lit à Poudlard plutôt que de sortir dans le froid hivernale pour un voyage de quelques heures qui s'avéreraient vraisemblablement très déprimant. Mais la question ici n'était pas celle de l'argent : elle devait prendre le train de toute façon. Le vrai problème était qu'en effet, à part chez ses parents, elle ne pouvait se rendre nul part à Londres et ses alentours car si ses amis n'étaient pas en voyage, ils passaient les fêtes en famille, et on ne vient pas s'imposer au milieu des traditions familiale, c'est comme ça.


Elle se montra dubitative devant le jeu de dames que la jeune fille lui proposa implicitement : Sally n'était pas du genre qu'on pouvait facilement assoir assez de temps pour compléter un jeu de réflexion même si elle en connaissait les rudiments, mais ce egnre de distractions dans le Poudlard Express ne se refuse pas, et c'était un bon moyen de laisser sa mélancolie de côté.
Elle voulut revenir poliment sur les histoires de famille d'Adeline, mais elle ne savait pas quoi en dire, troublée par le flot d'information trop important qu'elle avait dû avaler. Et le pire, c'est que ça avait semblé si évident pour la blondinette que Sally se sentait un peu honteuse de ne pas avoir suivit.


Un peu maladroit, peut-être, mais sur le coup, Sally n'avait pas su quoi dire d'autre. Elle sourit et félicita silencieusement Adeline 'un signe de la tête. Dieu qu'elle se sentait bête.


Il y a plusieurs choses dont on ne parle pas en société quand on veut garder une ambiance festive ou juste agréable : D'argent, de politique, parfois d'amour mais surtout de religion. Pas que la rouquine ait le moindre apriori discriminatoire, mais en ces temps difficiles, peut-être que la simple mention d'une différence aussi infime que celle-ci entre les deux jeunes filles pouvait clore définitivement le débat dans un silence gêné, au meilleur des cas.
Pour essayer de palier à sa maladresse, elle invita Adeline à faire le premier mouvement sur le damier, témoignant de son incompétence et s'excusant par avance.

Bienvenue à Oxford

La rouquine se sentit un peu triste quand Adeline lui ft remarquer que peut-être elle ne grandira plus. Il lui semblait qu'elle était profondément complexée, et se sentit mal pendant un instant avec son mètre soixante-dix. Elle voulut dire quelque chose mais ne le fit pas. C'était assez difficile de réagir dans ce genre de situation embarrassante.
Mais heureusement, elle se ressaisie, et il lui sembla qu'elle lui déglutit son arbre généalogique par origine, religion et croyances. Mais elle suivait encore. Pour elle, c'était une sorte de mise à l'épreuve de la part de la Serdaigle, comme pour voir si elle suivait. Elle trouvait ça dans un sens mignon et amusant, alors elle ne fit aucune remarque, surtout que les seules qu'elle aurait pu faire auraient certainement été déplacées ou blessantes. Elle s'abstiendrait donc.

Elle regarde le plateau de jeu. Le premier mouvement d'Adeline ne l'interpelle pas, et, faisant presque mine de réfléchir, elle ne met qu'un instant à bouger un pion à l'extrémité gauche du plateau vers l'intérieur ; Pas de réflexion, c'est simple, elle a toujours apprit à commencer une partie ainsi : c'est un mouvement facile qui met le jeu en place.

Puis Adeline lui fit un proposition un peu étrange, une proposition qui lui fit fondre le cœur. Est-ce-que c'était vraiment possible de dire des choses aussi triste quand on a une bouille aussi adorable ? Mais ça semblait déjà inconvenant à Sally d'aller voir ses amis les plus proches pour noël et s'incruster dans une famille, alors une fille qu'elle ne connait qu'à peine...
Elle ouvrit la bouche, hésita sur ses mots, ne sachant lesquels employés pour refuser, mais alors qu'elle marmonnait ses voyelles, elle croisa le regard d'Adeline. Puis elle se remit en question. Après tout,noël ne semblait pas âtre aussi important chez elle que dans les familles chrétienne qu'elle connaissait... Et puis c'est un peu injuste de se retrouver seule pour son anniversaire... sans oublier que c'était elle qui avait proposé ; elle ne devait don pas trouver ça inconvenant.
Elle sourit à la Serdaigle.


Elle ne releva pas les commentaires d'Adeline, notamment sur les bombardements. Il valait mieux ne pas y penser, encore moins dans une  période de fête et qui plus est, à l'époque de son anniversaire. Mais c'est vrai qu'en totale autarcie du monde extérieur lorsqu'elle se trouvait à Poudlard, Sally n'avouerais jamais qu'elle paniquait comme une petite fille quand elle ne recevait pas de nouvelles hebdomadaires de ses parents, et qu'elle fuyait les journaux moldus comme la peste. Alors ce point là du malheureux quotidien de tous résidents lambda, elle l'évita subtilement.

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Sally regardait le jeu... Bon, bah on relance, hein.
Elle exécuta exactement le même mouvement mais à l'opposé. Un regard pour Adeline, contrit, qui s'excusait en quelque sorte de ne pas maîtriser le jeu.
Elle l'écoutait. C'était agréable en fait. Sa voix était agréable. Elle avait tout de l'innocence, rien de contrariant, et même si des fois il était difficile de suivre, elle apprécié le ton chantant de la jeune fille. Quand elle lui parla de prévenir ses parents, Sally répondit à mi-voix.


Puis Adeline recentra la conversation sur les parents de Sally.
La rouquine leva alors le nez du plateau, intriguée. Il se pourrait qu'elle ait provoquée un malentendu. Sally se défendit immédiatement.


La blondinette s'excusa alors de son emportement de la conversation. Sally lui surit, lui assurant que ce n'était pas un problème, puis elle soupiré pour arriver à bien faire comprendre sa situation familiale à Adeline.


Elle faisait évidemment allusion non seulement à ce qui se passait dans le monde moldu qui, inévitablement, et dans certains cas particuliers, affectait également le genre sorcier, mais également de la révolution de Grindewald qui donnait du fil à retordre aux forces de l'ordre sorcières.
Sally se mordit la lèvre en y pensant. Si elle en voulait à ses parents, c'est également parce qu'avec l'insécurité de ces jours, elle ne savait pas trop si elle les reverrais comme il était prévu. Surtout son père, car si sa mère pouvait rester bien au chaud dans un bureau, papa, lui, devait attaquer le danger de front pour défendre les libertés individuelles, et i elle le respectait énormément pour ça, la peur avait prit le dessus, et maintenant, elle rêvait du jour où il raccrocherait. Mais ça n’arrivera pas, et elle le savait.

Elle sortit de ses pensées qui l'avait trop vite emportée et sourit à Adeline qui aurait pu s’inquiéter de ce cours instant où Sally s'était perdue. Mais elle n'appréciait pas tant que ça parler d'elle, encore moins si ça pouvait ramener ce genre d'émotion, alors elle renvoya la question à Adeline, à savoir ce que ses parents faisait dans la vie, jugeant, pour être certaine que sa vis-à-vis lui répondrait, qu'il vaudrait mieux qu'elle en sache un minimum sur la famille qui allait l'accueillir.

Bienvenue à Oxford

La serpentarde, toute fière, mangea son premier pion. Bon, elle savait très bien qu'Adeline l'avait fait exprès, mais bon, c'est aussi bien comme ça, en temps normal, elle se serait fait battre en trois coups.
Alors comme ça elle avait de la famille au Magenmagot ? Elle s'était toujours dit que c'était une tâche noble mais aussi tellement éprouvant psychologiquement parlant, qu'elle donnait son admiration à la moindre personne y travaillant. Mais elle n'ajouta rien, gageant que la petite Adeline ne devait pas être mêlée aux affaires du ministère.

Puis elle parlait de la profession de ses parents. Une mère apothicaire, ça devait toujours être intéressant, quoique Sally ne s'était jamais vraiment intéressé à ce genre de tâches. Puis elle fut intrigué par la réponse de la Serdaigle quant à la profession de son père...
Elle voulut lui demander pourquoi son père ne passerait pas la 9¾, mais encore une fois, elle s'abstiendrait, ne voulant pas entrer dans un sujet embarrassant.
Enfin, même si elle faisait attention maintenant, elle se connaissait : elle arriverait bien à faire une gaffe monumentale à un moment ou à un autre.


En fait, il n'en était rien pour Sally, ça faisait toujours une personne de moins à essayer de ne pas agacer. Enfin, elle esquissa un sourire quand elle se dit que cependant, elle aurait bien aimée rencontrer une Adeline version adulte. Mais elle aurait été déçue de s'apercevoir que leurs ressemblance imaginaire n'ait pas lie d'être.


Parce qu'en effet, c'était peut-être la plus grande gêne de Sally, ne pas être officiellement invité, et donc peut-être mettre ses parents, du moins son père, dans une situation gênante.

Bienvenue à Oxford

Attendant qu'Adeline lui signale la présence de son père, silencieusement, Sally accordait elle aussi son regard aux terrasses, comme si elle avait pu reconnaître la personne qu'elles cherchaient. Puis Adeline sembla l'avoir trouvé, elles s'avancèrent donc vers un homme aux cheveux bouclés penché sur un carnet, probablement entrain de dessiner.
Sally se laissa aller à la curiosité et se tordit légèrement, derrière Adeline, pour essayer de voir ce qu'il esquissait. Elle ne pu en voir beaucoup mais comprit qu'il essayait de représenter un photo devant lui. Elle fut ramener, légèrement embarrassée, à sa bienséance quand elle entendit Adeline parler un dialecte qu'elle ne comprenait pas. Elle les regarda, interrogative, ne comprenant pas bien l'échanges qu'ils avaient. Un mélange d'Anglais, bien sûr, mais d'une autre langue, et peut-être de Français ? En tout cas la consonance lui revenait, mais elle n'aurait pas su dire de quelle langue il s'agissait exactement.

Quand Adeline la présenta cependant, elle s'avança, tendit la main vers l'homme à l'air au demeurant sympathique. Elle allait le saluer quand Adeline et son père semblèrent se perdre dans des souvenirs familiaux. Elle referma donc la main, en riant légèrement, quelque peu gênée de ne pas comprendre où la conversation menait.
Le père d'Adeline confia à sa fille un porte-monnaie, suite à quoi il invita les jeunes filles à aller manger quelque chose avant le grand départs. Bien, apparemment, Adeline avait raison, il ne trouvait rien à redire sur la présence de Sally et ça lui enlevait un poids parce que mine de rien, pas qu'elle n'ait pas cru Adeline quand celle-ci l'avait rassurée, mais elle n'était sûre de rien tant qu'elle n'avait pas rencontrée celui qui l'accueillerait.
Quand monsieur Lion s'adressa finalement à elle, elle voulut à nouveau prendre l'opportunité de le saluer. Mais 'homme semblait pressé et peut-être avait il l'esprit ailleurs. Pourtant Sally brûlait de le questionner sur son métier. Elle garderait ça pour le dîner, ainsi aura-t-elle un sujet de conversation et ne passera pas pour la pire des invités. Il lui accorda tout de même de prendre soin de sa fille ce qui arracha un rire à une Sally légèrement tendue.

 »

Elle le salua alors, allant à la suite d'Adeline.
Elle voudrait lui dire qu'elle trouvait son père tout à fait charmant mais ce ne sont peut-être pas des choses qui se disent. Si son premier sentiment se révèle juste à la fin de leurs voyage, peut-être le lui dira-t-elle. Après tout, ça devrait lui faire plaisir ?

 »

Disait-elle, main posée sur son ventre pour l'empêcher de grogner.
Elle chercha cependant tout d'abord à intervenir comme monsieur Lion le leur avait demandé, mais pour cela, Adeline devait savoir quel train elles emprunteraient.
Aussi elle se laissa guider par la jeune fille. Il devait leur suffire de trouver un chef de gare, mais peut-être Adeline serait la seule apte à parler en le nom de son père ? Sally décida de rester légèrement en retrait.

Alors qu'elle surveillé Adeline d'un peu plus loin, son regard fut détourné par un vendeur de buns ambulants. Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle serait aller acheter leurs repas pour ne pas faire plus attendre monsieur Lion, ne sachant pas à quelle heure le train partirait, mais ce n'était pas à elle de choisir la garniture que la jeune Serdaigle préfèrerait. Elle l'attendit alors, mais une fois que le changement fut effectué, Sally pu se procurer son billet pour Oxford puis elle proposa son idée à Adeline puis accourue sur le vendeur ambulant. Elle choisit son bun fourré au fromage et aux légumes et quand Adeline choisit le sien, elle ne lui laissa pas le temps de payer que Sally sortait déjà son porte-monnaie. Elle savait bien que le père d'Adeline avait voulu être poli, voir gentil en proposant de payer pour leurs déjeuner mais Sally ne comptait pas le laisser faire. pour elle ce serait une façon de remercier Adeline de son invitation, payer sa part. Enfin, elle avait bien compris que si on payait à son père le luxe de voyager dans un wagon réservé, il devait bien avoir assez d'argent pour payer un modeste déjeuner de gare. Mais il ne fallait présumer de rien.

Elle pressa ensuite le pas, elle ne voulait pas faire attendre son hôte. Ça devait se sentir qu'elle était encore un peu fébrile mais aussi excité par l'idée de ce voyage qui se concrétisait. Elle avoua à Adeline sa hâte, encore une fois, mais elle voulait faire savoir que son invitation lui avait vraiment fait plaisir. Elle qui avait tournée en rond dans sa déprime ces dernière semaines, un bon bol d'air au milieu de cette noirceur lui faisait du bien.

Bienvenue à Oxford

Attendant qu'Adeline lui signale la présence de son père, silencieusement, Sally accordait elle aussi son regard aux terrasses, comme si elle avait pu reconnaître la personne qu'elles cherchaient. Puis Adeline sembla l'avoir trouvé, elles s'avancèrent donc vers un homme aux cheveux bouclés penché sur un carnet, probablement entrain de dessiner.
Sally se laissa aller à la curiosité et se tordit légèrement, derrière Adeline, pour essayer de voir ce qu'il esquissait. Elle ne pu en voir beaucoup mais comprit qu'il essayait de représenter un photo devant lui. Elle fut ramener, légèrement embarrassée, à sa bienséance quand elle entendit Adeline parler un dialecte qu'elle ne comprenait pas. Elle les regarda, interrogative, ne comprenant pas bien l'échanges qu'ils avaient. Un mélange d'Anglais, bien sûr, mais d'une autre langue, et peut-être de Français ? En tout cas la consonance lui revenait, mais elle n'aurait pas su dire de quelle langue il s'agissait exactement.

Quand Adeline la présenta cependant, elle s'avança, tendit la main vers l'homme à l'air au demeurant sympathique. Elle allait le saluer quand Adeline et son père semblèrent se perdre dans des souvenirs familiaux. Elle referma donc la main, en riant légèrement, quelque peu gênée de ne pas comprendre où la conversation menait.
Le père d'Adeline confia à sa fille un porte-monnaie, suite à quoi il invita les jeunes filles à aller manger quelque chose avant le grand départs. Bien, apparemment, Adeline avait raison, il ne trouvait rien à redire sur la présence de Sally et ça lui enlevait un poids parce que mine de rien, pas qu'elle n'ait pas cru Adeline quand celle-ci l'avait rassurée, mais elle n'était sûre de rien tant qu'elle n'avait pas rencontrée celui qui l'accueillerait.
Quand monsieur Lion s'adressa finalement à elle, elle voulut à nouveau prendre l'opportunité de le saluer. Mais 'homme semblait pressé et peut-être avait il l'esprit ailleurs. Pourtant Sally brûlait de le questionner sur son métier. Elle garderait ça pour le dîner, ainsi aura-t-elle un sujet de conversation et ne passera pas pour la pire des invités. Il lui accorda tout de même de prendre soin de sa fille ce qui arracha un rire à une Sally légèrement tendue.

 »

Elle le salua alors, allant à la suite d'Adeline.
Elle voudrait lui dire qu'elle trouvait son père tout à fait charmant mais ce ne sont peut-être pas des choses qui se disent. Si son premier sentiment se révèle juste à la fin de leurs voyage, peut-être le lui dira-t-elle. Après tout, ça devrait lui faire plaisir ?

 »

Disait-elle, main posée sur son ventre pour l'empêcher de grogner.
Elle chercha cependant tout d'abord à intervenir comme monsieur Lion le leur avait demandé, mais pour cela, Adeline devait savoir quel train elles emprunteraient.
Aussi elle se laissa guider par la jeune fille. Il devait leur suffit de trouver un chef de gare, mais peut-être Adeline serait la seule apte à parler en le nom de son père ? Sally décida de rester légèrement en retrait.

Alors qu'elle surveillé Adeline d'un peu plus loin, son regard fut détourné par un vendeur de buns ambulants. Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle serait aller acheter leurs repas pour ne pas faire plus attendre monsieur Lion, ne sachant pas à quelle heure le train partirait, mais ce n'était pas à elle de choisir la garniture que la jeune Serdaigle préfèrerait. Elle l'attendit alors, mais une fois que le changement fut effectué, Sally pu se procurer son billet pour Oxford puis elle proposa son idée à Adeline puis accourue sur le vendeur ambulant. Elle choisit son bun fourré au fromage et aux légumes et quand Adeline choisit le sien, elle ne lui laissa pas le temps de payer que Sally sortait déjà son porte-monnaie. Elle savait bien que le père d'Adeline avait voulu être poli, voir gentil en proposant de payer pour leurs déjeuner mais Sally ne comptait pas le laisser faire. pour elle ce serait une façon de remercier Adeline de son invitation, payer sa part. Enfin, elle avait bien compris que si on payait à son père le luxe de voyager dans un wagon réservé, il devait bien avoir assez d'argent pour payer un modeste déjeuner de gare. Mais il ne fallait présumer de rien.

Elle pressa ensuite le pas, elle ne voulait pas faire attendre son hôte. Ça devait se sentir qu'elle était encore un peu fébrile mais aussi excité par l'idée de ce voyage qui se concrétisait. Elle avoua à Adeline sa hâte, encore une fois, mais elle voulait faire savoir que son invitation lui avait vraiment fait plaisir. Elle qui avait tournée en rond dans sa déprime ces dernière semaines, un bon bol d'air au milieu de cette noirceur lui faisait du bien.