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 [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion

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MessageSujet: Re: [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion   [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion - Page 2 Icon_minitimeMer 26 Fév - 19:17

Retomber en enfance, perdre une certaine lourdeur auxquelles elle faisait face à Poudlard. Fin du stress qui l’amène à s’enfuir dans les trous de souris. Ici n’est pas Poudlard, ici personne ne juge, tout le monde s’en fiche. Aucun besoin de timidité, la foule cache et masque, elle joue elle au petite lutin qui s’y faufile et s’y dissimule comme dans des hautes herbes. Facile de se perdre dans ce cas-là, je vous ferais dire. Mais ce n’est pas obligatoire et se perdre n’est pas forcément mauvais. Se perdre permet aussi de découvrir, d’expérimenter de nouvelles choses, se forger de nouveaux souvenirs et vaincre la routine. Aujourd’hui, cependant, il s’agit de ne pas se perdre parce qu’il y a une obligation sous forme de locomotive fumante se dirigeant vers Oxford. Adeline s’imaginait d’ailleurs mal le résultat du choix que ferait Marius entre suivre ses manuscrits enluminés et les protéger dans un voyage périlleux et retrouver sa fille complétement perdue dans la gare et rater le train . Non, ne pas l’imaginer. Parce que dans sa tête, ce sera l’inaction. Un vrai Ane de Buridan comme dans le célèbre paradoxe médiéval. Incapable de se décider et donc voué à l’inaction et à la perte. Plein pied dans l’absurdité dont pouvais parfois faire preuve son père. Face à la peur et au stress qui avait déjà tiré ses traits et grisé ses cheveux si foisonnant, les faisant tourner à quelques endroits en poivre et sel. Alors Adeline s’arrête dans sa course et se retourne, cherchant Sally du regard, comptant énormément sur son amie pour ne pas se perdre dans l’immensité du bâtiment ou tout du moins s’y retrouver suffisamment rapidement pour ne pas rater le train. D’abord s’occuper du changement d’information sur le billet. Elle serra le bout de papier cartonnée contre sa poitrine, trottinant un moment avant de retrouver et mettre la main sur le guichet, s’expliquant comme elle le peut avec l’employée , fournissant ses papiers ainsi que les papiers administratifs , discutant calmement malgré la rudesse de la femme sèche avec elle , la grondant presque de ce changement de dernière minute .

Quand elle eut fini, elle s’aperçut de l’absence de Sally, ce qui donna lieu à un léger moment de panique, scrutant la foule comme une gamine ayant perdue sa mère. Elle n’aimait pas cette sensation de solitude qui lui faisait si peur. Cette optique de n’être avec personne. Paradoxe de la timidité. Tournant sur elle-même avant de retrouver la rousse auprès d’un marchand ambulant de buns. Et le poids s’envola d’un coup de ses épaules. Rassurée. Visiblement le stress est aussi héréditaire, comme les yeux. On lui a déjà fait comprendre, en octobre, quand elle a rencontré ce garçon à la volière. Phobie ridicule de la solitude parce que l’être humain est un animal social. Et la gourmandise repris le dessus. Elle se lèche les babines, la femme poupée, hésitant longuement, entre le bacon, le hareng fumé et le sucré à la confiture d’orange …Longue, très longue hésitation. Avant de se dire que c’est Marius qui paie après tout. Et qu’elle avait faim. Finissant par en prendre un de chaque, sortant le porte-monnaie. Elle cherchait encore la monnaie quand elle entendit le vendeur les remercier .Elle relève le nez, surprise. Sally avait payé. Payé sa gourmandise. Et maintenant, elle se maudissait d’en avoir choisi trois. Elle aurait dû n’en choisir qu’un seul. Elle l’avait cependant remerciée et elles étaient repartie toutes les deux et Adeline était pensive. Exprimer sa gêne d’avoir fait un caprice alors que son amie payait . A ses yeux, ces trois buns étaient un caprice.

Elle s’apprêtait à contester, se confondre en excuse de ne pas avoir été suffisamment réactive. Elle avait juste ouvert la bouche avant d’entendre le chef de gare appeler en criant pour leur train. Ce sera pour plus tard. D’ailleurs, la gêne avait quitter son visage . Elle la presse, courant en relevant un peu sa jupe pour aller plus vite, laissant le soin à Sally de porter le sachet en papier contenant le déjeuner. Elles remontèrent le quai toute vitesse , jusqu’à la voiture où le père d’Adeline leur faisait des grands signes, les aidant à monter avant que le contrôleur referme derrière elle .

Rejoindre la cabine est fait rapidement, c’est l’une des premières. Adeline remarque la longue caisse en bois déposée avec beaucoup d’attention sur un des siège passager, c’est tout juste si on y avait pas mis des coussins pour qu’elle soit correctement installée, comme une vrai personne. Tout son père, ça. Cette boite devait contenir les manuscrits. La blondinette entra , laissant à Sally la place en face de son père , se collant à la fenêtre pour regarder . Marius est silencieux, un peu perdu, peut être fatigué. Il a installé la valisette de sa fille et la boite du chat au-dessus de la tête et à échangé avec Ada les tickets et le porte-monnaie contre une gourde d’eau fraiche bien remplie. Adeline récupère le petit sachet en papier, récupérant un des buns avant d’installer le paquet entre elles deux . Grand sourire heureux . Quand l’appétit va , tout va .

« Bon appétit, Sally . Merci encore pour les buns »

Combats de yeux froncés entre la fille et le père , visiblement pas heureux qu’elle se soit fait payer la nourriture .
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MessageSujet: Re: [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion   [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Mar - 1:46

Courir, à droite, à gauche, puis à nouveau dans tous les sens. C'était amusant, bien sûr, redécouvrir un endroit qu'on connaît déjà, mais la fatigue commençait à reprendre le dessus et Sally se sentait épuisée. Arrivée au wagon du père Lion, elle se sentit soulagée. S'assoir, se reposer. Même si, c'est vrai, la petit Adeline l'apaisait, elle avait besoin du calme que lui offrirait, elle y comptait, un wagon privé.
Elle pénétra dans le dit wagon, regarda autour d'elle et reconnut l'homme à la passivité sympathique. Elle s'avança vers lui plus naturellement. Peut-être était-ce la fatigue, mais elle ne ressentait plus d'angoisse. Elle vint s'installer près d'Adeline puis elles déballèrent leurs repas. Ady' la remercia. A ce moment, Sally sentit une certaine tension. Avait-elle mal fait ? Elle préféra se justifier.

« Oh mais de rien ! Et bon appétit à toi aussi. C'est très peu pour te remercier de m'avoir invitée. J'habite à Londres depuis que je suis née mais je ne suis jamais allée à Oxford ! »

Calme toi. Respire. Il ne faut pas se laisser à nouveau submerger par un stress quel qu'il soit. Ne parle pas trop, il ne faudrait pas qu'il te prenne pour une folle. Retourne la conversation. Ne laisse pas une mauvaise ambiance dégrader le voyage. Être invitée, c'est exténuant.

« Monsieur Lion. Si je peux me permettre. Votre fille n'a pas voulu me dire ce que vous faisiez dans la vie. Alors si ça vous plaît d'en parler, je serais curieuse de savoir ! Vous travailler dans une université, c'est ça ? »

Elle avait, c'est sûr, prévu de poser ces questions au dîner, mais si elle pouvait s'intégrer directement, autant faire ainsi. Et cette question... Adeline n'avait certainement pas prévue de se retrouver en face d'une jeune fille aussi têtue, et elle espérait bien ne pas se montrer impolie en posant cette question. Mais elle avait compris que ça pourrait plaire à Monsieur Lion de parler de ses travaux. Ainsi soit-il, si elle pouvait apprendre de nouvelles choses...
Elle sortit son bun encore chaud et mordit dedans, et alors qu'elle déglutit, elle se demanda une dernière fois si ce n'était pas non plus impoli de manger en pleine conversation. Décidément, elle avait du mal avec tout ce qui était moldu...
Et non, ça n'avait rien à voir, mais c'était tout de même plus facile de se dire que son manque de civilité découlait d'un manque de savoir, plutôt que d'une quelconque maladresse de sa part.
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MessageSujet: Re: [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion   [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Mar - 18:43

Le combat de sourcil froncé dura quelques instants , ne changeant pas même lorsque le train démarre , ébranlant et secouant les wagons . D’abord parce que l’autorité naturelle de Marius devait s’approcher de 3% et encore … on était généreux. Ensuite parce que ce genre de combat courant ressemblait à un combat de chat. Un combat d’intimidation où les deux animaux hérissent leurs poils en crachant, se gonflant pour prendre de l’importance mais sans jamais sortir les griffes. Juste intimider, bluffer, se montrant plus fort qu’on est. Et le premier qui brise le fil du regard, le premier qui se dégonfle, et bien celui-ci sera déclarer perdant. Pas d’éclat de voix, rien du tout. Même pas une once d’alsacien qui viendrait briser l’affrontement silencieux. D’abord parce qu’il est impoli de discuter devant des gens qui ne comprennent pas la langue, qui ne sont pas de la famille et avec qui on a d’autre moyens de se faire comprendre . Pas ou plutôt plus d’alsacien devant Sally. Pour l’instant. Parce que l’habitude reprendra inexorablement le dessus. Et puis, si Vivian de par son éducation était très à cheval sur la politesse, c’était beaucoup moins le cas de son mari, ayant eu sa période ours des cavernes où il ne voyait personne, tiens la politesse pour acquise et excuse les écarts.

Le combat finit par cesser quand Sally demande à Marius son métier. Adeline retourne à son buns, le gobant presque, gourmande qu’elle est. Elle tente de conserver un peu de dignité en mâchant mais elle a tellement faim que si cela ne tenait qu’à elle, ce repas serait fini en gloutonnerie depuis longtemps. Marius lui penche la tête comme un oiseau, se mords la lèvre, fermes les yeux. Parce qu’à la question que lui pose Sally, lui en a des dizaines et dizaines qui arrivent par association d’idée dans sa tête. Des questions qui lui semblent nécessaire pour fournir une réponse satisfaisante à Sally. Il ne sait pas si les problématiques s’attachant à ses études intéressent le monde sorcier dans une moindre mesure, si dans leur mentalité, ce genre de question se pose alors qu’il y en a des dizaines et des dizaines que le monde moldu n’a que faire mais qui chez eux importe. Et puis surtout, cela ne lui arrive pas souvent mais comment expliquer à quelqu’un qui n’y connait que peu ou prou au sujet , comment faire simple quand on a toujours l’habitude de faire compliqué . Il lui faut donc un peu de temps pour remettre en place un discours concis et clair, cette situation lui rappelle le jour où il a rencontré ses beaux-parents (parce qu’il y avait eu beuglante) et qu’on lui a grosso modo demandé ce que leur futur gendre faisait dans la vie. Expérience cuisante. Adeline le regardait, un sourire en coin, visiblement, elle avait prévu ce long silence et cette réflexion chauffeuse de neurone.

« Hum … Si mes souvenirs sont bons, de ce qu’Adeline et sa mère m’ont raconté, le parc de Poudlard possède un cloitre. N’as-tu jamais remarqué les chapiteaux de celui, les figures qu’on y a sculpté il y a … Votre école va avoir 950 ans si je ne m’abuse mais je pense de mémoire, de par leurs styles et les motifs qu’ils sont postérieur à la construction, peut-être de l’an mil, mais pas avant, j’en suis sûr. Le monde moldu a produit durant tout le moyen âge ce genre de chapiteaux mais aussi en a reproduit dans les décorations d’écrits, ce qu’on appelle enluminure. En ce moment, c’est ce à quoi de travail. J’essaie d’établir une liste de motif, de les dater les uns par rapport aux autres et de comprendre ce qu’il représente. »

Les universitaires ou l’art de partir très loin quand on pose une question simple … Et l’art aussi de s’en apercevoir que trop tard. Il se reprend.

« Je suis professeur au Brasenose College. Je suis spécialisé en histoire de l’art médiéval .Ce qui fait de moi un être aussi poussiéreux que mes manuscrits. »

Sourire triste alors que le paysage commence à défiler, passant dans les zones industrielles de la ville, encore meurtrie par les bombardements, rejoignant bien vite la campagne. Adeline termine le second buns, avant de sourire à Sally

« Tu verras, l’université , c’est encore plus chouette que Poudlard … On s’y perd mais les escaliers changent pas de place . »
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MessageSujet: Re: [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion   [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Mar - 12:07

La réponse se fait attendre.. Sally déguste son bun en plongeant ses yeux dans le regard de monsieur Lion. Son père lui disait que c'était un signe de politesse. Mais peut-être avait elle mal compris la subtilité de la chose. Les jeux de regard, la hiérarchie dans le monde des sorciers, c'était très important. Mais ici, c'était un monde, un mode vie qu'elle ne connaissait que par les livres car même si Londonienne de nature, et n'ayant rien contre les moldus, du moins, rien de vraiment pesant, elle n'avait vécue qu'entourée de familles de sorciers. De sang purs, même, le plus souvent. Donc les us et coutumes des moldus, elle ne les connaissait qu'à travers les livres d'études des moldus, option qu'elle n'a même pas prise officiellement. Au-delà de ça, elle n'avouerait jamais son énorme faiblesse.
Ça en devenait un jeu de regard un eu ridicule « ne pas baisser les yeux, ne pas baisser les yeux », semblait-elle se dire, une tâche de fromage au coin des lèvres. Elle se sentit un peu libérée quand il prononça ses premiers mots... Premiers mots qu'en soi elle aurait aimer mieux comprendre. Parce que sans explication, tout lui restait flou. Elle ne su donc pas vraiment quoi dire, mis à part acquiescer sur l'âge de Poudlard, et même sur les sculptures elle n'était pas sûre. C'est ce genre de phénomène dans lesquels tu as beau passer ta vie à un endroit mais ne pas te rappeler de certains détails. C'est ce phénomène qui l'empêchait d'acquiescer sérieusement l'existence de ces sculptures. Mais elle le fit tout de même. Par politesse.

Il sembla prendre conscience de l'incompréhension de la serpentarde puisqu'il lui expliqua en des termes plus simple le métier qu'il exerçait. Sally eut une exclamation de compréhension dont elle s'aperçut de l'impolitesse, celui-ci soulignant le fait qu'elle n'ait rien compris de ce que monsieur Lion avait pu lui dire juste avant. Elle rougit légèrement et semble vouloir s'enterrer dans son écharpe.
Un professeur. Ça devait être bien. Elle ne s'imaginait pas professeur. Est-ce-que ce serait comme à Poudlard ? Déclamer son cours devant une classe d'élèves ? En fait Sally n'avait jamais bien compris la différence entre une université et les autres établissement, ayant quitté l'enseignement « normal » à ses onze ans comme la plupart des sorciers de Poudlard. Mais ça avait l'air vraiment bien. Surtout avec ce que lui en disait Adeline. « plus chouette que Poudlard » ?! Était-ce seulement possible ? Sally était d'autant plus pressée d'en avoir le cœur net ! Mais...

« Est-ce-qu'on risque pas de déranger ton père en allant dans son école ? Il ne faudra pas lui causer de soucis... On a pas le droit d'entrer puisqu'on est pas élèves, non? »

Puisque tout ce qu'elle connaissait au niveau des études, c'était le collège. Le collège de Poudlard, plus précisément. Alors elle regardait Adeline, avait prononcé ces mots dans un demi chuchotement totalement inutile puisqu'elle-même le savait, son père l'avait pertinemment entendue. Et de ce chuchotement si peu convaincant, elle l'accompagnait d'un regard béat, celui qui voulait dire « je suis pas bête, hein ? Je suis pas bête ! ». Son manque de savoir sur le monde des moldus l'énervait au plus haut point.
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MessageSujet: Re: [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion   [Abandonné][Vacance Décembre ; Oxford] Bienvenue à Oxford - Adeline Lion - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Avr - 21:53

Plus le temps avançait et plus Adeline constatait et de par elle son père constatait l’ignorance de Sally. Ignorance qu’Ada avait beaucoup de mal à comprendre parce qu’au final, elle n’y était que peu confrontée, ses deux mondes et les personnes en provenant se côtoyant tellement peu. Il y avait effectivement peu de chance qu’elle ait à discuter avec ses amies du fonctionnement du tramway ou du système scolaire moldu. Hors du cours sur les moldus. Et encore, peu de gens qu’elle connaissait suivait ce cours, qui ne semblait pas déplacer les foules. Ada penche donc la tête, ne comprenant pas la question. Marius, lui, a « plus de vingt ans d’expérience » aime-t-il rappeler de temps à autre quand sa fille lui explique quelque chose du monde sorcier avec des mots qui pour lui sont presque inimaginables. Ne pas être compris et ne pas comprendre, une grande constance aux réunions de famille même si la présence et l’aide de sa femme attenue un peu cet effet. Il chercher un instant ses mot, pour ne pas faire la même erreur que la fois d’avant. Surtout faire simple et atténuer le grand regard étonné d’Adeline

« Je pense … que le peu d’élève qui nous restent sont rentré chez eux ainsi qu’une bonne partie des professeur ayant leur famille en dehors du campus. C’est que… mes élèves sont des adultes … Ils ont fini leur étude, l’équivalent de Poudlard, et ils se spécialisent dans une matière déjà étudié ou alors complétement neuve. Un peu comme si à la fin de vos études à Poudlard, vous vous mettiez à étudier profondément l’Astronomie ou la Botanique. Ce sont des lieux très ouverts pour les cours … Disons que vous payez pour passer l’examen à la fin de l’année. Cependant, ce sont des collèges uniquement masculins … Il y a bien deux écoles pour fille à Oxford mais surement beaucoup moins diversifié que ce que l’on peut avoir aux Etats Unis. »

Il fait cependant part de son étonnement

« Je pensais que vous connaissiez ce genre de système chez les sorciers … Pour des métiers comme Médicomage ou Magenmagot , je me trompe peut être … Ta mère aussi, Adeline , a fait ce genre d’étude .

-Hum … Je crois que maman est assez spéciale. Même pour des sorciers. »

Il gronde encore Adeline du regard avant de laisser les jeunes filles à leurs discutions, cherchant un livre dans son cartable, livre annoté au crayon de papier .Adeline, elle , termine très vite de manger , hésitant à ressortir le jeu de dame , ne voulant pas remettre Sally mal à l’aise , cherchant un moyen de passer le temps jusqu’à Oxford . Elle finit par parler à Sally de l’Ashmolean museum , de ce qu’on peut y trouver à travers les salles , des céramiques mycénienne (elle ne se souvient plus trop d’où ça vient, son père l’aide un peu ) , du fait qu’on ne sache pas lire encore leur drôle d’écriture . Elle se souvient de quelque signes sur une feuille volante au crayon de papier, les montrant à Sally, lui faisant part de son impression que cela ressemble grandement à des runes , lui demandant ce que la serpentarde en pense . Mine de rien , cela passe un bon bout de temps du voyage et bientôt , le train rentre en gare d’Oxford , pour vingt minutes , ce qui laisse le temps à Marius de rassembler ses affaires, d’en oublier la moitié, d’Adeline de ramasser derrière lui , en faisant signe à Sally de la suivre .

Il fait beau mais froid , Oxford est très calme , peu de voiture y roule et trois étudiants sont venus aider Marius à convoyer ses précieuses caisses . Comme expliqué plus haut, ils ont une vingtaine d’années. Marius donne les clés de la maison à sa fille pour que les deux filles puissent rentrer

« Sally on va y aller à pied , tes bagages doivent être déjà à la maison et ce n’est pas très loin . »
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