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 Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William]

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MessageSujet: Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William]   Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William] Icon_minitimeDim 4 Déc - 14:57

Depuis quelques semaines seulement, August avait recontacté son ancien mentor dans l’espoir de trouver un travail et de remettre de l’ordre dans sa vie chamboulée. Par chance, ce fut le cas ; pour le travail du moins. Nécessitant de la main d’œuvre, et d’autant plus depuis la naissance de son petit bout, William l’avait engagé comme assistant. La vie du jeune adulte prenait doucement forme et il avait enfin une activité stable et plaisante. Cela lui permettait aussi d’avoir accès à diverses ressources qui pourraient l’aider à atteindre son but : guérir. Il refusait de laisser les doutes s’infiltrer dans son esprit et il s’accrochait fermement à ce mince espoir d’un jour retrouver son humanité complète.

Cependant, pour l’instant, le rouquin se contentait de ranger une livraison. La pleine lune approchait doucement. Elle aurait lieu le 13 et 14 octobre. Il ne connaissait les dates que trop bien et appréhendait toujours autant. Plus nerveux dans ses gestes, le sorcier avait aussi un teint plus pâle et des quintes de toux le prenaient par moment sans crier gare. Ses nuits devenaient plus agitées et en conséquence, des cernes apparaissaient sous ses yeux, se creusant à travers ses tâches de rousseurs. August rangeait malgré tout avec calme les produits dans les étagères, appliqué comme à son habitude. Ou peut-être davantage encore pour être certain de ne pas laisser la fatigue créer des erreurs. Se promenant avec sa caisse, en évitant d’utiliser sa magie car un moment d’inattention de sa part risquer de briser fioles et bocaux, il descendit à la cave pour y ranger les articles trop nombreux ou plus précieux. Son regard se déporta vers des livres empilés plus loin et sa curiosité l’emportant sur sa raison, il se décida à les feuilleter. Ces derniers lui faisaient de l’œil depuis quelques jours déjà et résister avait été une tâche difficile et pénible. Alors autant céder.

Les premiers furent sans intérêt et le roux les reposa rapidement, déçu. En revanche, la suite de la pile comportait un livre presque plus poussiéreux que les autres et qui ne payait pas de mine. Quelle ne fut sa surprise lorsqu’il l’ouvrit. Ses yeux s’écarquillèrent et un élan de vivacité le traversa. Le texte parlait de magie noire. Sans la mentionner ainsi mais c’était évident vu le contenu. Le cœur du lycan s’emballa. Il était partagé entre la peur de l’interdiction, l’excitation que celle-ci provoquait aussi et le désir d’y trouver une solution à sa situation. Décidé à n’exclure aucune possibilité, il s’assit donc sur le sol et se mit à lire avidement. Il ne vit pas le temps passer et sursauta lorsque des pas se rapprochèrent de lui. Se levant au plus vite, il déposa le bouquin sur la pile comme s’il n’y avait pas touché et retourna vers sa grosse caisse pour en sortir une fiole remplie de feuilles.

L’air de rien, avec son air malade, August se tourna vers son patron.

« Bonjour. J’ai presque fini de vider cette caisse. »

Un léger sourire de pure politesse s’étira sur ses lèvres, tandis que ses yeux se plissaient sans joie, exprimant toute l’étendue de sa fatigue. La poussière sur ses mains et ses fesses trahissaient quant à elle sa pause lecture.
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William Marshall
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MessageSujet: Re: Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William]   Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William] Icon_minitimeLun 5 Déc - 1:32



∞ Enchaîne moi au fond de ta cave
August Eastwood


Mi Octobre 1943

Il y'a parfois des signes tout autour de nous.
Des choses qui nous intrigues, des petits détails qui attirent notre attention jusqu'à finir par nous obséder. On s’interroge, on s'imagine parano jusqu'à ce qu'on finisse par trouver cette petite chose qui nous manquait. Celle qu expliquait miraculeusement tout.
J'étais de nature méfiant. Avec les gens, avec les clients, avec le monde. La confiance était un privilège que je n'accordais que rarement. Aussi, quand August est revenu me voir pour me demander du travail, c'est avec cette même méfiance que j'avais accepté.

Disparue. Revenu. Il avait pourtant quitté Poudlard, ASPIC en poche. Il avait un autre pays a redécouvrir et une vie à construire. Pourtant il était venus me voir moi. Mendiant un travail qui ne lui était pas destiné. Je l'ai connu plus ambitieux. Mais les gens changent, ou plutôt, c'est la vie qui change les gens.
Il m'avait trouvé seul, jeune père, un peu ravagé par l'alcool, les yeux cernés d'un travail et d'un enfant qu'il était difficile d'associer. Alors j'ai accepté. Faibli un instant pour me décharger d'un fardeau et sortir la tête de l'eau quelques secondes.
Maintenant que j'y voyais plus clair, une question rongeait ma curiosité et mon inquiétude.
Quel drame avait conduit August jusqu'ici ?

C'était inutile de poser la question. Il m'aurait servie un mensonge, peut être même un sourire. Rien n'est plus irritant qu'un mensonge, surtout quand on le voir arriver. Alors on cherche les indices, on observe et on constates. Les semaines s'étaient écoulées lentement. Volontaire, travailleur. Il avait également l'avantage d'être discret, une qualité qui manquait malheureusement beaucoup trop. Jusqu'ici, tout allait bien.
Et puis, il est tombé malade.
Encore un détail.

C'était plutôt normal en cette saison. Mais c'était le seul à être malade. Pourtant on se voyait tout les jours. Même Lucian y avait échappé. C'était simplement curieux, August était peut être simplement fragile. Mais les dates.. Quelque chose dans ce timing m'intriguait.
Il fallait attendre la rupture de Sisymbre pour qu'une idée se mette à germer au fond de mon esprit.
Il n'aurait pas osé ?

Minuit aboyait pour rentrer. Me sortant de mes réflexions et de ma serre en même temps. August était là à trier je ne sais quoi. Le doute me rongeais depuis quelques jours et finissait simplement par me fatigué. Dans le fond, j'avais bien un moyen de savoir..

Je l'avais rejoins à la cave alors qu'il rangeait encore une caisse. Souriant et poli comme à son habitude. Ses mains étaient sales, comme son pantalon. Peut être s'était il assis pour souffler.. Ou je ne sais quoi. Ce détails n'était pas important pour le moment. Plus tard peut être. Ici, maintenant, j'avais une question plus importante à lui poser.

❝ J'ai oublié de te demander... Je n'ai plus de Sisymbre en stock, et on m'en a demandé pour la semaine prochain. J'aurais pas le temps d'aller en chercher, la plein Lune est dans deux jours et je n'ai personne pour garder Lucian. Est ce que tu pourras y aller ? Je te dirai se situe les bon coins.

Sérieux, un peu distant comme l'était tout patron. Mon regard accrocha le sien, observant ses réactions, ses yeux ou ce qui pouvait se lire sur son visage. Je n'avais pas besoin de grand chose pour confirmer ce doute.
Juste un détail.



_____________

HRP : Des détails pour la Sisymbre ICI j'étais pas certain que tu sache ce que c'est ou juste sa particularité x) donc c'est à toi de voir.


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MessageSujet: Re: Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William]   Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William] Icon_minitimeLun 5 Déc - 20:56

La réaction de l’assistant fut immédiate. A la simple mention du nom de la fleur, il avait compris et tout son corps se tendait en réponse. Son visage avait perdu quelques couleurs et se décomposait un peu trop. Magnifique rosace ne s’épanouissant qu’à la lumière d’une lune pleine. A l’image de son loup. Une panique qui se voulait discrète envahit le jeune homme. Une vague de sueur froide hérissa les cheveux de sa nuque. Son myocarde se mit à palpiter jusque dans ses tempes. Était-ce un piège ? Ou une réelle demande ? Il ne pouvait s’empêcher de douter. Mais malgré cela, son chef attendait des réponses. Et vite.

Déglutissant un bon coup, prenant une petite inspiration, August se lança dans un bredouillement minable. Trop pris par surprise par ce questionnement imprévu, il n’avait jamais pensé à réfléchir à une parade auparavant. Et il s’en mordait violemment les doigts maintenant.

« Je…hum… Dans 2 jours hein ? Je n’suis pas sûr de… d’être libre. »

Lui et son emploi du temps de ministre. L’ironie s’en mordait la queue. Glissant sa main poussiéreuse dans sa chevelure flamboyante, il ramait à trouver une excuse convenable pour éviter cette demande irréalisable.

« Je dois… voir quelqu’un ce jour-là. Et c’est… je peux pas reporter. C’est… »

Son regard se leva enfin vers le visage de William, croisant le sien. Ce qu’il y lut le désola plus encore. Il passait réellement pour un gros – gros – crétin à balbutier ainsi et à s’enfoncer lui-même dans un bourbier qu’il avait créé tout seul. Il se tirait une balle dans le pied. Une balle en argent pour renforcer les clichés moldus sur les lycans tant qu’à faire !

Soupirant lourdement, une trace grisâtre maintenant bien installée sur son front, il se décida à avouer la vérité. En partie.

« Désolé… J’ai juste peur de sortir ce genre de nuits. Stupide hein ? »

Un rire nerveux secoua son corps qui s’était naturellement courbé, comme pour se protéger. Les épaules rentrées vers l’intérieur, il esquissa un sourire peu convaincant exprimant autant d’excuses que d’appréhension.

« Mais je suis sûr que tu trouveras quelqu’un de plus brave et motivé à le faire. C’est une expérience assez unique. »

August se sentait mal d’omettre ainsi son lourd secret face à l’homme qui lui donnait une chance. Cependant, il craignait trop sa réaction justement pour lui avouer de but en blanc. Certes, ses œuvres penchant vers la magie noire prouvaient une certaine ouverture d’esprit dans ce domaine mais de là à accepter un loup garou dans sa propre demeure… ? Le rouquin avait des doutes. Surtout maintenant qu’il était père de famille.
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MessageSujet: Re: Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William]   Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William] Icon_minitimeMar 6 Déc - 13:33



∞ Enchaîne moi au fond de ta cave
August Eastwood


Mi Octobre 1943

Je l'avais connu plus sûr de lui.
Le pauvre bafouillait quelque excuses maladroitement . Cherchant le premier prétexte possible pour se défaire de cette corvée. Je crois que j'aurais pu gober ce mensonge s'il y avait mis plus de conviction et un peu moins de regard effaré et transpiration excessive... s'il avait eu une vie trépidante en dehors de ces murs également. Je ne lui connaissais qu'un ami proche, pas de famille, rien qui pouvait laisser pensé qu'un rendez vous soit à ce point important.
Une conquête peut être ? Je lui laissais le bénéfice du doute sur ce point là, mis le garçon se ravisa bien vite. Je ne le quittais pas du regard, un mur de marbre face à sa détresse évidente, mais il fallait bien ça pour qu'il se décide à parler.

La vérité ? Enfin ?
Une fraction peu être. Il s’excusait encore, visiblement nerveux sans vrais raison, du moins, j'en devinais peut être une mais je ne voulais pas me précipiter. Bras croisés, je le laissais m'avouer sa peur des nuit sombres aux lunes pleines comme un gamin avoue avoir peur du monstre sous son lit. Je ne savais pas tellement si je trouvais ça désolant ou simplement agaçant.
Stupide c'était le mot.
Je le laissais finir, s'excusant encore, s’apitoyant un peu sur son manque de bravoure. Il s'en sortait plutôt bien je devais le reconnaître, mais pas suffisamment pour me convaincre. Je pris quelques secondes pour le jauger du regard, le laisser mariner un peu avant de descendre les quelques marches restantes pour lui faire réellement face.
Les yeux dans les yeux.

❝ Peur du noir ? T'es pas un peu vieux pour ça ? 

Ce n'était pas moqueur. C'était même un peu trop sérieux, teinté d'éclats de glaces. Peur de sortir la nuit. Même enfants je ne me souviens pas avoir déjà eu peur de sortir la nuit. J'espère qu'il se rendait compte de l'absurdité de sa réponse, ou du moins, de son demis aveu.

❝ Ou c'est la pleine lune peut être ? Tu crois que des loups garou se baladent dans la foret ? 

Cette fois, un sourire s'étira sur mes lèvres. Un peu moqueur peut être. C'était amusant de le voir se justifier et j'espérais qu'il soit plus franc avec moi.
Quoi que j'avais toujours aucune idée de ce que j'allais faire de lui s'il en venait aux confession. Vampire, Dragons, un peu trop de créatures s'invitaient chez moi ces temps ci... Les loups garou ont l'avantage d'être supportable la plupart du temps..



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MessageSujet: Re: Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William]   Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William] Icon_minitimeDim 11 Déc - 14:31

L’étau s’était resserré sur le menteur. Son patron, loin d’être stupide, voyait clair dans son jeu – un peu trop d’ailleurs sur certains points – et l’avait coincé dos au mur. Il jouait presque du malaise de son employé, tel un chat s’amusant avec une souris. Les mentions de la pleine lune et des loups garous étaient trop précises, trop pointues pour être un hasard. August avait du mal à croire que son ancien mentor y faisait allusion sans idée derrière la tête. Instinctivement, le jeune sorcier posa sa main sur son avant-bras, sur la cicatrice de morsure ayant marquée sa chair à vie. L’avait-il aperçu dans un moment d’inattention de l’assistant ? Ou était-ce d’autres signes qui le trahissaient ? Si vite ? Une nouvelle coulée de sueur froide s’étendit le long de sa colonne. Était-il si mauvais pour cacher la vérité ? Ou William possédait-il un talent certain pour sentir ce genre d’omission ?

Qu’importait la véritable raison, August se trouvait face à deux options restantes pour s’en sortir.

Soit il hochait bêtement la tête en réponse à William, s’humiliant par la même occasion en acceptant l’étiquette de « trouillard ». Il serait catégorisé pour le restant de ses jours. Peureux. Du noir. De la lune. Des loups garous. Des créatures. De tout. Son honneur en prenait un coup. Un gros coup. Quelles moqueries s’en suivraient ? Mériterait-il encore son poste dans la boutique ? Ou perdrait-il toute crédibilité au point de perdre cette chance ? Il ne serait rien de plus qu’un lâche. Un lâche isolé des autres encore plus.

Cette possibilité déplaisait grandement au jeune sorcier… mais en même temps, elle comportait l’avantage de protéger son secret. Mais le prix à payer n’était-il pas trop élevé ?

L’autre option était d’avouer toute la vérité. De dévoiler sa nouvelle nature. D’expliquer la catastrophe qui avait chamboulé sa vie un peu plus d’un an avant. Cela serait courageux de sa part d’annoncer haut et fort qu’il était un loup garou. Mais comment réagirait William ? Le chasserait-il ? Ou pire… Le dénoncerait-il au Ministère ? August n’avait pas osé le faire. Il avait hésité mais pas osé. Il craignait trop ce qu’ils pourraient en découler.

Son regard dévia vers la pile de livres. Peut-être… Juste peut-être… pouvait-il… ? Oui. Peut-être. C’était une idée. C’était jouable.

Prenant une longue inspiration, August glissa ses deux mains dans sa chevelure cette fois. La tâche de poussière s’étala encore plus sur son front mais sa crinière rousse était à peu près domptée. Ses épaules se redressèrent. Il emmagasinait du courage. Il se répétait en boucle des encouragements.

*Sois brave. Sois brave. Sois brave. Sois brave.*

Les conséquences effrayantes se retrouvaient chassées de son esprit. Il se libérait des doutes. Il coupait les chaines qui l’empêchaient d’oser.

Son regard décidé se planta dans celui de William. Sa confiance vacilla mais le rouquin tint bon.

« J’ai peur de la pleine lune oui. Mais pas parce que je ne veux pas croiser de loups garous. »

Son ton était sérieux. Lent. Il articulait bien. Il se posait. Il tentait de se calmer, de ne pas trembler.

« J’ai peur de ce que je pourrais faire. »

L’heure était venue.
Une légère inspiration à nouveau et il se jetait à l’eau.

« Je suis un loup garou. »

Comme si les paroles ne suffisaient pas, August retroussa sa manche pour montrer la cicatrice de crocs.

« J’ai été mordu l’année passée… »

Son regard se voila légèrement. Il eut une pensée pour son père. Brièvement. Il ne désirait pas en parler. Ce décès l’affectait trop encore. La culpabilité le rongeait toujours.

Cette seconde de faiblesse balayée, le roux fixa son mentor plus sévèrement.

« Mais tu ne peux en parler à personne ! Si tu le fais… je dirai que tu gardes des livres de magie noire dans ta cave ! »

August menaçait. Une première pour lui. Et ça se voyait. Mais au moins, il faisait le nécessaire pour se défendre. Son bras dénudé pointa d’ailleurs le livre dépoussiéré qu’il venait de feuilleter. Aurait-il le culot d’aller jusqu’au bout de sa menace si William le dénonçait ? Sur le moment, il en était persuadé. En d’autres circonstances, c’était moins certain.
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MessageSujet: Re: Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William]   Enchaîne moi au fond de ta cave [Mi-octobre 1943 / PV William] Icon_minitimeMar 13 Déc - 20:36



∞ Enchaîne moi au fond de ta cave
August Eastwood


Mi Octobre 1943

Mon doute se changea rapidement en certitude.
Il avait définitivement quelque chose qui le rongeait. Quelque chose qu'il me cachait depuis toutes ces semaines. J'avoue que ne n'aurais jamais imaginé qu'il puisse céder aussi facilement. Ce garçon était faible, mais surtout vulnérable. Je n'avais qu'insinué quelque chose. Planter le doute dans son esprit pour observer ses réactions et jauger de sa force ou de son instinct de survie. Il avait rapidement cédé. Brisé sous le poids de la pression.
Maigre pression.

Je ne sais pas ce qui était le plus agaçant. Le savoir effectivement malade, ou l'entendre se vendre aussi facilement dés le premier obstacle. L'un comme l'autre, une furieuse envie de lui lancer un sort me prit soudainement. Simplement pour le faire taire et le mettre face au conséquences d'une langue un peu trop dénouée. J'avais cependant le calme nécessaire pour retenir ma main pour le moment.
Les yeux dans les yeux, je le laissais démolir lui même toutes esquisses de doutes.

Un loup garou sous mon toit.
C'était fait. C'était trop tard, j'avais cependant encor le choix mais August n'était pas totalement idiot. Un naif aveuglé par son grand cœur, mais pas totalement stupide. Il avait compris sa situation, le danger qu'elle impliqué et les risques qu'il prenait. Alors il tentait vainement de se raccrocher à ce qu'il pouvait. Des brides d’espoirs et d'audace.
Une audace bien plus agaçante encore que sa faiblesse.

Des menaces.
A moi ? Vraiment ? Il semblait vouloir jouer l’assurance, pointant le livre sombre du bout de son bras marqué. Mon silence contre le sien. Ça aurait certainement marché si ça n'était pas sorti de la bouche d'un gamin visiblement paumé. Dommage pour lui, les menaces ne m'avaient jamais réussit.
L'ambiance devint glacial. Un silence pesant installa dans la pièce, laissant planer cette aura menaçante. S'il maîtrisait encore mal l'art de l'intimidation, c'était une habitude qui ne m'avait jamais réellement quitté.

❝ .. Tu me menace ? 

Une voix dépourvue de toute chaleur, un peu trop calme pour ne laisser qu'un malaise désagréable accentué par le regard noir qui s'était encré dans le sien. Je fis quelques pas dans sa direction, approchant jusqu'à briser toute notion de distances entre nous pour l'écraser de ma présence. Balayer son audace ridicule en lui pointant ma baguette sous le nez d'un geste vif et décidé pour informuler un Incarcerem qui ligota fermement le corps du roux d'une multitude de cordes jaillissant du mur.
Il osait des menaces sous mon toit.

❝ Je t'accueille ici chez moi.. Je t'offre du travail.. et toi tu me ment.. et tu me menace. Donne moi une seule bonne raison de ne pas t'enterrer vivant dans cette cave ?

Je crains qu'il n'ai pas grand chose à dire pour sa défense excepté le désespoir et la panique. Son corps entravé, le mien approcha encore un peu plus pour examiner l'inconscient que j'avais sous les yeux. Mon regard s'atarda une seconde sur son bras dénudé, observant la cicatrice qui y tonnait, une seconde simplement pour m'assurer de la vérité de ses propos.
Une morsure. Trop grande pour un chien, trop bien cicatrisée pour un simple loup. Tout collait parfaitement maintenant.

❝ Tu es un idiot.. 

Mes mains tâtèrent ses vêtements quelques secondes à la recherche de sa baguette, la trouvant dans la doublure de sa manche. Je la retirais de là, sifflant Minuit pour qu'il vienne gratter la porte de l'escalier qui menait en haut. Je lui confiait la baguette, lui soufflant d'aller la « ranger ». Il allait probablement l’enterrer dans le jardin ou la laisser traîner au fond de sa couchette. Tant qu'elle était loin de son propriétaire, tout m'allait. Désarmé, le jeune homme n'était plus une menace. D'un coup de baguette les codes le libérèrent enfin, le laissant respirer et bouger de nouveau tandis que je m’asseyais sur les marches de bois dans un énième soupir.
Et maintenant.. Maintenant j'avais foutrement besoin d'un verre, mais j'attendais d'abord quelques excuses, que j'espérais convaincante...

❝ Toujours envie de me dénoncer? Fais attention à ce que tu vas répondre..


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