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| Sujet: [14 février 1943] ~Love is in the air ! Mar 11 Fév - 19:45 | |
| Le souaffle filait de main en main. Le vent ne semblait avoir aucune prise sur lui alors qu’il donnait du fil à retordre aux joueurs de l’équipe de Gryffondor qui s’entraînait ce samedi là. Aucun match n’était prévu ce week-end mais le suivant verrait s’affronter les équipes des Lions et de Poufsouffle. Il fallait être prêt. Lyvie avait tenue conseil la veille dans la salle commune. Ses joueurs réunis autour d’elle, elle avait mobilisé tout le monde, leur intimant un réveil au point du jour et leur donnant rendez-vous à 8h pétantes sur le terrain. La nuit étirait encore quelques trainées sombres dans le ciel lorsque chacun était arrivé, la semelle battant l’herbe un peu raidie par le gel.
Cela faisait bien une heure qu’ils s’entrainaient. Les nouvelles manœuvres de leur capitaine commençaient à prendre tournure et cela redonnait un brin de motivation aux étudiants sont les doigts étaient gourds et les joues, rougies.
« Weeny ! à gauche ! »
C’était Chéri. Elle – enfin il – lui avait trouvé ce surnom stupide et ne ratait pas une occasion de le sortir. Le gardien réagit au quart de tour et arrêta le souaffle de son pied tendu. Souaffle intercepté par Johan, toujours aussi casse-cou, descendue en chute libre juste devant Kathy qui avait poussé un cri de surprise et lui hurlait dessus à pleins poumons en filant à sa poursuite. Orween applaudit la cascade, l’accompagnant d’un cri de rodéo. Quelque chose bougea sur sa droite, attirant son attention, sans doute le vif d’or que Kaoru n’avait pas encore remarqué, le cherchant du mauvais côté. Il chercha du regard la petite boule d’or, mais ne perçut qu’une ondulation dans l’atmosphère. Qui est-ce qui ricanait comme ça ? Orween continuait à regarder vers l’arrière du terrain lorsque Lyvie surgit devant lui, furibonde.
« Tu peux te concentrer une minute ? C’est par là que ça se passe ! Tu veux qu’on se plante ou quoi ? »
Estomaqué, le 7ème année lui répondit du tac au tac.
« J’ai vu un truc louche ! »
Comme elle haussait les épaules en s’éloignant, lui tournant le dos, il la suivit du regard souhaitant qu’elle aille au diable, qu’elle se casse une jambe ou qu’elle avale sa langue de vipère. Bref qu’elle lui fiche la paix. Et là, une flèche dorée transperça la capitaine, la faisant tomber de son balai.
« Lyv’ ! »
Le préfet allait se jeter à sa rescousse mais n’en eut pas le temps. Sa main puis son bras puis le haut de son corps futent soudain tirés vers le bas.
Il n’avait pas eu le temps de voir la flèche qui l’avait traversé lui aussi et qui s’évanouissait déjà, ni la fine corde dorée qui enserrait son poignet. |
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