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 [Février] Les grenouilles sont la seconde plaie d'Egypte .|| Basil

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MessageSujet: [Février] Les grenouilles sont la seconde plaie d'Egypte .|| Basil   [Février] Les grenouilles sont la seconde plaie d'Egypte .|| Basil Icon_minitimeDim 9 Mar - 21:47

Février était arrivé sans crier gare. Il y avait eu les vacances de Noël, Swann et Joan avait été rapatrié dans leur Ecosse natal parce que la guerre ayant fait son travail, les domestiques se trouvant en effectif réduit, on avait besoin de bras pour servir à la réception de Monsieur et Madame. Et puis, Vacances de Swann signifiait pour sa mère, retour de son aide à la garderie des trois plus jeunes, voir vacances à ce sujet en perspective. Pas de vrai vacances pour Swann … Enfin si, passé à courir après Edith, armé de son manteau parce que cette dernière se roulait dans la neige, morte de rire. C’est beau, le monde, quand on a trois ans. La grippe carabinée qui en avait suivi l’était beaucoup moins, cependant. Il y avait eu bien sûre Noël avec argent à la clé, argent dont il s’était servi pour acheter de vraies lunettes de lecture, afin de remplacer ses vieux binocles qui tombaient peu à peu en ruine.

Il avait ensuite fallu rentrer à Poudlard, à la grande joie de Joan, à contre cœur pour Swann (mais bon, quand faut y aller, faut y aller). Le mois de décembre avait été sanglant chez les sorciers, c’est tout du moins ce que rapportait les différents journaux, jours après jours, que Papagena avait continué de lui ramener. Ultime lien qu’il daigne avoir avec le monde sorcier … Mais les mots croisés sont plus intéressant que dans les journaux moldus dernièrement … Fausse excuse ? Poudlard semblait avoir été mu de ce changement. Il remarqua l’absence de deux ou trois élèves en histoire de la magie, ce qui l’avait fait hausser un sourcil sans grande conviction, enfin si, celle d’avoir encore loupé quelque chose.

Histoire de la magie, c’est ce qui l’avait trainé à la bibliothèque ce dimanche alors que les trois quarts de l’école dormaient. Lui et un petit groupe de troisième année de Poufsouffle qui s’était visiblement rétamé aux examens d’histoire de la magie et avait été obligé par le directeur de la maison. Bon, il fallait dire que lui n’était pas là de son plein gré non plus. Pourquoi il était là déjà ? Ah oui. Lors des matches de préparation de janvier, il avait décoché un cognard à un poursuiveur de Serpentard. A sa décharge, c’était lui qui avait le souaffle et il s’approchait dangereusement d’Alixander qui gardait les buts comme il pouvait. Le cognard lui avait atterri …. Et bien disons, dans un endroit fragile pour tout être masculin. Ce n’était pas voulu, ça avait fait beaucoup rire l’assemblé et lui était reparti comme il était.

Le match s’était fini, le temps avait passé jusqu’à ce que mardi dernier, il croise le type dans les couloirs. Swann ne se souvenait plus de rien. Le type si, visiblement, à en croire le haineux « Eh sang de bourbe ! » qu’il avait lâché et la droite qui s’en était suivit. Il avait (bien sûr) répondu et s’en était suivie une bagarre. Sauf que là, personne ne les avait séparé (non au contraire, si le professeur n’était pas intervenue, certains se serait lancé dans des paris).

Swann avait été remis entre les mains d’un professeur Carthew soupirant d’un air « Mais qu’est-ce que vous avez encore fabriqué ». De toute façon, s’il se souvenait de lui, parmi les quelques deux cents élèves de la maison, ce n’était pas bon signe. S’en était suivi un long sermon au bout duquel il se serait attendu à un « Vous irez voir monsieur Campenhausen pour votre retenu » … Et bien non. Il en était à faire de l’aide au devoir, il avait tout bonnement horreur de ça. C’était donc une vraie punition. Surtout que c’était sous le regard du bibliothécaire et que cela devait durer de 8h à 10h. Swann en était à se dire qu’il aurait peut-être du argumenter qu’il n’avait absolument aucun pédagogie.

Il était maintenant 9h30 et Swann était en train de tenter d’expliquer la sorcellerie et le statut du sorcier dans l’Antiquité. Difficilement. D’abord parce qu’expliquer quelque chose de complexe, cela signifiait quitter son monosyllabe habituel. Et parce que surtout que les autres en face n’avait rien à cirer.

Cela faisait d’ailleurs trois fois qu’il réveillait une fille au premier rang, qui avait visiblement oublié de dormir la nuit dernière. A la recherche d’une référence dans un livre, il s’aperçu qu’il manquait le livre en question. S’éloigner signifierai avoir une chance de se retrouver avec la foire derrière. Il faudrait donc utiliser la magie. Soupirs. Swann fouilla dans ses affaires pour sortir sa baguette, pointant vers les étagères, lançant un Accio. Aucun livre ne bougea. A vrai dire, il s’en doutait un peu.

Il grommelle, observant la baguette sous toutes les coutures quand un des troisièmes années lui dit de faire attention. Il tourna légèrement la tête, attrapant brusquement ce qui lui arrivait à la figure, merci Quiddich. La suite déclencha l’Hilarité de son assistance, une grimace de sa part. Une grenouille apprivoisée. Il avait attiré une grenouille apprivoisée à la place du livre. Il finit par demander si quelqu’un savait à qui elle appartenait. C’est de Prewet, le préfet en chef. Juron de Swann alors qu’il tentait de calmer son assistance, terminant comme il pouvait la séance.

La grenouille posée sur la table, tremblante, visiblement choquée par son voyage en Accio, il réussit à tenir tout le monde jusqu’à dix heure, avant de ranger ses affaires en soupirant, se demandant comme il ferait pour retrouver le propriétaire. Surtout qu’il ne voyait pas du tout qui c’était. .

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MessageSujet: Re: [Février] Les grenouilles sont la seconde plaie d'Egypte .|| Basil   [Février] Les grenouilles sont la seconde plaie d'Egypte .|| Basil Icon_minitimeMer 12 Mar - 21:49

Basil appréciait les dimanches. Il faisait sa ronde dans les couloirs comme à sa grande habitude lorsqu'il n'était pas en train de plancher sur un devoir. Ces derniers résultats étaient à la hauteur de sa réputation. Il n'avait reçu que d'excellentes notes et d'agréables commentaires de la part de ses professeurs : l'étudiant sérieux par excellence. Les examens s'approchaient un peu vite à son goût. Il n'était optimiste à l'idée d'en passer. C'était une de ses grandes frayeurs... Et dire que c'était sa dernière année à Poudlard. Il n'avait pas vu le temps défilait. Tout semblait s'enchaîner sans qu'il ne se rend compte qu'il avait déjà dix-sept ans.

Le préfet-en-chef prit une grande inspiration et aborda une première année qui semblait perdue au deuxième étage du château. Cette dernière cherchait la bibliothèque et s'était visiblement trompée d'étage. Bienveillant, Basil se proposa de l'accompagner là-bas et tous deux partirent gravir les escaliers. La fillette n'avait pu s'empêcher de commenter sa grenouille Henry qui croassait sur épaule. Il eut un petit rire et lui raconta comment elle était devenue rouge... Basil était très attaché à cette petite bestiole qui l'avait accompagnée toute la scolarité... Puis "POC". Le serdaigle leva les yeux vers interlocutrice qui avait les yeux ronds.

- La grenouuuuuuuuuille... Elle s'est envolée ! Comment tu as fait ?!

- Comment ça ?! ........ Elle n'est plus là !

Il se leva précipitamment et regarda autour de lui. Henry avait littéralement disparu. Son visage se décomposa. Il fallait absolument qu'il la retrouve avant qu'elle se fasse malheureusement piétiner par un inconscient. Tous deux fouillèrent les environs de façon méthodique. Il n'y avait rien. Strictement rien. Pourtant elle était là, sur son épaule il y a encore quelques minutes. Ils cherchèrent sur l'ensemble de l'étage sans succès... Finalement, Basil tira la première année, sans toutefois la brusquer, vers la bibliothèque. Il avait fait ce qu'il fallait pour l'aider, bien qu'un peu honteux d'avoir accéléré à la fin. Les yeux se braquèrent silencieusement sur lui lorsqu'il arriva dans la grande salle. Il eut un mouvement de recul et balaya les environs. Pourquoi le regardait-il ?

- Elle a disparu comme ça... Pouf !

La gamine hocha la tête, puis soudainement sautilla sur place. Elle désigna du doigt la grenouille qui... semblait traumatisée. Basil s'approcha d'un bond et regarda le poufsouffle, puis l'amphibien, puis le poufsouffle, un peu perdu par l'ampleur de la situation. Des chuchotements commencèrent à s'élever dans la bibliothèque. Voyant qu'ils étaient au centre de l'attention, le préfet-en-chef se baissa vers lui pour s'adresser à voix basse, un peu apeuré :

- Hennnnnnnnnnnnnnnny... Tu es... Swann Beck, non ? Peut-on... sortir d'ici ?

Il attrapa Henry dans ses mains et referma celles-ci sur lui sans l'étouffer. La pauvre tremblait de tout son être. Basil avait besoin d'explication pour être rassuré de ce qui s'était passé. Il faut dire qu'il y tenait tant à celle-ci. Le préfet-enchef sortit en espérant que ce dernier ne rechignait pas à le suivre et l'attendit un peu plus loin dans le couloir, tout en rassurant son animal.
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MessageSujet: Re: [Février] Les grenouilles sont la seconde plaie d'Egypte .|| Basil   [Février] Les grenouilles sont la seconde plaie d'Egypte .|| Basil Icon_minitimeLun 21 Avr - 19:45

Un cri strident lui fit hérisser le poil, il avait beau être étouffé, chuchoté, cela n’en était pas moins un cri, déclenchant en lui de grand frisson, comme si on avait faire crisser une fourchette sur une assiette en porcelaine ou une craie sur un tableau noir. Ce genre de cri qu’il avait en horreur, en se demandant comment Dieu … ou Merlin comme disent les sorciers, était-ce possible de produire de telle cri sans avoir eu une parente mandragore dans la filiation. Henry. Son premier réflexe fut de se retourner, cherchant qui pouvait être le fameux Henry, prénom très commun parmi ses camarades, parce qu’il avait été à la mode. Le problème, c’était que personne ne s’était retourné, se sentant concerné par cet appel. Même, son prénom et son nom de famille fut associé au Henry si bien qu’il en était à si Henry n’était pas le patronyme de la grenouille. Visiblement, c’était ça. Superbe, il allait pouvoir refiler cette grenouille à son propriétaire dont il avait déjà oublié le nom, s’enfuir il ne sait où, s’installer dans la salle commune des Poufsouffle avec les mots croisés de la semaine après avoir attrapé un sandwich jambon fromage et une tasse de thé ainsi que des pommes dans la salle commune pour le petit déjeuner.

Comment ça sortir d’ici. Il fallait le suivre en plus ? Swann fait cliquer sa langue contre ses dents pour montrer sa désapprobation. Reprends-toi, Beck. Préfet en chef donc plus haut dans l’échelle sociale. Donc tu lui dois le respect, que tu le veuille ou non. Et puis, il n’a pas l’air d’avoir compris comment sa grenouille s’était brusquement téléportée dans la bibliothèque , qu’il pouvait donc se présenter en sauveur de la grenouille perdu plus qu’autre chose . Et puis surtout, il était le préfet de Jo, si ça se passait mal, il y avait une infime chance pour que cela retombe sur elle et ça, c’était tout bonnement et simplement hors de question. Le type récupéra donc son animal de compagnie, il avait toujours pas nom, ça en devenait caricaturale comme histoire et Swann le suivit docilement, ses affaires sous le bras, plus que presser d’en finir, gardant une distance avec lui. Surtout une question le taraudait, comme un type qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam pouvait connaitre son nom de famille. S’était-il déjà rencontré ? Si oui, en quelles circonstances ? Jouait-il au Quiddich dans une équipe adverse ? Avait-il un jour franchi la ligne même d’une point de pied, ce qui suffisait pour déclencher une colère terrible de Swann et donc des coups ? Ce n’était pas le genre de Jo, pourtant, ce type. Ou alors elle avait changé de genre pour tromper « l’ennemi » et avoir la paix. Tu te fais des films, Swann,

Une chose attire son attention, le fait se retourner. Peeves. Avec un arc. Il fronce les sourcils.. Qu’est-il encore passé par la tête transparente de l’esprit frappeur, hein ? Encore un mauvais aspect du monde sorcier. Mais bon, apparemment, il en avait pas après lui, pas encore alors il l’ignora. Les esprits frappeurs, c’est comme les chiens. Cela fait des bêtises pour attirer l’attention. Swann reporta son attention sur Basil et la grenouille. Un silence. Une recherche de ce qu’il pourrait dire sans être impoli et qui ne dépasse pas le monosyllabe habituel. La phrase courte.

« Puis-je y aller ? »

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