Et quoi d'autres? Hé bien, cuisine! [Keira Matthews]

Wei avançait tranquillement dans la neige, sans difficulté particulière. De plus même si il portait Keira, celle-ci n'était pas bien lourde. Il aurait presque pu la soulever à bout de bras sans se fatigué. Presque. Avançant, il écoutait sa Mèimei parler avec une grande attention. Il n'avait que peu prêté cas à son rouspetage lorsqu'il l'avait prise sur ses épaules. Elle lui fit tout un long discours sur comment les gens le percevait. A dire vrai le Philosophe se fichait pas mal que les gens l'aiment ou pas. Qu'il le trouve Bizarre ou non. Qu'ils aient peur ou pas. Lui avait des priorités bien plus importante que la considérations que les élèves pouvait avoir à son égard. Ils entraient dans le château, se trouvant dans le hall d'entrée du château. Un groupe d'élèves les voyant se lançaient dans des commentaires digne des ragots les plus stupides possible et Wei tournait donc la tête vers eux. Un regard assassin. On pouvait dire ce que l'on veut de lui mais pas de Keira. Son regard fut accompagné d'un grognement rappelant ceux d'un loup affamé. Le groupe d'élèves mit fin à son blabla en se dispersant rapidement.


C'est de ce genre de réaction que te parle Keira au cas où tu n'aurais pas saisi.


Après quoi sa soeur de coeur lui demandant ce qu'il comptait faire. Il n'en savait fichtrement rien. Il ferait en fonction de ce qu'il y aurait comme ingrédient. Avançant en direction des cuisines. Pliant les jambes pour passé la première porte afin que Mèimei ne se fracasse pas le crâne.


Touchante attention, mais tu pourrais aussi bien la laissé posé pied à terre, non?





Arrivant enfin à la porte des cuisines, Wei s'abaissait pour déposer Keira. Un fois chose faite, il se redressait, poussant la porte des cuisines. Il y avait là quelques elfes nettoyant, rengeant. L'un d'eux voyant la porte s'ouvrir s'arrêta.





Wei esquissa un sourire, il vint très naturellement salué chacun des elfes de maisons présents. Leur sérant délicatement leur petites mains. Ils étaient sept encore présent.





L'un des elfes semblait surpris de cette soudaine annonce. S'approchant alors de Wei.





Un autre remarqua Keira derrière leur ami.








Les sept elfes de maisons ne dirent rien mais clairement ils désapprouvaient que l'on doute des compétences de leur amis Yi. Cela fit beaucoup rire Wei.


Amis avec les elfes de maison? Non mais ce sera quoi après? L'époux d'une fantôme?

Encore? Keira le remettais une fois de plus au défi de faire de la cuisine comme si un homme ne pouvait pas la faire? Trop c'est trop. Il retira la veste, retroussant les manches de sa chemise et observait ce qui se trouvé à sa disposition pour faire un plat. Son visage si innexpressif habituellement avait soudainement pris une expression très sérieuse. Ses yeux brillait d'une lueur d'intense et vive réflexion tout en se jettant sur chaque chose étant disponible pour une potentiel préparation.

Il repérait chaque ingrédient, même parmi les restes de ce que les elfes avaient préparer le soir même. Il entrait alors en mouvement, récupérant une planche pour la découpe, des couteaux, des arômates et désignait chaque chose dont il avait besoin. Les elfes s'activaient joyeusement, guider par le doigt décider de Wei, à ce moment précis, le Philosophe ressemblait plus à un Maestro dont les elfes auraient était les joueurs d'instrument qu'il guide à la baguette sans prononcé de mot. Gérant son orchestre d'un main de maître. Le premier ingrédient lui fut déposer devant lui et...





Tu te rend comptes qu'ils sont certainement plus vieux que toi et que ça fait de toi l'enfant?


Il s'activait sans cesse, découpant, tranchant, faisant des dés de tranche, des lamelles, puis plaçant les aliments dans des récipiants en mettant certains à cuire. D'autres non. Des légumes à profusion, quelques fruits. De la viande rouge. Des féculents. Il semblait faire danser le tout en changeant leurs forme initiale pour leur en donner une tout autre. Ceux en pleine cuissons semblait êtres des chanteurs dont il venait parfois ajuster le chant en les tournant durant la cuisson.
Les elfes observaient avec attention, d'une manière très marrante à dire vrai. Il était tous de l'autre côté de la table qu'utiliser Wei pour préparer son plat et son entrée et son dessert. Leur yeux passant au-dessus de la limite de la table, leurs nez presque apposer sur la table, les sept aligné, côte à côte et tournant yeux et tête en fonction des mouvements de Wei. Tel des enfants en émerveillement devant la manières de cuisiner de leur mère.


Comment un philosophe peut ressembler à une mère poule? Mettez-le dans une cuisine et faite lui préparer à manger pour des elfes et une amie!

Mèimei lui assurait qu'il n'y avait pas soucis. Soit c'était une bonne chose. Wei ne doutait nullement que Lin avait nombres d'amies, elle était bien plus encline à s'entourer que lui après tout. Certainement plus simple à suivre aussi, même si Curieusement elle semblait constamment comprendre ce qu'il lui disait. Est-ce qu'elle le comprenait vraiment ou elle jouer la comédie?... Non Lin ne lui mentirait pas et ne se gênerait aucunement pour lui dire "Je ne comprends pas ce que tu me racontes" si tel était le cas. Ce cas de figure étant déjà arrivé.

La seconde partie de la réponse l'interloqua un peu plus. Lui s'autoriser à rentrer dans le dortoir des Filles? Vraiment? Il n'exprimait pas sa déception momentané sur son visage cela étant, il n'en pensait pas moins.


Faut dire que quand il est question de Lin... On ne sait pas ce dont t'es capable!





Il venait peut-être d'en dire un peu trop... Peu importe avec de la chance elle ne relèverait pas. Cela dit la suite de la conversation l'interloquait bien plus à lui. Le Philosophe écoutait la paraphe dictée de Keira. Un plaidoyer insinuant qu'il était un grand frère trop contrôleur. Et alors? Il était normal qu'il veuille savoir ce qui se passe dans la vie de son trésor. Il avait un devoir familial envers elle, amical également. De plus, les hommes sont tous des pervers doper à l'hormone quand ils ont entre 12 ans et 18 ans. Pas questions qu'il...

QUOI? Lui laissait faire ses expériences? Bon jusque là il pouvait le concevoir, chaque être humain se devait d'apprendre la vie et cela passe par des moments nécessairement seuls avec sois-même, face au monde... Mais un PETIT AMI? Lui vivant? JAMAIS. Pas sans son autorisation préalable. Hors de question, que les Dieux descende parmi les mortels le jour où cela arrive, car il faudrait au moins ça pour retenir Wei. Ces simples mots le mire en rage, son expression si neutre, son visage si basique et inexpressif se tordait, déformait. Il avait eu alors une franche expression de psychopathe bien afficher et visible, une lueur de folie meurtrière dans le regard. Il commençait alors à ricaner sadiquement.


Ah! Voilà pourquoi on se pose des questions!





Disant ses mots, le Poufsouffle tranchait sec ses ingrédients, entre autre de la viande, dans un claquement de la lame, fort et puissant sur la planche, tant est si bien qu'il l'enfonçait dans le bois... Concrètement si vous le rencontriez à ce moment précis, la majeur partie d'entre vous fuirez loin de cet apparent fou sanguinaire projetant d'horrible chose, pour une raison pas très saine d'ailleurs.

Pourtant, Wei était ainsi naturel, certaine chose le mettait hors de lui comme tout un chacun. Après ce court moment de rage intense, son visage repris ses traits si inexpressif, son regard repris cette coutumière lueur d'interrogation permanente. Les Elfes c'étaient purement et simplement caché sous la table. Comme si de rien n'était, ce cher Wei mit en assiette sa préparation. Enfin il plaçait les assiettes. En guise d'entrée un Welsh rarebit, en plat de résistance un traditionnel Sunday Dinner de boeuf, accompagnée de son incontournable Yorkshire pudding et des pommes de terres ainsi que de carotte, le tout recouvert humblement d'une sauce aux oignons. Pour le dessert quoi de mieux qu'une bonne vieille jelly au melon.


Flippant, flippant, flippant... FLIPPANT BORDEL!





Il apportait les mains à ses hanches, bras plier. Visiblement satisfait de son oeuvre, il avait présenter les assiettes de manières très commune comme pour servir la famille, pas de chichi inutile. Les assiettes dégagaient une bonne odeur et même si vous en doutez, il avait très bien préparer tout ça. Certes moins bien qu'un grand chef, mais comme une maman qui fait de la bonne victuaille, si ce n'est mieux. La cuisine est un art qu'il faut respecter après tout. Il attendit alors le verdict. Les elfes sortant de sous la table attendant le signal.


C'est tellement vrai.

Le philosophe qui pour l'heure était un cuisinier pour sa chère soeur de coeur observait attentivement celle-ci dégustant son repas avec délectation visiblement. En effet le côté distingué propre à la gente féminine venait d'en prendre un sacré coup à son image. Dire que Keira avait certainement déjà manger et qu'elle mangeait encore avec autant d'appétit.

A croire que les elfes de maison ne savaient pas faire à manger et que cette chère Keira avait l'estomac vide de toute matières à digérer. Tout cela pour dire que visiblement le repas plaiser à demoiselle Matthews pour la plus grande joie de notre cinquième année. Résultat final suivant les paroles de celle qu'il considérait comme sa propre soeur, il avait gagner face aux préjugés. Une danse de la victoire, un grand saut de joie, une chanson de vainqueur... Non rien de tout cela. Wei avait simplement esquisser un bref sourire de contentement face à la réaction de Keira, l'observant manger elle et les elfes de maison d'un regard bienveillant, tel un mère heureuse de voir que son plat fait plaisir à ses enfants.

Petit commentaire qu'il perçue comme une légère déception venant de sa sœur Poufsouffle... Ce n'était pas un repas chinois. Nul moue n'apparut sur son visage inexpressif, aucune lueur de déception dans ses yeux comme sans âme. Il rétorquait le plus calmement du monde sur un ton des plus neutre.





Une mère? Un frère? T'es toutes une famille à toi tout seul ou quoi?


Il est vrai que les Yi avaient souvent entendue parler de la jeune Matthews et qu'en voyant la manière dont leur fils en parler ils avaient eu envie de la rencontrer pour se faire leur propre idée sur la jeune demoiselle. Même si on devait bien l'avouer, la mère de Wei avait parfois tendance à le taquiner en prétendant que son cher fils éprouver de l'amour pour celle-ci ce qui offusquer pas mal le jeune homme qui la considérait bien loin de ce cadre là de sentimentalisme romantique. Petite pause dans la conversation le temps pour Keira de manger le contenue de son assiette. Puis elle pris un moment pour se redresser correctement, dos droit, relançant le sujet de Lin.

Elle semblait insistante sur le fait que sa sœur serait un jour amener à se salir avec un idiot pas fini. Les traits sans vie de son visage restaient, contre toute attente, inexpressif, dénuer de vie. L'insistance de Keira sur le sujet l'aurait certainement mit en rogne si elle n'avait pas été elle. Sa sœur de cœur. Comme cela venait de Keira l'insistance ne le dérangeait guère plus que cela, car si elle était pour lui une sœur, en conséquence elle devenait comme la grande sœur de Lin et de fait il était normal que frère et soeur argumente sur le futur et les relations de leurs cadette. Il écoutait donc avec attention chaque mots de Keira, pour ensuite lui répondre d'un ton très poser, une expression coutumière de réflexion sur son visage.


Tu sais abordé ce sujet en restant calme? Vraiment?... Tout espoir n'est pas perdu alors!





Merlin! Il faut que tu traines plus souvent avec Keira... on te penserait presque capable de tenir une convesation normal.


Le philosophe avait parler presque d'un seul et unique souffle... presque. Ponctuant son intonation et variant le ton de sa voix afin que lors de cette longue palabre digne d'un monologue face à un miroir n'endorme pas la si patiente Keira. Après avoir fini son argumentaire, le Poufsouffle qui n'avait cesser de regarder Keira, laissait alors son regard se balader dans la cuisine, déposant celui-ci sur les elfes qui finissaient leurs assiettes. Puis il le reposait sur sa sœur de cœur et lui fit un sourire satisfait et content. Détendue, calme, serein.

Keira venait à l'instant d'accepter de venir passer un peu des vacances chez les Yi. Cela faisait plaisir à Wei, mais il tirait une petite moue lorsque celle-ci parlait de "comment vive les sorciers" car la famille Yi était très loin d'une vie de famille de sorcier.


Oui, c'est clair que tenir un temple Taoïste est très loin de "vie de sorcier".





Oui, l'ami Wei se devait tout de même de faire cette petite, mais pas des moindres, précision. Histoire que Keira ne s'attendent pas à quelque chose de grandiose ou d'excentrique. Elle avait finalement commenter sa longue tirade sur les relations de Lin. Et donc c'est tout naturellement qu'il rétorquait.





Il prit un léger instant pour une rapide réflexion sur cette question. Il savait que Lin tenait à lui au moins autant que lui tenait à elle. Il savait qu'elle observait attentivement les personnes qu'il fréquentait. Cependant il ne la trouver pas aussi intrusive qu'il l'était avec elle, ou tout simplement il se voiler la face car il se fichait éperdument qu'elle se mêle de ses relations? Allez savoir.





En gros vous faites tout pour prêter à confusion sur votre relation quoi?