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 [1942 - Octobre] Le calme légendaire des Serpentards - Alice K. Wayland

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MessageSujet: [1942 - Octobre] Le calme légendaire des Serpentards - Alice K. Wayland   [1942 - Octobre] Le calme légendaire des Serpentards - Alice K. Wayland Icon_minitimeDim 5 Jan - 21:05

















❝ Le Calme Légendaire des Serpentards ❞

~ Alice K. Wayland ~



La haine.
Sally devait se traîner jusqu'au chemin de traverse un week-end alors qu'elle aurait pu déguster une bierraubeurre à Pré-au-lard ou encore aller embêter les Poufsouffles.
Mais non, aujourd'hui, c'était pas possible, parce qu'elle s'était fait voler ses ongles de griffons dans son sac par de sinistres inconnus, certainement des Serpentards, et elle n'avait pas trouvé le ou les coupables à temps pour récupérer son ongle pour le cours de potion du lendemain.
La super haine.

Le problème n'étant pas d'en acheter une autre : l'argent n'était jamais le problème. Non, là où ça coinçait, c'était que quelqu'un se fichait ouvertement d'elle, et elle trouverait de qui il s'agissait. Ce n'était qu'une question de temps. Et à ce moment là, cette personne s'en mordra les doigts, et il trouvera que des ongles de griffons était une bien mince récompense...

La voilà donc, des les rues bondées du chemin de traverse. Sérieusement, pourquoi y avait il autant de monde ?! La rentrée était fini depuis un moment ! Est-ce-qu'un cleptomane sévissait pour que les gens retournent acheter ce qui leur manque ? Certainement un complot des commerçants...
Mais trêve de divergence, elle se dirige vers l'apothicaire du coin.
Une fois avoir réussit à expliquer ce qu'elle cherchait au vendeur, que celui-ci lui ait raconté les histoire d’arthrite de sa grand tante et le mariage malheureux de sa sœur, Sally pu enfin en sortir de la boutique.

Elle décida qu'elle n'était pas venue ici pour repartir aussitôt, alors elle prit place à la terrasse d'un glacier, commanda sa glace fraise beurre de cacahuète.  Elle se disait qu'elle pourrait en profiter pour passer au magasin de robes de sorcier, se faire un petit plaisir. Ou aller contempler les balais dans la boutique spéciale Quidditch pour plus tard, supplier ses parents de lui acheter un nouveau balais..

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MessageSujet: Re: [1942 - Octobre] Le calme légendaire des Serpentards - Alice K. Wayland   [1942 - Octobre] Le calme légendaire des Serpentards - Alice K. Wayland Icon_minitimeMer 8 Jan - 17:08



#001 - Le calme légendaire des Serpentards


réponse #01

Alice était fière d'elle. Et pas qu'un peu. Elle avait encore une fois démontré sa capacité à tromper les gens, et sa réussite ne faisait qu'agrandir son égo. Sa cible n'avait pas été très difficile a corrompre de toute façon, il avait suffit à Alice de prétexter un achat important à faire sur le Chemin de Traverse, et de mettre en avant sa position de Préfète-en-Chef, et donc d'élève modèle, pour réussir à amadouer le professeur et obtenir une autorisation exceptionnelle de sortie pour le week-end. Cette escapade était pour elle une occasion en or. Elle allait pouvoir être enfin tranquille, sans qu'aucun élève, professeur ou créature ne vienne troubler la jeune fille qui était en passe de trouver un nouveau moyen de mettre l'école sens dessus dessous sans se faire prendre, et sans même être soupçonnée ne serait-ce qu'une seule seconde.

Du moins, c'est ce qu'elle croyait. Alice venait d'entre-apercevoir un visage qui lui était familier, et ça l'agaçait au plus haut point. Elle resserra l'écharpe aux couleurs de sa maison qu'elle portait autour de son cou avant de se lancer à la poursuite de l'élève qui lui disait vaguement quelque chose. Tout en essayant de se frayer un chemin à travers la foule, la Serpentarde sortit son insigne de préfet-en-chef de sa poche pour l'accrocher à sa place, sur sa poitrine. Mais les quelques secondes qu'elle a perdues a épinglé son insigne ont suffit pour qu'Alice perdre de vue sa cible, ce qui mit la demoiselle d'encore plus mauvaise humeur. Elle avait laissé passer une occasion de réprimander l'un de ses "camarades". C'est en soupirant, elle décide d'abandonner la course poursuite pour se concentrer sur son environnement.

Le Chemin de Traverse était un lieu qui avait toujours, plus ou moins, intrigué Alice. Premièrement, parce qu'elle n'avait jamais réussi à trouver le temps pour faire le tour de toutes les boutiques présente, et deuxièmement parce qu'elle avait l'impression de découvrir un nouveau magasin à chaque fois qu'elle s'y rendait. Si bien, qu'elle avait fini par laisser de côté l'idée de tous les visiter un jour. En parcourant des yeux la rue qu'elle traversait, son regard s'attarda sur une maison un peu en retrait des autres. Une petite dizaine de marches séparait la porte du sol, un endroit parfait pour Alice. Elle prit place sur la troisième marche avant de sortir sa baguette et le livre de sortilège emprunté un peu plus tôt à la bibliothèque.

Le but d'Alice était de trouver un moyen d'amplifier les effets du sort Calvorio, afin de toucher une bonne dizaine d'élève en un seul sortilège. Rien que le fait d'imaginer les élèves de Gryffondor sans cheveux amusait la Serpentarde, et ça faisait un moment maintenant qu'elle voulait mettre son idée à exécution. Sauf que travailler un tel sortilège dans Poudlard était risqué à cause du nombre assez conséquent d'élèves qui pourraient la voir s'exercer. Sur le Chemin de Traverse, au moins, personne ne se douterait qu'une élève de 7ème année s'amuse à ce genre de choses, préférant penser qu'ils étudient assidûment leurs ASPIC.

Alice leva sa baguette vers un passant, autant essayer sa première théorie de suite :

▬ « Calvorio Maxima »

Le sortilège aurait dû toucher sa cible. Sauf que cette dernière venait de faire demi-tour, ce qui libéra le passage au sort qui partit rebondir sur l'enseigne en bois du café face auquel Alice était installé. Tendit qu'elle suivait le trait de magie orangé des yeux, le regard de la demoiselle fut attiré par la même chevelure rousse que tout à l'heure et, avant même qu'Alice puisse prononcer le mot "Quidditch", la gamine se retrouva chauve, ce qui eut pour effet de provoquer un petit mouvement de panique autour de la malheureuse.

Discrètement, Alice rangea livre, baguette et insigne, avant de se glisser dans la foule qui s'agglutinait petit à petit sur la terrasse du café. Ça promettait d'être intéressant et il était hors de question pour elle de rater ça...

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MessageSujet: Re: [1942 - Octobre] Le calme légendaire des Serpentards - Alice K. Wayland   [1942 - Octobre] Le calme légendaire des Serpentards - Alice K. Wayland Icon_minitimeMer 8 Jan - 17:46







❝ Le Calme Légendaire des Serpentards ❞

~ Alice K. Wayland ~



Sally mangeait tranquillement sa glace quand elle fut attiré par la lumière d'un sort jaillissant depuis la foule devant elle pour venir la frapper. Elle se vérifia, un instant. Pas de lévitation, pas de membres en moins, apparemment toujours en vie et pas transformée en chaussettes. Ça s'annonçait pas mal jusque là.
Mais elle sentit... Une légère brise.
Un coup de vent là où il ne devrait pas y en avoir. Puis le regard des passants sur son crâne l'interpella.

Elle passa lentement, très lentement, et patiemment sa main vers son crâne. Elle n'osait, ni ne voulait savoir ce qui était arrivé à ses cheveux. Puis sa main vint toucher sa peau. Sa peau là où elle n'est pas censée pouvoir la toucher.
Alors que Sally fait le tour de son crâne nouvellement chauve, elle met un temps à réaliser, puis dans la fureur, hurle comme une hystérique une fois la réalisation faite.

Elle se lève, brusquement. Bouscule et renverse sa chaise et sa table, brandit d'une main tremblante de haine sa baguette rouge vers la foule, en hurlant que le coupable se présente devant elle.
Dans la panique provoquée dans la foule, personne, bien entendu, ne se présente. Elle passe alors rapidement son écharpe autour de son crâne pour cacher sa calvitie fulgurante puis, baguette toujours prête à l'action, elle s'avance dans la foule désordonnée, s'arrête devant un passant et invoque le sortilège Colloshoo pour l'obliger à s'arrêter devant elle. Elle s'approche de sa pauvre victime, le menaçant au hasard de lui dire ce qu'il s'est passé. Le pauvre n'arrive pas à sortir un mot, alors elle passe à un autre, un nouveau Colloshoo, une nouvel menace.

On entend derrière elle des personnes implorant le calme, mais rien ne se passe. Entre un... terroriste, qui s'amuse apparemment à lancer des sorts sur la population, et une victime en furie, personne ne veut rester dans le coin, mais un tel déchaînement dans une rue bondée, entre les curieux et les autres, ça se bouscule, ça s'insulte, et bientôt, Sally n'est plus la seule perturbatrice.

Après avoir fait quelques victimes collées au sol de plus, Sally remarque plus loin un groupe d'adolescent dont deux d'entre eux portaient une écharpe aux couleurs de Gryffondor regarder la scène en spectateur. Dans son esprit furieux, la liaison ne se fit pas difficilement, car si elle n'avait pas de signe outrancier de son appartenance à Serpentard, pour elle c'était sûre, c'était de l'acharnement. Elle se mit à hurler qu'elle ne laisserait pas des Gryffondors se moquer d'elle impunément, et sur lesquels elle lança avec une précision assez étonnante vu son état, quoiqu'elle s'en serait bien fichue de toucher quelqu'un d'autre, un premier sortilège de Conjonctivite, un second de Furunculus, pour terminer par les envoyer valser avec une Averte Statum.

Ce n'était en soi pas grand chose, mais elle retiendrait leurs visages, et leurs vies deviendrait un enfer à Poudlard. Que ce soit les coupable ou non d'ailleurs. Pour l'instant, Sally n'avait rien de logique.
Mais pour l'instant, il avait quelque chose de plus important : ses cheveux. Elle devait trouver un moyen de les retrouver, et elle s'avoua ne pas trouver sur le moment de sortilèges qui pourrait contrer cette « malédiction ». Elle entra alors avec fracas dans la boutique de l'apothicaire dans laquelle elle était entrée quelques minutes avant, ôta son écharpes pour lui présenter « le problème », et le menaça de lui trouver un remède capable d’accélérer la pousse des cheveu, ou quoique ce soit qui pourrait lui éviter de la contrarier, parce qu’actuellement, ce n'était vraiment pas une bonne idée.

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