[1943 saint Valentin] Personne ne nous entendra... [Alice]

Le bureau d'Armando Dippet se trouvait au deuxième étage du château dans une tour. On y accédait grâce à la gargouille se situant dans l'un des couloirs vide. Tom avait été convoqué en sa qualité de préfet de la maison Serpentard  à faire le point avec d'autres représentants. Ce fut s'en surprise qu'ils furent le point sur le premier semestre. Pour être plus précis, il était question du règlement, de la discipline et d'autres événements qui avaient perturbé le début d'année scolaire. Rien de particulièrement préoccupant à ses yeux. Il connaissait assez bien ses semblables, mais ne s'attardait guère sur eux comme à sa grande habitude. Le serpentard avait encore beaucoup à faire après ce dérangement. Bien entendu qu'il n'affichait pas son agacement et faisait de son mieux pour paraître irréprochable et courtois. Ce jeu lui sonnait comme une absurdité, mais il fallait s'en tenir. Personne ne devrait avoir les yeux posés sur lui. Personne.

Ses pensées se tournèrent vers le professeur de métamorphose qui se trouvait à l'arrière. Après tout, il était l'adjoint-directeur ce cher Albus Dumbledore. Tom esquiva son regard et se contenta de croiser les jambes en attendant la fin. Finalement après une bonne heure, le bureau fut libéré. Bien qu'il n'y avait qu'une dizaine de personnes à être convoquées, le serpentard fut l'un des derniers à quitter la pièce circulaire décorée de façon impersonnelle. Le directeur s'attarda un peu sur ce dernier, le félicitant de ses récents résultats et de sa conduite exemplaire. Tom s'y attendait bien entendu et adressa ses remerciement d'un ton humble lorsque les éloges prient fin. Il fut enfin libre pour vaquer à ses occupations et après un dernier mot banal, il quitta la pièce bousculant au passage une de ses aînés qui était sur sa trajectoire, Alice Wayland.

- Pardon...  

Tom eut un mouvement de recul pour la laisser passer. Il attendait que celle-ci s'avance ou se déplace pour continuer sa route. Alors que le passage de la gargouille se referma derrière eux, l'adolescent leva les yeux en apercevant l'esprit frappeur émettre un ricanement des plus agaçant à leur égard. Alors qu'il se contentait de l'ignorer, Peeves braqua sur lui un objet rose à faire pâlir toutes les donzelles en manque flagrant d'affection. Le serpentard lui adressa un regard approbateur et tourna les talons. Une première flèche fut décochée en sa direction, mais d'un mouvement vif il dévia le projectile grâce à sa baguette. Ce qu'il n'avait pas calculé c'est que celui-ci allait ricoché sur le mur pour toucher la fille qui était encore à ses côtés à ce moment-ci...