[Vacance de décembre] Viens pas me gâcher mes vacances ! - Paige C. Turner

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Un soleil d'hiver frappait le chemin de traverse, mais bravement les brûlure de l'astre et du froid, les passants se pressés, comme toujours dans la grande avenue. Dans une boutique un peu en recul, trois clients parlent avec le fils de la propriétaire. Ils sont venus lui acheter un crapaud pour souhaiter le joyeux noël à leur fils qui vient d'entrer à Poudlard.

Julian, le sourire au lèvres, exposent à ces parents légèrement inquiets les différences qui existent entre chaque crapauds du magasin tout en parsemant la conversation de ses propres souvenirs d'entrée à Poudlard. Ah, elle était belle cette époque. Il ne connaissait pas encore son père, mais sa mère lui suffisait grandement. Sa mère, la boutique... Tout ce qu'il aimait.
Alors que l'achat était sur le point de conclure, il poussa la famille vers la caisse que tenait sa mère. Un regard tendre vers cette femme qui l'avait élevé. Il arqua cependant un sourcil alors qu'il l'entendait proposer une promotion pour le dit crapaud. Une fois que les trois personnes étaient sortis, Julian se saisit du balai qui traînait là. La boutique n'était pas souvent fréquentée, tout moments étaient bon pour lui donner une allure.

« Pourquoi leur avoir fait un prix ? Ce n'est pas comme ça qu'on arrivera à tenir la boutique. »

« Avant toutes choses, je te rappelle mon chéri que c'est MA boutique. Ensuite. Tu sais que je ne peux pas résister quand ce sont des parents qui prennent un familier pour leur enfant. L'entrée à Poudlard est vraiment difficile pour les parents, tu sais ? »

Sur ce, elle se remit à ses comptes, laissant sur le visage de son fils un sourire amusé.
C'est vrai, sa mère n'a jamais voulu qu'il reprenne la boutique. Pour elle, il mérité « mieux ». Pour Julian, cette boutique signifie le bonheur, et la laisser tomber, ce serait abandonner son enfance. Mais Poudlard, c'était le moment de faire des projets, non ? Il trouverait bien quelque chose pour plaire à sa mère. Car c'était encore la seule personne au monde qu'il voulait rendre fière.

Une fois le balai passé, il alla le ranger dans un petit placard en arrière boutique.
Personne n'était entré depuis. En vérité, une vente, c'était un peu jour de fête, ici. Mais, il est vrai qu'en temps de festivités, ils espéraient faire un peu mieux. Il fallait trouver un moyen de remettre la boutique d'aplomb.
Il s'accouda à la fenêtre, près de la porte, regardant la foule de gens se déplacer devant lui. Il faisait beau. C'était assez rare en cette saison pour le souligner. Grignoter une baguette magique à la réglisse devant un tel spectacle lui suffisait à être heureux.

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Viens pas me gâcher mes vacances !

«COUCOU !»

Paige sourit de toutes ses dents à Julian. Elle était fière de son effet de surprise. D'un geste de la main, elle souleva son sac de marchandises fraichement acheter et le posa contre le fenêtre. De cette même main, elle salua la mère de Julian.

«Bonjour madame ! Dit Julian, tu voudrais pas venir avec moi faire le reste des boutiques ? Papa et maman m'ont autorisé à venir me balader ici pendant les vacances, et je voudrais qu'on passe du temps ensemble ! Tu veux bien ? Dit dit Julain dit oui ! Je voudrais acheter une jolie robe pour le bal ! Oh je ne suis pas sûre d'y allée... Mais on sait jamais ! S'il te plaiiiiit ! »

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Dans un cri des moins virils, Julian sursauta quand la brunette fit son entére au coin de sa fenêtre. Il se tenait la poitrine dans un geste plus que théâtrale alors que Paige semblait jeter sur lui ses désirs sans qu'il n'ait rien à lui redire.

« Paige ! On fait pas peur aux gens comme ça ! Tu aurais pu me tuer! »

Derrière eux, Julian rougit quand il entendit sa mère perdre son souffle à force de rire. Il lui lança une remarque comme quoi elle devrait le soutenir, mais elle salua déjà la jeune amie de son fils.

« Bonjour Paige ! Bien sûr, Julian sera très heureux de t'accompagner. -Un regard outré vers sa mère qui le trahissait- Oh, ne me regarde pas comme ça, toi ! Je serais une mauvaise mère si je ne te laissais pas sortir avec tes amis pendant les vacances ! Et puis, tu iras faire quelques commissions pour moi. Je vais te les écrire. »

Sur ce, la dame s'en alla dans l'arrière boutique, laissant son fils avec son amie. Julian, les joues toujours aussi rouge, tourna son regard sur le sac de course de Paige.

« Comme apparemment je n'ai pas le choix... tu veux laisser ça là en attendant ? Tu vas au bal, alors ? »

Il aurait voulu demander si elle y allait avec quelqu'un, mais les mot lui restaient au fond de la gorge. Si il pouvait éviter les crises hystériques de son amie, autant le faire. Et puis, il n'aimait pas trop la savoir avec des garçons. Déformation de sept années passées à jouer le rôle du grand frère, certainement.
Madame Reed revint avec un petit mot qu'elle glissa dans la poche de son fils alors qu'lle le mettait littéralement à la porte.

« De l'encre, trois plumes, un rouleau de parchemin, un pot de racine desséchée... »

Mais à quoi ça servait de tenir un bazar magique si elle ne pouvait pas y trouver tout ce bric-à-brac ?
Julian plia le papier qu'il replaça dans sa poche avant de regarder en direction de son amie.

« Bon ! Où veux-tu aller ? Madame Guipure, Tissard et Brodette ? »

Il n'était même pas certain qu'elle puisse trouver ce qu'elle cherchait là-bas. Il faut dire que les robes de bal, ce n'est pas sa spécialité..

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Viens pas me gacher mes vacances !

«Paige ! On fait pas peur aux gens comme ça ! Tu aurais pu me tuer! »
«Oh ! Pardon Julian !»

Paige qui s'était penché par la fenêtre pour tenter de rattraper son ami qui était tomber sous le choc, releva la tête lorsque sa mère eclata de rire. Paige rougit ne savant plus ou se mettre, elle n'avais pas fait exprès.

«Bonjour Paige ! Bien sûr, Julian sera très heureux de t'accompagner. Oh, ne me regarde pas comme ça, toi ! Je serais une mauvaise mère si je ne te laissais pas sortir avec tes amis pendant les vacances ! Et puis, tu iras faire quelques commissions pour moi. Je vais te les écrire.»
«Comme apparemment je n'ai pas le choix... tu veux laisser ça là en attendant ? Tu vas au bal, alors ?»

La préfète de Serdaigle de Poudlard s'en alla rentrée par la porte d'entrée, n'osant pas emjamber la fenêtre. Après tout, elle n'était pas chez elle, hein...Elle déposa son sac près de la fenêtre sourit.

«Ah oui, je veux bien merci. Je ne sais pas encore, mais ça me faisait une excuse pour te voir cet apres midi comme ça !»

La maman de Julian revint dans la boutique et donna le papier pour les courses à son fils. Il avait l'air assez déprimé par ce qu'elle contenait.

«Bon ! Où veux-tu aller ? Madame Guipure, Tissard et Brodette ?»
«Ou tu voudra ! On les fait toutes ! Et je veux que tu soit sincère quand je te demanderais comment tu trouve mes tenues, d'accord Ju' ? Aller on y va, au revoir madame je vous le ramène ce soir !»

Elle pris son bras et le tira vers la sortir avec une rapidité sans pareil.

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Les aventures de Julian Reed, sac à main pour femme. C'est ainsi qu'il nommerait son autobiographie, si tant est qu'il vivait assez de choses intéressantes pour les référencer dans un ouvrage. Il se faisait tirer avec moins de délicatesse qu'un vif d'or se faisait attraper. Paige était attrapeuse, d'ailleurs ? Pauvre vif d'or..
Il se retrouvèrent assez rapidement à dévaler la grande rue principale du chemin de traverse. Elle venait le subtiliser à ses obligations, mais en plus, c'était à lui de faire ses courses ? A noter dans un coin, pour la énième fois, rappeler à Paige qu'un jour, elle devra bien vivre sans lui.

« Hu... Beh... Je sais que ma mère va souvent chez Madame Guipure... C'est une gentille femme, elle pourra peut-être t'aider à trouver ce que tu veux. »

Et les voilà avec un but. Il se trouvèrent assez rapidement devant la devanture coloré du magasin de vêtements sorciers. Avec un peu de chances, Paige y trouverait une jolie robe avec un effet tout aussi sympathique. C'est tout le mal qu'il lui souhaitait. Enfin...

« Et... Sinon, tu... Tu y vas avec quelqu'un... Au bal ? »

Il avait peur de la réponse. Soit ce serait avec un idiot de première dont elle se serait entichée à la dernière minute, soit, et c'est certainement ce qu'il craignait le plus, que Naoise ait réussit à lui faire croire qu'il l'accompagnerait. Enfin... Ça et le fait qu'elle lui dise la bouche en cœur, que c'est lui, son cavalier. Oui, c'était peut-être ça qu'il craignait le plus, parce que d'un côté, c'était très possible, mais qu'en plus, il se trouverait dans l'obligation de lui répondre un non catégorique ce qui, et il le sait par expérience, ne pourrait jamais faire.

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Viens pas me gâcher mes vacances !

«Hu... Beh... Je sais que ma mère va souvent chez Madame Guipure... C'est une gentille femme, elle pourra peut-être t'aider à trouver ce que tu veux.»

«Allons y alors !»

«Et... Sinon, tu... Tu y vas avec quelqu'un... Au bal ?»

Paige pris un air triste lorsqu'il posa la question. Non, personne ne l'avait invité, même pas Naoise, alors qu'elle lui aurait dit oui. De toute façon, c'était le seul avec qui elle voulait danser. Mais plus le temps passait, et plus elle perdait espoir qu'il l'invite.

«Je crois que j'irais avec Naoise. Il ne m'as pas encore invité, mais il va le faire ! Et on dansera sous les étoiles. Je veux une jolie robe pour lui !»

Et la voilà qui traînait Julian dans la boutique, à la recherche de LA robe de ses rêves. A savoir, une robe bleu et blanche.

«Il y a pleins de choses magnifique ici Julian regarde ! Mais comment choisir ?»

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Naoise. Encore Naoise. Naoise par-ci, Naoise par-là... Il avait fallut qu'il entende ce qui ne lui plaisait pas. Il pensait bien que ce mec devait se payer la tête de Paige et ça ne lui plaisait pas du tout. Son mécontentement se traduisit en un soupire lourd, mais le rouge lui vint aux joues quand il se dit que, peut-être, Paige allait mal prendre sa réaction. Il lui sourit alors, mentant sur le fait que si il avait soupiré, c'était parce que lui aurait aimé aller au bal et s'amuser dans le château, pour une fois, au lieu de s'y trouver pour étudier.

Il se trouvèrent dans la boutique. La bonne dame avait du refaire ses stocks, parce qu'en effet, la boutique proposait pas mal de choix...
Descendant les escaliers de sa boutique, Julian reconnut madame Guipure, une vieille dame bien en chair au visage pétillant. Le garçon s'approcha d'elle pour la saluer avec un grand sourire.

« Ah ! Madame Guipure, bonjour ! Voici mon amie Paige. Nous sommes à la recherche d'une robe qu'elle pourrait porter pour un... Un rendez-vous. »

Ces derniers mots s'étouffèrent dans sa gorge, et c'est à peine si la vieille madame Guipure pu les déchiffrer. Après que Julian ait dû, toutes rougeurs dehors, affirmer que non, ce n'était pas avec lui qu'il avait rendez-vous, il arriva enfin à demander une robe, si possible, dans les tons bleus. Il revint aux côtés de Paige.

« Le... le bleu, c'est bien ça la couleur qui te plaît, hein ? »

Il se passa une main dans les cheveux, gêné, le rouge aux joues, mais il cessa aussi tôt, de peur qu'à force de faire bouger ses cheveux, il ne dévoile ses cicatrices.
Au bout de quelques minutes, Madame Guipure revint avec deux robes. La première, bleu clair, semblait bien courte et très décolleté pour le garçon. La deuxième*, plus sage n'était pas moins belle pour autant et les variations de texture rendaient très bien.
La vieille dame semblait montrer ces robes à Julian, mais il du lui rappelait que lui n'était là que pour donner son avis. Elle se tourna alors vers Paige, lui assurant qu'elle avait bien d'autres robes en réserve.

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*Oui. Oui, j'ai osé te proposer Elsa en Paige. Tout à fait.

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Viens pas me gâcher mes vacances !

Paige fut touchée que Julian se souvienne de sa couleur préférée, c'est avec un hochement de tête qu'elle accepta de voir le reste des robes du magasin.

«Elles sont superbe ! Qu'en pennse tu Julian ?! Mais je voudrais voir d'autres robes, s'il vous plait. Je trouve la première trop courte, et la deuxième trop longue !»

Du coup, la brune se dirigea vers les ceintes ou elle parcouru les nombreuses parures, brillantes, voyantes, foncé, clair, courtes, longues, ... Elle attrapa une robe bleu ciel, accompagner des bandes blanches aux coutures, et au décolté assez léger. Elle la montra à Julian.

«Je veux l'essayée !»

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Bien, Paige appréciait les robes que la dame lui avait proposé. Pourtant elle semblait remercier Julian. Celui-ci enfouit son menton dans son col, le rouge aux joues, alors que, embarrassé, il se grattait la tête. Après tout, ce n'était pas ses robes, ni même lui qui les avait choisies. Et se souvenir d'une couleur, ce n'était vraiment rien d'exceptionnel. Elle demanda à voir d'autres robes et l'une d'entre elles, vraisemblablement, lui tapa dans l’œil.

« He bien vas-y, essaye là. Je t'attendrais ici, j'imagine que tu auras besoin de mon opinion ! »

Il rit, se moquant légèrement de la jeune fille. C'est vrai il était toujours son faire-valoir de boutique. A force, il avait développé une résistance particulière à la marche et surtout, heureusement pour lui, il était musclé. En soi, ce n'était pas une qualité qu'il mettait en avant, mais attendez de devoir porter les sacs d'une adolescente, et vous comprendrez en quoi la masse musculaire EST une qualité.
Mais il ne s'en était jamais plaint de cette situation. Ou si, de temps à autres, quand ça tombait au mauvais moment, mais il ne rechignait jamais bien longtemps. Paige était resplendissante d'énergie et passer un peu de temps en tête à tête était vraiment rafraîchissant.

Il s'assit sur une des marches de l’escalier alors qu'il discutait avec la vendeuse, lui parlant de sa vie à l'école et de sa mère. Avoir grandit dans le chemin lui conférait une proximité non-négligeable avec la plupart des commerçants.

Soudain, sortant de l'arrière boutique, Paige se planta dans la salle, sa nouvelle robe sur le dos.
Julian se releva, par respect. Un léger sourire aux lèvres, les joues quelques peu rougis, il regardait la jeune fille. Enfin, la jeune femme. Même si, certainement, il ne pourrait jamais a voir comme telle, ayant quasiment grandit avec elle.

« Elle te va bien. Tu es très jolie ! »

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Viens pas me gâcher mes vacances !

«He bien vas-y, essaye là. Je t'attendrais ici, j'imagine que tu auras besoin de mon opinion ! »

Il ne fallut pas lui dire deux fois. Paige se précipita dans les cabines derrière, sous le regard souriant de la vendeuse. C'est avec une rapidité étonnante que Paige se déshabilla, ne laissant que son Jupon et son soutient gorge sur elle. Fallait-elle qu'elle mette une combinaison en dessous de sa robe bleu? Ou le jupon serait-il assez? Bon pour le moment, elle n'avais pas d'autres choix. Et puis, elle était en présence de son meilleur ami et d'une autre femme, ce ne serait pas indescent, elle comptait sur Julian pour se retourner en cas ou on verrais quoi que ce soit.

Le moment de vérité arriva, dans la glace, la robe lui allait bien, elle aimait bien cette coupe, cette couleur, cette forme. Mais n'était-elle pas trop simple pour un bal, ou pour Naoise? Julian saurait lui dire ça.

«Julian... Heu...»
«Elle te va bien. Tu es très jolie !»

Ces mots la touchèrent et elle rougit doucement en baissant légèrement les yeux. Elle agita ses mains en tenant la robe pour la faire voler un peu de droite a gauche, un peu gênée.

«Elle n'est pas trop simple? Ou trop... Bleu? Ou je ne sais pas... Comment vont être les filles au bal tu crois?»

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